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all da boats r sinking, let's die with dem (madla)

2 participants
Stella Vargas

Âge : 26
Lieu de naissance : boston
Quartier d'habitation / Colocation : city center
Situation sentimentale : in love with her
Études / Métier : barmaid (nephilim)
Date d'inscription : 10/02/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : sea, elle
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Crédits : hemerasmoon (ava), notaboo (bans)
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Stella Vargas
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t168637-stella-vargas-alexa-demie#8049981Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t168678-stella-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t168677-stella-vargas-fiche-de-liens#8052530Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t168704-meetsachussets-ziamore#8053720




Innombrables les sillons creusés en elle de ses mains merveilles, ce fossé de ses doigts boueux la mortelle, qui, ancré profondément en elles, les emprisonnait sur ce rivage cruel. Les eaux innondaient un monde auquel elle avait cessé d'appartenir, s'offrant éternelle à la divine, celle qui l'avait possédée pendant cette nuit, qui la captivait sous cette pluie. L'orage grondait au loin, et la colère du roi était son coeur hurlant ce besoin. Les vagues berçaient tendrement leurs corps dans la frénésie des sirènes qui luttaient au dehors. Mais elle, dans cette cage vitrée, enfermée, les poumons brûlés alors qu'elle étreignait les chairs sucrées de la damnée, désirait être emmenée. Sa peau était si chaude et là, ses murmures soufflés dans la tempête réveillaient ses douleurs, cette ardeur qui s'imprégnait d'elle, de chaque parcelle de son être. Il s'enflammait, elle l'attisait. Ce feu la consummait dès qu'elle s'approchait d'elle, de l'enfant d'Aphrodite dont les saveurs anesthésiaient ses lèvres. Nymphe pernicieuse dégageant sa nuque, sensuelle et vicieuse, ce poison insidieux sur son derme laiteux. Elle posa ses poings sur ces draps, de part et d'autre de ses bras, et à nouveau se pencha sur sa proie, glissant sa langue dans un baiser mouillé qui de sa gorge à son épaule coula. Sa clavicule qu'elle mordilla une unique fois. Craquelures humides d'une peinture abandonnée, alors qu'elle lécha les rougeurs du mal sur son cristal abîmé. « Excuse-moi... » Les mots susurrés sur son omoplate se cognèrent, embrassant sa porcelaine et descendant vers les ténèbres. Sa chevelure de jais caressant cette échine dorsale naturellement cambrée, elle l'usait de ses lippes rosées et, aveuglée, arrêta cette mélodie nauséeuse pour se livrer au seul bruit du torrent fracassé. Son chant flottait encore autour d'elles, les suppliques d'être tentée, d'écraser un peu plus leur amitié et celles de l'avoir égratignée parce qu'elle aimait laisser sur elle des dessins indélébiles. Alors, elle se laissa tomber à ses côtés, se couchant docilement entre la paroi froide du voilier et ses courbes dénudées. De ses phalanges fondaient de longues caresses sur cet épiderme qu'elle refusait de lâcher. Il était à elle désormais, articulé sous la moiteur de sa pulpe et de ses gestes. Elle se collait contre son flanc, s'accoudant sur cette montagne molletonnée et admirant ce corps brillant pour lequel elle tombait entre les morts d'antan, ceux qui avaient tenté de conquérir la princesse d'un royaume interdit. « Tu veux en parler ? » D'une voix presque silencieuse, aux effluves mielleux. « Ou tu préfères tout oublier, bébé ? » Ode aux souvenirs lacérés que le Léthé n'avait su effacer. Une nuit à laquelle elle pensait souvent, tout le temps, lorsque ses pupilles dilatées sous les néons contemplaient ces inconnus danser, transpirer, s'extasier d'une souffrance étouffée. Palpitant déchiré lorsqu'elle se rappelait cette chaleur suffocante de sa poitrine à son bas-ventre, des envies qui l'avaient torturée jusqu'à être assouvies et de son souffle incontrôlable sous les premiers rayons d'un soleil vie. Elle les balaya de son esprit, les joues légèrement rougies, accentuant le mouvement circulaire de ses ongles sur ses reins.

(Stella Vargas)
Maddox Gardner

Âge : 27
Lieu de naissance : boston, ton enchaînée.
Quartier d'habitation / Colocation : amarrée à un dock, solitaire le bateau ivre.
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Études / Métier : employée dans un laser tag/arcade
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Description (1) : all da boats r sinking, let's die with dem (madla) - Page 2 Madla
« mad - née à boston, 97' - famille dysfonctionnelle, parents toxico et sept enfants qui se baladent - dans la galère depuis toujours, enchaine les dettes - vit à bord d'un voilier trop étroit - n'a jamais suivi d'études supérieurs - fréquente toutes sortes de raves, consume un peu trop, enchaine les relations éphémères - passionnée de littérature qui a abandonné ses rêves d'écriture - bipolaire, comme sa mère - travaille actuellement dans une arcade, esclave d'une bande de gamins chaque jour.

les gardners | (leah, hazel), kara, enzio, paxton & samuel - une fratrie soudée dans la galère.
les autres | stella - meilleure amie, la seule étoile dans ton ciel, alex - pote que tu traînes dans tes soirées, ares - flirt, un guerrier d'plus dans ta liste, sienna - amitié qui r'monte au lycée, zorah - l'étrange étrangère au milieu des livres, prénom - lien, prénom - lien

Warnings : bipolarité - alcool - drogues - abandon - sexe - propos vulgaires - famille dysfonctionnelle
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Maddox Gardner
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t169305-maddox-gardner-hailee-steinfeld#8110569Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171977-maddox-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t169407-maddox-fiche-de-liens#8119877Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t169408-meetsachussets-madmax#8119886
louve qui panse tes blessures de sa langue indulgente alors que tu étires ta nuque pour lui donner plus de liberté. un poing qui agrippe le drap, agonie soupirée sous les faveurs de son baiser. tu savoures la douleur qui parcourt ton échine - celle d'un désir trop ardent, cupides pensées de vouloir nourrir ses envies. tu rêves de la pousser à commettre une erreur, à briser votre contrat, ton étoile immaculée. lui résister. et puis l'intensité qui redescend quand elle retombe doucement à tes côtés, ton regard perdu sur le vide devant toi, les alentours flous quand tu tentes de retrouver ton chemin dans ce dédale tortueux. quand tu écoutes ces subornes qu'elle te chante, vipère qui t'offre de jeter tes maux dans l'oblivion en échange d'un prix coûteux : celui qui doucement t'impose cette addiction au sel marin de sa peau. tu ajustes ta position, suffisamment pour trouver un angle confortable dans lequel la dévisager. admirer son visage façonné de la main des artistes pour rendre jalouses les déesses d'une mythologie oubliée. une caresse tendre contre sa joue, du bout des doigts tu effleures la voute céleste : sous l'arche de sa mâchoire, polaris, andromède, céphée. et toi, icare face à ton soleil, sourire amusé se dessine alors que tes plumes se consument à chaque seconde où tes opales se posent sur elle. "j'suis pas sûre que ce soit très professionnel comme massage." velours dans ta voix, tu taquines. ton pouce qui descend le long de sa jugulaire pour y venir trouver sa clavicule quand tes doigts disparaissent lentement sous le col de son vêtement. tu pourrais accepter simplement l'offre, une nouvelle exception ajoutée à cette liste qui se prolonge. mais le problème c'est que tu refuses de tout oublier - ces moments contre elle, ces erreurs de parcours, tu les conserves et les idolâtres dans cette boîte de pandore. et quand ta main inconsciente descend quelques centimètres plus bas, tu te ressaisis. tes phalanges s'écartent de sa porcelaine dans une détresse affligeante et tu ramènes cette même main contre toi, emprisonnée dans le creux de ton cou. lui résister. tes prunelles trahissent ce besoin qui t'afflige, lueur de luxure quand elles s'arrêtent sur ses pulpes dont tu es devenue dépendante de leur délicatesse, de leur sauvagerie. tu prends une inspiration, un vague mouvement de tête. "hazel et kara se sont disputées." t'as jamais vraiment su comment réagir quand les tensions s'élèvent entre tes frères et sœurs, les murs qui s'écroulent autour de toi quand leurs conflits démolissent tes repères. mais elle, elle est la seule à qui tu montres tes entailles les plus profondes, celles qui te rendent vulnérable. "et aussi, j'ai appelé ma mère." ta voix qui s'éteint, contrariée d'avoir fait appel à ce fantôme que tu méprises dans un moment de faiblesse.
(Maddox Gardner)
Stella Vargas

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Les étincelles ricochèrent lorsque les onyx se croisèrent, illuminant ces profondes enfers d'une intense lumière. Comme deux êtres taillés dans le sel et la pierre, amoureux tombés à terre contemplant leurs âmes déchirées de l'autre côté. Sirène et naufragée s'étaient retrouvées. Une caresse dérobée coulant sur ses écailles colorées, et ces phalanges balayaient déjà sa gorge fine, déployée. Sillon se creusant entre les grains de sable de cette plage calcinée, se dissimulant sous cet amas d'obscurité alors qu'elle souriait, soupirait de cette étreinte opiacée. Les poumons vidés et les chairs brûlées après cette danse émiettée, rythmique ratée et la cendre infinité délaissée sur sa peau incendiée. Son souffle lourd. La main de la marine s'échappant, docile, se terrant contre sa poitrine. L'écrasée, l'estomac noué et les sentiments abandonnés en un torrent désarticulé qui l'effrayait. Les chairs percutées, affligées de milliers de nausées cachées derrière ce sourire ravageur. Trompeur. « Heureusement que je travaille dans un bar et pas dans un salon de massage alors... » Sourcils haussés, les provocateurs. Dévastateurs les mensonges enterrés du prédateur. Un vide douloureux dans le coeur, et elle digérait mollement, ses tripes s'enlisant en un dédale éprouvant. La nymphe continuait pourtant, du bout des doigts effleurant l'offrande, l'échine de cette beauté divine qu'elle modelait dans le rose et l'argile. Elle savourait sa douceur diamantine et réfrénait les voluptés d'un désir qu'elle n'avait jamais ressenti. Elle apprenait tout de lui, insoumise face à ces pulsions fugitives et les envies lui étourdissant l'esprit. Le regard perdu sur cette porcelaine d'ivoire, déesse grecque échancrée dans le marbre noir, issue des anciens règnes et des anciens temps, façonnée par les desseins de ses soeurs, les reines majeures. Ses pupilles étaient perdues dans les méandres de ses pensées. Elles regardaient la mer du haut de la falaise, et elle, fillette des flots et des marées, était bousculée par ces vents embrumés. Les déchirures rugissaient dans son palpitant de pierre, lui-même se fissurait sous les fracas de la chimère. Elle le martelait de ses poings enragés et de ces baisers qu'elle n'avait pas savouré. Bruit de la pluie qui camoufflait les éclats granit s'écrasant au pied du lit, poussières et cendres libérant un myocarde endurci. Il se gonfla, éclata. La martela, cessa. Il tambourinait, le silencieux, de ses fragments pernicieux tombés en lambeaux. Il battait dès qu'elle s'en approchait. Il chantait dès que, de son parfum, elle s'enivrait, de sa voix elle la berçait. Simple mortelle ramant à mains blessées sur le fleuve du Léthé, condamnée qui admirait la créature dans ces eaux troublées. Un phare dans le brouillard l'appela, la dissuada de se jeter là. « Pourquoi elles se sont disputées ? » Fraternité que la damnée ne connaissait pas. Elle, enfant des rois, unique trésor couronné et exposé aux yeux de toutes les royautés. Pères qu'elle avait longtemps vu défiler, ne se la disputaient pas. Ce sang amer coulait dans les veines de cette misère, de cette mère ayant donné naissance à ces enfants de la haine. Ses doigts coulèrent, s'arrêtèrent et les orages grondèrent. L'écho la frappa durement, son poing retomba sur le draps et s'arracha à son contact. « T'as appelé ta mère ? » L'étoile perdue derrière ces nuages assassinant ce ciel astral. Torrent densifié éclatant contre les parois, assommant la coque de ce navire échoué là. Elle attendait, lui offrant le temps dont elle avait besoin pour mettre des mots et panser ses plaies. Mais elle dévisageait l'oeuvre qu'elle avait sous les yeux, l'innocente dénudée aux boucles satinées. Ce corps dévoilé qui s'imprégnait en elle, ancré dans sa peau, dans ses fissures et ses faiblesses. Courbes parfaitement dessinées, étendues à ses côtés. Les lèvres sèches, serrées, peur de s'échapper, de lui confier. De vomir une vérité.

(Stella Vargas)
Maddox Gardner

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"à cause de la vie sentimentale de kara, une relation qui commence déjà compliquée." tu comprends pas très bien pourquoi ta sœur voudrait s'enchaîner à une seule personne, comme si subitement ce spectre était devenu son tout. et tu flippes de te retrouver dans la même situation. toujours en coup de vent tes relations, inconcevable l'idée de ressentir plus d'une nuit pour la même chimère cette fièvre menaçante quand elle se penche au dessus de toi. ce souffle court quand vos lèvres s'effleurent. tu les ignores, chaque symptôme de cette maladie fatale que tu as attrapé un soir d'hiver au pied du nephilim, ou peut-être même avant ça, dix ans plus tôt enfermées dans le secret d'une chambre adolescente. ou alors une vingtaine de siècles auparavant, sur le parvis d'un temple surplombant corinthe où la lumière se posait sur cette fille des dieux, elle-même conquérante des empires qu'elle foulait. non, ce n'est que l'écho des flots légers qui éraflent ton flanc quand de son doigté, elle envoute tes chairs. ce n'est que le bruit de l'orage qui se brise quand brusquement, l'accalmie prenant place sur tes courbes s'arrête dans un fracas. vague qui se retire, son poing qui s'écrase sur le matelas. à quelques centimètres si loin de toi, l'hypocrite. tu fronces les sourcils, déviant silencieusement cette question dont la réponse t'échappe. à la place, tu apportes sa main à tes lèvres, embrassant avec affection chacune de ses phalanges pour les remercier des caresses qu'elles ont dessiné, chemins encore érodés sur ton dos, couverts par l'écume de ses baisers. tu enlaces tes doigts entre les siens, lierre qui rampe et prend racine dans cette douce chaleur au risque d'y brûler ton feuillage. tu piques dans ses onyx un regard épineux : tu lui défends de briser le contact entre vos corps, lui interdis de partir - à cet instant, ce soir, et pour le reste de vos vies. prête à y planter tes crocs si la louve osait s'évader de ce monde qui s'effondre, où le temps vous est compté alors que vous avez mis en marche cette machine destructrice. tremblements de terre rythmés au son de ton palpitant, le sol qui s'évade de sous tes pieds alors que tu tombes dans ce précipice infernal, les flammes qui t'engouffrent et te noient quand tu regrettes de ne pouvoir goûter à son corps. parce qu'à la place, tu as choisi d'évoquer ce sujet sensible. et ta langue se délie finalement. tu hausses les épaules, lèves les yeux au ciel pour fuir ce lien visuel que tu avais toi-même initié. "juste une autre décision stupide de ma part." un ton dur envers ton propre jugement. pourtant tu y es habituée maintenant, à cette amertume laissée par ta daronne. bercée d'illusions quand elle t'assure de sa voix maternelle ses mots rassurants, ses mensonges crédules qu'elle te racontait enfant avant qu'elle ne prenne ces fuites répétées. ceux qui te promettent son amour, que malgré les déceptions, la rancune que tu entasses, tu finis par croire à chaque fois. parce que tu lui ressembles trop quand tu croises ton reflet, que tu la comprends quand tout devient trop compliqué, trop lourd pour vos épaules. "besoin d'un rappel de ne pas devenir comme elle." parce qu'elle est constante, cette envie de tout envoyer valser que vous partagez, tu l'entends gronder, tentes en vain de l'assommer de médicaments, d'alcool, de conquêtes. tu déposes un nouveau baiser au coin de son poignet, caresse de ton visage le dos de sa main prisonnière avant de venir retrouver les prunelles sombres que tu évitais. docile cette fois, ton regard dans lequel toutes ces douleurs nauséeuses reprennent surface. "parce que j't'ai promis de jamais t'abandonner.".
(Maddox Gardner)
Stella Vargas

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Les flots agités de ces nausées secouaient la naufragée, celle qui en pleine mer s'était accrochée à un rocher. Ce cri échoué dans ses limbes irraisonnées, et tourmentée par le spectre immaculé d'une peur qui enserrait son coeur, s'encrait sur sa peau bronzée, souffrante s'offrant aux rêveurs et aux damnés l'immolant aux faveurs des divinités. Toiles de soie tissées de leurs mains que les simples mortels appelaient leur destin. Ces sentiments refoulés, dissimulés dans ses chairs pétrifiées, alors que la charmée était figée par la beauté de ces yeux communs colorés et en statue de sel fût changée. Chants héléniques de cette sirène antique moulèrent sur son visage l'arctique d'une grimace fragile. « Tu crois qu'elle est sûre de vouloir se j'ter dans un bail déjà compliqué ? » La délicatesse de quelques caresses assassinant ses maux et ses pensées, repoussant une silencieuse maladie dans le courant de son soupire. Torrent de la pluie s'abattant durement sur le parvis, l'écho ricochant entre grondements et envies. Les doigts qui se liaient sous l'orage et s'étreignaient dans le noir. Tanguant le bateau blanc sous les marées violentes, les reflux du palpitant et les tremblements du silence. Un regard menaçant qu'elle écorchait de son vivant, cordage délié lentement de son ancre qui s'arrachait, le désespoir qui s'échappait, qu'elle entendait, dans sa voix cassée par les éclats. Sorcières étaient leurs mères, les influences côtières traversant aujourd'hui leurs êtres tuméfiés par les traumatismes du passé. Elles les filles d'Eris, les condamnées, les destructrices, fuyaient ce reflet inscrit dans leurs veines. De sa pulpe, une boucle coula derrière son oreille. « Reste là. » Proie de cette étreinte consummée osa la briser. Elle se redressa et l'enjamba, valsant au rythme du mât et des vagues sur la coque. Attrapa ce vêtement froid abandonné sur le plancher, le lui lança, éteignant le supplice qui lui nouait l'estomac. Là, nue la naïade étendue sur ces draps, séraphin ce cristal sous ses yeux qui admiraient déjà. Lumière fébrile grésilla. Elle disparut du phare, leur offrant une obscurité inégale entre le jaillissement des éclairs et d'épais nuages. L'étoile escalada la montagne qui se dressa et glissa sur ce pan enneigé, de l'autre côté. Tirant sur le duvet sous lequel elles se réfugiaient, l'emmenant avec elle sous ce manteau étincelant épais, intimité les couvrant de ces dieux capricieux et de leurs fantômes anxieux. Elle se colla contre elle, ses phalanges fondant sur sa porcelaine et cheminant à nouveau sous son haut cruel, nécessaire. Limitant son imagination et réfrénant des pulsions amour-haine, alors que le besoin de la toucher, de la contrarier l'étouffait. « Je peux te donner une raison de rester... » Leurs jambres entremêlées et son souffle tiède s'échouant sur ses lèvres rosées. Ses ébènes calcinées, jamais fatiguées de se noyer dans les siennes. « ... ou mille raisons de t'en aller. » Murmure lacéré par cette vérité. L'orgueil gonflé. Elle ne voulait pourtant pas être celle qui l'obligeait à rester, à regarder s'entasser les regrets. Mais elle l'aimait. Plus que tout, plus que sa vie, elle souhaitait être liée, l'entendre lui susurrer qu'elle resterait quoi qu'elle en rêvait. Myocarde fissuré, déchiré sous la vulnérabilité de ses prunelles perlées. Sa main posée sur sa hanche. Un baiser déposé, d'abord sur son front, un autre sur sa joue. « Ne reste pas pour moi, tu risques de le regretter. » Leur amitié volait en éclats. Les morceaux éparpillés autour de leurs corps enchevêtrés, se coupant s'ils osaient bouger. Leurs nez s'effleuraient, ses griffes dévalant ses courbes pour s'arrêter sous ses cuisses, en-dessous de son short, dernières caresses à cette peau usée.
(Stella Vargas)
Maddox Gardner

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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t169305-maddox-gardner-hailee-steinfeld#8110569Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171977-maddox-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t169407-maddox-fiche-de-liens#8119877Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t169408-meetsachussets-madmax#8119886
tu te redresses, un peu confuse quand elle s'évade de votre moment. t'attrapes le pull en plein vol pour l'enfiler paresseusement, alors que tu repenses à sa question. un bail compliqué, pourquoi s'infliger ça alors qu'existent une centaine de plans simples. l'étreinte confortable du vêtement remplace le vide, armure qui protège ta chair dénudée de cette lame affutée au dessus de ta tête. ton propre bail compliqué. les prunelles qui suivent cette créature pendant que tu te réinstalle pour l'observer, décrypter ses intentions alors que déjà elle revient dans ton terrier. tu la laisses faire, docile, fragile, angoissée que l'animal prenne la fuite au moindre mouvement brusque. mais soudainement apaisée, dès que le drap vous recouvre dans une aphasie tailladée par les gouttes de pluie et que ton astre retrouve sa place céleste contre toi. tout est lent, les grains de sable qui s'écoulent au ralenti, l'épuisement qui luit dans tes opales - exténuée par un combat perdu d'avance contre le démiurge tout puissant qui a pris le contrôle de ton myocarde. ses paroles qui s'immiscent dans tes blessures, entaillées par les coups de glaive de cette lutte insoutenable. au bord de la défaite, prête à abdiquer. les yeux clos, tu retiens un soupire quand tu sens ses mains glisser sous ton short. injuste, le jeu cruel des divins. tes lèvres qui frôlent les siennes, qui se cherchent mais ne se trouvent jamais. ta voix éteinte contre sa pulpe. "alors laisse moi regretter." commandée par ton instinct, guidée par cette pulsion qui te pousse et entrave ta raison. comme si dans cette bulle, protégées, les grondements du monde extérieur avaient disparu. vous deux, aux sommets inatteignables du mont olympe, la cime des nuages qui avale cette terre damnée par vos foulées. cruelle tentation et pourtant c'est la douceur qui te tue. celle de l'innocence, de la pureté. ce n'est pas la luxure qui t'effraie mais sa némésis. terrifiée de ce mal qui te ronge, celui de la simplicité qui te jure de vouloir l'embrasser tendrement, de vouloir l'aimer dans cette tanière impénétrable. ce qui t'apeure, c'est ta main qui glisse le long de sa nuque et apprivoise sa chevelure. c'est ta bouche qui se dépose délicatement sur la sienne dans un unique baiser vulnérable. c'est ton cœur lancinant qui se serre et t'étouffe quand t'essayes de le taire. c'est quand tu scelles un destin funeste, fil rouge noué autour de ton cou comme une sentence finale, et des mots susurrés à son oreille. "et si c'est une erreur de rester, autant que ce soit magnifique." sous ce ciel artificiel, tu pourrais bien tomber. tu t'éloignes juste assez pour l'admirer une dernière fois, au cas où le navire tangue et sombre son capitaine à bord. mémoriser ce paysage, au pied du rubicon, tu contemples le courant violent prêt à t'emporter dès que tu le franchira. toi qui aime baigner dans les océans, mers et lacs sans ancre pour t'y attacher, te retrouve amarrée au bord de cette rivière indomptable dans laquelle tu perds pied. "zia.." les mots qui restent coincés, yeux dans les yeux, nulle part pour te cacher, sourire brisé. des sentiments que tu ne sais pas articuler, trop grands pour toi, tu les abandonnes sur la jetée. tu l'attires un peu plus vers toi, et loge ton front contre le sien alors que tu fermes les paupières dans cette douleur languissante.
(Maddox Gardner)
Stella Vargas

Âge : 26
Lieu de naissance : boston
Quartier d'habitation / Colocation : city center
Situation sentimentale : in love with her
Études / Métier : barmaid (nephilim)
Date d'inscription : 10/02/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : sea, elle
Icon : all da boats r sinking, let's die with dem (madla) - Page 2 8ac0625950553ce24cc3ddcdbfe483fd
Faceclaim : bruna marquezine
Crédits : hemerasmoon (ava), notaboo (bans)
Multicomptes : none
Description (1) :
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RPS en cours :
Warnings : alcool, drogue, langage vulgaire, trouble de l'attachement, relations intéressées, sexe
RPS : 146
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Stella Vargas
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Irrésistible tiédeur sous le drapé, douceur indélébile capturant sa peau dénudée et se frottant contre ce sel parfumé attendait d'être emportée par les marées. Le cri des corps condamnés dans les eaux se noyaient, luttaient contre ces courants, ces frictions abandonnées entre leurs moiteurs et leurs vêtements. Les jambes qui dansaient sous l'orage du firmament, s'emmêlant, désespérant, les promesses soupirantes, et ses bras qui l'enlassaient au pluvieux printemps, de cette chaleur incandescante. Phrasé essoufflé dans les méandres d'une gorge serrée, asseché le puit de ses volontés. Ses phalanges fondaient sous l'ourlet, dociles, elles serpentaient sur cette ombre de jais, caresses à la fragile. Martyre haut-perchée sur les sommets, des olympiens et des damnés. Souffle saccadé se corrodait à la surface de ses lèvres, embrume effrayée sur la mer, tempête écrasant ses armes, aveugle dans cette guerre. Les mots qui paralysaient, l'électrisaient. Redoutable l'asphyxie menaçait l'époumonée, souveraine d'un royaume brisé. Héritage de la misère, unique fortune de cette mère, âme emmenée dans les immenses ténèbres, couronnée dans les enfers. Frissons par milliers traversèrent l'échine en nuée, plongée contre sa naufragée. Brutalité cognant ses tourments, toutes ses peurs s'anesthésiant. Gonflé le coeur tanguait sur cette vague de bonheur, sur les flots acides de son estomac, nerveuses lourdeurs lui provoquant d'infinies douleurs. Torpeur s'éveillant dans ses limbes, ses profondeurs. Sang soudainement froid, sous ses doigts coulant sur la naissance de sa nuque et se nouant dans ses boucles croissants lune, baiser de fortune. Absente, perdue dans l'instant, malédiction des puissants sur les vivants alors qu'elle fermait ses yeux mourrants. Saveur d'une détresse amère, elle jurait goûter aux larmes de la chimère. Ses sentiments se bousculant, en elle l'ouragan. Il détruisait les piliers de son existence. Poitrine lacérée, arraché le palpitant, irrégulier tambour battant. Les sourcils se fronçant légèrement, sous l'incompréhension, folie des sensations qui innondait sa raison. Ce regard triste, hurlant l'injustice, celui ancré dans ses onyx se noircissait des secondes écoulées sur le fil. Elle comprenait finalement, toutes leurs souffrances, l'avalanche attaquant de cette montagne les deux pans. Son olympe s'écroulant, elle tombait dans le néant. Autour d'elles le déluge, l'aphrodisiaque rupture, entre les dieux et leurs peintures. L'ivresse et l'ardeur de l'averse, les échappées modestes qui lui retournaient la tête, elle succombait au feu qu'elle provoquait en elle. Divinités s'étaient lassées, écartées des desseins amoncelés attendant leurs héroïnes antiques. Ascension de son doigté à la lisière de ses chairs galbées, ses pupilles exacerbées s'immolant dans son brasier. « Je sais... » Vertige freiné à ses paupières fermées. Et elle lui offrait ses pulpes sucrées, dans une lenteur agonisante, étouffante, se rapprochant et se délectant de cet effluve brûlant, l'aspirant, de leurs bouches s'effleurant; elle l'embrassait. Écume au bout de ce cadavre exquis, hésitante élégie sous les césures de la pluie, longueur en supplice, elle appuyait dangereusement contre ses lippes. Diérèse avortée dans cette danse chaotique, voilier s'échouant dans un cratère océanique alors qu'elle prolongeait la fureur de ces flammes extatiques. Suintantes et dévorantes, l'incendie la consummant. Une fièvre dévastant chaque parcelle, chaque fibre, chaque molécule de son être, sa phobie et sa colère, ne laissant en elle qu'un tas de cendres qui s'abreuvait de la poussière voltigeant autour des mortelles. Ode chantée à l'ambroise humidité sur les rosées, valse au rythme des torrents helléniques, elle enfonçait ses griffes dans le derme laiteux de sa cuisse, dernière accroche lui permettant de ne pas sombrer, la maintenant dans l'illustre réalité. Elle creusait de ses ongles dans sa carne d'innombrables sillons, de longues écorchures lui arrachant ses écailles de bronze. Elle suffoquait, tombait dans le courant de la rivière, infernal raz de marée, incapable de se soustraire à la terre qu'elle possédait tout entière. Chute libre dans cette névrose, elle envahissait son corps, meurtri, affaibli, hantée par l'oubli. Sa langue rencontrant la sienne dans un râle désespéré, brisant tous ses interdits, et finalement ses mains longeant sa silhouette voilée, se logeant sur ses joues, dans ses cheveux dorés. Se redressant, sur son coude s'appuyant, de part et d'autre d'elle, la surplombant à peine. Manque d'air, se retira de sa sirène. Les poumons vidés, les lèvres boursoufflées, les prunelles dissimulées. Son pouce étreignant sa commissure, essuyant le miel encore chaud de leurs fissures, se terrant dans son cou, seule antre obscure. Elle la suppliait, silencieuse, de se taire, priait tous les enfants d'Eris et leurs fidèles.

(Stella Vargas)
Maddox Gardner

Âge : 27
Lieu de naissance : boston, ton enchaînée.
Quartier d'habitation / Colocation : amarrée à un dock, solitaire le bateau ivre.
Situation sentimentale : ton corps livré à tous, ton cœur perdu pour une.
Études / Métier : employée dans un laser tag/arcade
Date d'inscription : 02/03/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : quicksand (any)
Icon : all da boats r sinking, let's die with dem (madla) - Page 2 Aab33a13bbfc05e780aec17cef8ae8bc
Faceclaim : hailee steinfeld
Crédits : qs (ava)/notaboo (banner)
Multicomptes : salem king
Description (1) : all da boats r sinking, let's die with dem (madla) - Page 2 Madla
« mad - née à boston, 97' - famille dysfonctionnelle, parents toxico et sept enfants qui se baladent - dans la galère depuis toujours, enchaine les dettes - vit à bord d'un voilier trop étroit - n'a jamais suivi d'études supérieurs - fréquente toutes sortes de raves, consume un peu trop, enchaine les relations éphémères - passionnée de littérature qui a abandonné ses rêves d'écriture - bipolaire, comme sa mère - travaille actuellement dans une arcade, esclave d'une bande de gamins chaque jour.

les gardners | (leah, hazel), kara, enzio, paxton & samuel - une fratrie soudée dans la galère.
les autres | stella - meilleure amie, la seule étoile dans ton ciel, alex - pote que tu traînes dans tes soirées, ares - flirt, un guerrier d'plus dans ta liste, sienna - amitié qui r'monte au lycée, zorah - l'étrange étrangère au milieu des livres, prénom - lien, prénom - lien

Warnings : bipolarité - alcool - drogues - abandon - sexe - propos vulgaires - famille dysfonctionnelle
RPS : 111
Messages : 1137
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Maddox Gardner
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t169305-maddox-gardner-hailee-steinfeld#8110569Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171977-maddox-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t169407-maddox-fiche-de-liens#8119877Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t169408-meetsachussets-madmax#8119886
les tourments - sentiments étrangers que tu découvres dans une angoisse qui t'engouffre. sentiments étranglés dans ton larynx que tu taies, de peur de les entendre trembler entre les murs quand elle t'annonce qu'elle sait déjà. l'obscurité du drap, ténèbres seules témoins de ce caprice, celui qui transpire sur ta chair dans la moiteur de vos souffles. chaleur piégée contre cette couverture qui vous enrobe, dans laquelle tu te délectes des saveurs de ses pulpes. tu fronces les sourcils, un râle douloureux quand ses ongles s'enfoncent trop profond dans ton épiderme. ta main qui s'aventure sous son vêtement, sur le bronze sculpté de son dos tu lui rends la pareille et intensifie la cadence de votre embrasse. la faire souffrir autant que la chimère te détruit, dans la fureur tu comptes bien l'emmener avec toi, brûler chacune de vos plumes. offert par prométhée en personne, ce feu qui embrase alors qu'il te condamne à cette malédiction d'un poème oublié des temps anciens. tragédie grecque qui se dessine dans les fumées toxiques de pythie alors que tu plagies les motifs dans ce touché contre ses courbes. la pluie moqueuse qui s'abat contre le toit, efface les traces du chemin derrière vous : perdues dans cet étendu, vous vous êtes aventurées trop loin sans trouver votre direction. tu cherches à attraper un dernier baiser, mais il est trop tard, la sirène glisse d'entre tes doigts et se sépare de quelques centimètres pénibles. à la place, tu te contentes d'embrasser furtivement son pouce quand il vient dissimuler les dernières preuves de cet échange fougueux. tu écoutes son silence, dans ses yeux quelque chose qui te ravage. harpie prise à ton propre jeu. de tes ailes, tu la ramènes doucement contre toi, dans une étreinte bien moins sauvage. celles que vous avez l'habitude de partager sans vous poser de questions. tentative de te rassurer que rien n'a changé, que tout ça, c'est normal. que tout ira bien, alors qu'au fond tu sais que c'est un mensonge - roses épineuses qui se feront du mal, c'est écrit dans les vieux testaments de l'antiquité. d'un bras, tu enlaces sa taille tendrement, de l'autre tu poses sa tête au creux de ta clavicule, caresses ses boucles dans une danse affectueuse. valse sentimentale dans laquelle tu contemples les enfers qui t'attirent, celles qui t'enchaînent un peu plus chaque seconde perdue. tu restes muette comme ça quelques instants, gestes moins effrayants que n'importe quels mots prononcés. à t'efforcer de reprendre ton souffle, marathon couru au travers de ces plaines incomprises, au milieu de ces champs de fleurs exquises mais vénéneuses. alors que déjà, le goût toxique de ses lèvres te manquent. que ton cœur martèle ton intérieur, que tu te demandes si elle peut les ressentir : chaque soubresaut dans ta poitrine si forts qu'ils pourraient bien exploser. les effluves de son parfum qui te guident vers un jardin d'eden coloré, embaument tes pensées. mouvements ralentis, au bord de la paralysie de peur de ne plus jamais retrouver cet émoi qui te rend vivante et te torture, de briser quelque chose de trop fragile avant même de pouvoir le connaître. pourtant le duvet, ton pull, son corps, l'incendie dans ton ventre t'étouffent à petit feu. tu murmures une plainte, comme si parler de vive voix briserait le moment. "je vais mourir de chaud." tu déposes un baiser dans ses cheveux. tu remontes tes mains pour l'éloigner de toi suffisamment pour poser ton regard sur elle, captivée par cette bouche, prodigieuse qui t'appelle. "dors ici ce soir." un ordre que tu supplies, avant de retourner dans ses prunelles à la recherche d'une excuse. "il pleut trop fort dehors."
(Maddox Gardner)
Stella Vargas

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Les plaies abandonnées sur un corps d'or dérobé, et dans cette lutte destructrice s'enfonçaient les griffes de la maligne, abîmée la matrice de sa peau dont les pores suintaient son désir. Gouffre charnel dans lequel avait creusé des sillons trop profonds, de ses serres plantées dans son coeur, la harpie dont elle était devenue la victime l'enivrait, intensément, du même ouragan hurlant, au dehors et au dedans, s'époumonant dans les tréfonds d'un monde qui s'écroulait à chaque vent. Les saveurs cruelles d'un baiser venin qu'elle n'avait offert qu'à elle, l'enfant des divinités anciennes. Échappée, souffle manquant la condamnant à se séparer, de sa tendresse, lâcheté, elle se glissait entre les vagues de la marée. Louve dissimulée dans ces terres ambrées, savourant le parfum du miel et de la cruelle, de ses mains, la repoussant après l'avoir soignée de ses caresses. Fossé entre les damnées, myocarde écrasé d'être à la fois si proche et si loin de l'égarée. Les joues rosées, vestige dernier du feu qui la brûlait, que l'écart dévastateur éteignait. Ce froid, cette peur fatale la percutant, le fracas des érinyes ricochant, leurs rires et leurs voix la frappant. Elle fixait ses lèvres, les voulait, les pensées se disloquaient dans tout son être. Et douloureux ce putain de manque qu'elle attisait en elle. Mais si seulement elle restait, leur guerre continuerait; elle plongerait dans ce marécage et ses pièges, se sentant faiblir pour sa poupée de porcelaine. Le palpitant bondissant, elle imaginait que la succube l'entendait. Tête qui lui susurrait de fuir, de partir, de quitter la furie et ses chants, lui interdisait de goûter à ses lippes. Le regard remontant dans ses iris. « J'peux pas. » Dormir avec toi, être avec toi alors qu'elle voulait plus que ça, entre ces flots, si étroits. « J'ai promis à Basile qu'on passerait la nuit ensemble. » À parler, à se raconter qu'ils s'étaient manqués, eux, les survivants du jour. Elle s'extirpa du lit, effleurant son visage lors d'une ultime étreinte, laissant son souffle étreindre une dernière fois le sien. Souples les courbes s'évadaient de leur prison en coton. Enfilant ses baskets au pied de l'escalier. « T'as pas une veste à me prêter ? » Mots envolés sans oser la regarder, risque de céder. Les tensions déjà lourdes à porter, dans cette pièce sur la mer salée, l'imagination lui racontant le sang sur les murs, leurs chairs en peinture. Elle ramassa son portable oublié dans le drapé, feintant d'avoir reçu de nouveaux messages. « Non, tu sais quoi j'ai pas le temps, il m'attend déjà. » Un dernier au revoir, ébènes ancrant en elle la silhouette de la mortelle, et elle partit dans l'ombre de la nuit, sous les orages, sous la pluie.

(Stella Vargas)

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