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i'm gonna love the hell out of you (lewlie #7)

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Dimanche 7 avril 2024

Deux semaines. Cela fait officiellement deux semaines que Charlie est rentrée de Miami pour Spring Break, deux semaines qu’elle et Lewis se sont mis officiellement en couple et qu’ils tentent l’aventure. C'est quelque chose de nouveau pour la brunette et lorsqu’elle se réveille seule, dans son lit trop froid, elle ne peut s’empêcher de penser à Lewis et au fait que son corps chaud blotti contre le sien lui manque. Bien sur deux semaines ce n’est rien sur le courant d’une vie, ça ne représente qu’une infime partie des mois et des années qui représente une vie, mais pour Charlie c’est une nouvelle étape. Elle n’a jamais été avec qui que ce soit et elle a l’impression que tout ce qu’il se passe avec Lewis lui donne envie de continuer. Elle n’a jamais voulu être en couple et puis il a débarqué dans sa vie pour tout chambouler, pour le plus positif. Un sourire aux lèvres en pensant à l’ancien militaire, elle attrape son portable et lui envoie un simple message (deux semaines avec un petit cœur), juste pour lui faire comprendre qu’elle pense à lui. Elle vient caresser la tête de Bucky qui ronronne contre elle et sort de son lit pour aller se faire couler un long café. Depuis sa première panique il y a des semaines, Lewis et elle ont à peine passé plus de deux jours séparés à part pour son voyage à Miami. Si ce n’est pas elle qui reste chez lui, c’est lui qui vient passer la nuit. C’est comme si ils ne peuvent plus se passer l’une de l’autre. Elle enfile un pull que Lewis a laissé chez elle et prend une respiration alors que son odeur emplie ses narines, la faisant sourire davantage. Oui, ce n’est pas simple, mais il la rend heureuse, plus heureuse qu’elle ne l’a jamais été. Il découvre peu à peu ses pires côtés, mais au lieu de s’enfuir comme elle le pense, il s’accroche et se rapproche, faisant gonfler le cœur de Charlie à chaque fois. Elle croque dans son toast de beurre de cacahuètes quand elle entend frapper à la porte. Elle fronce les sourcils, jette un regard à l’heure qui affiche 9h32 et elle se dirige vers la porte.

Charlie s’est réveillé de tellement bonne humeur qu’elle en a presque oublié Lucia et la lettre qu’elle a laissée chez elle il y a quelques semaines. Elle a presque oublié jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur sa mère. Immédiatement, le sourire de Charlie disparaît et son corps entier se tend, ses murs se relèvent et son alarme interne se met en route. Instinctivement, elle reste devant la porte, à bloqué le barrage pour rentrer chez elle. Qu’est-ce que tu fais là ?” Demande-t-elle, tentant de prendre un ton confident alors que son cœur s’accélère dans sa poitrine et qu’elle a l’impression que chaque cicatrice de cigarettes sur son ventre est en feux. “Je viens discuter.” Aka je viens demander l’argent que je t’ai demandé dans la lettre. Charlie secoue la tête et commence à refermer la porte, mais Lucia ne se laisse pas faire. Elle bloque la porte, la pousse ouverte et pénètre dans l’appartement sans un mot. Elle jette un regard autour d’elle, passe sa main sur un meuble comme pour y détecter la poussière avant de lancer un regard à Charlie qui lui fait comprendre sa déception sans même qu’elle n’est à prononcer un mot. “Je suppose que tu as eu ma lettre. J’ai besoin que tu me donnes de l’argent. Pour le traitement.” Lucia n’a pas l’air malade, pas du tout et il ne faut pas longtemps pour que Charlie remarque les marques rouges de piqûres fraîches sur les bras de sa mère. Non, elle n’est pas malade, pas d’un cancer comme elle le dit en tout cas, mais elle a replongé. Charlie l’a assez vu dans cet état pour comprendre. “J’ai pas d’argent à te donner.” Dit-elle en tentant de garder sa confidence alors que tous ses sens lui disent de se mettre à courir, à appeler Lewis. “T’as pas d’argent pour moi, mais tu en as assez pour avoir un machin sur pattes.” Lucia montre Bucky du menton alors que les chatons à le dos rond, sentant clairement la détresse de Charlie et la menace qu’est Lucia. “Tu vis ta vie ici, et tu vas me laisser mourir à petit feu. Je suis ta mère, j’ai tout sacrifié pour toi.” La gorge de Charlie se serre, son estomac se noue et elle a envie d’être malade. Lucia n’a rien fait d’autre que de faire sa vie un enfer, et pourtant elle est incapable de répondre…
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Dimanche 7 avril 2024

Ses lèvres étaient étrangement hors de contrôle et, comme une digue finissant par céder, dessinèrent un sourire franc sur ses traits tirés par une courte nuit, une nouvelle. L'index et le pouce entourant son téléphone, Lewis découvrait le message envoyé par Charlie quelques minutes plus tôt. Ils avaient désormais deux semaines ensemble et plus d'un an d'amitié au compteur ; le premier étant pratiquement devenu l'aboutissement naturel du second. Deux semaines qu'il pouvait enfin caresser la paume de sa main ou la pulpe de ses lèvres avec son pouce plutôt que de simplement l'imaginer comme il l'avait fait pendant des semaines. Charlie était ce bonheur brut qu'il n'avait pas connu depuis bien longtemps, qui avait réinventé les contours de sa vie somme toute solitaire depuis que l'armée n'était plus dans l'équation. Et si tout était plutôt calme entre eux, notamment depuis qu'ils n'évoquaient plus que rarement Lucia, Lewis espérait qu'ils ne se trouvaient pas au creux d'une vague. Une déferlante qu'ils n'auraient pas vu arriver. Le convoyeur avait envoyé un message à Charlie, lui indiquant qu'il passerait la voir tôt dans la matinée. Dans les faits, leur cohabitation lui avait donné envie de plus et plus souvent. Envie que Charlie devienne cette constante qu'il avait tant attendue, sans même le savoir.

Alors que Lewis parcourait les derniers mètres qui le séparait de l'appartement de Charlie, il nota que la porte de chez elle était déjà entrouverte. Ils passaient désormais plus de temps ensemble que séparés ; des mètres carrés occupés en plus chez lui et chez elle selon les moments de la semaine. Une voix féminine, qu'il ne reconnaissait pas, s'échappait dans l'interstice créé entre la porte et le mur. Pour une fois, il aurait préféré que son audition déjà défaillante le soit encore plus pour ne pas entendre. Tu vis ta vie ici, et tu vas me laisser mourir à petit feu. Je suis ta mère, j’ai tout sacrifié pour toi. Sa tranquillité habituelle le quittant, les lèvres de Lewis se pincèrent tandis qu'il s'approchait et poussait doucement la porte de chez elle, avisant Charlie postée dans l'embrasure. La femme qui lui faisait face ne pouvait être que Lucia, de chair et d'os. La ressemblance physique entre Charlie et sa mère était manifeste mais Lewis était conscient que les similitudes s'arrêtaient là, à la surface. Lucia portait sur elle le poids des préjugés qu'il nourrissait invariablement la concernant. Parce qu'elle avait, un jour, fait du mal à Charlie et qu'elle continuait de le faire. Coleman avait eu le temps de capter sa dernière phrase... et qu'avait-elle sacrifié au juste pour Charlie ? Mis à part refuser d'agir comme la mère dont Miles aurait eu besoin, de lui octroyer assez d'heures dans la journée pour l'aider à apprendre, à avoir confiance en elle, à ne pas avoir peur de son ombre ou de celles des autres. Lucia était sans doute l'une des raisons, sinon la seule, qui poussait Charlie à se renfermer, par moment. Lewis réagit au regard implorant de Charlie en se rapprochant d'elle, son souffle chaud caressant doucement sa joue avant qu'il ne se penche pour l'embrasser au coin des lèvres. Une façon de lui dire qu'il était là désormais, qu'elle pouvait compter sur lui. Comme toujours. Les doigts de sa main droite frôlèrent ceux de Charlie, s'en saisissant avec douceur. Bonjour... Navré d'arriver comme ça, j'espère ne rien interrompre, dit Lewis en se tournant vers Lucia, avec une voix qui se voulait détachée. Le militaire espérait, au contraire, avoir fait son entrée au bon moment. Face à son regard droit, Lucia ne lui renvoyait que du dégoût ; refusant même de se saisir de la main qu'il lui tendait. Voyait-elle en lui un barrage supplémentaire entre elle et sa fille ? Vous devez être Lucia - la mère de Charlie, j'imagine, ajouta Lewis. Par ces derniers mots, il lui laissait entendre qu'il savait qui elle était. Qu'il était au courant de toute l'obscurité qu'elle avait apporté à Charlie. Lewis abaissa sa main avec un sourire tout ce qu'il y avait de plus vrai, parce qu'il sentait Charlie à ses côtés. L'ancien militaire avait été là pour certaines des crises d'angoisse de Miles, des crises dont la source se trouvait juste sous ses yeux. Lewis, le petit-ami de Charlie, dit-il bien que sa proximité avec Charlie ne laissait déjà que peu de doute sur leur relation. Ce devait être la première fois en quinze jours qu'il laissait échapper ces mots plein de sens. Il partageait la vie de sa fille et Lucia devrait désormais compter sur sa présence auprès d'elle. Il était une cuirasse supplémentaire avant qu'elle ne puisse atteindre Charlie.
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Le visage est à peine apparu derrière sa porte d’entrée que tout les sens de Charlie sont en alerte. Elle n’a jamais été tranquille avec sa mère dans les parages et ce n’est pas après vingt-sept d’existence que cela allait changer. Elle est adulte, bien sûr qu’elle pourrait refuser tout contact, la mettre dehors aux premiers gestes, mais lorsque sa mère est devant elle c’est comme si elle avait à nouveau cinq ans. Elle est entièrement vulnérable, à ses gestes et à ses paroles. Elle aimerait être assez forte, mais elle est encore terrifiée par cette femme qui, malgré sa petite silhouette, lui a fait tant de mal et a créer tant de traumatismes. Elle tente de lui refuser ses demandes, elle ne veut plus rien à voir à faire avec elle, mais Lucia a toujours sur comment la manipuler. Sa mère sait comment la faire se sentir coupable, comme tourner une situation en sa faveur et ça tord l’estomac de Charlie. Elle regrette soudainement d’avoir bu un peu de café ou d’avoir croqué dans son toast parce qu’elle a l’impression qu’elle va être malade. Elle regrette encore plus de ne pas être resté chez Lewis, qu’il ne soit pas là à ses côtés pour la soutenir et lui faire comprendre qu’elle peut tenir tête à cette femme qui l’a détruite. Et alors que sa mère essaye de se lancer dans des remarques pour la faire se sentir coupable, c’est comme l’univers l’a entendu. Le visage familier, rassurant et apaisant de Lewis apparaît à la porte. Immédiatement, elle lui lance un regard empli de détresse, elle a besoin de lui, besoin qu’il soit là pour elle, pour l’aider à tenir tête à Lucia.

Automatiquement, Lewis vient déposer un baiser au coin de ses lèvres et serrer sa main dans la sienne alors que Charlie s’y accroche automatiquement comme à une ligne de vie. Son corps ne se détend pas vraiment car Lucia les juge du regard, mais elle sent sa respiration se calmer un peu. Lucia jette un regard à la main tendu de Lewis, mais ne vient pas la serrer, lui lançant un regard empli de jugement et de haine. Elle ne le connaît pas et pourtant elle se montre déjà sous son mauvais jour, elle n’essaye pas de se le mettre dans sa poche, sûrement parce qu’elle doit se dire que Charlie a dû lui parler d’elle. “Je suis sa mère oui, et cette conversation est réservée à la famille, ce que tu n’es pas.” Lucia lui répond froidement, son regard l’observant de haut en bas. Si Charlie n’a jamais su tenir tête à sa mère lorsqu’elle lui parle comme ça, de l’entendre parler ainsi à Lewis, à celui qui la rend heureuse, qui lui donne de l’espoir déclenche quelque chose en elle. ‘Petit ami’. C’est la première fois que Charlie entend Lewis le dire à haute voix, ou même qu’elle le dit dans sa tête et ça remue quelque chose en elle, lui donnant un peu plus de courage. “Petit ami ? Vraiment ?” Lucia jette un regard rapide à sa fille, un regard de dégoût avant de le reposer sur l’ancien militaire. “Qui voudrait être avec… Elle.” Elle se tourne à nouveau vers Charlie qui avale difficilement, s’accrochant un peu plus à la main de Lewis. Ne t’en va pas, s’il te plait, elle se dit.
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Dimanche 7 avril 2024

Le ton d'ordinaire chaleureux de Lewis se refusait à sortir alors qu'il échangeait avec Lucia. Il lui avait suffi de quelques secondes, à peine et sans même le connaître, pour toiser Lewis comme s'il n'était personne. Alors que dans les faits, c'est la main de sa fille qu'il tenait dans la sienne et qu'il dépassait Lucia d'une bonne tête. Un avantage physique dont il ne tirait jamais partie puisqu'au-delà d'être un homme d'action, Lewis était aussi réfléchi. La force sans l'intelligence n'était rien. Et tout son sang froid d'ancien soldat lui était présentement nécessaire pour rester courtois avec Lucia. La mère de Miles les dévisageait avec le regard de celle prête à jeter la première pierre. Coleman avait à peine noté le fait qu'elle l'ait tutoyé. C'est juste... Même si je pense que votre définition de la famille et la mienne doivent sérieusement différer, répondit Lewis sans ciller. Lui avait été entouré et porté par ceux de son propre sang, Charlie n'avait pas eu cette chance. Ni hier, ni maintenant apparemment. Et s'il avait eu le moindre doute sur l'éventuelle sincérité de la lettre de Lucia, il avait désormais la preuve que seul son propre intérêt l'avait poussée à retrouver sa fille. Elle se comportait comme bon nombre de rebelles que Lewis avait pu croiser sur des théâtres d'opérations, sans remords. “Et tu le laisses me parler sur ce ton ?” éructa Lucia, son oeil mauvais passant de Lewis à Charlie. Si elle avait été armée, elle aurait fait autant de ravages que l'unité de Lewis lorsqu'elle défendait les valeurs de son pays en extérieur. Les actions de l'US Army avaient cependant pour but de rétablir l'équilibre, un terme que Lucia n'avait semble t-il jamais cultivé avec sa fille. Par réflexe, les empreintes de Lewis vinrent caresser la peau des doigts de Charlie.

Qui voudrait être avec… Elle. Les doigts de Lewis, enroulés avec ceux de Charlie, se crispèrent aussi sec. S'il pouvait entendre et tolérer beaucoup de choses, sa patience connaissait des limites. Et l'une d'elle concernait Charlie. Excuse-moi Charlie, je ne peux pas... rester sans rien dire, dit Lewis en délaissant la main de Miles derrière lui, avançant d'un pas vers sa mère. Sans vouloir vous manquer de respect... Jamais ma mère, celle qui a élevé cinq enfants, ne se serait permis de parler de moi de cette manière. Et ce que je viens d'entendre ne correspond absolument pas à votre fille, vous voulez savoir pourquoi ? Il ne lâchait pas Lucia du regard, comme une cible en vue. Le doigt sur une détente invisible alors qu'il attendait le feu vert de ses supérieurs pour appuyer sur la gâchette. N'importe qui de sensé et s'intéressant un tant soit peu à la personne qu'elle est voudrait être avec Charlie. Mais avec toute la chance qui l'avait fui ces dernières années et qui avait tournée dernièrement, c'était lui qu'elle avait choisi. N'importe qui, répéta t-il, son front se plissant alors que ses mots soulignaient la valeur que revêtait Miles à ses yeux : précieuse. A l'inverse, le mot famille ne faisait pas sens entre les lèvres de Lucia. Elle ne mérite ni votre jugement de valeur, ni vos simagrées. Au même titre qu'elle a le mien, Charlie mérite votre respect avant tout. Et c'est ce que lui offrait Lewis depuis plus d'un an, bien avant qu'ils ne soient ensemble. Il lui avait toujours donné toute la latitude pour prendre ses propres décisions - même les fois où elle jugeait bon de l'exclure, de le repousser. Lewis n'avait jamais eu besoin qu'elle soit quelqu'un d'autre pour lui plaire. ll était avec elle pour tout ce qu'elle était, pas ce qu'elle pourrait être. Lucia partit d'un rire sonore, mauvais, qui sonnait incroyablement faux entre les murs de l'appartement de Charlie. Tant et si bien que même Bucky semblait se tenir sur ses gardes.
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La seule chose qui la tient encré dans la réalité, dans le moment présent, est la main de Lewis dans la sienne. Si elle s’y accroche comme à bouée de sauvetage, lui s’y accroche pour lui faire comprendre qu’il ne l’abandonne pas, qu’il ne va nulle part et c’est ce qu’il faut à Charlie pour ne pas sombrer dans une crise de panique. Sa mère sait exactement quoi dire ou quoi faire pour l’atteindre, pour qu’elle perde pied et qu’elle finisse par accepter ce qu’elle lui demande. Lorsqu’elle était gamine, si elle avait le malheur de répliquer ou de tenter de dire non, c’était suivi par une douleur. Une cigarette sur sa peau ou une main laissant une trace rouge sur sa joue. Elle n’avait jamais vraiment eu personne pour prendre sa défense, pour lui faire comprendre qu’elle n’a jamais été le problème. Pourtant aujourd’hui, debout dans son petit appartement, elle se sent plus soutenue face à sa génitrice qu’elle ne s’est jamais senti. Lewis caresse sa main et alors que Lucia lui lance un regard de dégoût, elle écoute le brun à ses côtés prendre sa défense. Son ton est calme, ferme mais ses mots sont posés et elle sent son cœur se gonfler pour cet homme. Elle ne le mérite peut être pas, peut être qu’elle attend encore qu’il parte, mais ça lui allège le cœur de savoir qu’il prend sa défense contre sa mère. Charlie sait pourtant que Lucia ne se laissera pas faire, elle sait qu’elle voudra avoir le dernier mot comme cela a toujours été le cas. “Mon respect ?!” Lucia laisse échapper un rire sans joie. “Cette petite garce ne mérite absolument pas mon respect. Tu crois que tu l’as connais parce qu’elle t’a vendu de belles histoires, mais crois moi, tôt ou tard, tu te rendras compte que c’est un poids. Une plaie et elle gâchera ta vie.” Lucia lance un regard noir à Charlie alors que sa gorge se serre et que son autre main vient se poser sur l’avant-bras de Lewis.

Ayant visiblement compris qu’elle n’obtiendrait pas d’argent de Charlie, ou de Lewis, Lucia ait décidé à faire le plus de mal possible. Elle se tourne vers sa fille, la pointe du doigt et reprend d’un ton froid. “Tu devrais me remercier pour tout ce que j’ai fait pour toi ! J’ai mis de la nourriture sur la table, je t’ai nourri et c’est comme ça que tu me remercies ?!” Elle baisse un peu le ton. “Au lieu de m’aider moi tu passes ton temps avec ton… Sugar daddy. Tu penses vraiment qu’il va rester ? Il doit être dérangé pour être avec toi dans un premier temps. Il doit avoir besoin de faire de la charité.” Charlie sent Lewis se tendre davantage à ses côtés. “Si tu veux remplacer ton père, au moins prends quelqu’un qui fait moins pitié.” C’est avec ces mots que quelque chose change en Charlie. Elle n’a jamais rien dit quand Lucia s’en prend à elle, parce qu’elle a l’habitude, parce qu’elle a appris à y croire, mais elle refuse qu’elle s’en prenne à Lewis. Elle le sent bouger à ses côtés, sûrement prêt à les défendre une nouvelle fois, mais elle secoue la tête, lui faisant comprendre que ce n’est pas la peine et avant que Lucia ne puisse dire quoi que ce soit d’autre, elle se redresse, lâche la main de Lewis et fait un pas vers sa mère. Elle a soudain un courage qu’elle n’a jamais connu qui traverse ses veines. “Tu peux dire tout ce que tu veux sur moi, tu l’as toujours fait mais je t’interdis de parler de lui comme ca.” Un éclair de surprise apparaît dans le regard de Lucia avant de disparaître aussitôt. Elle laisse échapper une nouvelle fois un rire froid. “Tu m’interdis de…” “Lewis est la meilleure chose qui me soit jamais arrivé. En un an, il a été plus présent, ouvert et m’a soutenu plus que tu ne l’as jamais fait. Tout ce que tu as toujours fait c’est de me faire du mal et de me faire croire que c’était ma faute.” Plus elle parle et plus elle sent le courage lui venir, la colère lui montant et pour la première fois en vingt-sept ans de vie, elle tient tête à sa mère, elle se défend. En fait, elle défend Lewis et tout ce qu’il a fait pour elle. “Lewis est mille fois la personne que tu ne sera jamais et que David était. Et peut-être que je le mérite pas, mais c’est à lui de décider et tu n’as aucun droit de lui parler comme ca !” Elle prend une grande respiration. C’est à présent son doigt qui est pointé vers sa mère, menaçant. “Je veux plus te voir. Et si tu n’es pas sortie de chez moi d’ici deux minutes, j’me ferai un plaisir d’appeler les flics et de leur décrire tout ce que tu m’as fait en leur montrant les preuves que j’ai sur le corps.” Charlie regarde sa mère se décomposer devant elle, clairement surprise du ton de la brunette qui n’a jusqu’à maintenant jamais pris sa propre défense, ou même jamais haussé ainsi le ton. Elle sent ses mains trembler de colère, et aussi un peu de peur pour ce qui pourrait suivre, mais c’est le point final dont elle a besoin.
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Le mépris de Lucia était aussi évident qu'un ordre de mission, écrit noir sur blanc. Son tempérament mesuré et les années passées à l'armée suffisaient cependant à tempérer Lewis, là où sa mère aurait déjà réagi au centuple. La violence gratuite, de sa part ou émanant des autres, n'était pas sa tasse de thé. Le monde, à lui seul, suffisait à forger sa propre violence. Cette petite garce... Le menton de Lewis se relevait vers Lucia alors que ses traits finissaient de se durcir. Il était là le vrai visage de celle qui avait élevé Charlie, un constat qui l'affligeait. Prenant sur lui, sa tête penchant de droite à gauche pour signifier qu'il se contenait, s'empêchant d'élever le ton alors qu'il aurait eu toutes les raisons du monde de le faire. Lucia ne méritait ni sa place dans l'appartement de Charlie, ni dans sa vie. C'est affligeant. De la part d'une femme, de la part d'une mère... ça me dépasse, dit Lewis entre ses dents, toute lueur de bienveillance et de calme désormais éteinte dans son regard. Elle traitait sa propre fille comme une ennemie, rabaissant Miles comme elle avait dû le faire si souvent par le passé. Cette simple idée était comme une foreuse en pleine action dans son torse. Mais vous avez raison sur un point, Charlie ne mérite pas votre respect parce qu'elle n'en a pas besoin. Tout comme, j'en suis à peu près certain, elle n'a pas besoin de votre avis. Le respect sans valeur ne servait à rien. Le terme plaie arracha un long soupir à l'ancien militaire ; Lucia n'avait-elle dont aucune limite ? Les joues creusées, le front plissé, un voile passa sur les yeux de Lewis en sentant la main de Charlie se poser sur son avant-bras. Une main qu'il recouvrit aussitôt de la sienne, leurs deux chaleurs fusionnant face à l'adversité. Encore devant Charlie, Lewis était posté de telle manière à recouvrir la moitié de son corps. Les balles avaient pourtant commencé à fuser entre Lucia et sa fille et Lewis ne pouvait que ronger son frein. Il ne connaissait pas toute l'histoire, à vrai dire il en connaissait à peine l'essentiel. Mais le regard fuyant et les mains tremblantes de Charlie ne mentaient pas. Les verbes empoisonnés lancés par Lucia, non plus.

Pardon, un quoi ? la coupa Lewis en avançant le cou, la colère et l'impatience remontant doucement le long de son échine. Lucia n'avait strictement rien d'une mère. Cette femme était usante, vibrante de toutes les pires intentions. Pour le voisin qui lui avait, un jour, offert une peluche pour ne plus paniquer en regardant le ciel zébré par les éclairs, pour le policier qui n'avait jamais pu l'accueillir chez lui et pour tous les autres qui avaient tenté de rendre la vie de Charlie un peu plus douce, Lewis se tenait debout. Prêt à bien plus qu'il ne pouvait se l'avouer, pour elle. Pour sa sécurité. Il était flagrant que Lucia cherchait seulement à appuyer là où ça faisait mal, sur leur différence d'âge notamment. Une remarque qui aurait peut-être pu avoir la moindre valeur s'il s'agissait de proches de Coleman ou de Miles mais qui n'en revêtait aucune dans la bouche de la mère de Charlie. Miles lui inspirait absolument tout sauf de la charité. Elle lui inspirait ce qu'il avait déjà compris depuis quelques temps mais ne pouvait, pour le moment, exprimer à voix haute. Mais là, pris entre deux feux, il le comprenait plus que jamais. Charlie l'arrêta d'un regard alors que ses lèvres s'entrouvraient pour répondre. Les doigts de Miles quittèrent les siens tandis qu'elle avançait vers sa mère d'un pas décidé, ses cheveux foncés flottant dans son sillage. Et peut-être que je le mérite pas.. Etait-ce qu'elle pensait vraiment... après toutes les fois où il lui avait dit, montré, prouvé le contraire ? Il souffla le prénom de Charlie entre ses lèvres, recouvert par l'échange houleux entre Miles et Lucia qui se poursuivait. Charlie n'avait rien à lui prouver comme elle n'avait pas besoin de prendre sa défense. Il pensait être son garde-fou face à Lucia, pas l'inverse. Ses paupières s'abaissèrent à plusieurs reprises alors qu'il s'abreuvait des remarques de Charlie. Des mots qu'elle n'avait jamais exprimé jusqu'à présent mais qui, face à sa mère, sortaient avec un naturel désarmant. Alors que la voix de Charlie se durcissait encore, éraillée sous l'effet de la colère, et que son doigt pointait sa mère ; Lewis s'approcha pour saisir sa main dans la sienne. Quelles preuves, Charlie ? demanda Coleman d'une voix blanche, tirant sur sa main pour qu'elle se retourne. Etait-ce les mains de Charlie qui tremblaient, ou bien les siennes ? Il avait peur de comprendre. Coleman planta ses yeux d'un bleu électrique dans ceux de Lucia, avec toute la prestance et la froideur d'un ancien soldat. Fichez le camp, suggéra Lewis, des frissons parcourant chacun de ses muscles. Ironiquement, c'était des gens comme lui ou presque qui l'avaient gardée en prison.
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Charlie ne sait pas d’où cette force et ce courage lui vient, elle ignore comment elle en arrive à tenir tête à Lucia alors qu’elle a toujours eu peur de la contredire. Elle a la peau dure Charlie, elle a toujours encaissé les mots ou les gestes de sa mère sans rien y faire, elle n’a jamais osé, mais lorsque les mots s’en prennent à Lewis c’est comme si quelque chose change complètement en elle. Elle peut accepter le fait que Lucia s’en prenne à elle, mais elle refuse strictement que lui soit la victime de cet affront. Charlie sait que Lewis peut se défendre seule, qu’il n’a pas besoin d’elle mais la colère qui monte en elle lui donne un courage qu’elle ne se connaissait pas. Dans le fond elle se dit aussi qu’il est temps qu’elle tienne tête à la femme qui lui a donné la vie mais ne lui a jamais rien offert d’autres. Il est temps que les choses changent et qu’elle se libère une bonne fois pour toutes de l’emprise qu’elle a encore sur sa vie malgré les années qui sont passées. Elle se redresse, comme si une mouche l’avait piqué, et elle prend la défense de l’homme à ses côtés, celui qui a fait plus pour elle en quelques mois que sa mère depuis sa naissance. À sa plus grande surprise, elle va même jusqu’à la menacer de porter plainte, de montrer les preuves encore présentes sur son corps de ce que ses parents lui ont fait alors qu’elle n’était qu’une gamine. Elle s’attend à ce Lucia la gifle, elle ne serait pas vraiment surprise, mais elle doit voir quelque chose dans le regard de Charlie qui lui fait comprendre que le temps ou elle se laissait faire est fini et qu’elle est sérieuse. Elle ignore la question de Lewis murmurer à ses côtés, son regard soutenant toujours celui de sa mère. “Nunca serás suficientemente bom. Um dia ele verá e acabará por ficar sozinha.*” Charlie serre les dents et lui répond sur un ton sec. “Serei sempre melhor do que tu.**”

Quelques secondes plus tard, la porte se referme dans un claquement sourd et Charlie laisse échapper un soupir, fermant les yeux quelques secondes. Son cœur bat bien trop rapidement dans sa poitrine et elle se rend soudain compte qu’elle tremble. L’adrénaline du moment retombe et, malgré la colère toujours présente dans son corps, elle se tourne vers Lewis, son regard empli d’inquiétude et d’amour. “Estás bem?” Demande-t-elle avant de réaliser qu’elle vient de lui demander en portugais. “Est-ce que ça va ?” Reprend-elle dans la bonne langue, venant trouver une de ses mains alors que sa seconde vient se poser sur sa joue, toujours tremblante. “Je suis désolée… Je…” Elle sent la colère revenir quelques secondes en repensant aux mots de sa mère. “Je déteste qu’elle s’en soit prise à toi…” Avoue-t-elle avant de venir se blottir contre son torse, son corps se détendant légèrement contre lui. Elle aurait fait tout en son pouvoir pour le protéger même si il n’en a pas besoin. “Je sais que t’as pas besoin que je te défendes mais quand elle dit ça, j’ai juste…” J’ai vu rouge, j’ai eu envie de la pousser, de la gifler, mais Charlie se refuse à la violence, elle ne veut pas tomber au niveau de Lucia. Alors qu’elle prend de longues respirations contre le torse de Lewis, les mots qu’elle a elle-même prononcer lui reviennent cependant en tête, ainsi que la question de Lewis. Les preuves. Il a demandé de quelles preuves elle parlait et pendant un moment elle aimerait effacer tout ça, mais elle sait que Lewis n’oubliera pas. Doucement, elle se détache de lui et ne trouvant pas le mot, elle vient soulever un peu son tee-shirt pour laissé apparaître un bout de peau couvert d’une cicatrice en forme de bout de cigarette. Il comprendra, pas besoin de mots.

*Tu ne seras jamais assez bien. Il le verra un jour et tu finiras seule.
**Je serais toujours mieux que toi.

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Le discours de Lucia allait bien au-delà de la défaillance parentale, elle était d'une définition que Lewis n'avait jamais utilisé pour personne auparavant : toxique. Au lieu d'aider sa fille à s'épanouir, comme tout parent naissant, elle l'avait forcée à se replier toujours plus. Un par un, les doigts de Lewis se détachaient pour se dégourdir. Prêt à s'interposer, il suivait le ton et l'air courroucés de Lucia avec une attention pleine. C'était pour Charlie qu'il craignait, pas pour lui. Et sa mère semblait disposer à ne laisser qu'un champ de ruines derrière elle, un plaisir que Lewis ne lui ferait pas. Avait-elle toujours été comme ça... envers son mari, Charlie et plus largement, tout ceux qui gravitaient autour d'elle ? La tension descendit d'un cran alors qu'elle tournait les talons pour quitter l'appartement, sa rage encore comme suspendue entre Lewis et Charlie.

Le claquement sourd de la porte fit sursauter Lewis, les muscles de ses bras se tendant alors que sa respiration s'accélérait. Pas maintenant. Lewis inspira à plusieurs reprises avant de prendre conscience que Charlie s'adressait à lui dans une langue étrangère. Coleman pouvait basculer de l'autre côté en quelques secondes, retourner dans une guerre qu'il savait perdue d'avance. Celle qui lui avait coûté la vocation d'une vie, celle qui lui avait pris Marshall. La main crispée de Lewis se superposa à celle de Charlie posée sur sa joue, tremblante. Il la regarda quelques secondes, cherchant à retrouver son souffle et se raccrochant à la sensation de la peau de Charlie contre la sienne. La gorge sèche, Coleman hocha la tête - physiquement incapable de faire plus. Il avait un pied avec elle et un second, ailleurs. Et toi ? souffla t-il malgré tout, parce que c'était la seule question qui méritait une réponse à ses yeux. Entendait-elle son coeur tambouriner alors qu'elle se rapprochait de lui ? Sentait-elle que ses jambes musclées avaient soudain plus de mal à le maintenir debout ? Il entendait ce que Charlie lui disait mais luttait déjà pour rester avec elle, physiquement et mentalement.

Le souffle profond et régulier de Charlie, là dans son cou, s'accordait parfaitement avec le sien. Ses bras se retrouvèrent pourtant bientôt vides lorsqu'elle fit un pas en arrière. Lui coupant le souffle une seconde fois en quelques minutes à peine. Les vestiges de l'enfance de Charlie se dessinaient sous ses yeux alors qu'elle soulevait son T-shirt. Dévoilant une fine bande de la peau de son ventre plat sur lequel s'était imprimé une forme reconnaissable, celle de l'embout brûlant d'une cigarette. S'il n'avait pas été habitué à des visions barbares, Lewis en aurait eu le coeur au bord des lèvres. Envie aussi de se rendre au poste lui-même pour s'assurer que plus jamais Lucia ne se retrouve dans la même pièce que Charlie. Comme un besoin, l'une des mains de Lewis se rapprocha de la peau meurtrie de Charlie. La survolant sans jamais la toucher. Elle avait évoqué des preuves, un pluriel qui laissait penser que cette cicatrice n'était pas unique. Combien de fois ses parents l'avaient-ils marquée de la sorte ? Est-ce que... je peux ? murmura Lewis dont la respiration commençait à retrouver un semblant de normalité. Sous le regard de Charlie, Lewis pencha la tête et tendit sa main vers sa peau, dessinant du bout de ses doigts les contours incertains de sa cicatrice. Il était conscient de la confiance qu'elle lui accordait en cet instant. C'est moi qui suis désolé, laissa entendre Lewis tout bas alors que chaque aspérité qu'il sentait rouler contre sa main lui faisait mal. Désolé qu'elle ait eu à continuellement subir, qu'elle n'ait au aucun repère en grandissant. Qu'elle ait été élevée par une femme qui n'avait rien d'humaine. Ses doigts s'étendirent un tout peu plus, caressant l'épiderme autour. Depuis son retour de Miami, la peau de Charlie perdait petit à petit son bronzage. Il laissa doucement sa main retomber contre sa propre jambe, déjà certain qu'il aimerait chacune des imperfections artificielles qui parsemaient sa peau. Est-ce que tu as déjà pensé à demander une injonction d'éloignement, Charlie ? Je pense à toi, à ta sécurité avant tout. Il voulait la protéger de tous les maux dont seule Lucia semblait avoir le secret.
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La tension retombe immédiatement lorsque la porte claque derrière Lucia. Charlie ferme les yeux, prenant une longue respiration alors qu’elle se rend compte qu’elle tremble. Elle ignore si c’est à cause de la colère, ou à cause de la peur qui lui avait tordu l’estomac durant l’échange avec sa mère. Elle se tourne finalement vers Lewis et pendant quelques secondes elle voit cette panique dans ses yeux, celle qu’elle a déjà vu plusieurs fois lorsqu’il est transporté dans des souvenirs qu’il préférerait oublier. Le claquement de la porte a dû réveiller quelque chose en lui et elle vient doucement prendre l’une de ses mains, l’autre se posant sur sa joue, son pouce caressant doucement sa barbe. Elle le demande si il va bien, mais il ne répond pas retournant la question vers elle. Charlie hoche simplement la tête. Elle va bien, en réalité mieux qu’elle ne s’est jamais sentie après une altercation avec Lucia. Pour la première fois de sa vie elle lui a vraiment tenu tête, elle s’est vraiment défendue et elle a défendu l’homme qu’elle aim… Elle a défendu Lewis. “Eh respire, reste avec moi.” Dit-elle dans un murmure, encrant son regard dans le sien. “C’était juste la porte.” Elle connaît à présent assez Lewis pour savoir les sons qu’il n’aime pas et ceux qui sont déclencheur de son stress post-traumatique. Elle fait de son mieux pour l’encrer dans la réalité et doucement elle le voit revenir vers lui, lui offrant un sourire tendre.

Charlie aurait aimé pouvoir ignorer la question de Lewis sur ses cicatrices, celles dont il ignorait l’existence jusqu’à présent. Si il sait que les choses ont été compliquées pour elle en grandissant, elle ne lui a jamais vraiment l’étendue des choses. Hésitant quelques secondes, elle finit doucement par lever une partie de son tee-shirt, laissant apparaître une partie de son ventre ou s’étende des cicatrices laissées par les cigarettes de ses parents. Elle voit le regard de Lewis changer, mais elle est incapable de définir ce qu’elle y voit. Est-ce de la colère pour les gens qui lui ont fait ça ? Du dégoût ? De la douleur pour elle ? Il approche doucement sa main et par réflexe, Charlie prend une respiration soudaine. Il lui demande l’autorisation, parce que bien sûr, il ne la toucherait jamais sans demander et les mots se bloquant dans sa gorge, elle hoche doucement la tête. C’est un pas énorme qu’elle fait vers lui et lorsque ses doigts se posent enfin sur sa peau elle se tend. Il effleure la cicatrice du bout des doigts, tendrement, et elle frissonne. Personne n’a jamais touché sa peau de la sorte. Lewis s’excuse et elle secoue la tête, venant déposer sa main sur sa joue pour faire remonter son regard vers le sien. “C’est pas ta faute. Tu n’as pas à être désolé.” Doucement, tendrement, elle vient poser ses lèvres sur les siennes, laissant retomber le bout de son tee-shirt. Une injection ? Elle y a pensé, elle a regardé rapidement, mais cela semble coûter cher et être un procédé qui est long et compliqué. Elle entraîne Lewis jusqu’au canapé et se pose avec lui alors que Bucky vient les voir, semblant avoir compris que le danger est parti. “Pas vraiment. Ça a l’air compliqué et… Cher.” Avoue-t-elle, venant mêler ses doigts à ceux de Lewis.

Un silence s’installe entre eux, pas un silence inconfortable, mais Charlie se met doucement à jouer avec les doigts de l’ancien militaire, cherchant ses mots. Elle n’a plus envie de lui cacher des choses, elle n’a aucune raison de le faire. “Ça ne me fait plus mal. Les cicatrices, je veux dire.” Dit-elle doucement avant de relever le regard vers lui, sa main retrouvant encore une fois le chemin de sa barbe. Elle y trouve quelque chose de rassurant à venir caresser sa peau, à se perdre dans ses yeux bleu océan. “Et je… Je le pense vraiment, ce que j’ai dit.” Elle sent son cœur s’accélérer dans sa poitrine sous la nervosité de s’ouvrir à lui, un peu plus. “Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé… a melhor coisa.” Ses yeux se baissent sur ses lèvres, une envie de venir l’embrasser comme elle ne l’a jamais fait prenant le dessus et elle se mord doucement la lèvre.
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Ce n'était pas ce qu'avait dit ou suggéré Lucia - les armes et leviers qu'elle avait tenté d'utiliser contre lui et Charlie avaient été inefficaces - mais le simple claquement d'une porte qui menaçait maintenant de déclencher une avalanche de mauvais souvenirs. Même lorsque l'ancien de l'US Army pensait enfin pouvoir les distancer, les réminiscences du Sahel se rappelaient à son bon souvenir. Une façon de lui prouver qu'il ne pouvait pas gagner contre cette part de lui-même. Jamais. Ou du moins, pas tant qu'il ne ferait rien pour aller mieux. Le bruit sourd qui suivit le départ de sa mère résonna, pour Lewis, comme une nouvelle salve de coups de feu. L'air quittait progressivement ses poumons alors que flashs revenaient, aussi nets qu'il y a deux ans lorsqu'il avait vécu la scène en direct. Il avait certes respecté la promesse faite à Marshall... mais à quel prix ? Les doigts de Charlie naviguaient entre les poils de sa barbe, lui permettant de se concentrer sur elle. Sur toutes les promesses qu'elle tenait entre ses mains, celles qu'il lui semblait lire dans son regard sombre emprunt d'inquiétude. Ce n'est qu'une porte. Ses lèvres se crispèrent. Je sais, dit Lewis dans un mince filet de voix. Et c'était ça, le pire. Il avait conscience qu'un rien avait désormais le pouvoir de le renvoyer dans le passé. Les pulsations de son coeur qui résonnaient sous l'oreille de Charlie, collée contre lui, ne savaient plus pour qui battre : pour la force de ses souvenirs... ou pour elle ? Certainement les deux. Les paupières de Lewis se faisaient lourdes alors qu'il appuyait un peu plus sa joue contre la main ouverte de Charlie.

Son corps était identique au désert, accueillant une semi quiétude après toute tempête de sable. Et dans l'immédiat, c'était Charlie qui lui permettait de garder les pieds sur terre. Charlie et la vision de sa peau abîmée par des parents qui n'en méritaient même pas le titre. Sa brûlure était la preuve physique du traumatisme qu'elle avait vécu. Seule. C'est pour toi que je le suis, Charlie,  répondit Lewis alors qu'il se perdait dans le contemplation de sa cicatrice. Quelle constellation inhumaine de marques de violence peuplait son corps, après des années à vivre avec Lucia et David ? Bien trop, semblaient lui suggérer les lèvres de Charlie qui s'accrochaient aux siennes, comme pour clore le sujet. Mais pas impossible et encore moins inutile... répondit doucement Coleman, caressant les doigts que Charlie glissait entre les siens. Laisse-moi t'aider ou au moins regarder les démarches exactes à effectuer. Charlie déciderait de la suite des opérations, il ne voulait rien imposer mais préférait qu'elle ne ferme pas définitivement cette porte. Elle avait toujours l'option de venir encore plus régulièrement chez lui mais, aux yeux de la loi, Lucia serait toujours en droit d'aller et venir. De tenter d'approcher Charlie à nouveau. J'aimerais juste que tu te sentes en sécurité, partout où tu vas. Alors pense-y... peut-être ? ajouta Lewis avec un sourire discret, son pouce avançant délicatement sur la peau de ses phalanges. Garantir la sécurité et l'intégrité des peuples et des objets avaient toujours été de son ressort hier comme aujourd'hui - dans une moindre mesure - mais Lewis aurait aimé faire bien plus pour Miles. Le regard de Lewis s'attarda un instant sur le canapé, faisant affluer des souvenirs de l'époque pas si lointaine où ils n'étaient qu'amis. Une période lors de laquelle ils n'avaient eu ni ces gestes, ni ces paroles l'un pour l'autre. A quel moment au juste les planètes s'étaient-elles alignées pour qu'ils en arrivent ici et maintenant ? Peu lui importait.

ça me rassure de le savoir, je m'en serais voulu si ça avait été encore le cas, dit Lewis en croisant son regard. Elle l'avait laissé effleuré sa peau et lui faire mal était à l'opposé de ce qu'il souhaitait. C'est du portugais, j'imagine... fit semblant de l'interroger Lewis en approchant son visage, amusé, du sien. S'ils en étaient au stade des confessions... Tu es aussi la meilleure chose qui me soit arrivé, Charlie Miles. Depuis très longtemps. Les lèvres de l'ancien soldat se rapprochèrent de celles de Charlie, à une distance si faible qu'elle en était indécente. La cosa migliore, fut les derniers mots qui butèrent sur les lèvres de Charlie avant qu'il ne l'embrasse. Ses paumes de main se posèrent de part et d'autre du visage de Charlie, recouvrant de sa chaleur le bas de ses joues jusqu'au haut de sa nuque. Ses lèvres mouvantes et plus pressantes que tous leurs baisers réunis évoquaient tous les sentiments qui cohabitaient en lui. De sa frustration de ne pas pouvoir la protéger comme il le voudrait, de sa colère face à l'enfance injuste de Charlie, du désir et de la flamme enfin qu'il nourrissait pour elle depuis longtemps. Il sentit l'une des mains de Miles se poser sur lui - caressant son T-shirt du bout des doigts, ne soulignant que plus sa respiration saccadée alors que ses lèvres s'entrouvraient avec une audace nouvelle. Pour la première fois, ils ne s'embrassaient plus timidement. Leurs langues s'effleuraient, se découvraient, se cherchaient dans un baiser appuyé et profondément langoureux. Certainement sans le vouloir, elle avait positionné sa main juste au-dessus de ses propres cicatrices. Si elles tiraient certains jours, selon la météo et l'humidité notamment, ce n'était pas le cas aujourd'hui. Lewis se détacha de Charlie pour la regarder, inspirant en caressant sa lèvre inférieure de son pouce. Avec une lenteur délibérée. Poser sa main sur son torse était-elle une façon de lui faire comprendre qu'il allait-il trop vite ? Jamais il ne la forcerait à suivre un chemin dont elle ne voudrait pas, pour lequel elle n'était pas prête.
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