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WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge

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William Alexander Evers


C'est le 17 mars 1991 à Londres, que les membres de la famille Evers m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) William Alexander.  Je suis marié et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne/pauvre. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de domaine d'études depuis 1 ans. OU je travaille en tant que métier depuis nombre d'années ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Quincy.
# Déterminé
# Ambitieux
# Sociable
# Respectueux
# Rêveur
APRÈS LA BOMBE
Je n'étais pas là.

Dunster.
Si les Dunsters font partie de l'élite et des personnes les plus intelligentes, je me dois d'en faire partie. Je suis quelqu'un d'ambitieux et je me suis toujours donné les moyens de réussir quand j'estimais que c'était ce qu'il me fallait et que ça en valait la peine. Je me suis toujours débrouiller par moi même et je n'ai jamais eu de problème avec l'école, car j'ai toujours réussi de manière relativement facile.

Quincy.
J'ai toujours été souriant, je crois, avec les gens. Même si je me réserve en peu en terme de méfiance, je suis quelqu'un de très sociable et d'assez ouvert. Je me suis toujours débrouillé pour avoir le moins d'ennemis possible, et j'ai toujours essayé d'aider mes proches du mieux que je le pouvais. Je me suis toujours contenté de vivre avec ce que j'avais, et de donner tout ce que je pouvais à ceux qui comptaient pour moi.
Robbie Wadge
# Méfiant
# Solitaire
# Impatient
# Rancunier
# Jaloux
Heav'
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Heav' et j'ai 27. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à top-siteIl avait l'air génial alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien, logiquement. J'utilise Robbie Wadge comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ nombre mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Andy Mc Dougall.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
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Ma vie n'est qu'une séparation


Ma vie n'est qu'une histoire de séparation, qui se reproduit, encore et encore. Et je vis tout cela comme si, dans une vie antérieure, j'avais fait quelque chose de mal. Vraiment quelque chose de mal. Car pour avoir tout ça, il faut vraiment l'avoir mérité. Pourtant, je ne suis pas quelqu'un qui pleure sur son sort, bien au contraire. Je n'ai pas le temps pour ça, et je me suis toujours débrouillé tout seul, alors il n'était pas question de pleurer sur l'épaule de quelqu'un. Et puis, de toute manière, pour pouvoir le faire il faudrait encore avoir cette épaule. Dans ma vie d'avant, je l'avais je crois. En fait, j'en suis sûr même. Mais c'était avant. Avant que je vise beaucoup trop haut que ce que je pouvais faire. Avant que je ne prétende à une vie que je n'avais pas, et à des choses que je ne pouvais offrir. Mais pour comprendre tout ça, il faut comprendre qui je suis, d'où je viens, et quelle est ma vie.


Je m'appelle William Alexander Evers. Je suis né à Londres, un dimanche. Le dimanche 17 mars 1991 exactement. Je suis le premier enfant à avoir vu le jour enfin.. c'est ce que je pensais. Mais nous verrons ça plus tard. Deux ans plus tard, ma petite sœur voyait le jour, et ouvrait ses petits yeux sur le monde. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de cette période de ma vie. Déjà, parce que j'étais bien trop petit pour me rappeler quoi que ce soit, et parce que c'est là que, trois ans plus tard, je subissais ma première séparation. Je n'ai simplement profité de ma petite sœur que trois maigres années, et pas une de plus. Il paraît qu'on ne choisit pas sa famille, et c'est bien vrai. Et quand on est petit, on ne décide d'ailleurs de rien du tout. On ne m'a pas demandé ce que je voulais faire quand je serais grand. On ne m'a pas demandé ce que je voulais faire non plus en étant petit. Papa et Maman ont décidé de se séparer, mais ils n'ont pas trouvé mieux que de nous séparer ma sœur et moi également. Parce que mon père ne pouvait supporter de voir ma mère dans un état pareil, il avait décidé de partir de la maison, m'emmenant par la même occasion. Le fils avec le père, la fille avec la mère. Fin du chapitre, tombé de rideaux. La dernière image que j'ai de ma sœur, c'était elle en train de pleurer dans les bras de Papa, alors que Maman s'affairait à m'habiller convenablement.
"Papa, tu reviendras?" demandait ma sœur. "Bien sûr mon trésor." répondait mon père. Et moi, dans tout ça, je ne disais pas un mot. Je restais là, stoïque, un peu le regard vide, à regarder ma mère pleurer comme si c'était la dernière fois qu'elle me voyait, et qu'elle me disait adieu. C'était la dernière fois où nous étions réunis tous ensemble. C'était la dernière fois où je voyais les yeux de ma sœur. Et je devais garder cette image d'elle, comme ça, en train de pleurer la séparation. Notre séparation.

J'en ai beaucoup voulu à mes parents pour ça, et je leur en veux toujours encore. Il y avait tellement d'autres solutions, mais leur égoïsme les a aveuglé. Je préfère croire ça, car je n'ai jamais eu la version officielle des choses d'ailleurs. Comme si c'était un secret d'état, alors que j'étais pourtant là, en train de le vivre, aux premières loges. « Papa, pourquoi on est parti sans Maman ni Reaghan ? Pourquoi elles ne viennent pas nous voir ? Pourquoi elles ne me passent même pas un coup de téléphone ? Pourquoi elles.. » Dès lors, il me coupait la parole. "La discussion est close, William." Ca avait le mérite d'être clair. Pour lui tout du moins, pas pour moi. Alors pourquoi ne me dit-on rien sur ça ? Pourquoi m'a-t-on toujours empêché de revoir ma sœur ? Plus je creusais dans l'histoire de la famille, et plus je m'apercevais de deux choses. La première, c'était qu'il existait des squelettes, et qu'il fallait peut être mieux les laisser en place, là où ils étaient. La deuxième, c'est qu'ironiquement, tout ce qu'on enterre au plus profond de nous finit toujours par ressortir tôt ou tard, avec des conséquences qu'on avait peut être prévu, mais de manière bien trop minimes. Alors, comme un petit aventurier, courageux mais pas forcément très téméraire, je creusais, encore et encore.

Mon père, en voyant tout ceci, pris une décision bien plus radicale. Si il devait m'empêcher de revoir ma mère et ma sœur, il fallait que cette décision vienne de moi. Alors, ce n'était pas compliqué pour lui, il suffisait de m'en dissuader, en me convaincant tout simplement au fil du temps que ma mère ne voulait pas de moi, qu'elle m'avait abandonné, et que c'était la raison pour laquelle je n'étais pas avec ma sœur, mais avec mon père. Je me souviens encore, dès que j'ai su écrire.. je me mettais à écrire des lettres pour ma mère, et pour ma sœur. Deux différentes, à chaque fois, parce qu'il n'y avait pas les mêmes choses dedans. Une pour Maman, et une pour Reaghan. Papa me disait toujours, sans sourire, qu'il transmettrait tout ça dès demain au facteur, comme il disait. Au final, je n'avais que de la désillusion à la clé. Ma mère ne me répondait pas. Ma sœur ne me répondait pas. J'étais peut être petit pour mettre des mots dessus, mais c'étaient les deux seules femmes de ma vie, et elles m'abandonnaient. Elles me laissaient tomber, et je ne savais pas pourquoi. Qu'avais-je fait de mal pour qu'on ne m'aime plus ? La seule marque d'affection que je me souvienne de ma mère, c'était elle qui attachait mon cache nez. Mais c'est aussi le souvenir des pleurs de ma sœur. Juste une question de déchirement.
«  Papa, pourquoi Maman et Reaghan elles ne me répondent jamais quand j'envoie des lettres comme au Père Noël ? »
"Je ne sais pas William. Ferme les yeux maintenant, il faut te reposer."

Alors, j'ai grandit comme j'ai pu, en désaccord parfois avec mon père. Souvent, même. J'étais un peu turbulent, un tout petit peu. J'avais peut être pour excuse le déchirement familial. Allez expliquer aux gens où est maman, quand on ne sait pas justement où elle se trouve. Mon père s'évertuait à me dire qu'il ne savait pas. Je ne savais pas du coup. Elle n'était ni morte, ni handicapée, ni enlevée, ni rien du tout. Elle ne m'aimait juste plus. Alors, que devais-je dire ? « Mon petit, où es ta maman ? » Je n'en sais rien monsieur, elle ne m'aime plus. Foutue connerie que ce truc. M'en voulaient-elles que je sois partie ? Avais-je eu seulement le choix, hein ? On ne m'avait pas demandé mon avis. D'ailleurs, à cette époque, je ne comprenais même pas ce qu'il se passait. On me disait juste que ce n'était pas pour toujours, qu'on allait se revoir très vite. Très très vite. Je me souviens encore de ses mots, qu'elle m'avait soufflé, une fois qu'elle m'avait habillé plus chaudement qu'habituellement. « Mon chéri, tu prends soin de toi surtout. Tu écoutes bien papa, tu te brosses bien les dents et tu te couches tôt, hein ? » J' hochais simplement la tête. « Ne t'en fais surtout pas. Nous allons nous revoir très vite. Très très vite. » Ça fait 17 ans aujourd'hui encore que j'attends le très très vite. Alors, à mes 17 ans, j'en ai eu marre de tout ça. Marre de toute cette merde. Marre d'être en conflit permanent avec mon géniteur tout ça parce qu'il ne voulait pas me dire où se trouvait ma mère. Marre de savoir seulement qu'elle ne m'aimait plus, et de ne rien rajouter de plus. Parce que justement, à 17 ans, on a plus 5 ans. Mon père ne cherchait pas à me retenir, certainement parce qu'il valait mieux pour lui, à l'époque, que je parte de moi même en ayant encore beaucoup d'estime pour lui, plutôt que je finisse par apprendre la vérité et que je ne lui adresse plus jamais la parole de toute sa vie. Alors j'ai pris mes affaires, et je suis parti. Je suis quelqu'un d'intelligent, et je savais me démerder par moi même. J'ai été éduqué comme ça pour n'avoir jamais besoin des autres, car il disait que les gens ne restaient jamais. J'avais des amis qui étaient dans la même situation que moi, et nous avons décidé de prendre une collocation ensemble. Nous étions tous ou presque sans le sou, mais nous étions tous débrouillard, et surtout, nous voulions tous nous en sortir. Et je me voyais bien y arriver, jusqu’à ce que je la rencontre elle.
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Mon étoile filante. Elle m'a permis d'atteindre le ciel, puis de partir en fumée.


« Hey salut. Tu as l'ai perdu. Moi c'est William. Je peux faire quelque chose pour toi ? »
« Oui bien sûr. Je viens d'arriver à Londres et je n'y connais pas grand chose alors.. »
« Alors je pourrais te servir de guide. Suis moi ! »

Un jour, je tomba sur elle. Mon étoile, comme j'aimais l'appeler. Ma bonne étoile. Mon étoile filante. Celle qui me guidait. En vérité, c'était elle qui m'avait suivi. Fraîchement débarquée à Londres, elle cherchait un endroit où vivre. Et c'est naturellement que je lui proposais de venir vivre dans le groupe. Mais ne vous méprenez pas, je ne l'avais pas fait pour aider mon prochain. Enfin si, bien sûr que je voulais l'aider. Mais.. j'ai eu le coup de foudre. Le vrai de vrai. Celui qu'on ne vit qu'une fois, un truc du genre. Quand je l'ai vu, elle m'est apparue comme une évidence. Elle avait les cheveux comme le soleil. Elle sentait drôlement bon. Et elle avait des yeux qui donnaient envie de se noyer dedans. Elle accepta volontiers, pour mon plus grand plaisir. Enfin, surtout à mon plus grand étonnement. Une fille qui accepte rapidement ce genre de proposition, c'est qu'elle n'avait peut être pas bien le choix. Elle venait de partir de chez elle, tout comme moi je l'avais fait, et nous avions tous les deux nos raisons. C'était peut être ça qui nous avait rapproché autant. Le fait qu'on vive les mêmes choses, au même moment. On pouvait se comprendre parfaitement. A la maison, elle fut très bien accueillie, mais c'était parce que nous avions un code entre nous.

« Les mecs, vous vous souvenez de ce qu'on s'était dit. On ne touche pas aux copines des autres. Je nous ai trouvé une nouvelle colocataire, mais elle est réservée. »
Il n'était pas question qu'un autre tente quoi que ce soit avec elle, c'était clair avec eux depuis le début. J'avais mis mon droit de véto dessus. 4 jours après son arrivée à la maison, nous dormions ensemble. Nous étions ensemble. Nous vivions ensemble. De nouveau, j'avais une femme dans ma vie. Et de nouveau, j'avais une femme qui m'aimait. ENFIN. J'étais aimé. Alors, dès qu'elle eut l'âge légal pour le faire, nous nous sommes mariés, Eva et moi. Pour le meilleur et pour le pire. Quand elle m'a dit oui, j'ai cru que c'était pour le meilleur. J'en étais persuadé parce qu'il ne pouvait pas en être autrement. Et je ne dis pas ça parce que je l'aimais. Je dis cela parce que c'est la femme de ma vie. Notre rencontre ne pouvait pas être le fruit du hasard. Je venais de quitter mon père, elle venait de quitter ses parents, et nos routes se sont croisés. Hasard, ou destin, peu m'importait à vrai dire. Depuis que je l'ai rencontré, nous ne nous étions plus quittés, c'était bien simple.

« Trois vodka, un martini, et deux bières s'il te plait. »
« Eva, tu as tes deux cocas et deux whiskys en attente. Je te prépare le reste de suite. »
Eva n'ayant pas l'accord de ses parents pour notre mariage, nous avons du nous débrouiller tous seuls, comme on pouvait le faire. Tout aurait pu être plus simple si ses parents m'avaient accepté, mais je ne faisais pas parti de leur monde, comme les gens aimaient me le faire comprendre. Nous travaillions dans le même club le soir. J'étais barman, et je m'occupais des cocktails, et elle les servait. Même au travail, nous étions complémentaires. Nous n'avions pas ou peu d'argent, mais nous étions heureux. Seulement, je savais d'où elle venait, de quel milieu elle venait je veux dire, et je voulais lui donner tout ça. Lui redonner ça, à nouveau. Tout ce qu'elle avait toujours connu, depuis qu'elle était toute petite. Pour mon étoile, j'aurai décroché la lune. Et j'étais persuadé que je pouvais avoir de l'or au bout des doigts. Nous voulions vivre tous les deux, et il fallait économiser. A la place, je n'ai amené que la destruction autour de moi, faute d'avoir pu faire ce qu'il fallait.


« Tiens, voilà tes 10000 livres. Tu as deux mois pour me rendre tout ça. Je suis même grand seigneur, je peux te prendre 500 par semaine. Passé ce délai, tu sais comment les choses se dérouleront, William. »
Quand on a pas d'argent il faut emprunter. Alors on emprunte où on peut. Et souvent aux mauvaises personnes, surtout quand on a du mal à rembourser. Pourtant, j'en avais besoin de cette argent. Pour nous acheter une voiture, déjà, et pour prendre notre appartement, à tous les deux. Je lui avais dit que je m'occupais de tout, que je me débrouillais pour nous deux. Pour notre couple. Mais je voyais bien au fil du temps que je ne pourrais jamais rembourser. Alors, a chaque fois que j'allais les voir pour rembourser une partie, mais moins que ce que je devais, et que j'essayais de gagner du temps, je me faisais cogner. C'est arrivé trois fois. A la quatrième, ils ont dit que je ne ressortirais pas d'ici, si je n'avais pas l'argent au complet. Je savais que tôt ou tard, ils s'en prendraient à mes proches. A Eva. Et ça, je ne pouvais pas le permettre. J'aurais pu lui demander qu'elle paie pour moi, car sa famille en avait les moyens.. Mais c'était mon erreur, et je devais réparer mon erreur. C'était peut être con de faire ça, de se séparer de la femme qu'on aime pour ça, mais je ne voulais pas que son regard change parce que j'avais fait une erreur. Je ne voulais pas voir dans ses yeux qu'elle ne m'aimait plus. Je préférais mourir que de voir ça. Mourir, une belle idée. Alors, il a fallu que je me sépare d'elle. Et pourtant, je lui avais juré de vivre avec elle pour le pire. Mais je ne pouvais pas la perdre. L'idée n'était pas compliquée : pour disparaître, il fallait simuler ma mort. Rien de plus simple. Une voiture, un pont, et on sautait du pont avec la voiture. Le seul truc dur, c'était de finir vivant.

Pour que l'opération soit une réussite, il me fallait une planque aussi. Et un truc crédible. Avant de tomber du pont, j'ai appelé Eva. Je l'ai appelé, parce que c'était la dernière conversation que j'allais pouvoir avoir avec elle, avant de régler un problème que je ne pourrais peut être jamais régler de toute ma vie. Je n'ai jamais eu beaucoup d'argent, alors comment trouver une telle somme. Surtout que si je devais passer pour mort, il fallait que je le reste jusqu'au bout. Je me souviens de cette conversation. Je me souviens lui avoir dit que je l'aimais. Je me souviens lui avoir dit qu'elle avait fait de moi le plus heureux des hommes, et que j'espérais que j'avais fait d'elle la plus heureuse des femmes. Qu'elle m'avait apporté tout l'amour que je n'avais jamais eu, et que pour rien au monde je ne l'oublierais. Que pour rien au monde, je ne finirais pas ma vie à ses cotés.


« Coucou ma jolie. Comment se porte la plus belle des femmes de ce monde ? »
« Oh, très bien, et toi ? »
« Parfaitement bien. Je t'appelle parce que je suis sur le chemin du retour, mais que je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour te dire tout ça. Eva, je t'aime. Je t'aime de tout mon cœur. De toute mon âme, comme je n'ai jamais aimé auparavant, et comme il ne me sera plus jamais possible d'aimer autant. Ton regard a su me faire sourire. Ton sourire, illuminer mes journées. Tes lèvres me rendre dingue. Tu m'as fait me sentir vivant. Je suis le plus heureux des hommes au jour d'aujourd'hui, et je voulais que tu le saches. Alors, je vais rentrer. Je vais te préparer à manger, et j'aurais toute la nuit pour.. »


La conversation s'est terminé sur un crissement de pneus, un bruit sourd, moi criant, tombant du pont. Et puis plus rien. C'était la dernière fois que j'entendais ma déesse. A l'intérieur de la voiture, on retrouva mon téléphone, complètement mort, et mes papiers, pour certifier que j'avais bien été à l'intérieur. Ma mort simulée faisait les gros titres, et je ne faisais officiellement plus parti de ce monde. Nouvelle séparation. La pire de toute, parce que c'était moi qui l'avais décidée, celle là. J'espère seulement qu'un jour, elle me pardonnera. Une fois fait, j'ai quitté Londres. Je suis parti au nord, pour faire l'hermite. Pour me faire oublier. Pour commencer une nouvelle vie, la pire de toutes celles que j'aurais pu envisager. J'étais seul. Plus seul que je n'ai jamais été de toute ma vie. J'ai commencé à remonter l'Angleterre, en mangeant ce qu'on voulait bien me donner, jusqu'à ce que je tombe sur un truc.
« Ecoute moi bien mon garçon. Je n'ai pas d'argent pour engager quelqu'un, mais tu m'as montré que tu savais te servir de tes dix doigts. Alors, je te paie sous le manteau, tu dormiras en haut, à l'étage du garage, et je ne dirais rien à personne. En retour, ne t'attends pas à des miracles. La paie sera ridicule. Le travail, dur. C'est à prendre ou à laisser, fiston. »
Ce mec, c'était Clayton, le garagiste. Je travaillais au black, dans un garage à Newton Bewley, quasiment tout au nord, pour tenter de survivre. Ce n'était pas très bien payé, mais le patron était sympa avec moi, et il me couvrait. De là, je vivais comme je pouvais.
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Le temps de la résurrection.


Si il y a une chose que l'on sait dans le monde de l'ombre, c'est que les nouvelles se transmettent vite. Alors, vous pouvez imaginer ma surprise quand un jour, j'apprenais que ma dette venait de disparaître.
« William, c'est Jonas. Alors, il paraît que tu as enfin payé ta dette comme ça ? »
« Mais de quoi tu me parles Jonas ? Tu sais bien que je ne peux pas. Je ne gagne quasiment rien, juste de quoi manger ! »
« Ecoute, ce sont les bruits qui courent. Aux dernières nouvelles, la dette a été réglée. Me demande pas le reste, je sais juste que ça ? »
Au départ, je croyais que c'était un piège. Mais Jonas était le seul à savoir que j'étais encore en vie, parce que c'était le seul en qui je pouvais réellement avoir confiance, sans avoir peur de pouvoir le perdre. Il trainait toujours dans les affaires louches, mais c'était quelqu'un qui a toujours été réglo avec moi. Les dettes de sang, ça sert à ça. Au départ, j'avais du mal à réaliser. J'avais du mal à comprendre ce qui était en train de se passer. J'avais du mal à comprendre ce que cela signifiait, surtout. Cela signifiait que je pouvais vivre à nouveau. Ce qui était un peu plus drôle dans tout ça, c'était que j'avais moi même payé cette dette. MOI ? Mais si je l'avais fait, d'une je m'en souviendrais, et de deux... j'aurais eu l'argent. Alors, il fallait que je me renseigne, maintenant que je pouvais sortir libre, à visage découvert. J'ai pris une semaine au cas où, en précisant à Clayton que si cela s'avérait vraiment, je ne reviendrais peut être pas. Je descendais alors en direction de Londres, sans escale cette fois ci. Et après vérification par Jonas, la nouvelle tomba.

« William, ils ont été clairs. L'argent a été donné. Et tout ça s'est passé à Harvard. Ils ont été jusque là bas pour récupérer leur pognon. Qu'est ce que tu foutais là bas ? »
« Mais bordel Jonas, de quoi tu me parles à la fin ?! Tu savais bien où j'étais quand même. J'ai passé plus d'un an dans ce vieux garage miteux, alors arrête tes conneries. »
« Ouais, bah en attendant, y'a quelqu'un qui a payé pour toi. »
Il avait raison, quelqu'un avait payé pour moi. Et aussi fou que ça puisse paraître, c'était bien moi qui avait payé, les gens étaient formels. Comment était-ce possible ? Lieu de la transaction : Harvard. Si j'avais pu y mettre les pieds une fois, je m'en serais rappelé. Dès que j'ai pu, j'ai cherché à savoir où se trouvait mon étoile. La réponse allait me laisser tout aussi surpris : Harvard. Je ne voyais qu'une seule chose, il fallait que je la rejoigne. Cela me permettrait peut être de comprendre ce qu'il s'était réellement passé pour ma dette, et de retrouver la femme de ma vie. Alors, j'ai bossé comme un fou. Jour et nuit. Nuit et jour. Je n'ai rien lâché. Quand j'ai quelque chose en tête et que je le veux, je ne lâche rien. Le seul problème dans tout ça ? J'étais mort, et il fallait que je récupère mon identité. Mais comment prouver que j'étais bien vivant, puisque je n'avais plus rien qui le prouvait. Il a fallu que je prenne alors sur moi, et sur ma fierté.

La seule manière de le prouver, c'était de le faire grâce à mon père que j'avais quitté depuis des années maintenant. J'aurais cru qu'une simple attestation sur l'honneur suffirait, mais non. Il a fallu toute une procédure qui dura le temps d'obtenir une bourse pour Harvard. Test de paternité pour mon père, etc. Mais il a fallu que j'explique à mon père ce qui m'était réellement arrivé. Pourquoi j'avais du faire tout ça. Et pourquoi j'étais désolé de ne pas lui donner de nouvelles, alors qu'il me croyait mort. La discussion fut difficile, mais il était tellement heureux de voir que son fils était en vie que le reste passait à la trappe. Il ne m'en voulait pas, au final. Mais ça ne suffisait pas. Si mon père correspondrait bien à moi, il fallait également ma mère. Problème, je ne savais toujours pas où elle était, et encore moins si elle était de ce monde. C'est là que les choses ont commencé enfin à se dégoupiller, car mon père se trouvait dos au mur. A force de dire des mensonges plus gros les uns que les autres, on finit par se faire bouffer par eux.
« Papa, là c'est plus de la rigolade. Tu n'as jamais voulu que je la revois pour ne pas me blesser ? Ok. Tu as toujours cherché à me protéger pour ne pas que je souffre ? Ok. Mais là, il faut que tu comprennes que c'est pour ma vie. J'ai passé un an et demi à vivre comme un SDF, et à me débrouiller avec les moyens du bord. Alors, maintenant, tu vas me donner l'adresse de Maman, sinon je vais chez les flics pour la trouver. Tu décides. » Il a eu du mal à lâcher l'information, mais il savait qu'il faisait cela pour la bonne cause. Le plus dur dans tout ça, c'était d'expliquer ce qu'il m'était arrivé. De dire des mensonges aux autorités, et de dire la vérité à mon père. De lui dire qu'il existait dans ce monde une femme qui m'aimait. De lui dire que je me devais de la retrouver. Et lui, de me dire qu'elle m'aurait sûrement oublié, tout comme ma mère et ma sœur l'avaient fait avant par le passé. Crétin. Je savais qu'Eva n'était pas comme ça. Nous étions mariés, après tout. Nous étions, oui. Puisqu'avec mes recherches, il apparaissait qu'elle avait repris son nom.
« Mais tu ne comprends pas que c'est trop tard?! Elle t'a oublié maintenant, je crois que c'est clair.  Tu sais très bien ce que tu risques de trouver là bas. »
« Peut être, mais je n'ai pas le choix. Je ne vais pas me baser sur ta seule opinion. C'est ma femme, Papa ! Je suis marié. J'ai signé. J'ai juré. J'ai des valeurs dans la vie. Tu devrais le savoir, depuis le temps ! »
« Tu ne trouveras que déception fils. Mais le jour où tu comprendras ça, tu pourras revenir. »
Mon père s'amusait à dire que c'était une preuve. Moi je lui répondais que j'avais besoin de savoir.


Je me trouvais là, devant la porte d'une maison que je ne connaissais pas. Ma mère était censée habiter ici. C'était plutôt une belle maison, d'ailleurs. Une fois après avoir sonné, c'était un homme qui m'ouvrait la porte.
« Bonjour Monsieur, que puis-je faire pour vous ? Je n'accepte toujours pas la vente en porte à porte. C'est marqué à l'entrée. »
« Monsieur, j'aimerais parlé à ma.. à Abigaelle, s'il vous plait. »
« Chérie, c'est un garçon pour toi »
Ma mère comprit quasiment immédiatement. Je l'ai entendu dans sa voie.
« Oh mon dieu, c'est pas possible. »
Elle était là, devant moi. Et je n'avais pas le temps d'ouvrir la bouche, qu'elle me serrait dans ses bras, certainement de toutes ses forces. Pour quelqu'un qui ne m'aimait pas, les larmes semblaient plus vraies que nature.
« Mon fils, c'est bien toi hein ? » 
« Oui Maman, c'est William »
« J'ai toujours su que tu me reviendrais, mon petit garçon. Si tu savais comme j'ai attendu ce jour. Ca me paraît une éternité. »
C'était une éternité, à vrai dire. Je m'étais marié. Je me suis fait passer pour mort. Et je retrouvais ma mère. C'était une éternité. 
« Pourquoi tu n'as jamais répondu à aucune de mes lettres alors ?! Tu peux peut être m'expliquer ça ! »
Je commençais à sentir les larmes monter. Je ne pleurais quasiment jamais. Mais je ne m'étais jamais préparé à une telle rencontre, à vrai dire.
« Mais quelles lettres mon chéri ? Je n'ai jamais eu de nouvelles de toi ! »


Là, je comprenais. Je comprenais pourquoi mon père n'avait jamais cherché à me retenir quand je suis parti de la maison. Je comprenais pourquoi il tenait à ce que ce soit toujours lui qui poste les lettres. Je comprenais pourquoi il avait toujours tenu à ce que je ne retrouve jamais ma mère. Mais il m'était impossible de comprendre, ne serait-ce qu'une seconde, pourquoi il avait pu me faire un truc pareil. Elle me laissait alors rentrer, et je lui expliquais tout. Le fait que j'ai quitté Papa. Eva. Notre mariage. Ma dette. Ma mort. Ma fuite. Ma vie d'après. Et maintenant. Elle comprenait tout ça. Elle comprenait pourquoi je faisais tout ça. Et bizarrement, pour la première fois de ma vie, j'étais encouragé à le faire. Ma mère me disait de foncer, sans me retourner. Elle m'expliqua que Reaghan était partie de la maison, mais elle n'en disait pas plus sur le sujet. Tout comme mon père. Comme quoi, les vieilles habitudes ne se perdent pas. Peut être qu'elle faisait ça pour me cacher encore un truc affreux. Un secret de famille qui était trop lourd à porter, encore. J'avais posé à ma mère un milliard de questions sur Reaghan ce jour là. Je voulais en connaître un maximum sur elle. Sur mon soleil. Sur la sœur avec qui je n'ai jamais pu vivre. A qui on m'a arraché. Le sujet restait quand même relativement tabou. Et, comme si elle avait quelque chose à se faire pardonner, elle me proposa de vivre à la maison le temps que j'obtienne ma bourse pour Harvard, et elle me payait également le billet d'avion en cas de réussite. Elle se plia au test ADN, et je récupérais enfin mon identité. Une fois l'admission en poche pour Harvard, je n'avais plus qu'à décoller. Mon étoile, j'arrive.
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En terre inconnue.


Pour la première fois de ma vie, je quittais l'Angleterre, pour aller aux Etats Unis. C'était ce qu'il me restait à faire pour retrouver la vie que j'avais avant, enfin en partie. Parce qu'à vrai dire, je n'avais pas la moindre idée si j'avais le courage suffisant pour apparaître comme ça, devant Eva, comme si de rien était. Ca serait forcément un choc, pour elle. Et puis, peut être pour moi. Je croyais fermement qu'il était impossible qu'elle m'ait oublié mais.. les mots de mon père résonnaient encore dans ma tête. Je ne voulais pas croire qu'il puisse avoir raison, mais si seulement il existait une chance qu'il ait raison, que ferais-je alors ? Qu'est ce que je deviendrais ? Si j'entrais à Harvard, c'était pour elle. Et rien que pour elle.

Les événements fou de Londres ne tardaient pas à se reproduire. Je parle du fait bien évidemment que quelqu'un ait payé ma dette en se faisant passer pour moi. Tout du long, j'avais toujours cru que c'était Eva qui était derrière cela, mais ce que j'allais vivre allait me faire me poser réellement des questions. Anastasiya. Anastasiya Kataïeva. J'étais à peine arrivé à Harvard, que déjà les premiers contacts avec les étudiants étaient un désastre. « Qu'est ce que tu fais comme ça, sale clochard ? » C'était les premiers qu'elle m'avait dit. « C'est marrant. Je croyais que même ici on commençait une approche par bonjour. » Je crois qu'ensuite, elle s'est mise à rire, et elle s'est tirée, prétextant un truc comme quoi elle aurait honte de trainer avec moi dans cet état. Dans cet état quoi. Il a quoi mon état d'abord ? Ce qui était étrange, c'était qu'elle m'avait parlé comme si nous nous connaissions déjà. Mais ce n'était pas la rencontre la plus dingue de toutes. Ce n'était là que le début.
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Je crois avoir enfin fini :D !
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Gosh cette histoire, bonne chance le staff WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 1881463262 WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 3850463188 WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 2474380249
Bref super choix d'avatar & bien sur de scénario, tu gères la fougère hanwii et bienvenue sur ilh :loukas:
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Merci à toi, Kol !
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:ôô: MON DIEU T'ÉTAIS EN FEU LE BEAUF WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 1881463262
Bon par contre il te reste à remplir tout ton 1er post MDRR

Bienvenuue WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 3850463188 WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 3850463188 WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 3850463188 WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 3850463188 J'suis contente que t'ai pris le scénario d'Andy et Eva ! WILLIAM ALEXANDER EVERS ► Robbie Wadge 3850463188
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Merci Apple :loukas:
On va avoir des choses à faire ensemble !
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