+ i know you're in love with me (calena)

Calvin trouvait mon plat bon et je faisais mine d'être déçue parce que j'aurais aimé le réanimer ce à quoi il répondit qu'il pouvait toujours jouer au malade. Je rigolais à sa remarque. On verra plus tard s'il est sage (a) Il disait également être venu certes pour manger mais aussi .. pour me voir. Ok, je lui tends une perche il ne la prend pas. Il aurait pu sortir à ce moment là pour ton anniversaire mais non. Je sais pas pourquoi je peux pas m'empêcher d'être déçue alors qu'on est ensemble que depuis un mois c'est normal qu'il ne se souvienne pas de ma date d'anniversaire. Raconte-moi, il s’est passé quoi depuis mon absence ? Je lui souriais dit comme ça on avait l'impression qu'il était parti à l'autre bout de la Terre. Et bien rien d'énorme. J'ai eu mon année .. avec les félicitations. Je savais déjà ce qu'il allait répondre ça ça. Et puis je suis allée au canada un jour et demi pour l'anniversaire de mon frère, Alek. Et sinon j'ai glandouillé dans ma chambre en préparant mes bagages pour le Summer Camp ! En y réfléchissant je n'avais pas fait grand chose en fait. Mais bon j'étais en vacances après tout. Je finissais mon assiette avant de prendre sa main sur la table.

Je lui avais demandé ce qui c’était passé depuis mon absence. Bien que je me sois absenté que deux semaines, j’avais l’impression d’avoir manqué beaucoup de chose. Peut-être n’était-ce qu’une impression. Milena me disait qu’elle avait eu son année avec les félicitations. Venant d’elle ça ne m’étonnait pas. C’était une élève appliquée.  «Félicitation » Je lui souriais tout en buvant du vin. Il était délicieux.  Milena me disait qu’elle était partie un jour et demi pour assister à l’anniversaire de son frère Alek. Sa vie avait connu pas mal de chamboulement. Elle apprenait qu’elle avait un frère et maintenant qu’elle était une comtesse. Comme quoi la vie, nous réservait de drôle de surprise. « C’est bien ça. Ça te rapproche un peu de lui, non ? » L’esprit de famille c’était important. Même si j’avais des soucis avec mon grand-père, je ne me voyais pas passé ma vie sans mon frère et ma sœur. Enfin, c’est derniers temps, j’avais négligé ma petite sœur, alors, qu’elle avait besoin de moi. On ne peut pas dire que j’étais un frère modèle, du moins, en ce moment.

Nous finitions de manger le plat principal. Le moment de la surprise allait approcher. Ce n’était rien d’exceptionnel, mais je voulais qu’elle s’en souvienne. Dans les moments intimes, je préférais faire simple. A quoi cela servait de louer un orchestre juste pour offrir un cadeau ? C’était de la prétention et même s’il m’arrivait de l’être, je préférais agir autrement ce soir. Que voulez-vous, les femmes faisaient changer un homme ! «Tu nous a préparé quoi pour le dessert ? (a) » Moi pressé ? Non (a). Je voulais juste abréger sa souffrance, car je savais qu’elle n’attendait qu’une chose. Que je lui souhaite son anniversaire.

Calvin m'avait demandée ce qu'il avait manqué dans ma vie durant ces deux semaines, en réalité pas grand chose. Je n'ai pas une vie palpitante si on enlève ma relation secrète et interdite avec un professeur bien sûr. Je lui racontais donc avoir obtenu ma deuxième année avec les félicitations de mes professeurs, il y répondit en me félicitant. Puis je lui parlais de l'anniversaire d'Alek, j'évite de mentionner la soirée Quincy entre temps où Rory m'a mal parlée. Je sais qu'il ne pensait pas à mal et Calvin risquerait de s'énerver ou de s'inquiéter pour rien. Je n'ai pas envie de lui dire non plus que j'ai du accepter un traitement un peu plus fort que le précédent, ça ne sert à rien qu'il s'inquiète pour si peu. J'ai juste changer de médicaments, on ne va pas en faire un fromage. Je hochais la tête quand il me demanda si l'anniversaire de mon frère m'avait permis de me rapprocher de lui. C'est vrai, que je sentais que l'on était plus proche qu'à notre première rencontre. Nous terminions nos assiettes. J'étais plutôt fière de moi. Il avait l'air d'avoir aimé et je dois dire que javais trouvé ça bon moi aussi. Tu nous a préparé quoi pour le dessert ? (a) me demanda t-il alors que je m'étais levée pour débarrasser nos assiettes. Quel impatient. Une surprise .. murmurais-je. Je retournais à la cuisine pour mettre nos assiettes dans l'évier, je m'en occuperais plus tard. Plus j'y pensais et plus le fait qu'il n'ait pas pensé à mon anniversaire me peinait mais j'étais sûrement bien trop exigeante envers lui. Je revenais avec un bol de fraises et un autre de chocolat fondu maison s'il vous plait ! J'avais aussi sous le coude une bombe de chantilly, je sais pas trop s'il aime ça, on verra bien. Je déposais ça sur la table avant de m'asseoir. Et voilà ! Je ne sais pas si tu aimes bien les fraises ? lui demandais-je. Au pire ça en fera plus pour moi ! dis je en prenant une fraise avant de la tremper dans le chocolat et de la croquer. Ben quoi qui a dit que manger ne pouvait pas être sexy ? (aa)

Pour le désert, Milena arrivait avec des fraises et du chocolat fondu. J’adorais les fruits rouges et les fraises avaient l’air super bonne. Même si je ne lui avais rien dit, elle touchait dans le mille. Elle me disait, qu’elle ne savait pas si j’aimais les fraises et qu’au pire ça en ferait plus pour elle. « Désolé, mais j’adore les fraises. » Je me demandais ce qu’elle avait derrière la tête, car si on enlevait l’innocence des fraises et qu’on y rajoutait du chocolat à côté, ça laissait deviner un côté coquin. Je la regardais manger sa fraise avec envie, puis je décidais d’arrêter le supplice. « En fait, je crois qu’aujourd’hui est un jour spécial. » J’attendais qu’elle est finit d’avaler sa fraise, puis, je sortais la boite en velours bleu marine de ma veste et la lui donnait. « Joyeux anniversaire mon amour » Je lui avais soufflé ses derniers mots tandis qu’elle prenait la boite en main. C’était la première fois que je l’appelais comme ça et c’était nouveau pour moi de le dire avec autant de sincérité.

Le dessert, mon moment préféré du repas. Oui je suis beaucoup plus sucré que salé, c'est évident, je suis une gourmande qui raffole du chocolat et de toutes les autres sucreries. Malheureusement à cause de mon diabète, je ne peux pas me permettre beaucoup de folie mais les fraises avec du chocolat c'était toléré tant que ça restait une fraise au chocolat et non du chocolat à la fraise si vous voyez ce que je veux dire. Il me disait aussi aimer ça, je fis la moue trente secondes avant de sourire, finissant sensuellement -oupas- ma fraise. Heureusement qu'il avait attendu un peu que je la mange pour me balancer la bombe sinon je me serais étouffée avec. En fait, je crois qu’aujourd’hui est un jour spécial. Un jour spécial ? Il parle de quoi là ? Il va pas m'annoncer qu'il part vivre je sais pas où ou bien qu'il a gagné au loto ? Je fronce les sourcils avalant ma fraise. Je le vis sortir une boîte en velour bleu marine de sa veste, ok ok calme il fait quoi là ?? Joyeux anniversaire mon amour Que quoi ? Il y a pensé ? Il a même un cadeau pour moi ? Je ne savais pas quoi dire. Je prenais la boîte, enlevait le noeud autour avant de l'ouvrir. GAD un collier sublime pour moi, je n'en croyais pas mes yeux c'était presque trop ! En plus de ça, il m'avait appelée mon amour, première fois qu'il me dit quelque chose dans ce genre là et j'avoue que ça me touche. Je pose la boîte sur la table, me lève afin d'aller m'asseoir sur ses genoux. Je passais mes bras autour de son cou avant de l'embrasser passionnément. Merci mon amour, je l'adore et dire que je pensais que tu avais oublié. Je m'en voulais un peu sur le coup.

L’effet de surprise était réussi et d’après sa tête, elle ne s’y attendait vraiment pas. Je venais de lui donner son cadeau et j’attendais qu’elle l’ouvre. En attendant, je trempais une fraise dans du chocolat et la mangeait. Elle ouvrait la boite avec émerveillement. Puis, elle venait sur mes genoux pour m’embrasser passionnément. Ravie, je répondais à son baiser tout en encerclant sa taille de mes bras. Elle me remerciait et soulignait bien le fait, qu’elle pensait que j’avais oublié. « Ravie que ça te plaise. Disons, que c’était marrant de te faire marcher (a) » Je riais légèrement en me rappelant la petite mine dépité qu’elle faisait quand elle pensait que je ne l’entendais pas. « Laisse-moi te le mettre. » Elle me passait la boite et tandis qu’elle relevait ses cheveux je passais le collier avec un petit saphir autour de son délicat cou. « Tu peux aller te regarder. » Je trouvais qu’il lui allait à ravir. Je ne m’étais pas trompé. Pourtant, je n’étais pas un expert en bijou, mais je trouvais que cette pierre lui allait bien.

Ravi que ça te plaise. Disons, que c’était marrant de te faire marcher (a) Je fronçais les sourcils et lui jetais un regard noir en entendant ça. Mais je ne pouvais pas jouer la vexée bien longtemps avec lui, je finissais donc par sourire et rigoler avant de lui donner une tape à l'épaule quand même. On ne fait pas poireauter les dames non mais oh. Il souhaite me mettre le collier, j'accepte bien sur et lui tend la boite avant de pousser mes cheveux pour qu'il l'accroche correctement. Il me compliment et je ne peux m'empêcher de lui sourire avant de me lever et d'aller m'admirer dans une glace pas très loin de la salle à manger. C'est vrai qu'il est beau, simple mais magnifique à la fois, vraiment parfait. Je sens que je ne vais plus le quitter tellement je l'aime, ça vaut pour le collier comme pour Calvin (a) Dziękuję kochanie ! To jest wspaniałe ! lui dis je en polonais, ma langue maternelle. Ca veut dire "merci mon amour, c'est sublime ! dis je en tournant la tête vers lui, toujours en face du miroir.

Elle venait de regarder ce que donnait le collier sur elle, puis, revenait vers moi. Elle me disait quelques mots dans sa langue maternelle. Je trouvais son accent craquant. « Tu peux me dire quelque chose dans ta langue encore. » Je voulais l’entendre à nouveau. Un sourire en coin, je me levais et l’attirais vers moi. Ma main sur sa taille, je l’écoutais me parler. Il faut le dire, à ce moment précis, je la trouvais incroyablement sexy et je n’avais qu’une envie : me perdre dans ses baisers. « Tu es encore plus belle avec. » Savoir qu’elle portait quelque chose que je lui avais offert me rendait satisfait. Pour un homme, c’était important d’avoir une sorte d’appartenance avec celle qu’on aime. Je plongeais mon regard dans le sien et l’embrassais plus fougueusement, mes mains sur son visage. Être galant c’était bien, mais je ne voulais pas qu’elle voit seulement le gentil garçon. Je voulais qu’elle me voie entièrement.

J'avais perdu l'habitude de parler polonais même si j'adorais ça et apparemment Calvin aussi puisqu'il m'en redemandait encore. Je souriais amusée et flattée que ça lui plaise, réfléchissant à ce que je pourrais lui dire. Jesteś najlepszy, kocham Cię silna. lui dis je alors sans expliquer ce que ça signifiait. Je le vis se lever avant d'entourer ma taille avec ses bras. Je continuais à lui murmurer des mots doux en polonais puisque apparemment ça plaisait à monsieur. Parle moi en russe toi aussi pour voir, je suis persuadée que ça te rend encore plus sexy qu'en ce moment enfin si c'est possible. Un sourire au coin des lèvres, je me pinçais rapidement celles-ci. Il me complimenta encore, je vais finir par avoir une pastèque à la place de la tête (cassdédi briony) moi ! Mais ça n'est pas pour me déplaire. Je rougissais légèrement sans répondre pour autant. Je le regardais me perdant dans ses yeux bleus, il prit délicatement mon visage entre ses mains et m'embrassa avec passion et fougue. Je lui rendais son baiser avec autant d'intensité si ce n'est plus passant mes bras autour de son cou avant de les descendre le long de son dos, mes lèvres toujours suspendues aux siennes.