+ i know you're in love with me (calena)

Aujourd'hui je suis de bonne humeur. Certes je prends un an de plus mais je suis encore jeune, j'ai la vie devant moi. Vingt-trois ans c'est un bon âge, l'âge rêvé. Ni trop jeune, ni trop vieille. Attention je ne traite pas Calvin de vieux non mais il a quand même trois ans de plus que moi, ça n'est pas rien, mais je me suis rendue compte avec le temps que je préférais les hommes plus âgés mais pas trop non plus, ça m'apporte plus de stabilité enfin bon c'est assez ironique de dire ça quand on connait ma relation avec mon copain actuel qui se trouve être un professeur ici à Harvard. J'ai gagné le gros lot. Je l'aime, vraiment et sincèrement mais s'il avait pu être étudiant ça aurait été bien plus simple. Mais bon les histoires faciles, c'est pas mon genre. Quand on regarde, il y a eu Castiel, ça c'est mal fini puis Dexter, bon là ca va mieux mais quand même et rory qui s'avère être le bff de mon demi-frère. J'ai le don de m'engager dans des trucs vraiment pas nets mais je m'habitue à force hein. Et puis, jamais je n'aurais commencé quelque chose avec Calvin si je n'étais pas sûre de moi, parce que là il risquait gros et moi aussi. Entretenir une relation avec une élève même si elle est majeure et consentante, ça reste un délit. Bref, je ne voulais pas parler de ça ce soir. J'avais envoyé un sms à Calvin, lui donnant une adresse, celle de mon appartement mais ça il l'ignorait. Personne ne savait que je disposais d'un tel bien. Il me permettrait de voir Calvin en cachette si on peut dire sans que personne ne nous voit. Je ne sais pas s'il se rappelle que c'est mon anniversaire aujourd'hui, dans le fond je l'espère mais il ne m'a pas envoyée de sms alors je ne sais pas. Bref dans tout les cas, sa présence suffira à me faire du bien. J'avais préparé un repas, un truc vraiment simple, un plat de lasagne. J'adore la cuisine italienne. Le tout accompagné de vin blanc, c'était parfait. J'avais enfilé une robe que j'avais acheté pour l'occasion. J'avais les moyens maintenant de toute manière. J'espérais qu'il vienne, j'avais peur qu'il se dégonfle mais j'étais sûrement trop parano. Je l'attendais de pied ferme, impatiente de le voir. Ca faisait un petit moment que nous nous étions pas vu, notre dernier vrai rendez-vous remontait à plus de deux semaines lorsque nous nous étions vus au parc, depuis à pars quelques minutes ou demi-heure par ci par là c'était tout ce que nous avions eu.

Il devait être 18 heures lorsque je recevais un message de Milena. Elle me demandait de la rejoindre à une adresse qui m’était inconnue. Voilà deux semaines que je ne l’avais pas vu. J’avais été très pris par le travail, mais je n’avais aucune excuse pour mon manque d’attention. N’allez pas croire que je n’en avais rien à faire. Milena comptait énormément pour moi. En fait, elle était la seule femme pour qui je ressentais vraiment quelque chose. Elle avait le don de m’étonner et de me faire sourire. Je m’inquiétais pour elle, je pensais souvent à elle pour ne pas dire tout le temps et ça, je ne l’avais jamais vécu. Je lui avais répondu que je viendrais la rejoindre tout en lui demandant qu’elle était cette adresse. Etrangement elle ne voulait rien me dire. Pourquoi tant de mystère ? Remarquez, ce n’était pas pour me déplaire. J’aimais ce mystère qui l’entourait. Quand je vous dis, qu’elle avait le don de me surprendre ! Submergé par la paperasse et les problèmes liés à la rupture de mes fiançailles, j’avais totalement oublié son anniversaire. Quel mec médiocre je faisais§ Heureusement, je m’en rappelais à temps (elle ne l’avait pas dit dans son sms). La bonne chose, c’est que j’avais réglé l’épisode Skylar avec mon grand-père. C’était une bonne chose de faite. J’avais rendez-vous à vingt heure trente avec Milena. En attendant, j’en profitais pour réfléchir à un cadeau. Qu’es-ce qui lui ferait plaisir ? Un bijoux familial ? Non. Une robe ? Maintenant, elle avait les moyens de se payer une magnifique robe donc ça ne serait pas trop original. Un bouquin ? Encore moins. Puis, j’eu une idée. Je voulais quelque chose d’unique pour elle et je savais où trouver la perle rare. Je voulais un collier qui n’existerait qu’en un seul exemplaire et je savais dans quelle bijouterie aller.

20h30. Vêtue d’un beau costume, je venais de me garer en bas d’un magnifique immeuble. On était loin du petit luxe d’Harvard. Ici, c’était bien au-dessus. Avait-elle acheté un appartement ? Je ne sais pas. Elle m’en aurait parlé non ? J’entrais dans le hall luxueux de l’immeuble et prenait l’ascenseur. Elle m’avait indiqué l’étage de l’appartement et le numero. J’avais réussis à passer la sécurité sans problème. Enfin, j’arrivais devant sa porte. J’étais un tout petit peu nerveux. Deux semaines sans elle m’avait paru une éternité. Je frappais doucement à la porte.

20h30, il ne devrait plus tarder maintenant. Je fais les cents pas dans l'appartement stressée. Pourquoi j'étais comme ça ? Alors quoi Milena ? Tu as peur qu'il ne vienne pas parce qu'il tient plus à sa réputation qu'à toi ? En même temps ça se comprend, je ne suis qu'une fille, ça ne vaut pas une carrière, un titre de noblesse et un patrimoine. Non je comprends s'il ne vient pas, après tout, tout ça était peut-être stupide ? Si quelqu'un l'a suivi ? Certes on n'est pas à la télé mais il est russe ça existe la mafia ! Faut que je respire trente secondes, que j'arrête de délirer et que je l'attende patiemment. Soudain je fus sortie de mes pensées parce qu'on frappa à la porte. Le voilà ! Je me précipite pour lui ouvrir manquant de tomber au passage. Enfin, je le vois. Je m'empresse de le faire rentrer avant de refermer la porte. Parfois j'ai l'impression que l'un de nous est marié et l'autre son amant. Akward quand même. Bref. Je me dépêche de me retourner vers lui, l'embrassant afin de lui montrer à quel point il m'avait manquée pendant tout ce temps. Et puis là personne ne viendrait, je m'en fichais, je pouvais faire ce que je voulais, on serait tranquille. Après plusieurs baisers intenses (aa) Je me détachais un peu de lui. Je suis tellement heureuse de te voir ! Tu m'as trop manquée n'empêche ! Je marchais un peu dans l'appartement. Alors comment tu trouves mon nouveau chez moi ? C'est sympa hein ? Cadeau de maman. dis je en rigolant.

Elle ouvrait la porte et m’amenais rapidement à l’intérieur. J’eu à peine le temps de dire quelques mots, qu’elle m’embrassait déjà.  Je me laissais faire tout en répondant à ses baisers. Milena m’avait vraiment manqué et si elle continuait on allait passer directement au dessert. La main autours de sa taille, elle me disait que je lui avais manqué. J’avais eu peur qu’elle soit un peu distante avec moi. En deux semaines il pouvait se passer énormément de chose. Finalement, je n’étais pas déçu de son accueil. « Tu m’as manqué aussi. Je suis désolé de mettre autant absenter. » Je la trouvais belle et encore plus après deux semaines sans se voir. J’avais du mal à détacher mes yeux d’elle. A contre cœur, j’enlevais ma main de sa taille, tandis, qu’elle me faisait visiter son appartement. Moi qui étais habitué au luxe, je le trouvais superbe. Il lui correspondait bien. Lumineux, agréable et frais. Enfin, elle me disait que c’était un cadeau de sa mère, du moins, son argent. «Il est superbe. Venant de toi ça ne m’étonne pas. » Je déposais un baiser affectueux sur sa joue. Dans ma poche, il y avait son cadeau et je ne voulais pas lui donner maintenant. Pour une fois, j’allais faire mon vrai romantique et je n’allais pas seulement me contenter de lui donner comme ça. « On se voit pas pendant deux semaines et toi tu as eu le temps de t’offrir un appartement. Ça sera quoi la prochaine fois ? Va falloir que je t’occupe (a) » Il n’y avait rien de méchant dans mes paroles. Je déconnais. En lui disant ses mots, je m’étais rapproché d’elle. Je l’attirais à moi en posant mes mains sur ses hanches et déposais des baisers dans son cou.

Calvin répondait à mes baisers et apparemment je lui avais également manqué. Il ne tarda pas à le dire d'ailleurs, s'excusant d'avoir été absent pendant deux longues semaines. Je ne lui en voulais pas, il était professeur et avait des examens à corriger, des choses à régler pour son entreprise et ses fiançailles a annulé. Je savais qu'il était pris et même si j'aurais préféré qu'il passe plus de temps avec moi, je comprenais. Je savais que sortir avec un professeur ne serait pas toujours une partie de plaisir, c'était le deal. Je l'embrassais une dernière fois avant de me détacher de lui pour lui montrer mon appartement. Lui précisant au passage que c'était un cadeau de mon héritage. Il est superbe. Venant de toi ça ne m’étonne pas. dit-il en déposant un tendre baiser sur ma joue ce qui me fit sourire. Ce que je pouvais l'aimer c'est fou quand même, je me dis qu'on a vraiment perdu du temps à se tourner autour, à s'engueuler pour un rien, à se chercher l'un l'autre. Merci chéri, il est pas mal je dois bien le reconnaître ! dis je en rigolant. On se voit pas pendant deux semaines et toi tu as eu le temps de t’offrir un appartement. Ça sera quoi la prochaine fois ? Va falloir que je t’occupe (a) Je savais bien qu'il disait ça sur le ton de la rigolade, je commençais à le connaître quand même. Mais qu'il s'occupe de moi quand il veut. Oui bon je l'ai pas vraiment acheté, je l'ai reçu mais ça sera un bon moyen de se voir enfin après le summer camp mais je veux bien que tu m'occupes il n'y a pas de problèmes. Il se rapprocha de moi tout en posant ses mains sur mes hanches avant de me donner des milliers de bisous dans le cou. Je le laissais faire passant mes bras autour de son cou. Si on continue comme ça ce que j'ai préparé va refroidir tu sais. Je lui volais un autre baiser avant de lui murmurer un je t'aime à l'oreille. Installe toi, j'arrive ! Je me dirigeais vers la cuisine, le laissant se mettre à la table.

Apparemment, elle l’avait hérité de sa mère. Milena avait bien fait d’accepter cet héritage. Parfois, l’argent ça vous permettait de ne pas angoisser à chaque fin de mois. Il ne faisait aucun doute que Mil ne changerait pas. J’en étais persuadé. Je la couvais de baisers quand elle me disait que le repas allait refroidir. Amusé je chuchotais quelques mots. « Dans ce cas-là, je vais être patient. » Milena me disait de m’installer à table. Je me demandais si elle avait refait le mobilier ou si elle l’avait pris comme tel. De là ou j’étais, je pouvais l’apercevoir faire la cuisine. J’en profitais pour admirer la courbe de son corps. Moi voyeur ? Non (a). Puis, j’avais le droit de regarder la fille avec qui je m’étais engagé. En plus, j’avais deux semaines à rattraper. « Fait gaffe je vais prendre goût à te voir me faire la cuisine. » Milena ne m’avait jamais rien cuisiné, ça serait donc une première. Je me demandais ce qu’elle avait choisie de préparer. En tout cas, ça sentait bon. C’était déjà un bon signe.

Je disais à Calvin qu'on ferait mieux d'attendre sous peine de faire refroidir le dîner et je n'avais pas envie qu'il parte sans y avoir goûté. Il me dit qu'il sera patient, j'espère bien mais je n'en doute pas. Il est civilisé et très gentleman quand il veux, j'avoue avoir eu du mal à le croire au début mais si monsieur peut l'être quand il le veut. Je le laissais s'installer partant dans la cuisine américaine afin de faire réchauffer le plat de lasagnes que j'avais préparé plus tôt dans la soirée. Quelques minutes au four suffiraient. Fait gaffe je vais prendre goût à te voir me faire la cuisine. Je souriais à sa remarque, lui alors, il ne perdait vraiment pas le nord. Je fermais la porte du four, me retournant dans sa direction et m'adossant au meuble. Ah oui ? Profite bien du moment ça n'est pas dit que je fasse ça tous les jours. J'avais envie d'ajouter que je faisais ça uniquement pour mon anniversaire et aussi pour fêter notre premier mois ensemble mais je préférais ne rien dire et voir plutôt s'il s'en souvenait ou pas. Je lui souriais avant de récupérer le plat, je mis une paires de gants spécialement prévus pour affronter la chaleur. Manquerait plus que je me brûle. Je récupérais le plat le posant ensuite sur le plan de travail. Je coupais deux parts que je mis dans deux assiettes avant de revenir vers Calvin et de lui servir la sienne. Il y avait aussi un plat de salade à côté. Bon appétit ! Mais ne m'en veut pas si tu meurs intoxiqué (a) Au moins je l'aurais prévenu ! Je nous servais à chacun un verre de vin blanc attendant la réaction de Calvin sur mon plat.

Elle me disait que ça ne serait pas tous les jours, qu’elle me ferait la cuisine. Je répondais d’un ton amusé. « Dommage, moi qui pensait que tu m’épargnerait de manger des plats réchauffé. » Je savais cuisiner, mais je n’étais pas un expert. Je connaissais juste quelques trucs bons à manger. Enfin, elle revenait avec deux assiettes. Milena avait fait des lasagnes. Je n’avais pas eu l’occasion d’en manger des faites maisons. Quand j’étais plus jeune, la cuisinière ne pensait jamais à nous faire des lasagnes. C’était donc une première pour moi. Elle me disait que je ne devais pas lui en vouloir si je mourrais intoxiqué. Je riais tout en prenant ma fourchette. « Je pense que tu seras me ressuscité (a) . Bon appétit. » Milena avait même pris le soin de nous servir un verre de vin. L’hôtesse parfaite ! Je prenais un bout et je trouvais ça super bon. Je ne pensais pas ça parce qu’elle était ma petite amie, non, je le pensais vraiment. Sentant son regard sur moi, je levais les yeux vers elle. « Tu vois, je ne suis pas mort intoxiqué. C’est super bon, j’ai bien fait de venir (a) » Je ne lui avais pas souhaité son anniversaire, mais c’était délibérer. Je voulais lui faire une surprise à la fin du diner pour qu’elle s’en souvienne.

Dommage, moi qui pensait que tu m’épargnerait de manger des plats réchauffé. Je rigolais à sa remarque alors comme ça monsieur était le cliché même du mec célibataire qui ne mangeait que des surgelés, pizzas et fast food ? Enfin il n'est plus célibataire maintenant. Je vais me sentir responsable de ton régime alimentaire maintenant ! dis je en le taquinant. Enfin tout était prêt, je ramenais les assiettes à table et nous servais du vin blanc également. Je le prévenais quand même avant qu'il ne mange, qu'il risquait de s'intoxiquer avec mes lasagnes ce à quoi il répondit que je saurais le ressusciter. Je roulais des yeux amusée. Bien sûr, je pourrais faire du bouche à bouche mais seulement si c'est nécessaire ! Je prenais un air innocent. Puis nous commencions à manger, mais j'étais toujours intriguée de savoir ce qu'il allait en penser, je veux dire il a l'habitude de manger de la nourriture de qualité sauf quand il tente de se faire à manger lui même ahem mais ça c'est une autre histoire (a) Tu vois, je ne suis pas mort intoxiqué. C’est super bon, j’ai bien fait de venir (a) J'étais un peu soulagée qu'il aime ce que je lui avais préparé avec amour si si.Ca me rassurait un peu. Mince moi qui comptait mettre en pratique sur toi les technique de secourisme ! Ah oui monsieur est venu uniquement pour manger c'est ça ? dis je un air faussement vexée. Bien sur je plaisantais et il le savait. J'arquais un sourcil avant de manger un peu à mon tour. C'est bon mais c'est chaud quand même. Je bois un peu de vin blanc derrière pour apaiser la chaleur que les lasagnes avaient laissé sur ma langue. Je ne me ferais pas avoir deux fois, je prenais le soin de souffler un peu sur ma fourchette avant de remanger mon repas.

Si nécessaire, elle allait me faire du bouche à bouche, ce qui n’était pas pour me déplaire. Ensuite, j’avais goûté son plat et je lui disais que je le trouvais délicieux. Je ne me doutais pas que derrière une élève brillante et qui prenait un malin plaisir à me tenir tête, se cachait une bonne cuisinière. D’un ton faux, elle tentait de me faire croire qu’elle était vexée. Je souriais tout en avalant une seconde bouchée. « Je peux toujours jouer le malade (a). » elle me disait que j’étais seulement venu pour manger. « En partie, mais aussi pour te voir. » J’avais dit ça d’un ton mi- amusé mi- sérieux. Milena ne s’attendait pas à ce que je lui avais préparé. Puis, je prenais une gorgée de vin tout en la regardant. Nous continuons de manger. Je me demandais ce qu’elle avait prévu pour le dessert. Ma veste était posé sur le dossier de ma chaise avec dans la poche intérieur le coffret contenant son cadeau. J’espérais que ce dernier lui plairait. J’avais voulu quelque chose d’unique pour elle. « Raconte-moi, il s’est passé quoi depuis mon absence ? »