l'amour qui ne ravage pas n'est pas l'amour
Depuis dimanche soir j'avais disparu de la circulation, préférant m'isoler avec mes équipements de camping dans une forêt loin de tout pour me vider la tête. Faire le point avec moi-même. Je m'en voulais tellement mais tellement, personne pouvait imaginer à quel point j'me sentais coupable. J'étais vraiment une bitch sans coeur pour faire du mal à Marcus qui avait rien demandé. C'était sûrement toxique les mots qui allaient suivre le fond de ma pensée mais le problème, c'était moi. Moi et mes traumas. Moi et mes blessures. Les deux m'empêchaient de vivre pleinement ce pur bonheur avec lui. C'était loin d'excuser mon comportement mais honnêtement, tout était lié. Le matin j'étais prête à le reconquérir et le soir, j'faisais n'importe quoi pour tout foutre en l'air. Personne avait envie d'être dans ma tête à cet instant, personne était assez solide psychologiquement pour y être j'vous le dis. Je faisais nawak pour quoi au final, de l'attirance vis-à-vis de Levy ? On aurait jamais de sentiments l'un pour l'autre, c'était.. voilà, compliqué à définir le mot. J'avais fait une grosse connerie en flirtant avec lui, on avait pas réfléchit. Ou un peu mais on avait quand même décidé de jouer avec le feu, cette limite, ce danger. Et là où j'avais fail c'est en avouant sans trop avouer à Marcus qui m'avait questionné. Vraiment j'méritais des claques, je le méritais. Message envoyé à ma cousine, je répondais vite fait à Lena et aussi Marcus.. pour le prévenir que je repartais à Boston. Après tout, je lui devais bien ça. Lui dire que je me cassais pour qu'il puisse profiter de la dernière semaine au spring break sans qu'on ait à se croiser. Je déposais mon téléphone dans mon sac, bras croisés contre moi je regardais par la fenêtre.
(Brinley Morelli)
that's the only life i know
get to the horizon somehow, ain't no chain that could hold me down now so I will run.