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was there something i could've said to make it all stop hurting
Before you go
Was there something I could've said
To make your heart beat better?
If only I'd have known you had a storm to weather
Was there something I could've said
To make your heart beat better?
If only I'd have known you had a storm to weather
Même si elle l'avait laissé sans nouvelles, aucune, pendant ces dernières trente quatre heures, Lewis préférait de loin des moments plein de tout entrecoupés de rien plutôt qu'elle ne finisse pas partir. Définitivement. Qu'il ne devienne comme son vieux vélo, abandonné aux quatre éléments en plein coeur d'une rue passante. Il avait moins d'années devant de lui qu'elle. A vue de nez, Lewis devait sensiblement avoir le même âge que Milo et il lui reconnaissait le mérite d'avoir raison sur certains points. Ses intentions vis à vis de Charlie avaient changé, s'étaient muées en quelque chose qui le dépassait. Des sentiments sur lesquels il n'avait pas la main mise. Le regard encore flou mais l'attention qui revenait au galop, Lewis leva les sourcils en l'entendant évoquer leurs différences. En quoi c'est gênant qu'on soit si différents ? C'était déjà le cas lors de leur toute première rencontre, il y a plus d'un an. Pourquoi en faisait elle cas maintenant ? La phrase de Charlie agissait comme un écho aux paroles de Milo, à ses propres craintes aussi. Leurs 10 années d'écart. Si c'est une façon de me rappeler que je commence à vieillir... plaisanta t-il d'une voix légèrement ensommeillée. J'ai connu bon nombre d'engagés avec lesquels je pensais partager beaucoup plus que le simple amour du pays. Il secoua doucement sa tête de gauche à droite, en signe de négation. Quand tu auras mon âge - c'est à dire plus rapidement qu'elle ne le pensait - tu verras que les points communs de surface sont très faciles à trouver. On peut rapidement être surpris, dans un sens comme dans l'autre. Servir la patrie allait de pair avec le maniement abusif des armes chez certains de ses anciens camarades. Contrairement à ce qu'elle pensait, il avait plus en commun avec Charlie qu'avec certains treillis de l'US Army. Les crises les réunissaient, mais pas seulement. Ils avaient accrochés pour une raison qui lui restait encore inconnue mais qu'il ne cherchait pas à comprendre. La raison, il la ressentait à chaque fois qu'il la regardait.
Je ne sais pas, peut-être pour d'autres... répondit Lewis en se pinçant l'arrête du nez. Abigail n'était pas le sujet, elle ne l'avait jamais été. Ce n'est pas d'elle dont j'ai envie qu'on parle, acheva Lewis pour clôturer le sujet en douceur. Il était à deux doigts de lui proposer son numéro, pour reprendre le rythme de leurs boutades habituelles, mais quelque chose le retenait de le faire. L'index de Charlie qui se collait au sien dans une caresse irrésistible. Leurs deux doigts unis formaient le maillon qu'ils devenaient lorsqu'ils étaient ensemble. Désolée, Lewis l'entendait de plus en plus de sa part. ça va, dit-il en esquissant un sourire, réhaussant les ridules autour de ses lèvres et de ses yeux. Lourdes de sommeil et surpris par l'attention soudaine de Charlie, les paupières de Lewis s'abaissèrent lorsque Miles laissa l'empreinte de ses lèvres sur sa joue. Sa façon de se grandir, telle une danseuse perchée sur ses pointes, était... adorable ? Il les rouvrit pour la découvrir encore près de lui, à une hauteur normale ; son souffle chaud se heurtant contre son torse. Se propageant sur sa peau à la faveur du tissu fin du T-shirt avec lequel il dormait. “Qu’est-ce que j’peux faire pour m’faire pardonner ?” La pomme d'Adam effectua un aller retour silencieux alors qu'il la regardait. Tout, elle pouvait tout faire. Arrêter de poser ses lèvres sur lui. Ou les poser ailleurs. Arrêter de le regarder de cette manière. Ou ne pas s'arrêter. Avec elle, Coleman voulait tout et son contraire. Son regard s'attarda quelques secondes sur la forme de son nez et sur celle de ses lèvres, en forme de coeur et légèrement entrouvertes, alors qu'elle attendait sa réponse. La réponse qu'il pouvait lui donner à cet instant différait de celle qu'il aurait voulu lui donner. A défaut, il quitta le doigt de Charlie pour saisir ses deux mains entre les siennes, les déposant jointes sur son torse. Juste sur son coeur battant, fatigué de combattre les cauchemars mais heureux de la savoir près de lui. Je te dirais quand j'aurais trouvé, dans ce cas, souffla Lewis avec un sourire voilé. Son ton indiquait qu'il la taquinait, qu'elle n'avait pas à se faire pardonner. Il releva la tête, contemplant le plafond comme s'il était en pleine réflexion.
J'ai bien une idée... Tête de nouveau baissée vers Charlie, elle était tout ce qu'il voyait. Le seul point lumineux dans une pièce pourtant baignée de lumière artificielle. Je n'ai rien contre l'idée que tu débarques au beau milieu de la nuit - quoique - mais la prochaine fois, parle moi au lieu de me laisser comme ça. Elle ne dit rien sur le moment. Ne me repousse pas, OK ? ajouta Lewis en tentant de la faire sortir de sa torpeur.
Je ne sais pas, peut-être pour d'autres... répondit Lewis en se pinçant l'arrête du nez. Abigail n'était pas le sujet, elle ne l'avait jamais été. Ce n'est pas d'elle dont j'ai envie qu'on parle, acheva Lewis pour clôturer le sujet en douceur. Il était à deux doigts de lui proposer son numéro, pour reprendre le rythme de leurs boutades habituelles, mais quelque chose le retenait de le faire. L'index de Charlie qui se collait au sien dans une caresse irrésistible. Leurs deux doigts unis formaient le maillon qu'ils devenaient lorsqu'ils étaient ensemble. Désolée, Lewis l'entendait de plus en plus de sa part. ça va, dit-il en esquissant un sourire, réhaussant les ridules autour de ses lèvres et de ses yeux. Lourdes de sommeil et surpris par l'attention soudaine de Charlie, les paupières de Lewis s'abaissèrent lorsque Miles laissa l'empreinte de ses lèvres sur sa joue. Sa façon de se grandir, telle une danseuse perchée sur ses pointes, était... adorable ? Il les rouvrit pour la découvrir encore près de lui, à une hauteur normale ; son souffle chaud se heurtant contre son torse. Se propageant sur sa peau à la faveur du tissu fin du T-shirt avec lequel il dormait. “Qu’est-ce que j’peux faire pour m’faire pardonner ?” La pomme d'Adam effectua un aller retour silencieux alors qu'il la regardait. Tout, elle pouvait tout faire. Arrêter de poser ses lèvres sur lui. Ou les poser ailleurs. Arrêter de le regarder de cette manière. Ou ne pas s'arrêter. Avec elle, Coleman voulait tout et son contraire. Son regard s'attarda quelques secondes sur la forme de son nez et sur celle de ses lèvres, en forme de coeur et légèrement entrouvertes, alors qu'elle attendait sa réponse. La réponse qu'il pouvait lui donner à cet instant différait de celle qu'il aurait voulu lui donner. A défaut, il quitta le doigt de Charlie pour saisir ses deux mains entre les siennes, les déposant jointes sur son torse. Juste sur son coeur battant, fatigué de combattre les cauchemars mais heureux de la savoir près de lui. Je te dirais quand j'aurais trouvé, dans ce cas, souffla Lewis avec un sourire voilé. Son ton indiquait qu'il la taquinait, qu'elle n'avait pas à se faire pardonner. Il releva la tête, contemplant le plafond comme s'il était en pleine réflexion.
J'ai bien une idée... Tête de nouveau baissée vers Charlie, elle était tout ce qu'il voyait. Le seul point lumineux dans une pièce pourtant baignée de lumière artificielle. Je n'ai rien contre l'idée que tu débarques au beau milieu de la nuit - quoique - mais la prochaine fois, parle moi au lieu de me laisser comme ça. Elle ne dit rien sur le moment. Ne me repousse pas, OK ? ajouta Lewis en tentant de la faire sortir de sa torpeur.
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