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was there something i could've said to make it all stop hurting (lewlie #4)

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Même si elle l'avait laissé sans nouvelles, aucune, pendant ces dernières trente quatre heures, Lewis préférait de loin des moments plein de tout entrecoupés de rien plutôt qu'elle ne finisse pas partir. Définitivement. Qu'il ne devienne comme son vieux vélo, abandonné aux quatre éléments en plein coeur d'une rue passante. Il avait moins d'années devant de lui qu'elle. A vue de nez, Lewis devait sensiblement avoir le même âge que Milo et il lui reconnaissait le mérite d'avoir raison sur certains points. Ses intentions vis à vis de Charlie avaient changé, s'étaient muées en quelque chose qui le dépassait. Des sentiments sur lesquels il n'avait pas la main mise. Le regard encore flou mais l'attention qui revenait au galop, Lewis leva les sourcils en l'entendant évoquer leurs différences. En quoi c'est gênant qu'on soit si différents ? C'était déjà le cas lors de leur toute première rencontre, il y a plus d'un an. Pourquoi en faisait elle cas maintenant ? La phrase de Charlie agissait comme un écho aux paroles de Milo, à ses propres craintes aussi. Leurs 10 années d'écart. Si c'est une façon de me rappeler que je commence à vieillir... plaisanta t-il d'une voix légèrement ensommeillée. J'ai connu bon nombre d'engagés avec lesquels je pensais partager beaucoup plus que le simple amour du pays. Il secoua doucement sa tête de gauche à droite, en signe de négation. Quand tu auras mon âge - c'est à dire plus rapidement qu'elle ne le pensait - tu verras que les points communs de surface sont très faciles à trouver. On peut rapidement être surpris, dans un sens comme dans l'autre. Servir la patrie allait de pair avec le maniement abusif des armes chez certains de ses anciens camarades. Contrairement à ce qu'elle pensait, il avait plus en commun avec Charlie qu'avec certains treillis de l'US Army. Les crises les réunissaient, mais pas seulement. Ils avaient accrochés pour une raison qui lui restait encore inconnue mais qu'il ne cherchait pas à comprendre. La raison, il la ressentait à chaque fois qu'il la regardait.

Je ne sais pas, peut-être pour d'autres... répondit Lewis en se pinçant l'arrête du nez. Abigail n'était pas le sujet, elle ne l'avait jamais été. Ce n'est pas d'elle dont j'ai envie qu'on parle, acheva Lewis pour clôturer le sujet en douceur. Il était à deux doigts de lui proposer son numéro, pour reprendre le rythme de leurs boutades habituelles, mais quelque chose le retenait de le faire. L'index de Charlie qui se collait au sien dans une caresse irrésistible. Leurs deux doigts unis formaient le maillon qu'ils devenaient lorsqu'ils étaient ensemble. Désolée, Lewis l'entendait de plus en plus de sa part. ça va, dit-il en esquissant un sourire, réhaussant les ridules autour de ses lèvres et de ses yeux. Lourdes de sommeil et surpris par l'attention soudaine de Charlie, les paupières de Lewis s'abaissèrent lorsque Miles laissa l'empreinte de ses lèvres sur sa joue. Sa façon de se grandir, telle une danseuse perchée sur ses pointes, était... adorable ? Il les rouvrit pour la découvrir encore près de lui, à une hauteur normale ; son souffle chaud se heurtant contre son torse. Se propageant sur sa peau à la faveur du tissu fin du T-shirt avec lequel il dormait.  “Qu’est-ce que j’peux faire pour m’faire pardonner ?” La pomme d'Adam effectua un aller retour silencieux alors qu'il la regardait. Tout, elle pouvait tout faire. Arrêter de poser ses lèvres sur lui. Ou les poser ailleurs. Arrêter de le regarder de cette manière. Ou ne pas s'arrêter. Avec elle, Coleman voulait tout et son contraire. Son regard s'attarda quelques secondes sur la forme de son nez et sur celle de ses lèvres, en forme de coeur et légèrement entrouvertes, alors qu'elle attendait sa réponse. La réponse qu'il pouvait lui donner à cet instant différait de celle qu'il aurait voulu lui donner. A défaut, il quitta le doigt de Charlie pour saisir ses deux mains entre les siennes, les déposant jointes sur son torse. Juste sur son coeur battant, fatigué de combattre les cauchemars mais heureux de la savoir près de lui. Je te dirais quand j'aurais trouvé, dans ce cas, souffla Lewis avec un sourire voilé.  Son ton indiquait qu'il la taquinait, qu'elle n'avait pas à se faire pardonner. Il releva la tête, contemplant le plafond comme s'il était en pleine réflexion.

J'ai bien une idée... Tête de nouveau baissée vers Charlie, elle était tout ce qu'il voyait. Le seul point lumineux dans une pièce pourtant baignée de lumière artificielle. Je n'ai rien contre l'idée que tu débarques au beau milieu de la nuit - quoique - mais la prochaine fois, parle moi au lieu de me laisser comme ça. Elle ne dit rien sur le moment. Ne me repousse pas, OK ? ajouta Lewis en tentant de la faire sortir de sa torpeur.

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Personne ne sait l’effort que cela prend à Charlie de surmonter toutes ses pensées et toutes les voix dans sa tête. C’est difficile, comme montée une montagne qui parait insurmontable, mais elle a besoin de Lewis dans sa vie, bien trop besoin pour tourner complètement le dos et l’oublier. Elle ne pourrait jamais l’oublier, elle en est certaine, que leurs chemins se séparent ou non il resterait ancré dans sa vie, dans ses expériences. Tout simplement parce que c’est la première fois que Charlie se sent tiré vers quelqu’un, qu’elle ressent même ce genre de choses et elle aimerait faire comprendre à l’ancien militaire combien cela la terrifie, mais elle n’y arrive pas. Les mots n’ont jamais été sont fort et encore une fois, elle l’a prouvé en prenant la fuite au lieu d’essayer de lui faire comprendre sa réaction. C’est cependant bien plus à propos d’elle que de lui dans le fond. Elle n’a tellement confiance en elle, on lui a tellement faire croire qu’elle n’en vaut pas la peine, qu’elle y croit. Bien sûr, elle tente de se dire que ce n’est pas le cas, elle y travaille, mais ce n’est pas aussi facile que claquer des doigts. Elle tente de trouver les mots, de chercher comment expliquer ce qu’elle a ressenti hier, mais elle ne l’explique clairement pas très bien. Lewis a raison, en quoi cela est-ce un problème qu’ils soient différents ? Tout le monde est différent, unique, et les opposés s’attirent souvent pour mieux se compléter, comme Lewis et moi, elle pense. Ils sont différents depuis le début et cela n’a jamais été un souci, bien au contraire. Il lui apporte un calme dont elle a toujours secrètement eu besoin, une constante. Elle hausse les épaules mais le brun reprend la parole pour faire une blague sur son âge avant de mentionner ses anciens collègues militaires. “T’es plutôt bien conserver pour ton âge.” Dit-elle avec un léger sourire, essayant de revenir un peu à l’ancien Lewis et Charlie. Lewis est beau, et elle ne doute même pas un seul instant qu’il l’était lorsqu’il avait 25 ans et qu’il le sera toujours quand il en aura 60. “C’est p’t’être pas si mal qu’on soit différent.” Avoue-t-elle, même si elle aimerait avoir un peu son courage et son articulation, cela ne lui ferait pas de mal de savoir exprimé ce qu’elle ressent plus clairement.

Ils mentionnent Abigail, un sujet bien rapidement repoussé par Lewis, au grand soulagement de Charlie mais le sujet se tournent à nouveau sur elle, sur eux. Les doigts de la brunette trouvent celui de l’ancien militaire, un geste rassurant, automatique dont elle ne peut plus se défaire. Comment a-t-elle vécu aussi longtemps sans le touché de Lewis ? Elle s’excuse et il lui adresse un sourire qui fait chavirer son cœur et elle fait la dernière chose que tous les gens qui connaissent Charlie l’imagine faire. Elle se hisse sur la pointe des pieds et déposer ses lèvres sur sa joue, à quelques centimètres à peine de ses lèvres et pendant une seconde, c’est comme si le temps s’arrête. Ses narines s’emplissent de l’odeur rassurante de Lewis, sa barbe la chatouille mais c’est loin d’être désagréable. Ses yeux s’arrêtent un moment sur ses lèvres roses, elles ont l’air si douce, si accueillant qu’il faut que Charlie se fasse violence pour ne pas les regarder trop longtemps. Elle vient tout juste d’arranger les choses, ce n’est pas le moment d’encore tout faire foirer. Et soudain ses mains ne sont plus dans celle de Lewis, mais posé contre son torse. Elle sent la chaleur de sa peau à travers le tee-shirt fin qu’il porte et il lui faut un moment pour se rappeler de respirer. La brune laisse échapper une respiration tremblante, mais cette fois-ci cela n’a rien à voir avec une peur, c’est un soupir de confort. Elle ne sait jamais senti aussi qu’avec Lewis aussi proche, comme si, d’une manière qu’elle ignore, il arrive à tout apaiser. Un geste si anodin, mais tout semblent simples, presque trop calme. Elle ignore si les battements de cœur qu’elle a l’impression de sentir dans ses mains sont ceux de Lewis ou les siens, mais elle s’en fiche bien. Elle est bien. Elle se perd dans le regard azur de Lewis. Ne me repousse pas, OK ? Finit-il de dire et Charlie se mord doucement la lèvre, une pointe de culpabilité la traversant à nouveau. Elle en peut pas lui promettre qu’elle y arrivera, mais elle peut essayer. “J’ferais de mon mieux. Promis.”

Sentant que Lewis n’est pas en colère contre elle et qu’au lieu de partir il s’accroche à elle, leurs mains toujours liées sur son torse, elle se sent soudain épuisé. L’adrénaline des dernières heures tombe, et elle n’a qu’une envie c’est de se blottir contre lui et de dormir pour vingt-quatre heures d’affilée. Comme si son corps le comprend et veut le faire comprendre à Lewis, elle étouffe un bâillement, le cachant dans son épaule. “Désolée. J’ai pas vraiment dormi la nuit dernière…” Avoue-t-elle, le ton bas. Il est si proche. Malgré la fatigue, plus les minutes passent et plus elle a envie de venir toucher sa barbe, de venir passer sa main contre sa joue, dans ses cheveux, de venir se blottir contre lui et fermer les yeux. Elle qui n’a jamais été fan des contacts physique, voilà qu’elle a besoin de le sentir sous ses doigts. “J’devrais p’t’être rentrer. J’peux revenir demain ?” Mais elle ne veut pas partir, pas si tôt après qu’ils se soient ‘retrouvés’.
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D'avoir troqué une arme et un uniforme contre d'autres, Lewis se demandait parfois s'il ne donnait pas simplement le change depuis son retour du Sahel. Depuis la disparition de Marshall, Coleman avait changé. Sans doute plus profondément qu'il n'osait l'admettre lui-même. Et Charlie avait su cueillir un fragment du nouveau lui, au hasard d'une crise d'angoisse. T’es plutôt bien conserver pour ton âge. Le sourire engendré par la remarque candide de Charlie s'évanouit aussi rapidement qu'il était apparu. Il avait quasiment dédié deux décennies de sa vie d'homme à l'armée. Un engagement sur tous les plans - moral, physique et personnel - qui avait artificiellement creusé les stries naissantes sur son visage. Là où Charlie ne voyait que son sourire léger et son air détaché, Lewis pensait à tout ce qui se trouvait sous la barrière de son T-shirt. Telles les constellations visibles dans le ciel obscur des déserts d'Afrique, chaque impact de balle incrusté dans sa peau dessinait le rappel du jour où tout avait basculé. Celui où ses convictions avaient vacillé. Non, ce n'est pas si mal, répondit Lewis en la dévisageant avec douceur. Il venait de la paraphraser en retirant le seul élément qui lui semblait de trop. Le peut-être. Une notion d'approximation qu'il ne voulait plus voir entre eux.

C'est tout ce que j'avais besoin d'entendre, dit Lewis, les mains de Charlie toujours entre les siennes. Leur différence de taille lui donnait envie d'étendre ses bras pour l'accueillir, l'envelopper complètement. Une démangeaison que la fatigue et l'inquiétude des derniers jours ne suffisaient pas à expliquer. Miles déclenchait chez lui des réflexes longtemps enfouis, qui n'avaient pas vu le jour depuis Elisabeth. Et celle-ci non plus apparemment, répondit Lewis d'une voix caressante. Il n'aurait cependant pas échangé quelques heures de sommeil agité contre ce moment avec elle. Alors techniquement, on est déjà demain, plaisanta Lewis en lui lançant un regard amusé. Son regard la couvant plus que ce qu'il ne devrait normalement se permettre. L'idée de la savoir sur son vélo, seulement aiguillée par l'éclairage public, ne le rassurait pas. Pour sa propre sécurité, il préférait la savoir là. Coleman reconnaissait que la quitter, les fois où ils se voyaient, lui demandait de plus en plus d'efforts. Il est tard et au risque de passer encore pour le "vieux", je reconnais que je ne suis pas à l'aise avec le fait que tu reprennes ton vélo de nuit. Dans ses rêves les plus inavouables, Coleman s'était imaginé lui poser cette question à de multiples reprises déjà, mais pas dans ces conditions et pas pour cette raison non plus. Mais n'était-ce pas ce que ferait un... ami ? Lui proposer de rester. Reste dormir, si tu veux. Lewis se surprit lui-même, il avait posé la question à voix haute. Lui proposant de dormir à quelques mètres à peine l'un de l'autre. D'une, je ne ronfle pas et de deux, le lit est confortable. Ses lèvres affichèrent un nouveau sourire avant qu'il n'ajoute : C'est une simple proposition, je ne te force pas la main si tu veux vraiment rentrer à cette heure. Je pense pourtant que Bucky peut attendre un peu avant de te revoir... Alors que lui n'avait pas eu la chance d'être auprès d'elle dernièrement.

C'est tout ce que j'ai comme cartes pour te convaincre, souffla t-il du bout des lèvres, songeant que les coussins - en plus du canapé - suffiraient à lui fournir un couchage d'appoint. Il inspira légèrement avant de mettre fin à leur étreinte, laissant sa main droite redescendre progressivement le long du bras tendu de Charlie et libérant la seconde. Plus il attendrait et plus le retour à la réalité lui serait pénible. Lewis s'orienta vers sa chambre pour allumer la lampe de chevet, la housse de couette partiellement défaite suggérant qu'il avait précipitamment quitté son lit. Parce qu'il avait eu peur que les coups frappés à sa porte soient pour elle. Fais comme chez toi, Charlie. Je serai dans le salon - plus précisément sur le canapé - si tu as besoin. Le réalisme de la situation - la silhouette si familière de Charlie qui évoluait dans son environnement à lui - le saisit alors qu'il s'apprêtait à refermer la porte de la chambre. Mettant là une nouvelle barrière entre leurs deux univers, au moins jusqu'à demain matin. Lewis étudia le salon en songeant qu'il n'en voulait justement plus de ces barrières, pas avec elle. Un premier constat rapidement suivi d'un second, plus intime, alors que ses doigts refusaient de quitter le bois de sa porte. Ces dernières heures lui avait paru des jours : elle lui avait manqué.
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Charlie ne dit rien lorsqu’elle voit le sourire de Lewis disparaître après sa remarque sur son âge. Dans le fond, elle se fiche bien qu’il ait le même âge qu’elle ou qu’il ait dix ans de plus, cela n’a pas d’importance à ses yeux. Ce qui importe c’est comment elle se sent avec lui, et elle se sent bien. Elle a ces moments de paniques quand il n’est là, ou que quelque chose se passe entre eux, mais lorsqu’elle est proche de lui elle a cette sensation de sérénité, comme si il apaise son cœur simplement avec sa présence et ses gestes. Elle se retient donc de lui dire qu’elle n’est pas sérieuse quand elle le taquine sur son âge, qu’elle s’en fiche bien, mais elle préfère ne rien dire, lui adressant simplement un sourire. À voix basse, elle lui promet de faire son mieux pour ne pas se renfermer à nouveau comme elle l’a toujours fait, comme elle l’a fait il y a moins de quarante-huit heures. Elle doit se battre contre ses réflexes, contre ses réactions automatiques et la promesse d’essayer semble suffire à Lewis. Pour le moment. Elle profite de ce moment, leurs mains liés contre le torse chaud de l’ancien militaire. Elle a envie de se blottir contre lui, de se perdre dans ses bras, de fermer les yeux pendant de longues heures, parce que contre lui tout semble silencieux dans sa tête pendant quelque temps. Elle apprécie ce silence. Elle se demande si c’est dû à la manière dont il la regarde. Il y a quelque chose dans son regard, quelque chose de nouveau depuis quelques semaines, mais elle n’arrive pas à savoir ce que c’est. Détendue et bien plus calme qu’à son arrivée, elle laisse échapper un bâillement avant de s’excuser. Elle lève les yeux au ciel avec un léger sourire en coin lorsque Lewis lui fait remarquer qu’ils sont déjà ‘demain’, mais elle aime qu’il joue sur les mots, comme avant. Elle resserre un peu ses mains autour de celle du brun alors qu’il lui propose de rester dormir. Elle l’a espéré, mais cela la rend aussi un peu nerveuse. “J’suis venue à pied, j’ai pas récupéré mon vélo encore.” Avoue-t-elle comme si c’est l’information essentielle du moment alors que ca ne l’est clairement pas. “Et comment tu sais que tu ronfles pas ? Tu t’es déjà enregistré ?” Encore une fois, information inutile, mais la fatigue la gagne doucement.

Bucky a assez à manger, elle le sait, et il doit sûrement être content qu’elle ne soit pas là pour lui faire une autre crise de panique sous le nez. Elle hésite quelques secondes avant de doucement hocher la tête. Elle n’a pas la force ou l’envie de rentrer à pied jusque chez elle, pas a presque deux heures du matin sans avoir dormi depuis bien trop longtemps. Se détachant à contrecœur de la chaleur de Lewis, elle le suit vers sa chambre, l’une des rares pièces qu’elle n’a jamais vue dans son appartement. Elle jette un coup d’œil autour d’elle, repérant une photo de lui avec quatre jeunes femmes, probablement ses sœurs elle en déduit, et une autre avec un homme en uniforme. Elle détourne le regard pour le poser sur Lewis quand il reprend la parole pour lui dire qu’il sera sur le canapé. Il lui laisse son lit… Il lui laisse son lit pour être sur qu’elle dorme bien. “Lew.” Elle le rappelle d’une voix douce alors qu’il s’apprête à passer la porte de la chambre. “Reste, s’il te plaît.” Elle murmure, sa voix emplie d’une émotion qu’elle ne reconnaît pas. “Le lit est bien assez grand pour deux.” Elle observe comme si cela explique la logique de tout. Puis avec un léger sourire en coin, pour essayer de faire revenir un peu leur relation d’avant elle reprend la parole. “J’voudrais pas que ton dos souffre. Tu sais… Avec ton grand age.” Elle laisse échapper un léger rire avant d’hésiter quelques instants. Elle retire son pull, le posant sur une chaise pas loin du lit, fait de même avec ses chaussettes et se glisse sous les draps encore tièdes. Elle n'a pas pour habitude de dormir avec un jogging, mais elle ne pense pas que se retrouver en tee-shirt et sous vêtement devant Lewis soit une bonne idée. “Si tu passes cette porte, je révoque tes droits de visite pour Bucky. Allez ramène tes fesses, je mords pas, et je ronfle pas non plus, promis.” Dit-elle avant d’étouffer un autre bâillement et d’enfouir sa tête dans le coussin, l’odeur de Lewis lui emplissant les narines. Shit, elle l’impression de n’avoir jamais été aussi bien. “Tu as un côté ?”
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Savoir qu'elle avait marché pour venir le voir le touchait. Le simple fait qu'elle soit devant lui devait avoir un effet similaire à celui des antalgiques fortement dosés qu'il ne prenait que rarement. Voire jamais. Sa dernière prise remontait aux perfusions reçues lors de son rapatriement, lorsqu'il avait ouvert les yeux à l'hôpital militaire de Boston. Les images du décès de Marshall aussi douloureuses que sa propre chair. Il conjuguait avec l'absence de son meilleur ami depuis si longtemps maintenant que l'idée de le revivre, avec elle, l'effrayait plus que ne le laissait supposer son sourire silencieux. Son pouls, plus rapide lorsque les coups avaient retenti, en était l'illustration parfaite. Alors la trouver sur le pas de la porte lui avait enlevé un poids inattendu, chez lui pour qui les fantômes du passé pesaient déjà suffisamment lourd. La bouche de Lewis s'entrouvrit tandis qu'elle évoquait son vélo. Les clés étaient donc toujours à la boutique, certainement rangées dans l'un des tiroirs du bureau du responsable. Coleman choisit finalement de ne rien dire, préférant ne pas revenir quelques jours en arrière. Lorsqu'elle l'avait laissé démuni, comme un soldat désarmé face à un océan de questions mais avec un désert de réponses pour seul retour.

Je t'ai déjà dit que j'avais quatre soeurs ? répondit Lewis amusé. S'il n'aimait pas autant la sensation des mains brûlantes de Charlie sur lui, il aurait déjà croisé les bras. Pour ce type d'information, je peux compter sur elles, crois-moi. Mon père en fait d'ailleurs les frais. Et pour une excellente raison ; lui, ronfle vraiment, ironisa t-il. Si les échanges entre deux portes étaient réguliers chez les Coleman, le ronflement de son père n'avait rien d'une légende. On s'y s'habituait. Avec le temps, Lewis avait fini par y voir une présence réconfortante. L'écho de la vie entre les murs de la maison familiale. Depuis son retour à Boston, Coleman s'était arrangé pour ne jamais rester dormir chez ses parents. Un an et demi qu'il mettait en avant le fait d'habiter à proximité pour ne plus se retrouver dans sa chambre d'adolescent durant la nuit. L'espace dans lequel, adolescent, il avait nourri de nombreuses ambitions. Et celle qui ne devrait pas y abriter les cauchemars qu'il avait ramené de l'étranger. Comme un virus en passe de se répandre, Lewis confinait son état à son appartement. Ses moments de détresse lui appartenaient, à lui seul, et n'avaient pas leur place dans la maison qui l'avait vu grandir.

Il avait envie de lui présenter ses parents, un jour. Envie aussi qu'elle rencontre ses soeurs et ses amis. Il aurait aimé avoir la force de l'emmener avec lui en randonnée, sur les traces de son passé. Il aurait aimé la regarder - cheveux portés par le vent qui filtrerait par la vitre ouverte - alors qu'il conduisait vers une destination estivale. Coleman aurait besoin de lui montrer la vue depuis la terrasse de la maison de ses grands-parents, à Palerme. De lui cuisiner de la crème glacée, plus qu'il n'en faudrait pour deux. Envie de lui rappeler qu'elle était belle avec un simple hoodie sur ses épaules. Envie de tout sauf de refermer la porte de sa chambre derrière lui. Mais comme à chaque fois, Lewis se faisait violence - la raison reprenant ses droits. Ses pas s'arrêtèrent alors que Charlie l'appelait, sa voix se répercutant contre les murs de sa chambre. Oui ? répondit Lewis avec un détachement feint. Non, il ne pouvait pas dormir près d'elle. Il ne devait pas. Pire, il se le déconseillait. Mon dos va très bien, il supportera le canapé sans problème. Rassure-moi, tu sais que j'ai dormi dans des lits de camp pendant longtemps ? s'amusa Lewis, une épaule calée contre le montant de la porte. Mais j'apprécie que tu te soucies de ma santé qui se dégrade avec l'âge, plaisanta Coleman avec une lueur dansante dans les yeux. Il les baissa à temps, jaugeant la couleur du parquet, alors qu'elle esquissait un premier geste pour se débarrasser des vêtements superflus. Coleman attendit d'entendre le bruit des draps que l'on bougeait pour les relever vers la zone qu'elle occupait un peu plus tout. Là, entourée de ses photos et enroulée dans ses draps, Charlie semblait dans son élément. Pas le sien uniquement, le leur. Dure punition, Bucky ne mérite pas ça... et moi non plus, dit-il, tout sourire, hésitant encore sur la décision à prendre. Mes fesses vont là où elles veulent, la charria t-il avant d'ajouter : Je dors à droite et je dirais que vu l'heure, je suis plus qu'en droit de demander à récupérer mon côté. La chevelure de Charlie quitta son oreiller pour aller s'épandre sur le second, qui ne servait jamais. Elle n'était pas enveloppée de ses draps seuls, la voir ainsi au chaud dans son linge de nuit avait ce quelque chose de très intime. Je peux éteindre ? souffla Lewis, un bras passé sous sa tête et le second déjà tendu, prêt à éteindre la lampe de chevet. La lumière des réverbères qui passait sur le côté des volets se mit à danser sur le mur du fond, dessinant des formes mouvantes. Lewis fixait le plafond, une jambe tendue par dessus le drap et la seconde formant un triangle, enroulée dans le linge de lit. Merci d'être venue, dit-il au bout de plusieurs minutes d'un silence seulement ponctué par leur respiration respective. Dans la pénombre, sa tête pivota sur l'oreiller pour essayer de distinguer le visage de Charlie. Ce soir. Un mouvement de l'autre côté du lit lui indiquait que Charlie remuait, déplaçant les draps avec elle. Mais je dirais à Bucky - la prochaine fois - que tu t'es servie de lui comme prétexte lors d'une négociation. Ses lèvres dessinèrent un sourire heureux, masqué par l'absence de lumière suffisante. Chacun de ses atomes sentait ceux de Charlie, juste à-côté ; signe que le sommeil allait le fuir. Le bras gauche de Lewis frôla doucement celui de Charlie, le lit était pourtant large et il s'était arrangé pour lui laisser plus de place que nécessaire. Il ne bougea pas, appréciant la fusion partielle de leurs deux peaux.
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Charlie le cherche un peu, comme si une partie de la relation qu’ils avaient avant vient se mêler à leur nouvelle plus tactile et c’est comme si tout est parfait. Il mentionne ses sœurs pour confirmer qu’il ne ronfle pas, et elle ne peut s’empêcher de se demander si ils resteront assez longtemps dans la vie l’un de l’autre pour qu’elle les rencontre un jour. Ont-elles un caractère similaire à Lewis ? Que font-elles dans la vie ? Si Charlie n’a jamais vraiment demandé ce genre de choses à Lewis parce que leur amitié a longtemps été ‘superficielle’ en un sens, les dernières semaines les ont tellement rapprochés qu’elle se surprend à tout vouloir savoir sur lui. Elle aimerait entendre des histoires sur son enfance, et si jamais elle rencontre ses sœurs un jour, elle se promet de leur demander pour pouvoir taquiner Lewis ensuite. Elle s’imagine la maison dans laquelle il a grandi, avec un jardin peut-être, et sûrement les tonnes de jouer qu’elle n’a jamais eu. Elle peut presque fermer les yeux et avoir l’image d’un mini Lewis en tête, avec de grands yeux bleus, un sourire doux sur les lèvres entouré de quatre filles. Ou alors une grande famille riant autour d’un repas de famille. Ça lui fait un peu mal au cœur qu’elle n’ait jamais connu cela, mais elle est aussi heureuse que Lewis ait eu ce genre d’enfance heureuse, parce que si il y a bien quelqu’un qui mérite d’avoir une bonne famille, c’est lui.

Elle le suit donc jusqu’à sa chambre, ses yeux traînant un peu autour d’elle pour observer la décoration, simple mais personnelle. Les draps sont encore défaits, sûrement à cause du fait qu’elle a débarqué à une heure du matin chez lui et qu’il devait être en pleine nuit. Elle hésite un peu avant de retirer ses chaussettes et son pull et de se glisser sous les couvertures encore tièdes. L’odeur de Lewis lui parvient tout de suite au nez et c’est comme si elle venait de se glisser dans l’endroit le plus sur du monde. Elle est détendue, plus qu’elle ne l’a sûrement jamais été et pendant quelques secondes elle ferme les yeux avant d’entendre l’ancien militaire lui parler du canapé. Me laisse pas, une voix retentit dans la voix de Charlie et d’une voix douce, elle l’appel alors qu’il est figé dans l’ouverture de la porte. Elle lui demande de rester, un ton dans sa voix qu’elle ne reconnaît pas, mais qui a quelque chose d’implorant. Elle ne peut cependant pas s’empêcher de le taquiner sur son âge une nouvelle fois, comme pour lui donner une raison de rester là, avec elle. “Ouais mais du temps a passé depuis ton dernier lit de camps.” Elle lui fait remarquer à sa mention de l’armée une nouvelle fois. Lewis a passé une bonne partie de sa vie dans l’armée, mais des fois elle se demande si il se rappelle avoir eu une vie ‘normale’, elle se demande si ca lui manque, ou si il a l’impression d’y avoir laissé une partie de lui. Ne le voyant pas bougé, elle utilise alors Bucky comme marchandage et lui dit de ramener ses fesses. Visiblement il n’en faut pas plus à Lewis pour faire demi-tour. Elle lève les yeux au ciel alors qu’il demande à récupérer son côté du lit, un sourire sur les lèvres, mais elle se glisse du côté gauche alors qu’il s’installe. “Oui.” Charlie le laisse éteindre la lumière et s’installe un peu plus confortablement, fixant le plafond blanc au-dessus d’elle alors qu’elle sent la chaleur émanent du corps de Lewis à ses côtés. Comment réagirait-il si elle venait se blottir contre lui ? Qu’est-ce qui lui arrive vraiment ? Elle qui a toujours fui le contact, voilà qu’elle le cherche sans cesse avec lui. Elle tourne la tête vers lui lorsqu’il reprend la parole pour la remercier et elle lui offre un léger sourire alors qu’elle devine sa silhouette dans la pénombre de la chambre. Elle laisse échapper un léger rire. “Il sait que c’était pour la bonne cause.” Pour que tu dormes auprès de moi, pour que tu restes avec moi, parce j’ai besoin de toi, pense-t-elle sans pour autant en dire un mot. “Et merci de pas m’avoir fermé la porte au nez…” Elle murmure à son tour alors qu’elle étend le bras entre eux, frôlant celui de Lewis.

Ils restent là, allongés dans le noir et si Charlie est fatiguée, elle n’arrive cependant pas à trouver le sommeil. Elle est bien, apaisée, en sécurité, mais elle est aussi consciente du corps de Lewis allongé si proche d’elle. Elle est consciente de leur bras qui se touche et doucement, sans vraiment réfléchir elle tourne un peu sa main pour venir enlacer ses doigts avec ceux de Lewis. Son cœur bat rapidement contre sa poitrine et pourtant, tout semble si naturel. He feels like Home, plus que n’importe qui et soudain la phrase ‘Home n’est pas un endroit mais un sentiment’ prend tout son sens. Ils restent allongés là, en silence, l’un contre l’autre de longues minutes avant qu’elle ne tourne la tête vers le plafond. “Mes parents n’ont jamais voulu de moi… Jamais vraiment.” Dit-elle tout bas, sa confession la surprenant sûrement autant que Lewis à ses côtés. “J’ai toujours été plus… Utile que voulu. Qui suspecte une gamine de cacher de la drogue ?” Elle ne le regarde pas, elle ne peut pas vraiment alors elle continue à fixer le plafond, mais resserre ses doigts autour de ceux de Lewis pour s’ancrer dans la réalité, dans le moment présent. “Ils dépensaient tout leur argent dans la drogue et l’alcool. J’ai jamais eu une mère qui cuisine ou un père qui joue au foot. Je mangeais des pâtes, ou des repas en conserve.” Elle fronce les sourcils se sentant un peu plus légère, un sentiment auquel elle ne s’attendait pas, alors qu’elle s’ouvre à Lewis. Deux pas vers lui. Il le mérite et au moins si il part, il aura une bonne raison. “J’ai même pas pleuré quand mon père est mort d’une overdose, ou quand ma mère a fini en rehab.” Et pour ca, une partie d’elle à l’impression d’être un monstre. Ne devrait-elle pas aimer ses parents malgré tout ? Tout ce qu'elle ressent en pensant à eux c'est de la colère, de la déception et de la douleur.
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La réponse s'imposa d'elle-même et resta dans l'esprit de Lewis sans jamais franchir la barrière que formaient ses lèvres. Deux ans dans quelques mois. Certes, il ne dormait plus sur un lit de camp mais ses nuits actuelles étaient aussi inconfortables et hachurées que si ç'avait été le cas. Deux ans qu'il avait retrouvé le confort d'un appartement en solitaire au détriment de l'effervescence, de la cohésion des soldats qui étaient - pour certains - devenus des amis avec le temps. Deux ans qu'il avait laissé son meilleur ami et une partie de lui-même dans les collines sableuses d'Afrique. Je ne savais pas que me faire dormir dans le lit plutôt que sur le canapé était une bonne cause, la taquina Lewis après quelques secondes à fixer le plafond dans le silence. Coleman aurait finalement la chaleur lointaine de Charlie comme compagne pour la nuit plutôt que le cuir froid du canapé. ça ne serait pas arrivé, répondit Lewis avec franchise, gardant pour lui l'inquiétude qu'une venue tardive avait pu susciter chez lui. Ce n'était pas le fait qu'elle frappe chez lui au beau milieu de la nuit qui l'avait inquiété mais le fait que quelqu'un d'autre, en uniforme, lui annonce qu'elle ne ferait jamais plus. Officiellement, il n'était rien d'autre qu'un ami : un numéro parmi d'autres dans le téléphone de Charlie et une adresse de plus dans ses déplacements hebdomadaires. C'est certainement Milo qui serait le premier informé si Charlie devait avoir besoin. Alors qu'il aurait voulu être sa première ancre, Coleman était un second choix. Un costume dont il n'appréciait pas les coutures.

Son coeur remontait le long de la parcelle de peau qui fusionnait avec celle de Charlie. Des pulsations régulières, toutes dédiées à Miles. Ses sens en éveil, le bruit des draps se mélangea bientôt avec le courant électrique qui traversa tout le bras de Coleman. Charlie étirait doucement le sien contre lui. Lorsqu'elle déploya ses doigts contre sa main retournée, Lewis ouvrit les siens pour l'accueillir. Les yeux de l'ancien soldat continuait de se perdre dans la contemplation aveugle du plafond alors que ses pensées étaient ailleurs. Concentrées sur l'épiderme de Charlie qui dansait contre la sienne avec aisance. Le sourire de Lewis se figea lorsqu'elle évoqua ses parents. Lui avait-elle donné la main pour avoir le courage de lui confier ce qui allait suivre ? L'incitant à poursuivre, Coleman resserra ses doigts autour de ceux de Charlie. A un rythme régulier, son pouce dessinait des cercles légers sur sa peau comme une réponse silencieuse.

De colère autant que d'impuissance, les paupières de Lewis se fermèrent à plusieurs reprises. Les parents de Charlie se servait d'elle comme d'une mule, la vie et la sécurité d'une enfant contre quelques grammes de poudre. C'était bien pire que les scénarios qu'il avait pu échafauder. Il sentit les doigts de Charlie se crisper tout contre les siens. Ses souvenirs d'enfance étaient aux antipodes de ceux de Lewis. Charlie avait été une enfant mais jamais considérée ni élevée comme telle. Là où les Coleman mangeaient en famille, il imaginait Charlie seule face à un plat à peine chaud. Seule face à ses émotions d'enfant sans personne pour lui indiquer la voie. L'injustice à l'état pur. Le palpitant de Lewis manqua un battement lorsqu'elle évoqua l'overdose de son père. Il ne pouvait s'empêcher de le visualiser étendu avec des seringues que Charlie aurait tout à fait pu toucher. Expirant tout le malaise que ça lui inspirait et sans quitter la main de Charlie, Lewis se laissa glisser dans le lit pour se rapprocher d'elle. Elle fixait le plafond mais lui désormais, la regardait. Quand tu as évoqué tes parents, la dernière fois, je me doutais qu'ils n'avaient pas été présents pour toi. Pour t'élever et te donner toutes les raisons de croire en toi, aujourd'hui. Mais ça... c'est au-delà de tout ce que j'aurais pu imaginer. Lèvres pincées, la regarder en était presque douloureux. Il aurait voulu qu'elle ait la même chance que lui, qu'elle se construise sur des bases saines. Je suis désolé, Charlie. Coleman se tourna légèrement pour se mettre de côté et orienter ainsi son visage vers Charlie. Je me doute que rien ne pourra réparer ce que tu as vécu. Et je ne sais pas si tu le sais mais tu es entourée de personnes qui veulent vraiment de toi dans leur vie, aujourd'hui. ça lui avait échappé. Elle pouvait se construire aujourd'hui auprès de lui, Coleman ne demandait que ça. Pour lui, elle n'était pas utile. Elle était devenue indispensable. Ses yeux papillonnèrent alors qu'il lui semblait la voir se tourner vers lui. Est-ce que tu as déjà eu des nouvelles de ta mère depuis sa cure ? souffla t-il, mesurant pleinement la sensibilité du sujet. Coleman n'était pas crédule, il était au courant que certains avaient plus de mal à décrocher. Que plusieurs cures pouvaient être nécessaires voire même être inutiles dans certains cas. Ses yeux s'accoutumant à la pénombre dans laquelle était plongée la chambre, la chevelure sombre de Charlie attirait le regard de Coleman. Ses joues d'un blanc si pur aussi. Ce n'était pas des parents que Charlie décrivait, personne ne devrait regarder ses enfants d'une œil intéressé.

Les yeux de Charlie, à présent ancrés dans les siens, lui semblèrent briller sous le peu de jour qui filtrait. Tu mérites qu'on prenne soin de toi, Charlie. Ne crois jamais le contraire quoiqu'on te dise. Elle était l'incarnation même de la force et Coleman n'en désirait que plus être à ses côtés. A chaque jour qu'elle voudra lui offrir en sa compagnie. L'index de sa main libre resta une seconde en survol au-dessus du visage de Charlie avant d'enfin se poser sur son épiderme, caressant affectueusement la bordure de sa joue - près de sa mâchoire. La preuve par l'exemple, c'est ce qu'il venait de faire. La seconde suivante, Lewis laissa sa main retomber loin d'elle.
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Ils se taquinent, se cherchent un peu comme cela a toujours été le cas entre eux, et Charlie apprécie que cette partie de leur amitié n’ait pas disparu après la crise de panique de Lewis, ou la sienne quelques semaines plus tard. Elle aime que tout cela les ait rapprochés au lieu de les pousser plus loin de l’autre. Ils sont les mêmes, mais apprennent tout simplement à se connaître un peu plus, ils apprennent à s’apprivoiser, à s’ouvrir. Elle se doute que ce n’est pas la première et la dernière fois que ses émotions prendront le dessus et qu’elle prendra la mauvaise décision quand il s’agit de Lewis, cependant elle se promet aussi de faire de son mieux pour ne pas le repousser, pour ne pas refermer cette partie de sa vie. Elle a fait un pas en arrière la dernière fois, mais elle en refait un en avant en venant chez lui pour s’excuser. Elle ne peut pas vivre Lewis dans sa vie, ce n’est juste plus quelque chose de possible. Il est devenu si important qu’elle s’accroche à lui comme à une bouée de sauvetage. Il ne la juge pas, ne la repousse pas et malgré tout ce qu’il découvre sur elle, il a toujours la réaction qu’elle espère au fond d’elle. Il ne lui ferme pas la porte au nez, au lieu de cela, il comprend et il se montre empathique, tout ce qu’elle n’a jamais eu de sa famille. Pourtant ce qu’elle ressent pour Lewis, la manière dont elle le voit, la place qu’il a pris dans sa vie est quelque chose de complètement nouveau pour elle. Charlie a des amis, des amis qu’elle considère comme sa famille choisie, à défaut d’en avoir eu une vraie, mais Lewis ne rentre dans aucune de ses catégories. Il lui manque quand il n’est pas là, elle pense à lui sans cesse, elle se demande ce qu’il fait quand elle n'est pas avec lui. Il est indispensable et alors qu’ils se rapprochent, elle se surprend à chercher des choses qu’elle n’a jamais cherché avec personne.

Allongée dans le noir aux côtés de l’ancien militaire, Charlie brise le silence qui s’est installé entre eux. Elle sent bien qu’il ne dort pas, son pouce traçant des ronds sur sa main sans jamais ne faire un geste de vouloir s’éloigner. Elle se confie sur ses parents, sans vraiment trop rentrer dans les détails, mais elle lui donne des informations qu’elle n’a pas su lui donner la dernière fois qu’ils ont abordé le sujet. Si il n’est pas parti après ce qu’elle a fait la veille, peut-être qu’il ne partira pas non plus quand il apprendra d’où elle vient, ou les peurs qui la hantent. Sa voix est basse, presque comme un murmure, mais clairement audible dans le silence de cette chambre encore inconnue pour Charlie. Sa main de livre vient se poser sur ses cotes ou, sous son tee-shirt, reposent des cicatrices de brûlure de cigarette, mais elle ne le mentionne pas. Si elle commence à s’ouvrir, elle n’est pas prête à lui dire tout, elle n’est pas prête à ce qu’il la voit à quel point elle est brisée et à quel point elle croit ce qu’on lui a ancrée dans le cerveau pendant tant d’années. Tu es un poids, une plaie, inutile, la voix de son père résonne dans sa tête alors qu’elle serre un peu plus sa main dans celle du brun pour s’encrer à lui, à leur réalité. Elle le sent bouger pour se rapprocher un peu et tourner la tête vers elle, mais il ne l’interrompt pas. Elle ignore ce qu’il pense, ce qu’il ressent, mais elle n’est pas sûr d’avoir le courage d’observer son visage alors elle fixe le plafond jusqu’à ce qu’elle retombe dans le silence. Elle ne mentionne pas son passage de trois ans dans le système, le nombre de famille foster qu’elle a fait en ce temps, peut-être qu’un jour elle lui parlera de ce chapitre, mais pas ce soir. Lewis s’excuse et par réflexe, elle hausse simplement les épaules dans la pénombre de la chambre. “C’est la vie.” Répond-elle simplement, laisse sa main de libre retomber loin de ses cicatrices. Tu es entourée de personnes qui veulent vraiment de toi dans leur vie, aujourd'hui. Les mots de Lewis lui font finalement tourner la tête vers lui et lorsqu’elle aperçoit tant de tendresse dans ses traits, elle pourrait presque se mettre à pleurer. L’estomac un peu tordu, le cœur battant la chamade, elle l’écoute lui demander si elle a revu sa mère et elle secoue doucement la tête. “Non… Et j’veux pas.” Aux dernières nouvelles elle avait replongé et avait fait une seconde rehab avant de se retrouver embarquer dans des affaires louches et de finir en prison. Elle n’a jamais pris de nouvelles, et elle ne veut plus être mêlée à elle. Cela détruirait ce qu’elle a doucement réussi à se construire. “C’est à cause d’eux que… Que j’bois pas d’alcool.” Dit-elle comme si cela elle n’a jamais voulu goûter et elle n’aura jamais envie parce qu’une partie d’elle est terrifiée de finir comme eux et elle le refuse.

Tu mérites qu'on prenne soin de toi, Charlie. Elle n’y croit pas, tout dans sa tête lui dit que non, elle ne mérite pas qu’on prenne soin d’elle parce qu’elle n’en vaut pas la peine. Les mots résonnent dans sa tête un moment avant qu’elle ne sente le doigt de Lewis venir effleurer sa joue. Un geste comme celui-ci lui aurait ordinairement fait faire un mouvement de recul, mais avec Lewis elle se fond dans ce toucher. Elle ferme les yeux et inconsciemment elle pousse légèrement son visage contre son doigt, prenant une respiration plus profonde et légèrement tremblante. Il fait retomber sa main bien trop vite à son goût et elle ne se retient pas de venir entourer sa main sur son poignet, y donnant une légère pression comme pour le remercier. Lorsqu’elle rouvre les yeux, elle a les yeux humides, submerger par les émotions que Lewis lui fait ressentir et par l’apaisement qu’il lui apporte juste par sa présence. Comme si il sait exactement quoi faire ou quoi dire, à chaque fois. “Merci… D’être là.” Doucement, elle se rapproche un peu plus de lui, ses pieds se retrouvant à toucher les siens, son visage à quelques centimètres du sien, plongeant son regard dans le sien, ne laissant pas ses mains et pendant un moment c'est comme si le monde autour disparait, comme si ce n'est que lui et elle. Lewis et Charlie.
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Comme lorsqu'il était encore à l'armée, la nuit s'avérait souvent être l'écrin de nombreux déboires, de secrets inaudibles. Des craintes que certains soldats gardaient pour eux en plein jour. C'est la vie, dit Charlie d'un ton qu'il trouva aussi fataliste que résigné. Trop peut-être pour quelqu'un qui n'avait pas encore 30 ans. Non, justement, souffla doucement Lewis. Ce qu'elle décrivait était l'opposé de la vie, c'était une prise d'otage orchestrée par deux parents. Parce qu'elle l'avait déjà évoqué, le convoyeur savait qu'elle était née ici, à Boston. Et s'ils s'étaient connus plus tôt ? Et si Charlie avait été une voisine, une camarade de classe de ses soeurs... ? Aurait-il pu être là pour éviter l'irréparable, voir que ses sourires étaient factices mais ses angoisses, bien réelles ? Probablement pas. Coleman n'avait qu'ici et maintenant pour lui rappeler qu'elle n'était pas seule. Il n'était pas le seul à avoir vécu et mené plusieurs guerres, Charlie avait eu la sienne sans même le savoir. D'accord. La voix de Charlie se faisait plus rauque alors qu'elle évoquait sa mère. Celle qui n'en avait que le statut sur un livret de famille - incapable de protéger sa propre chair des dangers du monde extérieur. Le danger était venu de ses parents. La gorge de Lewis s'assécha lorsque Charlie reconnut ne jamais boire d'alcool. Qu'elle leur préfère des softs lui était purement égal mais ce que ça impliquait derrière était lourd de conséquences. Elle se comparait à eux. Est-ce que tu as peur que ça puisse avoir un quelconque effet sur toi... c'est ça ? l'interrogea Lewis avec bienveillance, tout en cherchant son regard dans le noir. Ecoute, je te l'ai déjà dit et je te le dirais autant de fois que nécessaire. Personne n'a le droit de choisir pour toi et la Charlie que je connais n'a rien en commun avec les parents que tu viens de décrire. Absolument rien. Contrairement à l'exemple qu'elle avait eu lorsqu'elle était enfant, Charlie ne choisissait pas la facilité.

Encore brûlante du contact avec la joue de Charlie, la main de Lewis - comme coupable d'un crime obscur - s'éloigna d'elle. Il aurait voulu être en mesure de la rassurer sans avoir à la toucher mais le besoin était trop grand. Plus grand que sa volonté qui faiblissait à chaque fois qu'elle entrait dans son espace vital. De la gratitude, de la colère et de la fatigue se livraient bataille dans le regard de Charlie alors que sa main enserrait le poignet fuyard de Lewis. Si elle n'était pas venue ce soir, auraient-ils seulement fini par avoir cette conversion un jour ? Coleman s'ancrait aux dernières paroles de Charlie plutôt qu'aux prunelles qu'elle posait sur lui. C'était trop risqué. Parce que si elle continuait de s'approcher, elle finirait par comprendre la bataille qui se jouait dans son regard à lui. Incapable de répondre sans penser que d'autres - comme Milo - auraient réagi de la même manière que lui, Lewis se contenta de sourire. L'affection qu'il lui portait transpirait par chacun des pores de sa peau. Leurs mains formaient désormais un port d'attache, juste au-dessus des draps. Contre vents et marées, c'est ce que semblaient vouloir dire leurs doigts qui refusaient de se quitter. Ils n'avaient jamais été aussi prêts, sur tous les plans. A quelques centimètres à peine l'un de l'autre, leurs respirations se mêlaient.

Au prix d'un effort surhumain, Lewis détacha son regard des contours du visage et des lèvres de Charlie pour relever la tête sur l'oreiller et poser la sienne tout en haut du crâne de Miles. On devrait dormir un peu, répondit-il près de ses cheveux avant d'ajouter, amusé : Tu es gelée... est-ce que tu veux te rapprocher ? Ses mains étaient chaudes mais ses pieds, collés aux siens depuis quelques secondes, avaient leur propre microclimat. Polaire. Leurs mains se détachèrent pour que Lewis puisse ouvrir ses bras, la cueillant maintenant contre son torse. Comme un oiseau qui redécouvrait le soleil à l'arrivée du Printemps, la tête de Charlie se nicha parfaitement dans son cou dans un moment d'amère perfection. Leur différence de température pouvait laisser croire qu'ils vivaient dans deux hémisphères différents. Si Lewis ne ronflait pas, il savait de source sûre - ses quatre soeurs qui se pressaient contre lui lors des nuits passées sous la tente familiale - que c'était un chauffage d'appoint en parfait état de marche. A être aussi proche d'elle, au titre d'ami, Lewis se faisait du mal. Mais rester loin d'elle était autant sinon plus douloureux encore. Bonne nuit Charlie, murmura l'ancien militaire en fermant les paupières.
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Charlie se surprend un peu en s’ouvrant ainsi à Lewis, mais cela a été un peu plus facile qu’elle ne se l’était imaginé. Il n’y a aucun jugement dans la voix de l’ancien militaire, aucune réaction qui fait croire à Charlie qu’il va partir en courant. Bien au contraire, il se montre empathique, il lui dit les mots qu’elle espérait et lui fait comprendre que tout ce qu’elle a vécu n’est pas normal, même si il est loin de savoir tout. Elle ne mentionne pas les cicatrices, les passages en famille d’accueil ou même le temps qu’il a fallu pour ouvrir sa vie a ne serait-ce qu’une seule personne. Si Milo et Ascella ont réussi à s’y encrer, il n’y a pas vraiment dix mille autres personnes en qui elle a confiance. Lewis fait pourtant à présent partie de ces personnes. Plus ils passent du temps ensemble et plus Charlie s’ouvre à lui, lui donnant une partie d’elle et s’accrochant aux sensations qu’il lui fait ressentir. Elle tente, du mieux qu’elle peut, de ressembler le moins à ses géniteurs, à ceux qui n’ont jamais vraiment rien fait pour elle d’autre que lui donner la vie. Il y a eu des périodes dans sa vie où elle s’est même demandé si la vie en valait la peine. Elle se tend légèrement quand Lewis lui demande si elle a peur de finir comme eux, et c’est comme si pendant quelques secondes, il a lu dans ses pensées. Elle est terrifiée à l’idée de finir comme eux. Et si un jour elle a des enfants, elle se demande si elle pourrait être une bonne mère. Elle ne trouve cependant pas les mots et hausse simplement les épaules alors qu’encore une fois, Lewis trouve des mots qui l’apaisent, comme si il lui mettait du baume sur le cœur de la manière la plus tendre possible et elle ne peut s’empêcher de se sentir un peu émue. Comment fait-il pour ne jamais la juger, ne jamais lui faire ressentir qu’elle fait les choses de travers ? Lorsqu’elle a pris ses jambes à son cou il y a moins de quarante-huit heures, il avait respecté son choix avant de l’accueil à bras ouvert chez lui.

Il effleure sa peau et y laisse comme une brûlure alors qu’elle ferme les yeux pour s’y perdre quelques secondes. Il retire son doigt trop rapidement à son goût, elle aurait voulu qu’il continue, mais doucement elle vient attraper son poignet, se rapprochant un peu plus de lui. C’est presque comme si le monde autour d’eux disparaît peu plus. Pendant un moment, il n’y a plus qu’eux, leurs respirations entremêlées, leurs doigts qui se touchent et s’attachent. Elle observe ses traits dans la pénombre et elle n’arrive pas complètement à lire son expression, mais elle ne s’inquiète pas. Lewis est le premier à bouger, venant se relever un peu et ouvrant ses bras en invitant Charlie à se rapprocher. Sans réfléchir, elle se glisse doucement contre lui, son bras venant se passer autour de son torse alors que son visage vient doucement se nicher dans le cou du brun. Il sent bon. Elle sent tout son corps se détendre immédiatement, leur bulle se renfermant autour d’eux et les protégeant de tout ce que le monde peut mettre sur leur passage. Lewis est chaud, la chaleur exacte dont elle a besoin et elle laisse échapper un soupir de contentement. Elle est consciente de la proximité et si une partie d’elle à peur de cela, de tout ce que ça lui fait ressentir, une plus grande partie d’elle se sent plus à l’aise et en sécurité qu’elle ne s’est senti depuis des années. Elle joue un peu avec le tee-shirt de l’ancien militaire, repoussant l’envie de venir poser la paume de sa main contre sa peau chaude juste en dessous. Elle tient parfaitement contre lui, comme si leurs corps étaient faits pour s’emmêler et se trouver. Elle ferme alors les yeux et refuse de laisser son cerveau se mettre à paniquer, elle se concentre sur les battements de cœur de Lewis, sur sa peau chaude contre la sienne si froide, sur sa respiration lente. “Bonne nuit, Lew.” Charlie murmure à son tour. Elle qui a toujours du mal à s’endormir, elle sombre dans le sommeil en quelques minutes.

Le lendemain matin, Charlie se réveille avant Lewis, ses membres emmêler à ceux de l’homme à ses côtés. Il lui faut quelques minutes pour que son cerveau ce rappel de la veille. Elle est venue chez Lewis, s’est excusée et lui a parlé de ses parents. Elle s’est ouverte et Lewis a été… Parfait. Elle l’observe quelques minutes encore endormie à ses côtés et vient doucement repousser une de ses mèches de cheveux de son front avant qu’il ne commence à bouger doucement. Elle ne peut s’empêcher de sourire tendrement à son visage enivré de sommeil. Comment peut-il être encore plus beau ? Après quelques mots échangés, Lewis et Charlie partagent un petit-déjeuner avant de chacun partir de leur côté, lui pour aller travailler et elle pour aller se changer chez elle avant d’aller au travail.

FINI
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