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suddenly, you're the only thing that's on my mind (lewis #3)

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suddenly, you're the only thing that's on my mind

Suddenly, I'm somebody I don't recognize
But I am so happy to be her
Suddenly, you're the only thing that's on my mind
But I am diving even deeper, deeper 'cause


TW: Mention d'abus, de drogue, d'alcool, d'overdose, de foster système, de trauma et de crise de panique.
@Lewis Coleman + @Charlie Miles

Ça ne devrait pas être la vie de souffrir aux mains de sa famille, aux mains des gens qui devraient être les personnes qui vous aiment le plus, les gens qui vous supportent, vous soutiennent et vous donnent envie d’être la meilleure personne au monde. Mais ce n’est pas ce que Charlie a vécu, bien loin de là même. Elle aurait presque préféré être invisible, elle s’était d’ailleurs longtemps demandé ce que ça aurait fait si ses parents l’avaient ignoré pendant son enfance plutôt de l’impliquer dans toutes leurs histoires louchent. Elle avait à peine cinq ans la première fois qu’il avait mis un sachet de drogue dans sa poche pour éviter un contrôle de police. Qui aurait envie de fouiller une gamine de cet âge, bien trop innocente et jeune pour comprendre ce qu’il se passait ? Elle avait passé plus de temps enfermer dans sa chambre que la plupart des gamins de son âge, c’est d’ailleurs comme cela qu’elle avait commencé à dessiner. Le dessin est devenu peu à peu une échappatoire, un moyen de faire ressentir ses sentiments et elle en est même devenu plutôt douée aujourd’hui. Une artiste brisée, voilà ce qu’elle est aujourd’hui. Charlie est tiré de ses pensées lorsque Lewis admet qu’il a de la chance d’avoir la famille qu’il a et la curiosité prend doucement le dessus sur l’angoisse. Peut-être que changer de sujet lui ferait du bien. “Ils sont comment ?” Demande-t-elle doucement, la voix toujours enrouée, ses doigts ne lâchant jamais ceux de Lewis. Ils sont parfaits, ensemble.

Doucement, alors que les battements de son cœur sont revenus à la normale, elle trouve les mots pour le remercier d’être là. Si Charlie n’est pas la plus douée pour montrer à quel point elle est reconnaissante, elle tente quand même. Elle s’accroche à Lewis, à ce qu’il lui fait ressentir, à cette chaleur qui la remplie quand elle est auprès de lui. Ils ne sont qu’amis, et même si elle se rend clairement compte que les choses changent pour elle, elle ne lui dira jamais si cela voulait dire perdre son amitié au passage. “Ouais. D'accord. Un jour.” Ce n'est pas une promesse, juste une possibilité. À demi-mot, hésitante, bien loin de la Charlie confidente qu’il a connu jusque-là, elle demande si elle peut avoir un câlin. Elle se montre vulnérable et c’est dur pour elle, mais avant qu’elle puisse regretter sa demande, elle se retrouve attirer contre le torse de Lewis. Son corps est chaud, confortable et c’est comme deux-pièces de puzzles qui vont parfaitement ensemble. Elle pose sa tête contre son torse, les battements calme du cœur de Lewis lui donnant immédiatement ce sentiment de sécurité et elle ferme les yeux. Un soupir de bien-être s’échappe de ses lèvres et pendant un petit moment aucun d’eux ne bougent, la main de l’ancien militaire caressant le dos de la brunette. Puis sans prévenir, elle sent l’autre main de Lewis venir caresser sa main, essuyant une larme et elle rouvre les yeux pour le regarder. Elle laisse traîner son regard sur ses lèvres rouges, juste l'espace quelques secondes avant de se perdre dans son océan. Quand est-ce que les choses sont devenues si calmes et posées entre eux ? Quand sont-ils devenus aussi tactiles ? Mais maintenant qu’elle y a goûter, elle ne pourra jamais revenir en arrière. Elle a besoin de Lewis, de ses gestes qui lui donne l’impression de prendre son tout premier souffle. Elle a l’impression de revivre à ses côtés. Ça la terrifie, mais c’est également exaltant, et tellement bon. Elle se sent plus en paix qu’elle ne s’est jamais sentie. Plus rien ne les sépare.

Charlie observe son visage en silence, profitant de ce moment de calme entre eux avant qu’il ne se détache doucement d’elle. Comme si son corps sait ce que va dire Lewis, son ventre gargouille brillamment alors qu’il propose de réchauffer les lasagnes. Elle laisse échapper un léger rire et couvre ses mains de son ventre. “Je crois que t’as ta réponse.” Dit-elle sur un ton léger, se sentant un peu plus elle-même. Lewis n’oubliera pas leur conversation et elle se promet un jour de lui dire un peu plus, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui elle veut profiter qu’il soit là, elle se blottir à nouveau contre lui, elle veut le taquiner, elle veut simplement profiter du moment présent. Elle ramasse l’assiette cassée au sol, allant la jeter avant de le suivre dans la cuisine et il lui tend une assiette de lasagne. Elle s’installe à la petite table avec lui et prend une première bouchée. “Wow… C’est délicieux !” Elle en prend une seconde bouchée. “Est-ce ta mère aime cuisiner ? Elle t’a appris ?” Demande-t-elle curieusement. Peut-être que ce n’est pas plus mal qu’ils se mettent à parler de choses un peu plus personnel au final parce qu’elle veut apprendre à le connaitre plus.
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Que Charlie mentionne ses parents suffit pour que les lèvres de Lewis se contractent en un sourire. Le regard perdu sur leurs mains jointes mais l'esprit dans ses souvenirs, Coleman répondit : Mes parents... sont de ceux qui s'en fichaient d'avoir un garçon ou une fille. Ma mère voulait une famille nombreuse et je sais qu'elle eu mon père à l'usure. Une pensée qui l'amusait parce que Lewis ne se serait pas vu grandir sans ses quatre soeurs. Elles avaient toujours été un poumon supplémentaire pour lui. Ses parents, quant à eux, lui avaient donné toutes les clés pour réussir dans sa vie d'adulte, à commencer par savoir miser sur propres qualités. Mon père peut paraître imposant de prime abord. Il était aussi massif que Lewis. Il a une sacré moustache, je tiens à le préciser. Et lorsqu'on ne le connaît pas, il peut donner l'image de quelqu'un de distant alors qu'en famille, il est tout l'inverse. Il s'inquiète moins que ma mère ou disons simplement qu'il est plus pudique. Je me souviens encore de sa réaction lorsque je leur ai annoncé - à tous les deux - que je rejoignais l'US Army. Mon père a juste posé sa main sur mon épaule. Je ne sais plus exactement ce qu'il m'a dit ce jour-là mais je savais que ça voulait dire qu'il était fier que je m'engage. Avec le temps, Coleman avait appris à comprendre la moindre réaction de son entourage, comme l'on décryptait des messages codés. Il y avait bien une raison pour laquelle Lewis n'évoquait pas son TSPT avec ses parents ou ses soeurs, il ne chérissait que trop l'image de famille soudée qu'ils avaient. Lewis ne voulait en aucun cas être une source d'inquiétude pour les Coleman.

Et concernant ma mère, et bien... Il pencha la tête avec un nouveau sourire parce que contrairement à Charlie, la simple évocation de sa famille le ramenait instantanément à la maison. Pour les rares fois où j'ai pu la contredire, on peut dire que ma mère a du caractère. Mais à-côté de ça, elle est aussi celle qui a sorti le drapeau américain pour l'attacher à la balustrade de la fenêtre de l'étage le jour où je suis parti pour mon premier déploiement. Et encore aujourd'hui, elle me voit comme le gamin que j'étais quand j'avais 15-20 ans. Sa mère était aussi plus à-même de l'interroger sur sa vie privée, là où son père laissait Lewis vivre sa vie. Pour avoir connu Elisabeth, ses parents savaient qu'il ne leur présenterait personne tant qu'il ne serait pas sûr de lui. Lewis ne s'en plaignait pas. Lorsqu'il était soldat, il n'en profitait que rarement - voyant sa famille en coup de vent. Il était fréquemment déployé lors des fêtes de famille comme Noël. Mais il avait changé, l'armée et le décès de Marshall l'avaient changé. Quand j'étais gamin, mon père m'emmenait jouer au baseball sur le terrain communal. Quasiment chaque week-end. Le gant éliminé était d'ailleurs en bonne place dans la chambre de Lewis avec une balle qu'il avait réussi à faire signer par l'un des joueurs des Red Sox. Et à chaque fois qu'il y avait un anniversaire à fêter, tout le monde mettait la main à la pâte sans exception. ça nous arrivait d'aller au restaurant mais mes parents préféraient faire une grande fête à la maison. La maison des Coleman était vivante, les rires des enfants inscrits dans les veinures du bois des meubles. Ses parents pouvaient passer pour un brin vieux jeu ou conservateurs mais aux yeux de Lewis, ils étaient surtout un couple modèle et heureux. Coleman espérait leur ressembler un jour, en devant mari et père.

Charlie était sur le pont pour ramasser les débris d'assiette qui dessinaient des tacles blanches sur le sol foncé alors que lui réchauffait les lasagnes. Est-ce qu'elle aime ? ironisa Lewis qui venait de terminer une bouchée. Elle passe des heures derrière les fourneaux, que mes parents attendent du monde ou pas. Je crois qu'elle a gardé le rythme qu'elle avait lorsqu'on était encore sept à la maison. Sa mère en faisait toujours trop, une illustration probable de ses racines italiennes. Madame Coleman était démonstrative, généreuse et ça passait bien souvent par des plats qui se multipliaient lorsqu'ils étaient à table. Crois-moi, elle a bien essayé et ma grand-mère aussi, plaisanta le convoyeur avec un regard amusé pour Charlie. Mais non, je cuisine toujours peu. A l'âge où l'on devient indépendant, j'étais déjà parti à l'armée et les temps de repas était le cadet de mes soucis. Il avait 18 ans de recettes de cuisine à rattraper.
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Charlie l’écoute parler, buvant ses paroles et ne pouvant retenir un petit à celui que lui adresse Lewis. Son sourire est contagieux et elle remarque immédiatement la tendresse et l’amour qui emplit les yeux de Lewis lorsqu’il parle de sa famille. À quoi ressemblent ses yeux à elle lorsqu’elle mentionnait David et Lucia ? Lewis a-t-il vu la peur ? La colère ? La douleur ? Les Coleman avaient voulu une famille nombreuse et ce qu’ils ont eu. Un garçon et quatre filles. Est-ce que c’est parce qu’il a grandi avec autant de sœurs qu’il sait aussi bien savoir ce dont Charlie a besoin ? Elle se demande comment il aurait été si il avait été fils unique ou bien si il avait eu des frères à la place de ses sœurs, mais elle se refuse à croire que ça l’aurait changé. Il aurait sans aucun doute eu le même grand cœur, le même amour pour ses proches et la brunette ne peut s’empêcher de l’envier un peu. Elle a un léger pincement au cœur, alors que pour rien au monde elle ne veut arrêter qu’il parle de ses proches. Elle aime le voir aussi passionné, aussi ouvert. Elle essaye d’imaginer Monsieur Coleman, avec son imposante moustache, son regard fier poser sur son unique fils et Madame Coleman avec ses airs de mama italiennes serrer Lewis dans ses bras aussi qu’elle le peut avant qu’il ne parte pour l’armée. Charlie se demande alors de qui il tient le plus ? De qui a-t-il hérité ce sourire ravageur, ses yeux qu’elle aime tellement ou ses petites mimiques qu’il ne remarque sûrement pas toujours. Il est sûrement un bon mélange de ses deux parents. “Ils ont l’air si merveilleux, Lew…” Elle murmure doucement, sûrement plus pour elle que pour lui. Cela lui réchauffe le cœur de savoir qu’il est aussi aimé, si bien entouré et que sa famille irait sans doute décroche la lune pour lui comme il le ferait pour eux. Elle imagine un jeune Lewis jouer au baseball avec un père aux airs fier, elle imagine le chaos de tous le Coleman réunit dans une cuisine à faire un gâteau d’anniversaire avec la farine volant un peu partir. Elle n’a jamais rien eu de tout cela. Elle n’a jamais vraiment eu d’anniversaire, personne pour lui apprendre à faire du vélo, à jouer au foot, ou à nager. Elle n’a jamais eu de bonbons, de gâteaux ou même de vrais repas fait maison. Mais malgré tout cela, elle boit les paroles de Lewis, sans jamais le lâcher du regard, son doigt retrouvant alors instinctivement le chemin vers celui de l'ancien militaire et elle hoche la tête. “Tu n’as jamais eu envie d’apprendre ?”

À parler de famille, et spécifiquement de celle de Lewis, Charlie se demande si il a envie d’avoir la sienne un jour. Elle ne doute même pas un seul instant qu’il serait un père merveilleux, présent et rempli d’amour. Elle pourrait fermer les yeux et se laisser à rêver à quoi cela ressemblait. Une petite tête brune avec un immense sourire, quelques taches de rousseur ornant son nez et ses joues et de grands yeux bleu azur. Elle se voit sur un petit porche, Bucky sur ses genoux, à regarder Lewis courir après le petit garçon et pendant quelques secondes elle en a le souffle coupé. Elle ne s’est jamais imaginé devenir mère un jour, sûrement à cause de ses propres parents, elle a bien trop peur de finir comme eux et pourtant cette image est plus vivide dans son esprit qu’elle ne l’aurait imaginer. Elle a toujours adoré les rom com, ca lui donnait un micro espoir mais jamais elle n’a pensé que ça pourrait vraiment lui arriver… Et sûrement pas avec Lewis… Elle secoue la tête. “Tu en veux ? Des enfants je veux dire ? Tu veux te marier, avoir une famille comme tes parents l’ont fait ?” Charlie demande alors piqué par la curiosité. Si lui serait un père en or, elle ne serait jamais une bonne mère, du moins elle n’y croit pas. Elle est bien trop brisée pour cela. Et puis, comment pouvait-elle être une bonne mère quand elle n’en a jamais eu une ? Où pouvait-elle prendre exemple ?
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Tout le décalage entre l'enfance de Charlie et la sienne se lisait entre les lignes de leur histoire respective. Si enfant, Lewis avait été arrosé de remarques et d'attentions bienveillantes, Charlie en avait certainement cruellement manqué. Lui avait eu des modèles de droiture en guise de parents mais Miles ne pouvait pas en dire autant. Ils le sont, confirma Coleman. Ses parents lui avaient offert un vivier de valeurs dans lequel il puisait chaque jour. Ces mêmes valeurs qui l'avaient fait s'engager puis quitter l'armée. Grandir au sein d'une grande famille avait été une chance, les moments de solitude étaient rares lorsqu'il était gamin. Bien sûr, ses parents étaient équilibrés mais aussi parfaitement imparfaits. Lorsqu'il était plus jeune, le côté prévoyant de sa mère ne s'alignait pas complètement avec sa vision de la vie. Celle d'un soldat d'un optimisme sans borne. Coleman voyait Elisabeth l'attendre, année après année, alors que sa mère avait déjà compris que la vie en déciderait autrement. Elle était empreinte de tout le réalisme qui lui avait manqué à l'époque et le temps lui avait donné raison.

Pas vraiment, reconnut l'ancien soldat en sentant le doigt de Charlie frôler le sien. Leurs mains étaient comme eux, elles s'accrochaient avant de se laisser partir. Je continue de penser que ma place est plus à l'extérieur alors rester plus de 30 minutes en cuisine... Un sourire amusé se dessina sur les lèvres du convoyeur. Les paysages avaient changé - les déserts d'Afrique troqués contre les abords de Boston mais Lewis continuait à se sentir davantage lui-même dans les grands espace. Là où il y avait assez de place pour ses aspirations. A vrai dire, il y a bien une recette de cuisine... Il prit le temps de piquer une nouvelle fois dans ses lasagnes entamées avant de poursuivre. Mes grands-parents maternels habitent à Palerme et je t'assure avoir entendu à chaque vacances que les glaces italiennes ne venaient pas du tout de chez nous. Il sourit en songeant qu'il s'incluait dans le nous, baigné de culture italienne autant qu'américaine. Les glaces dites italiennes sont américaines là où les Italiens font des crèmes glacées. Et il se pourrait que j'en ai fait des litres et des litres avec ma grand-mère. Mais ça fait des années... Depuis qu'il s'était installé de manière pérenne à Boston, il n'était pas encore retourné en Italie. Ses parents commençaient à lui suggérer l'idée pour cet été.

J'aimerais, oui. Même si on ne choisit pas toujours ce genre de chose. Coleman s'était toujours imaginé marié et père assez jeune mais à l'image de sa mère, les années l'avaient rendu plus réaliste. Je me suis toujours imaginé naviguer entre les opérations extérieures et la vie de famille alors... je crois que j'ai encore un peu de mal mal à me dire que ça n'arrivera pas. Pas sous cette forme, en tout cas, admit il en songeant qu'il y avait bien un avantage non négligeable. S'il trouvait quelqu'un et fondait une famille, il aurait la chance de voir ses enfants grandir à longueur d'année et non par intermittence. A 37 ans, il pouvait cependant laisser de côté la possibilité d'avoir une grande famille. Coleman serait déjà heureux de voir un enfant lui sourire avec les traits de sa mère, ou les siens. Il sourit faiblement, presque autant pour l'enfant qu'il risquait de ne jamais avoir que pour Charlie. Il avisa l'assiette vide de Miles avant de lui demander doucement : Ne te sens pas obligée de répondre mais est-ce que toi, tu aimerais avoir des enfants plus tard ? Plus tard pour elle signifierait trop tard pour lui.
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Lewis a connu le modèle parfait de la famille, de la joie en grandissant alors que Charlie a connu le chaos, le désordre et le malheur. Elle aurait pu détester écouter l’ancien militaire en parler, parce que ça lui fait un peu de mal, mais elle se surprend à ressentir le contraire. Si elle n’a pas eu cette chanson, elle aime savoir que Lewis a vécu autant d’amour et de souvenirs dans sa vie et qu’il les connaît encore. Elle essaye d’imaginer à quoi ressemble ses parents physiquement, tout comme ses sœurs. Est-ce qu’elles ressemblent à Lewis ? Si c’est le cas, elles sont alors sûrement de très belles femmes. Une partie de Charlie se dit qu’elle aimerait les rencontrer, peut être leur poser des questions sur Lewis quand il était enfant. Avait-il été un enfant turbulent, calme, renfermé, ouvert ? Avait-il été studieux ou alors plutôt sportif ? Plus elle apprend à connaître l’homme assis en face d’elle et plus elle a envie d’en savoir plus. Elle se demande de quel côté du lit il dort, si il dort sur le dos, le ventre ou le côté. Elle se questionne sur ses habitudes, son petit-déjeuner, sa routine sportive. Elle l’écoute parler de l’Italie, des différences de glaces et de sa grand-mère et elle ne peut décrocher son regard du sourire qui est pendu à ses lèvres. Elle aurait aimé que quelqu’un parle d’elle de la manière dont il parle de sa famille. Tant d’amour. De fierté. “Attends… Tu sais faire de la glace ma… Pardon crème glacée maison et tu m’en as jamais fait ?!” Demande Charlie, prenant un faux air offusquée. Elle aurait tout donné pour voir Lewis avec sa grand-mère à faire des kilos de glace avant de les dévorer avec ses sœurs et peut être même des cousins et cousines.

Piquée par la curiosité, elle se sent donc obligé de finir par lui demander si il a envie d’avoir une famille. Et elle se demande même si il a déjà partagé sa vie avec quelqu’un. Il a forcément déjà eu des relations, ou du moins elle pense qu’il en a eu. Peut-être même qu’il avait déjà été marié, ou fiancé, ou prêt à devenir papa. Si Charlie a l’impression de connaître Lewis, ce qui est vrai, une petite partie d’elle à l’impression de ne pas le connaître assez. Elle veut savoir ce qui le rend heureux, ce qui le faire rire, ce qui lui donne la larme à l’œil. Elle veut savoir comment il aime embra… Non. Non ça c’est aller trop loin, savoir des choses qu’elle n’a pas besoin de savoir. Elle hoche doucement la tête à ses mots. “Tu n’auras pas à naviguer être un soldat et un père, mais tu pourrais toujours être papa.” Elle lui fait remarque avec un léger sourire. Après tout, les hommes n’ont pas vraiment de date ‘limite’ comme les femmes, ils peuvent avoir des enfants presque toute leur vie. Et comment elle aurait dû s’y attendre évidemment, la question se tourne vers elle. Voulait-elle des enfants ? La réponse a toujours été non. Ou plutôt, elle n’a tout simplement jamais vraiment pensé que c’était une option pour elle, mais aujourd’hui… Aujourd’hui, elle n’en sait fichtrement rien. Elle reste silencieuse un moment, une de ses mains caressant la fourrure de Bucky qui dort paisiblement entre eux, comme le seul obstacle, son autre main trouvant celle de Lewis. “J’sais pas.” Répond-elle en haussant les épaules. Si elle a des enfants un jour, pourra-t-elle réellement être une bonne mère avec celle qu’elle avait eue ? Pouvait-elle-même avoir des enfants ? Pour ca il faudrait déjà qu’elle se donne la possibilité de trouver quelqu’un et ca aussi c’est quelque chose qu’elle n’est pas sûre de pouvoir avoir un jour. Qui voudrait-elle d’elle ? Une femme brisée, incapable de s’exprimer correctement et gardant tout le monde à distance. “J’ai jamais vraiment pensé que ça pourrait être une option pour moi…” Avoue-t-elle, son regard baissé sur sa main liée avec celle de l’ancien militaire. Elle ne peut pas être comme ses parents, elle le refuse. Si elle a des enfants un jour, elle veut être capable de leur offrir tout ce qu’elle n’a pas eu, et plus encore. Elle veut qu’ils ne manquent de rien et qu’ils soient aimés plus que tout au monde, mais est-ce qu’elle en serait capable ?
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