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suddenly, you're the only thing that's on my mind
Suddenly, I'm somebody I don't recognize
But I am so happy to be her
Suddenly, you're the only thing that's on my mind
But I am diving even deeper, deeper 'cause
But I am so happy to be her
Suddenly, you're the only thing that's on my mind
But I am diving even deeper, deeper 'cause
Charlie laisse un soupir et se passe la main sur le visage. Cela fait une semaine qu’elle a retrouvé Lewis chez lui en pleine crise de panique, une semaine qu’il s’est passé quelque chose entre eux qui a complètement chamboulé la brunette. Sept jours qu’elle n’a pas passés une nuit complètent. Soit elle est incapable de s’endormir, à fixer le plafond alors que ses pensées tournent à dix mille à l’heure dans sa tête, soit à se réveiller avec un cauchemar et une crise de panique, à la simple idée de s’être perdue à ressentir des choses qu’elle ne devrait pas. Elle ne sait pas ce qu’il se passe, elle ne comprend pas, ou du moins, elle refuse de le voir, elle le déni, encore. Lewis et elle se sont rapprochés, il lui a fait peur avec sa crise d’angoisse, mais même si il s’est renfermé, elle sent bien que quelque chose à pivoter et que leur lien en est devenu plus profond. Elle ne cesse de repenser à sa main sur la sienne, à sa peau contre la sienne, à son visage si proche du sien, ses lèvres rosies à seulement quelques sentiments des siennes. C’est comme si chaque partie qu’il a touchée à laisser une brûlure. Elle se demande ce que ça ferait d’effleurer ses lèvres, juste quelques secondes, qu’elles goûts elles ont. Elle s’est laissée imaginée ce que cela ferait de se blottir contre lui à nouveau, de s’ouvrir peut-être un peu, lui faire comprendre qu’elle comprend ce qu’il vit, même si ce n’est pas aussi fort pour elle. Mais toutes ses pensées, toutes ces choses qu’elle ressent la terrifie au point de lui faire perdre pied et avoir des crises de panique. C’est exactement pour ce genre de raison qu’elle a toujours évité de s’attacher trop, d’apprendre à connaître Lewis plus. C’est plus facile de le garder à distance, de garder tout le monde à distance que de se donner une chance de souffrir. Parce que tout le monde part un jour, sans exception. Elle voudrait mettre de la distance entre eux, ne le voir que comme un ami, mais la vérité c’est qu’elle en est incapable. Tout l’attire vers lui, comme un aimant. Elle veut le connaître par cœur, apprendre ses moindres secrets, savoir comment le faire rire, comment le rassurer. Elle voulait être là pour lui dans les nuits les plus dur, lui faire comprendre que tant qu’ils étaient ensemble tout irait bien. Elle aimerait qu’ils s’accrochent l’un à l’autre, parce qu’elle a besoin de lui. Mais Charlie est aussi réalistique, si elle s’est laissé tomber dans ce piège, lui n’est sûrement pas le moindre intéressé. Elle est trop jeune, probablement juste un jeu de passage qui n'en vaux pas la peine sur le long terme.
Emmitouflé dans le pull à capuche de Lewis, celui que Charlie a oublié de lui rendre la dernière fois, elle échange quelques SMS avec lui et lui propose de venir. Il ne faut pas deux minutes pour qu’il approuve, lui disant ramener des lasagnes faites par sa mère et elle ne peut s’empêcher de sourire tout en sentant un pincement au cœur. C’est donc ça d’avoir une famille, une mère aimante ? Quelqu’un qui cuisine pour lui pour les trois semaines à venir. Elle renifle, retenant les larmes qui lui emplissent les yeux. Elle est tellement émotive ces derniers temps, tellement perdue dans son anxiété, dans toute cette situation qu’elle devient soudain nerveusement à l’idée que Lewis ne vienne. Il est déjà venu chez elle, des millions de fois, mais cette fois-ci elle en a la boule au ventre. “C’est ridicule…” Murmure-t-elle pour elle-même avant de se lever de son canapé. Elle resserre le pull autour d’elle, portant avec celui ci un vieux short confortable et une paire de grosses chaussettes en moumoute toute douce. Devrait-elle se changer ? Etre plus accueillante ? Non, non Lewis l’a déjà vu comme des millions de fois (peut-être avec moins de cernes, à un détail près). Elle laisse échapper un autre soupir et commence à ranger deux-trois trucs avant qu’on ne frappe à la porte. Son cœur s’accélère dans sa poitrine, elle l’ignore et vient ouvrir la porte. Bordel qu’il est beau… “Hey.” Elle se pousse de devant la porte et lui fait signe d’entrée. “Tu connais le chemin. Mi casa es tu casa.” Elle le laisse entrer et referme la porte derrière lui.
Emmitouflé dans le pull à capuche de Lewis, celui que Charlie a oublié de lui rendre la dernière fois, elle échange quelques SMS avec lui et lui propose de venir. Il ne faut pas deux minutes pour qu’il approuve, lui disant ramener des lasagnes faites par sa mère et elle ne peut s’empêcher de sourire tout en sentant un pincement au cœur. C’est donc ça d’avoir une famille, une mère aimante ? Quelqu’un qui cuisine pour lui pour les trois semaines à venir. Elle renifle, retenant les larmes qui lui emplissent les yeux. Elle est tellement émotive ces derniers temps, tellement perdue dans son anxiété, dans toute cette situation qu’elle devient soudain nerveusement à l’idée que Lewis ne vienne. Il est déjà venu chez elle, des millions de fois, mais cette fois-ci elle en a la boule au ventre. “C’est ridicule…” Murmure-t-elle pour elle-même avant de se lever de son canapé. Elle resserre le pull autour d’elle, portant avec celui ci un vieux short confortable et une paire de grosses chaussettes en moumoute toute douce. Devrait-elle se changer ? Etre plus accueillante ? Non, non Lewis l’a déjà vu comme des millions de fois (peut-être avec moins de cernes, à un détail près). Elle laisse échapper un autre soupir et commence à ranger deux-trois trucs avant qu’on ne frappe à la porte. Son cœur s’accélère dans sa poitrine, elle l’ignore et vient ouvrir la porte. Bordel qu’il est beau… “Hey.” Elle se pousse de devant la porte et lui fait signe d’entrée. “Tu connais le chemin. Mi casa es tu casa.” Elle le laisse entrer et referme la porte derrière lui.
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