Nuit du 25 au 26 février.
Images violentes. Cauchemars réels. Comme toutes les nuits depuis l'accident, le film repassait dans ma tête. Je ne pouvais pas consommer comme je le désirais. Je ne pouvais pas baiser jusqu'à m'en épuiser. Je devais garder un minimum de contrôle. Un contrôle qui permettait aux cauchemars de m'attaquer bien trop férocement. Nuit après nuit. Me redressant dans le lit, je quittais la chambre en enfilant un boxer. Je m'arrêtais dans la salle de bain passant de l'eau sur mon visage. Mon cœur battait bien trop fort. Ma respiration était difficile à attraper. Je me traînais jusqu'au salon me servant un verre sans attendre. Un verre que je buvais cul sec. Un verre qui venait apaiser les tremblements. Je m'apprêtais à me servir un nouveau verre lorsque des coups à la porte me faisaient entendre. Je lâchais la bouteille qui manquait de tomber. Mes mains se portaient à ma tête pour calmer la douleur qui semblait y résonner soudainement, mais surtout pour rester ancré là. Dans cet instant. Ce n'était que des coups à la porte. Ce n'était rien de grave. Ce n'était pas un accident. Je n'étais pas dans la voiture. J'étais tout seul. J'étais dans mon studio. Tout allait bien. Soufflant un coup, mes prunelles bleues cherchaient l'heure sans la trouver. Ça devait être le milieu de la nuit. Il faisait encore bien trop noir dehors. Alors, lentement la situation se redessiner er l'interrogation cognait. Qui pouvait bien venir ici en pleine nuit ? Mes sourcils se fronçaient. Je n'avais invité personne. Je n'avais pas envoyé de message. Je n'attendais pas d'invités surprises. Quoique, avec l'accident, tout était possible. Surveillance accrue. Présences intenses des proches, parfois même oppressantes. Au lieu de faire durer le suspens, je me levais du canapé. Je restais en boxer me foutant bien de m'afficher ainsi au visiteur. J'étais chez moi et je n'avais aucun problème à m'afficher ainsi. Je tournais la clé dans la serrure ouvrant à peine la porte pour jeter un regard. Mes iris se posaient sur une silhouette que je connaissais parfaitement. Le « Flo' ??! » interrogatif m'échappait. Mes sourcils se fronçaient encore plus. L'inquiétude grimpait dans l'être. Mes prunelles l'observaient. Je n'aimais pas ce que je voyais. Je n'aimais pas ce que ça pouvait laisser présager. Il avait ses affaires avec lui. Il avait une sale tête. Et putain, c'était le milieu de la nuit sans doute. Le frisson désagréable glissait sur ma peau. Tous mes problèmes s'envolaient. Cauchemars. Douleurs. Angoisses. Je me focalisais sur mon ancien amant. Lui et juste lui. Sans attendre, je m'écartais de l'entrée ouvrant la porte en grand pour l'inviter à se faire une place. Geste prouvant qu'il était bienvenue. Aujourd'hui. Demain. Toujours. Je refermais la porte derrière lui et presque aussitôt ma bouche s'ouvrait « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » La question franchissait mes lèvres sans que je ne sache la retenir. J'avais besoin de savoir. Je voulais comprendre. Quelque chose n'allait pas et ça m'angoissait. Ça mordait douloureusement l'être. Ça faisait bien trop mal. Alors, je l'interrogeais pour savoir. Et, gigotant nerveusement sur place, je reprenais bien trop vite la parole « Tu veux boire un truc ? Ou je... Je ne sais pas... » Ange un peu paumé qui ne savait pas quel comportement adopté ou quoi offrir. Je n'étais pas le plus doué pour ça. Je finissais par ouvrir les bras comme pour l'inviter à un câlin. Mais, même ça, je n'étais pas certain. Je restais juste là les bras ouverts à attendre. Attendre de l'entendre. Attendre de comprendre. Attendre avec le cœur cognant trop fort de cette angoisse que je ressentais pour lui. Lui qui ne semblait vraiment pas bien.
Images violentes. Cauchemars réels. Comme toutes les nuits depuis l'accident, le film repassait dans ma tête. Je ne pouvais pas consommer comme je le désirais. Je ne pouvais pas baiser jusqu'à m'en épuiser. Je devais garder un minimum de contrôle. Un contrôle qui permettait aux cauchemars de m'attaquer bien trop férocement. Nuit après nuit. Me redressant dans le lit, je quittais la chambre en enfilant un boxer. Je m'arrêtais dans la salle de bain passant de l'eau sur mon visage. Mon cœur battait bien trop fort. Ma respiration était difficile à attraper. Je me traînais jusqu'au salon me servant un verre sans attendre. Un verre que je buvais cul sec. Un verre qui venait apaiser les tremblements. Je m'apprêtais à me servir un nouveau verre lorsque des coups à la porte me faisaient entendre. Je lâchais la bouteille qui manquait de tomber. Mes mains se portaient à ma tête pour calmer la douleur qui semblait y résonner soudainement, mais surtout pour rester ancré là. Dans cet instant. Ce n'était que des coups à la porte. Ce n'était rien de grave. Ce n'était pas un accident. Je n'étais pas dans la voiture. J'étais tout seul. J'étais dans mon studio. Tout allait bien. Soufflant un coup, mes prunelles bleues cherchaient l'heure sans la trouver. Ça devait être le milieu de la nuit. Il faisait encore bien trop noir dehors. Alors, lentement la situation se redessiner er l'interrogation cognait. Qui pouvait bien venir ici en pleine nuit ? Mes sourcils se fronçaient. Je n'avais invité personne. Je n'avais pas envoyé de message. Je n'attendais pas d'invités surprises. Quoique, avec l'accident, tout était possible. Surveillance accrue. Présences intenses des proches, parfois même oppressantes. Au lieu de faire durer le suspens, je me levais du canapé. Je restais en boxer me foutant bien de m'afficher ainsi au visiteur. J'étais chez moi et je n'avais aucun problème à m'afficher ainsi. Je tournais la clé dans la serrure ouvrant à peine la porte pour jeter un regard. Mes iris se posaient sur une silhouette que je connaissais parfaitement. Le « Flo' ??! » interrogatif m'échappait. Mes sourcils se fronçaient encore plus. L'inquiétude grimpait dans l'être. Mes prunelles l'observaient. Je n'aimais pas ce que je voyais. Je n'aimais pas ce que ça pouvait laisser présager. Il avait ses affaires avec lui. Il avait une sale tête. Et putain, c'était le milieu de la nuit sans doute. Le frisson désagréable glissait sur ma peau. Tous mes problèmes s'envolaient. Cauchemars. Douleurs. Angoisses. Je me focalisais sur mon ancien amant. Lui et juste lui. Sans attendre, je m'écartais de l'entrée ouvrant la porte en grand pour l'inviter à se faire une place. Geste prouvant qu'il était bienvenue. Aujourd'hui. Demain. Toujours. Je refermais la porte derrière lui et presque aussitôt ma bouche s'ouvrait « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » La question franchissait mes lèvres sans que je ne sache la retenir. J'avais besoin de savoir. Je voulais comprendre. Quelque chose n'allait pas et ça m'angoissait. Ça mordait douloureusement l'être. Ça faisait bien trop mal. Alors, je l'interrogeais pour savoir. Et, gigotant nerveusement sur place, je reprenais bien trop vite la parole « Tu veux boire un truc ? Ou je... Je ne sais pas... » Ange un peu paumé qui ne savait pas quel comportement adopté ou quoi offrir. Je n'étais pas le plus doué pour ça. Je finissais par ouvrir les bras comme pour l'inviter à un câlin. Mais, même ça, je n'étais pas certain. Je restais juste là les bras ouverts à attendre. Attendre de l'entendre. Attendre de comprendre. Attendre avec le cœur cognant trop fort de cette angoisse que je ressentais pour lui. Lui qui ne semblait vraiment pas bien.
@Florian Martinez
(Ange K. Murray)
Clean et sobre depuis le 3 avril 2024.
Rechute le 9 octobre 2024.
I can be your heavenly or I can be your hell
I can say a prayer for you or I can cast a spell
I push you to the darkness just to pull you to the light
Rechute le 9 octobre 2024.
I can be your heavenly or I can be your hell
I can say a prayer for you or I can cast a spell
I push you to the darkness just to pull you to the light