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Ouvre moi ta porte..
Alors que je le menaçait de repartir si il n'avait pas faim, je le vis regarder avec un air inquiet mon plat de pâtes. Bon je savais que les mecs c'était avant tout des estomacs sur pattes, mais là c'était flagrant. Je pouvais le laisser avec mon bol de pâtes qu'il serait content. Après tout, je pouvais encore partir, rester n'était franchement pas une bonne idée.. Mais bon, sans trop réfléchir je m'allongeais sur lui, mon ventre contre son dos. Sauf que je restais pas bien longtemps fière sur mon rocher, car rapidement il saisit ma jambe, pour me faire basculer sous lui. Je poussais un grognement pour montrer mon mécontentement même si je savais qu'il s'en moquait totalement, et il me le confirma avec un sourire moqueur et amusé au coin de ses lèvres. Tch. J'ai jamais dis ça. Ceci dit, il me ravit toujours autant. T'es toujours aussi chatouilleuse... ?Hola, c'était tout de suite moins drôle d'être sous lui quand il se mit à parler de chatouille parce que je n'avais pas d’échappatoire. Je ne pensais pas qu'il oserais me chatouiller, mais je gloussais en sentant sa main glisser sur mon flanc. Je me déportais à l'opposé, mais je me retrouvais coincée par son autre bras. " Je suis pas du tout chatouilleuse, alors laisse tomber cette idée.. ou je m'en vais"Ouh la menteuse, je sais. Puis de toute façon si il voulait vu sa force il pouvait m'empêcher de partir.. De ce que je me souviens, c'était toi qui me réclamais. Pars pas, on peut s'éclater tu sais. je fis un petit sourire. Voilà, il en venait aux choses sérieuses.. " j'aimerais bien m'éclater oui, mais je ne sais pas si tu le mérite, à me chatouiller comme ça.. "
(Invité)
La surprise se peignit un instant sur mes traits et fut tenace, difficile à dissimuler. Je ne comprenais pas son soudain changement d'attitude et mis ça sur le compte de la plaisanterie, encore une fois. Elle devait juste se foutre de moi comme depuis le début de la soirée. Un brin rassuré, je me détendis et esquissai un sourire, secouant légèrement la tête pour montrer ma lassitude de ce genre de répliques. Pas que m'amuser avec elle au sens propre me gêne, c'est d'ailleurs moi qui avait lancé le sujet. Si j'étais certain qu'elle disait ça comme un accord réel, je sauterais sur l'occasion. Et pas que sur l'occasion du coup, mais je la connaissais trop peu pour en déduire quoi que ce soit. Néanmoins je ne pouvais m'empêcher de douter, puisque tout avait été dit sérieusement. De nouveau dubitatif, je la fixai une fois de plus, la ton de ma voix feignant l'amusement, et l'étonnement.
Un bras de chaque côté de son corps pour l'empêcher de s'évader, je me laissais prendre dans l'incertitude, mais refusais pour autant de la laisser se dégager et potentiellement s'esquiver. Je lui laissais juste assez d'espace pour avoir un certain confort et un minimum de distance, suffisant pour la laisser se retourner. J'ignorais clairement ce qui la mettais dans cet état, et si j'avais beau jouer des femmes, je n'étais pas un salaud et j'aimais aussi leur témoigner une certaine affection. Je me penchai pour embrasser sa nuque, soupirai de concert. Qu'elle vienne pas m'agiter sa mauvaise humeur sous le nez, autrement je la foutais à la porte. J'arrivais très bien à me sentir mal sans elle. Je ne pense pas que ce soit le genre de choses qu'on fasse nécessairement à deux. Nan vraiment, à la voir s'agiter comme ça, aussi morne, je ne pouvais qu'éprouver une sorte d'empathie. « J'sais même pas moi-même, moi je crois.. » Je grimaçai dans son dos et déglutis. Alors elle attendait vraiment ça, mais était-elle au moins au courant de ce que ça impliquait. Roi des aventures sans lendemain, mais pas quand mes conquêtes vivaient pour la plupart sous le même toit que moi. Je ne savais pas réellement si c'était son cas, mais de toutes les façons nous ne pouvions que nous recroiser, et hors de question de faire l'innocent.