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(flashback) Ouvre moi ta porte.. /Feat Lorenzo

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Ouvre moi ta porte..

Une mauvaise idée. Je savais que c'était un très mauvaise idée de venir ici, à la Winthrop house, mais ce soir j'étais en mode déprime totale, et je me voyais mal rester seule devant ma télé. Parce que oui, quand je ne trouvais pas de soirée motivante, que je n'avais personne avec qui sortir, et que je n'étais invitée nul part, bah j'allumais la télé, je commandais à manger, et je glandais. C'est ce que j'avais prévu de faire ce soir, mais voilà en recevant mon plat de pâtes italiennes, j'avais été prise d'un coup de blues énorme. Le genre de truc qui te tombe dessus, et qui te donne envie de sauter par la fenêtre. Normal, j'avais recroisé dans l'après midi un ex, enfin, un ex compliqué, puis juste après mon ancien fiancé. Et ça m'avait foutu le moral dans les chaussettes..
Du  j'étais maintenant plantée dans les couloirs de la maison des Winthrops, devant une porte en particulier. Celle de Lorenzo. Bah oui, la dernière fois que j'étais mal, j'étais tombée sur lui par hasard, et il m'avait consolé d'un façon charmante. On avait baisé ensemble, et c'était fort agréable. Du coup bah voilà, j'étais venue ici, mais une fois devant la porte, j'étais prise d'un doute. Est-ce que je faisais bien de venir ici? Parce que bon, j'avais l'air con avec ma boite de pâte géante, plantée au milieu du couloir. Finalement, je me décidais à frapper, parce que il y avait des chances pour que je tomber sur des gens que je ne voulais pas voir. Enfin, la porte s'ouvrit, et sans lui lancer le temps de réagir, je rentrais. Hors de question qu'on me voie ici.  Je fis un petit sourire, lui tendant ma boite de pates. A tout les coups il allait me virer.

- Hey lorenzo. J'ai des pâtes, y'en a trop pour moi, j'me suis dis que tu pouvais m'aider? Je te dérange pas, j'espère.

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Ennui quand tu nous tiens. Complètement con ce truc, pire encore. Allongé sur le ventre, une clope dans le bec, je matais une rediffusion d'une émission qui me paraissait alléchante. Bon d'accord, c'était juste l'image de la poitrine de la fille qui m'avait fait de l'oeil, mais quand même. De plus, c'était sur mon portable, et c'était fort désagréable par conséquent, mais je n'avais rien d'autre à faire. J'aurais pu sortir, si mon meilleur ami n'avait pas eu la fabuleuse idée de passer la soirée en compagnie de sa petite amie. Ouais j'avais d'autres potes, mais...mais non, pas envie. Je tirai rapidement sur ma clope et expirait plus loin, avant de sursauter en entendant un bruit léger de coups contre ma porte. Je me relevai rapidement, verrouillai mon samsung galaxy, et me trainai jusqu'à la porte dans une tenue purement appropriée à ma situation d'homme solitaire abandonné par son meilleur ami au profit d'une femme qu'on pourrait qualifier de planche à pain : T-shirt de sport large et jogging.
A peine la porte ouverte, une silhouette se faufila sous mon bras pour entrer, et je me frottai les yeux rapidement pour tenter de me donner un air davantage réveillé. « Hey lorenzo. J'ai des pâtes, y'en a trop pour moi, j'me suis dis que tu pouvais m'aider? Je te dérange pas, j'espère. » Ah. Fallait le dire plus tôt. Je me souviens de cette femme là, bon, faut dire qu'en si peu de temps j'avais pas pu l'oublier. Un fantastique coup d'un soir. Très douée. Sexy aussi, mignonne. Puis assez sympas dans son genre, le genre de fille avec qui tu peux te lier d'amitié, enfin je pense. Saisissant le plat qui me faisait de l'oeil à son tour - si si, en ce moment je suis dragué par les objets je crois. C'est le manque d'affection ça -, je soulevai le couvercle rapidement et jugeai la quantité plus que respectable, avant de l'inviter à entrer. Enfin pour ça c'était un peu tard.

- Bah... vas-y. Fait comme chez toi. Tu m'connais pas, j'bouffe ça à moi tout seul. T'es sûr que y'en aura assez pour deux ?

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J'avais pensé à Lorenzo pour me distraire pour la simple et bonne raison qu'il m'avait déjà consolé et changer les idées. Il était du genre beau mec, j'avais passé une nuit d'enfer, il n'avait pas posé trop de question, n'attendais rien de plus qu'un échange physique. Purement et uniquement physique. Du coup, au lieu de me faire chier seule, j'étais venue jusque chez lui, en robe flottante, assez longue, jusqu'au dessus du genou. Faut dire que j'avais pas prévu de sortir de toute façon.. Lorsqu'il avait ouvert la porte, je ne lui avais pas laissé le temps de me repousser, j'étais entrée, annonçant fièrement que j'avais des pâtes. Bah... vas-y. Fait comme chez toi. Tu m'connais pas, j'bouffe ça à moi tout seul. T'es sûr que y'en aura assez pour deux ? Heureusement que je peux faire comme chez moi, je n'avais pas l'intention de rester plantée au milieu de la pièce, les bras ballant. Je regardais l'énorme bol de pâtes. Il allait engloutir ça lui tout seul? Bon, de toute façon moi j'avais un appétit d'oiseau, alors c'était pas un problème. " Ouais, pas de soucis mange ce que tu veux. J'en ai déjà piqué en venant ici, j'ai pas faim. " Curieuse, je m'assis sur son lit, découvrant la chambre. Première fois que je rentrais, la dernière fois qu'on s'était vus c'était à l'hôtel.. C'était genre.. totalement le bazar. " Tu faisais quoi? " Je levais les yeux vers lui, avant de me lever pour lui piquer la fourchette et piquer quelques pâtes avant que ce goinfre n'avale tout.

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Il est vrai que j'avais passé une des meilleures nuits de ma vie dans les bras de cette femme, mais je pensais que ça n'irait pas plus loin. Je ne me rappelle même plus de ce qu'elle voulait exactement, tout ce que je savais c'est qu'elle était triste, du moins c'est ce que son visage laissait paraître. Alors je ne me suis pas posé de question et j'ai taché de lui faire oublier ça. M'enfin, je ne voyais, sur le coup, vraiment pas ce qui la poussait à venir m'apporter des pâtes. C'était à peine si je me rappelais de son prénom, pour dire. Mais je n'étais pas contre un peu de compagnie; encore moins féminine et charmante. Serrant contre moi le bol de pâtes en le bouffant déjà des yeux comme le goinfre que j'étais, j'haussais les épaules sans répondre à sa remarque, la laissant piquer dedans. Je comptais bien manger ce que je voulais de toute façon. Elle squattait, ça valait au moins ça en compensation. Tirant rapidement sur ma clope, je posai à nouveau mon regard sur elle, toutefois curieux de connaître les réelles motivations de sa visite. « Tu faisais quoi ? » Je grognai un instant puis expirai plus loin pour ne pas l'incommoder avec l'odeur gênante de la clope, ne tardant d'ailleurs pas à écraser celle-ci dans mon cendrier. Par la suite je piquais à mon tour quelques pâtes.

- J'matais un truc sans importante. J'emmerdais, surtout. Et toi ? J'parie que tu viens pas là pour m'offrir généreusement tes pâtes, nan ? Tu veux quoi ? Hey... Avoue, tu peux déjà plus te passer de moi hein ?

Bah oui, autant attaquer dans le vif du sujet quitte à paraître désagréable -même si c'était pas ce que je voulais - . C'était surprenant quand même.

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Les clichés des chambres, une chose que je supportais pas. Oui, une fille propre sur elle, qui s'habille bien, qui a du goût, qui est cultivée, devra avoir une chambre propre tout le temps, rangée, avec des livre ou des DVD's intéressant. Et une fille mal fringuée, avec des trucs pas repassé, tout ça, elle doit avoir une chambre en bordel. Les mecs, c'était pareil : il y avait ceux qui avaient une tête à la chambre rangée, et ceux qui l'avaient pas. Moi, je me fiais toujours à ce que je voyais et non pas à la tête, parce que beaucoup de gens se gouraient sur mon compte. Ma chambre était un peu une tranchée de guerre. Mon regard détailla chaque recoin de la chambre, puis finalement je demandais à l'homme devant ce qu'il était en train de faire, me levant pour lui piquer des pâtes. Il fumait, j'aimais pas ça, mais je ne dis rien puisqu'il expira en tournant la tête, m'épargnant la fumé désagréable en pleine tête. Good Boy ! Enfin un qui y faisait attention, c'est pas trop tôt. Malgré l'odeur me chatouillait les narines, et c'est avec soulagement que je vis sa clope s'écraser dans le cendrier. J'matais un truc sans importante. J'emmerdais, surtout. Et toi ? J'parie que tu viens pas là pour m'offrir généreusement tes pâtes, nan ? Tu veux quoi ? Hey... Avoue, tu peux déjà plus te passer de moi hein ? Bon, c'est qu'il pas con le type. Pourtant, j'étais pas venue les mains vides, il aurait put faire genre de penser que je voulais juste le nourrir, histoire de pas me gêner,mais il avait pas l'air de cet avis. Je ris un peu à sa dernière phrase, passant une main nerveuse dans mes cheveux. " Je déprimais. Et si, je me suis dis que je pouvais partager cet énorme plat, et j'ai pensé au type qui m'avait consolé y'a quelques nuits. Je suis généreuse, c'est tout. " Heureusement que j'étais pas Pinocchio, parce que mon nez aurait percé le mur en face là.

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Conscient que ma chambre se rapprochait d'Hiroshima au moment de l'explosion, je me dirigeais vers le mur pour m'y adosser le plus naturellement du monde, rangeant deux trois babioles au passage. Le rangement, c'était pas mon trip, donc naturellement fallait pas s'attendre à grand chose en entrant ici. Je tiquai face à son comportement, elle semblait peu à l'aise, mais je mis ça sur le fait que les filles n'avaient pas le droit d'être ici. Elle devait avoir peur de se faire chopper, mais quelle importance, qui s'en souciait ? Pour la rassurer, je lui offris un bref sourire puis me raclais la gorge, ne comptant pas avoir une voix rocailleuse toute la soirée. Je massai ma nuque de nouveau, détendis mes épaules et m'assis sur mon lit, repoussant mon casque audio d'un mouvement agacé. « Je déprimais. Et si, je me suis dis que je pouvais partager cet énorme plat, et j'ai pensé au type qui m'avait consolé y'a quelques nuits. Je suis généreuse, c'est tout. » Je lui jetais un regard dubitatif et appuyé, mais ne cherchai pas plus loin. Si elle ne voulait pas en parler, libre à elle. Je tapotais donc la place à côté de moi pour l'inviter, alléché par la nourriture qui me tendait les bras.

- sûre ? Boarf, au fond je m'en fous. T'es sympas au moins, mais te sentais pas obligée. Tu m'as largement remercié à ta façon cette nuit là. Tu sais que d'habitude les gens ils reviennent pas ? T'es bizarre comme personne.

J'étais bavard quand j'avais rien à dire. C'était comme ça, je ne supportais pas les blancs gênants, et étant donné que je ne connaissais rien d'elle ou presque, je me sentais légèrement mal à l'aise dans mon propre milieu. Je regardais ailleurs d'un air se voulant assuré. Après tout, ce serait un comble pour moi d'être impressionné par une fille avec qui j'ai couché, dans ma propre chambre.

- Merci quand même. J'me sentais seul.

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J'avais un peu débarqué ici comme ça, alors qu'habituellement j'évitais ce genre de conneries. Parce que c'en était clairement une, m'enfin bon, je cherchais que du sexe là, je pense qu'il s'en doutait. Ou pas d'ailleurs, c'est un peu louche une fille qui débarque comme ça quand même.. Mais il a la gentillesse de ne pas poser de questions gênantes, ce qui me ravi. Je le vis tapoter la place à côté de lui, sur son lit, qu'il avait rejoint après avoir jeter sa clope. Bon, comme j'avais un peu l'air con, planté comme ça, debout, je fini par bouger pour poser mon derrière à côté du sien, lui piquant de nouveau la fourchette pour piquer des pâtes. En fait je pense que j'avais la dalle. sûre ? Boarf, au fond je m'en fous. T'es sympas au moins, mais te sentais pas obligée. Tu m'as largement remercié à ta façon cette nuit là. Tu sais que d'habitude les gens ils reviennent pas ? T'es bizarre comme personne. D'habitude? Ha ouais, il a l'habitude de consoler les pauvres filles lui? Surprenant. Mais chacun son truc après tout.. Je m'allongeais, posant mon dos contre le lit moelleux, soupirant. " Ouais, ça doit être ça je suis bizarre. " Je levais les yeux vers lui, mais il regardait d'un air passionné le bureau de sa chambre. Il avait l'air comme un peu gêné, et par politesse je détournais les yeux à mon tour, vers le plafond de sa chambre. Merci quand même. J'me sentais seul. Bah c'était pas volontaire de le sauver de la solitude et de l'ennui mais j'allais pas m'enlever la gentillesse qu'il me donnait. " Bah de rien écoute. C'est mieux maintenant ?"


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Le quasi-imperceptible grincement du sommier qui se creuse et l'affaissement du niveau du matelas me firent lever les yeux, ou plutôt les baisser, sur elle de nouveau, qui s'esquiva alors à mon regard. J'hésitais toujours entre la gêne ou l'amusement, avant de laisser ce dernier prendre le dessus. J'suis pas un mec timide, loin de là même, elle m'a juste pris au dépourvu. Pourquoi serais-je gêné avec une personne que j'ai vu nue, avec qui j'ai baisé ? Au contraire, je devrais avoir plus de facilités. Et le fait qu'on s'évite mutuellement me tire un rire grave, avant que je ne m'affale à ses côtés, sur le ventre cette fois, en appuie sur les coudes. Ce que je ne comprenais pas, c'était comment une femme qui s'était montrée aussi impudique et sans gêne pouvait se comporter comme ça. Le fait qu'elle ne fasse qu'écho à ma conduite ne m'ayant jamais frôlé l'esprit.  « Bah de rien écoute. C'est mieux maintenant ? » J'enfouis temporairement ma tête entre mes bras en laissant mes épaules s'affaisser sous mon rire naissant, avant de cesser pour poser une fois encore mes yeux sur elle, me permettant de la détailler de A à Z sans me gêner le moins du monde, m'attardant notamment sur la courbe de ses reins. Souriant avec intérêt face à ce spectacle, je remerciais finalement le hasard d'avoir avancé la soirée de mon pote à ce soir, me permettant de faire plus ample connaissance avec une demoiselle, pas forcément celle que j'attendais, mais qui, au moins physiquement, ne me laissait pas réellement de marbre.

- Beaucoup mieux. Nan franchement Olly, t'as beau être adorable, j'en suis sûr, je te vois tout simplement pas m'apporter des..pâtes ? Du moins pas pour ça. Y'a autre chose. Tu m'causes ou tu comptes rien me dire ?

La curiosité finissait toujours pas revenir au galop quoi que j'en eusse fait. Olly - Olly, Olympe, c'était pareil, je ne comptais pas m'embêter d'un nom trop long à mon goût, quand bien même Lorenzo pouvait facilement concurrencer. - n'était pas le type de fille qui toque à votre porte pour vous remercier, c'est ce que tout le monde disait du moins. C'est d'ailleurs à peine si je m'attendais à la recroiser. J'esquissai un sourire trahissant mon orgueil et tenta une brève pique pour la pousser à me contredire et avouer.

- Ah. Tu peux déjà plus te passer de mon corps ? J'te manquais ? T'en veux encore ?

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Je m'étais un peu effondrée sur son lit. Pas très glamour, un peu l'opposé des filles dans les films, celles toutes mignonne en jupe qui se posent délicatement sur le lit, ou le drap se plie à peine. J'avais fait la version baleine, mais bon de toute façon vu mon poids c'était une petite baleine. Je fixais le plafond en parlant, vu qu'il ne me regardait, et que je n'allais donc pas le regarder alors qu'il me tournais le dos. Après quelques secondes, il s'allongea à son tour sur le lit, mais sur le ventre, en appui sur les coudes. Il ne se gêna pas pour détailler mon corps, de la tête au pieds, et je lui fis la remarque, amusée. J'avais l'habitude que l'on me regarde, mais là il n'avait vraiment pas été discret.. : " Tu mate bien, ça va ? Je suis à ton gout? " Du coup, pour lui rendre la pareille - question d'égalité- je fis glisser mon regarde sur son corps à mon tour. M'attardant particulièrement sur son torse, un petit sourire aux lèvres. Beaucoup mieux. Nan franchement Olly, t'as beau être adorable, j'en suis sûr, je te vois tout simplement pas m'apporter des..pâtes ? Du moins pas pour ça. Y'a autre chose. Tu m'causes ou tu comptes rien me dire ? Je fis une petite moue, et je me redressais, pour me retrouver assise sur le lit. Il posait la question, il me laissait le choix, alors je saisi cette chance : " J'ai rien à dire. Si t'as pas faim je repars.. " En l'observant du coin de l'oeil je le vis sourire, et se moquer un peu de moi. Ah. Tu peux déjà plus te passer de mon corps ? J'te manquais ? T'en veux encore ? Hors de question que je passe pour celle en manque. C'était pas possible. je me levais, pour pouvoir m'étendre sur lui alors qu'il était allongé sur le ventre, mes seins contre son dos. Je souris, il n'allait pas mourir écrasé j'étais un point plume. " C'est mon corps qui te manque ouais. "



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A ses mots, je jetais un regard inquiet au bol de pâtes, par crainte qu'il ne s'évapore et me glisse entre les mains. En effet je ne disais tout bonnement pas non à un plat aussi simple et toujours plaisant, encore moins lorsque je n'avais pas à cuisiner puisqu'on me l'apportait déjà tout prêt. En avoir perçu un échantillon et ensuite me le voir retirer, pas question. A moins qu'elle comptait me le laisser en partant ou.. Bah qu'importe, qu'elle se tire ou non je veux mes pâtes ! Un poids soudain sur mes épaules me força à m'abaisser et maximiser le contact entre le tissu de mon T-shirt et le lit. Je poussai un grognement mécontent et redressa comme je le pouvais la tête avant de fermer les yeux, contentement cette fois, en sentant ses formes dans mon dos. Finalement elle pouvait bien rester là si ça lui chantait. « C'est mon corps qui te manque ouais. » J'ai jamais dis ça. Ton corps ne me manquais pas spécialement, je pouvais même aisément m'en passer puisqu'une seule nuit ne m'en rendait pas dépendant, mais ce n'est pas pour autant que je le repousserai. J'attrapais sa jambe pour la renverser, la plaquant au matelas à son tour sur le dos, l'immobilisant avec mon corps. Un bref sourire d'amusement s'installa au coin de mes lèvres et je me satisfaisais de la voir bloquée sous ma personne. Inversion des rôles. En moins sexy. J'allais pas lui foutre mes tétons dans la gueule non plus, c'était pas vraiment approprié. Et pas très charmant aussi.

- J'ai jamais dis ça. Ceci dit, il me ravit toujours autant. T'es toujours aussi chatouilleuse... ?

Je laissai ma main vagabonder le long de son cou, passant lentement par son épaule, le contour de son sein, pour enfin effleurer sa taille. De mes souvenirs, ce fameux soir, ça ne la laissait pas de marbre.

- De ce que je me souviens, c'était toi qui me réclamais. Pars pas, on peut s'éclater tu sais.

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