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Never needed anyone... Until you (Lewis)

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Never needed anyone... Until you



Charlie ne s’attache pas, elle n’aime pas cela. S’attacher implique se soucier de la personne et bien souvent se soucier de quelqu’un voulait aussi dire plus tard se prendre une gifle dans la gueule quand cette personne trouve une excuse pour sortir de votre vie. Charlie ne fait pas confiance aux gens, son passé l’a trop trahi pour qu’elle accorde sa confiance facilement. Bien sûr, il y a quelques exceptions, Milo qui est devenu comme son grand frère, Ascella en qui elle a une confiance aveugle, mais les gens qui savent vraiment qui elle est et son passé ce compte sur les doigts d’une main. Alors quand elle a rencontré Lewis elle ne sait pas attendue à ce qu’il devienne une constante. À vrai dire, elle n’y croit toujours pas aujourd’hui. Il est beau, drôle, charismatique, intelligent et plus âgé qu’elle, alors dans la logique des choses elle ne comprend pas vraiment, pas du tout à vrai dire, à comment ils en sont arrivés là. Ca n’a rien de logique. Pourtant, contre toute attente, elle s’est attachée à Lewis, plus qu’elle ne se le permet d’habitude et elle a envie de croire qu’il s’est attaché à elle. Une voix dans sa tête lui répète souvent que ce n’est qu’une question de jours avant qu’il ne se rende compte qu’elle est une perte de temps, mais elle essaye de ne pas y penser. Il est son ami, rien de plus… Oui, rien du tout de plus…

Charlie lance un regard blasé à Lewis lorsqu’il lui fait part de ses talents de cuisinier hors pair, et à vrai dire, elle n’en a vraiment aucune idée parce que tout à exactement le même goût depuis plusieurs jours. Elle baisse le regard vers son bol, puis le remonte vers Lewis plusieurs fois pour évaluer les chances d’empoisonnement. Si jamais ils étaient lancés dans une sorte de Hunger Games, il survivrait sûrement bien plus longtemps qu’elle et serait sûrement le genre de personne a trouver des tonnes de manière de tuer, pense-t-elle “Si jamais t’y penses, trouve une méthode rapide et sans douleur pour me tuer, ça m’arrangerai.” Elle lui répond avant de boire un peu de soupe, allant doucement pour être sur que le tout ne ressorte pas aussitôt que c’est rentré.
La brunette ne peut s’empêcher de froncer le nez lorsque Lewis le désigne en y pausant la faute pour le fait que le repas n’a pas de goût. Elle sait que c’est bien vrai, mais Charlie étant Charlie elle n’allait sûrement pas approuver avec lui, elle aimait bien trop le faire tourner en bourrique. “Mon nez est sain et absolument parfait.” A part qu’il ne l’est pas du tout. Son nez est rouge, probablement comme le reste de son visage à vrai dire, et à vrai dire elle a sûrement des cernes de trois pieds de long. Si elle n’est pas du genre à se trouver particulièrement moche, elle sait qu’elle a un certain charme, elle est cependant au courant qu’elle a une tête absolument terrible ces derniers temps. Elle lève les yeux au ciel et son corps se tend légèrement à la remarque de Lewis. “J’suis pas un spectacle.” Le mot spectacle réveil des souvenirs de son enfance qui ne lui plaise par forcément et les mots sortent un peu plus sèchement qu’elle ne le voudrait. “Traiteur vraiment pas terrible, en plus le service est vraiment décevant aussi. Le client est censé être roi.” Elle lui lance un regard explication. “Je vais pas te laisser beaucoup d’étoiles en revue.”

Son regard se pose ensuite sur Bucky, qui est un vrai pot de colle depuis qu’elle est malade, mais elle est loin de s’en plaindre. Si il lui faut beaucoup de temps pour se faire à un contact humain, et que ce nombre de gens est très restreint, elle adore que Bucky soit aussi câlin avec elle. Elle fronce les sourcils, doutant un moment de si elle lui avait remis à manger. Elle se lève au même moment que Lewis a visiblement eu l’idée et sans s’en rendre compte elle se trouve presque coller contre lui. Immédiatement, elle sent son cœur s’accélérer dans sa poitrine et sa tête tourner légèrement. C’est la fièvre, juste la fièvre, elle se dit. Elle ne sait jamais tenue aussi proche de Lewis, pas qu’elle s’en souvienne et pendant quelques secondes elle est incapable de bouger, ayant envie d’aller se blottir contre son torse et de se faire envelopper dans ses bras. C’est Lewis qui bougea le premier, ce qui fait réagir Charlie, qui baisse son visage à présent rouge, et se dirige vers la cuisine pour mettre à manger à Bucky. “What the fuck…” Qu’elle murmure pour elle même.
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En arrivant chez Charlie, Lewis lui avait indiqué ne pas s'inviter pour jouer à la mère poule. Un plaid remonté et une soupe plus tard, il fallait se rendre à l'évidence - c'était en partie ce qu'il était venu faire. Un soldat pouvait toujours compter sur un autre engagé, comme deux amis veillaient l'un sur l'autre. J'en ai au moins 5 qui me viennent, là rien qu'en y pensant. Imagine ce que je pourrais inventer si j'y réfléchissais vraiment... répondit Coleman avec un hochement de tête. L'ingestion d'aliment contaminé pourrait être une première piste, dit-il en se retenant de rire, alors que Charlie portait de nouveau le bol à ses lèvres. A moins que ton nez ne soit justement en train de te trahir, on sera fixé d'ici... Il arqua son bras pour faire mine de suivre la course des aiguilles sur sa montre et ajouta : D'ici quelques minutes. 10 tout au plus. Lewis avait beau plaisanter, une pensée fugace le traversa. Il avait déjà beaucoup perdu ces deux dernières années, à commencer par le manque de sens qu'avait désormais son quotidien. Sans Marshall, sans les ordres de mission, sans la sensation incroyable du devoir accompli et de la liberté retrouvée lorsqu'il remettait un pied à Boston après des mois passés à mordre la poussière. Sa peau, d'habitude mordorée après une longue exposition au soleil, avait repris sa teinte habituelle. Claire. Il ne voulait pas aussi perdre Charlie, pour une raison qu'il s'expliquait - leur amitié - et une seconde qu'il refusait de voir. Elle était l'une des plus belles choses qui lui soit arrivée ces derniers mois mais il se garderait bien de lui dire. C'était le type de confession qu'il ne ferait jamais, même sous la contrainte.

En quoi le client n'était pas roi, dans ce cas ? l'interrogea Lewis, amusé. Mais merci de me rappeler que les notations existent, je me souviens d'un certain magasin de musique dans lequel je suis allé il y a quelques temps. Accueil pas terrible non plus, la vendeuse n'était pas calée côté soul, je devrais penser à laisser un avis. Merci du tuyau. Il renvoya un sourire satisfait à Charlie. Dans leur jeu incessant de ping-pong, il n'y avait que rarement un gagnant. C'était justement ça le but ou peut-être était ce qui était en train de perdre Lewis. Sous son apparente innocence, ce jeu avait des limites. La proximité qu'ils avaient maintenant en était une. Une faille qu'il s'empressa de contourner en lui dégageant le passage.

Ses traits se durcirent alors qu'elle s'éloignait de lui. Même avec un lourd entraînement dans l'US Army, il savait reconnaître lorsque la situation risquait de lui échapper. Que ce soit sur le terrain ou avec elle, ce n'était pas option. Instinctivement, Lewis savait comment corriger le tir. Maintenant que tu as incendié le traiteur - mais, je précise, que tu as tout fini quand même -  et que tu as dormi une petite demi-heure... Lewis ajouta un mètre supplémentaire entre Charlie et lui en se dirigeant vers le meuble TV. Je pense que je vais quand même tenter ma chance et essayer de te battre au moins une fois à l'un de tes jeux. A moins que tu ne te sentes pas de taille... lui lança Lewis comme un défi. Il y jouait peu mais faisait une exception avec elle. Je te laisse même choisir celui que tu veux, le traiteur n'est pas rancunier. Mettre de la distance avec elle, s'occuper l'esprit et les mains. Comme une tactique militaire, il avait trouvé l'occasion idéale de reprendre le contrôle.

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Cinq moyens. Il a en tête cinq moyens de tuer quelqu’un alors que Charlie n’arrive même pas à penser à deux. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais rien ne sort. Elle n’est pas surprise, pas vraiment, surtout pour quelqu’un qui a été militaire et qui a probablement vécu des choses plus horribles les uns que les autres. Des fois elle se demande si elle devrait lui demander comment il va, comment il va [i]vraiment[ /i]. Des fois, elle aimerait qu’il lui en parle, ou du moins qu’il parle de son traumatisme. Mais elle ne peut pas lui demander de s’ouvrir alors qu’elle est la dernière à la faire. Ils ne parlent pas de chose fâcheuse, c’est comme ça qu’est leur amitié. Ils parlent, ils déconnent, ils se cherchent mais ça ne va jamais vraiment plus loin. Un jour, peut-être ? Charlie l’écoute simplement parler de condiments intoxiqués et de son odorat défectueux et elle le regarde par-dessus le bol en prenant une nouvelle gorgée. Avec beaucoup de personnes elle aurait sûrement arrêté de boire aussitôt, mais c’est Lewis. Elle fait lui fait confiance. Il regarde sa montre et elle lève les yeux au ciel. “J’suis prête à partir pour de meilleurs horizons. Mais rêve pas, t’auras pas la garde de Buck.” Elle ajoute avec un sourire en coin. À vrai dire, pour être tout à fait honnête, ca n’aurait pas été la première fois que Charlie avait ce genre de pensée si elle avait été sérieuse. Avec l’enfance qu’elle a eue, qui peut lui en vouloir d’y avoir pensé plusieurs fois ?

“C’est pas de ma faute si t’as de goût de musique de merde.” Charlie rétorque en secouant la tête. Vraiment, qui écoute du soul ? Elle voit des tonnes de gens qui écoutent du rock, de la pop, du rap, du R&B et tout le bordel qui suit, mais elle ne connaissait personne qui écoute du soul… À part Lewis. “On dirait presque que tu veux te créer une personnalité différente du vrai ringard que t’es.” Charlie ne sait pas vraiment pourquoi elle chercher Lewis autant, elle n’a pas d’explication pour la manière dont elle est avec lui et les mots qu’elle utilise, mais elle ne le ferait pas si elle n’était pas en confiance. Elle peut passer pour méchante, et des fois il lui arrive même de s’en vouloir, quand son anxiété prend le dessus, et elle se dit que si Lewis disparaît de sa vie elle ne pourra s’en vouloir qu’à elle-même. La vérité c’est que Lewis est parfait. Il a la répartie pour lui répondre de la même manière, il ne se laisse pas faire, et il joue le jeu. En plus de cela il n’est vraiment pas désagréable pour les yeux et lorsqu’elle se retrouve presque collée contre son torse, elle en perd ses moyens. Pour la première fois (peut-être ? Surement ? Elle ne sait pas) depuis qu’elle connaît elle ne sait pas quoi faire. Son parfum, à peine perceptible, lui envie les narines et elle se mord la langue pour ne pas lui faire remarque. Il est le premier à bouger et à s’écarter pour la cuisine. Elle s’enfuit vers la cuisine. What the fuck vient-il juste d’arriver ? Elle se prend un grand verre d’eau et ferme les yeux quelques secondes. Rien, il ne s’est rien passé.

Lorsqu’elle revient dans le salon, Charlie connaît assez Lewis pour se rendre compte que quelque chose à changer. Il s’est renfermé. Il le laisse cependant caché et reprend la parole. “Si j’avais pas fini, tu m’aurais nourri comme une gamine et j’ai pas besoin d’un second père.” Bien que le premier soit un désastre et plus elle est loin mieux elle s’en porte. “Je suis toujours de taille pour te botter le cul Coleman. Parce qu’on sait tous les deux que c’est moi qui gagnerai même sur mon lit de mort.” Elle vient se remettre dans le canapé, allume la console et se remet dans une couverture alors que Bucky vient s’installer sur ses genoux. Elle lui dépose un bisou sur le dessus du crâne avant de lance Mario Kart et tousser un peu. “T’es prêt à perdre Loser ?”
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Contrairement à toi, Bucky m'adore. Je crois que s'il pouvait parler, rester avec moi serait certainement sa seule et unique volonté, répondit Lewis avec ironie. En bon absent du sol américain les 3/4 de l'année, Lewis n'avait jamais envisagé d'avoir un animal. Il ne lui aurait offert que de la solitude. Lewis avait bien eu un chien lorsqu'il était plus jeune et reconnaissait que sa compagnie était agréable. Mais, encore aujourd'hui, il lui préférait l'humain : les visages des locaux qu'il croisait en période de déploiement par exemple. Rien n'en disait plus qu'un regard et celui que les habitants portaient sur l'armée en disait long. Si l'aide à la population était davantage dans les missions de ses camarades marines, sécuriser des zones et faire reculer des forces islamistes étaient dans les siennes. Il avait risqué sa vie pour des peuples qui ne parlaient pas sa langue mais qui le remerciaient d'un regard embrumé.

Outch, je serais presque touché, répondit Lewis avec un sourire naissant. Comme je sais maintenant que tu adores la soul mais que tu n'as jamais osé me l'avouer, je penserais à mettre une playlist ENTIERE dans la voiture lorsqu'on se fera une virée. Un prêté pour un rendu, c'était ça leur langage. Je suis percé à jour, dit-il en levant doucement les mains vers le plafond. Loin de l'émouvoir, les piques constantes de Charlie le gardaient en alerte. Comme lorsqu'il était engagé, elles lui permettaient de ne jamais baisser sa garde avec elle. Dit la nerd qui a nommé son chat d'après une franchise super connue... lança t-il en retour, se mordant la lèvre inférieure pour s'empêcher de rire. Il s'attendait presque à ce qu'elle lui balance un petit coup dans l'épaule. ça risquait d'arriver le jour où Charlie se retrouverait à court d'argument. Ses soeurs ne cessaient d'ailleurs de lui dire qu'il ressemblait à l'un des acteurs principaux, il pensait même qu'elles avaient été jusqu'à s'en servir d'argument auprès des filles avec lesquelles elles essayaient de le caser. Ridicule au possible.

La légèreté habituelle qui enveloppait les plaisanteries de Charlie sembla disparaître lorsqu'elle indiqua à Lewis qu'elle n'avait pas besoin de père de substitution. Un rappel peu subtil à son passif et à leur différence d'âge. Traits tirés, Lewis regarda droit devant lui. Parce que t'es pas une gamine ? se força t-il à répondre avec un sourire voilé, en passant sous silence la seconde partie. Il lui renvoyait dans les dents les 10 ans qu'ils avaient d'écart. Désolé mais je ne crois que ce que je vois. Tu parles trop alors viens plutôt tenir ta promesse et botter le cul du vieux, dit-il en secouant la manette qu'il avait récupéré. Il enviait presque le baiser qu'elle venait de déposer sur le sommet du crâne de Bucky. Si je suis prêt, c'est pour gagner Miles, rétorqua Coleman alors que le jeu apparaissait à l'écran et que la musique emplissait l'espace. Concentré sur le jeu, Lewis la colla au train pendant une bonne partie du jeu. Il évita un obstacle et son véhicule percuta celui de Charlie, qui s'écarta de la piste en même temps que le sien. Lewis joua des boutons et de la manette pour revenir sur la piste, Charlie à ses trousses. Dréssé sur ses quatre pattes et en équilibre sur Charlie, Bucky l'aidait sans le vouloir en faisant irruption dans le champ de vision de la joueuse. De son côté, Lewis n'était peut-être pas un spécialiste en la matière mais il avait des réflexes. Beaucoup de réflexes. Tu disais quoi sur les vieux, Charlie ? Reconnais que je viens de te botter les fesses, dit-il en la voyant fulminer, bonne perdante de cette première manche.  

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La remarque de Lewis l'a fait buguer quelques secondes alors qu’elle le regard et ouvre la bouche avant de la refermer. Est-ce qu’elle se montre trop méchante avec Lewis de temps en temps ? Elle se dit qu’elle le taquine, que c’est leur manière d’être amis, mais en temps elle a aussi cette tendance, ce réflexe, de ne pas forcément être sympathique pour se protéger. À ses yeux il vaux mieux ne jamais se faire d’espoir ou attendre quoi que ce soit de quelqu’un, comme ça, on ne risque pas d’être déçu. Elle sait qu’un jour Lewis finira par lui tourner le dos, se rendre compte qu’elle n’en vaux pas la peine et trouve des amis de son âge qui sont bien moins méchants. Elle préfère cependant ne rien dire à sa remarque sur le fait que Bucky l’aime bien. Bien sur que Bucky l’aime bien, à vrai dire elle aussi elle l’ai… Non. Non elle ne veut pas y penser.

Charlie une remarque sur les goûts de musique de Lewis et bien sûr, il ne peut s’empêcher de lui répondre et de trouver une pique pour elle. Peut-être qu’elle n’est pas si méchante que cela en fait, peut-être qu’elle se permet cela parce qu’elle sait qu’il fera la même de son côté et qu’il n’est pas du genre à être blessé pour un rien. Tant que cela ne touche pas à une corde sensible, Charlie aussi peu prendre les remarques du brun sans soucis. “Rappelle-moi de ne plus jamais partir en virée ou road trip avec toi alors.” Dit-elle avec un léger sourire, le premier vrai sourire qu’elle affiche depuis quelques jours. Elle se repose sur le canapé alors que Bucky vient s’installer près d’elle, comme une bouillotte sur pattes et c’est exactement ce dont elle a besoin. “Eh ! Laisse Bucky hors de ca. Et puis c’est un super nom d’abord, tiré d’un personnage parfait.” Charlie lui tire la langue avant de venir doucement murmurer à son chat. “L’écoute pas, il est juste jaloux que tu sois le plus beau et le plus parfait de tous.” Elle dépose un autre baiser sur sa tête alors que Bucky miaule comme approuvé et se met à ronronner.

Si la conversation est calme jusque-là, les choses se tendent un peu quand elle mentionne son père. Si il y a bien une chose, c’est qu’on la traite comme une gamine, même si en réalité Lewis ne fait que prendre soin d’elle. Mais elle a toujours du mal à se faire que quelqu’un veuille l’aider, tout simplement parce qu’elle a dû être indépendante dès son plus jeune âge et qu’elle a aussi du apprendre à se débrouiller seule, à ne pas trop compter sur les autres. “Non je suis pas une gamine.” Elle répond simplement avant de se tourner vers la télé et de préféré changer de sujet et se concentrer sur leur compétition de jeux vidéo. Elle se concentre et le jeu commence. Entre Bucky qui vient cacher son champ de vision à un moment donné, et elle se penche sur le côté, se retrouvant plus proche de Lewis, et sa tête qui recommence à lui faire mal, elle se fait battre. Elle pousse un grognement et se laisse tomber en arrière dans le canapé avant de lever son majeur pour faire comprendre au brun ce qu’elle pense de sa perte. “T’as juste pris avantage de ma situation.” Elle hausse les épaules, mais se rend soudain compte que leurs épaules se touchent presque, seulement elle n’arrive pas à bouger. Encore une fois, l’envie de venir se blottir contre son torse s’emballe vraiment attirante. “Peu importe, bien joué.” Elle avoue avant de pose sa manette. Elle n’est pas mauvaise perdante, pas vraiment, elle ne joue juste pour Lewis, mais par contre elle est soudain un peu de mauvaise humeur et elle comprend que ce n’est pas à cause du jeu, mais à cause du bordel qui se trouve en ce moment dans sa tête et qui semble être dû à la présence d’un certain brun. Chez elle. Qui se manque un peu trop serviable et gentil.
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L'énergie de Bucky était contagieuse. Si Lewis n'avait besoin d'aucune excuse pour venir frapper à la porte de Charlie, Bucky venait simplement parfaire le décor d'un appartement engageant, sécuritaire. Même si ça convenait parfaitement à l'ancien soldat, son appartement à lui était vide et ne résonnait que des gémissements qu'il lui arrivait de laisser échapper lorsque les cauchemars remontaient à la surface. Lorsque, l'espace d'un songe, il retournait dans les contrées désertiques au Sahel. C'est le seul décor dans lequel il pouvait encore espérer revoir Marshall avec des traits nets. Sa joie de vivre et son langage fleuri lui manquaient. ça tombe bien, je n'avais pas l'intention de jouer le rôle d'un Uber prochainement, lança Lewis en souriant, dessinant de légères rides d'expression au coin de ses yeux bleus. Il n'avait rien contre l'idée de partir en virée avec Charlie mais il restait bien un domaine qu'il conserverait privé. A jamais. Une coutume qu'il ne partageait qu'avec Marshall : celle de cumuler les kilomètres en pleine forêt. Loin de la civilisation, de ses questionnements et de ses vices. Juste eux deux et leurs habitudes de soldat face aux éléments, des histoires au coin d'un feu de camp comme couverture.

Lewis s'amusa de l'échange entre Charlie et Bucky, ils s'étaient bien trouvés. Et le chaton était apparemment le seul à échapper au humeurs de Charlie. Je note que le poil soyeux et le fait de manger de la pâté sont des critères de perfection pour toi. Tu es peut-être plus malade que ce que je pensais, dit Lewis comme s'il s'adressait directement à son nez rougi par le rhume. C'est trop d'honneur, je n'en mérite pas tant, répondit il face au spectacle de son majeur rageur levé à son attention. Pris avantage de la situation que j'ai provoqué parce que j'étais meilleur que toi aujourd'hui, lâcha t-il avec un air satisfait, menton légèrement relevé. La battre à son propre jeu était aussi inattendu que rare.

Charlie continuait de s'agiter à côté de lui, comme si elle venait de perdre un tournoi avec enjeu. Lewis se demanda si ça ne ressemblait pas plutôt à une bataille d'ego. Et celui de Miles venait de prendre du plomb dans l'aile. Merci, parvint il à répondre alors que la chaleur de l'épaule de Charlie se faisait sentir contre la sienne. Elle rompit ce contact fugace en se penchant pour laisser sa manette sur la table basse, en évidence. Aussi évident que le jeu dangereux auquel ils jouaient à chaque fois qu'ils passaient du temps ensemble. Le dos de Charlie s'enfonça de nouveau dans le canapé, leurs épaules s'effleurant pour la deuxième fois en l'espace de quelques secondes. Un contact qui tint Lewis en éveil. Et c'est sur une victoire que Coleman va se retirer, souffla t-il, cherchant à insuffler toute la conviction possible dans sa réponse. Venir chez elle n'avait pas été une erreur mais rester plus longtemps en serait une. Revois ton jeu d'ici la prochaine fois, Miles. Une phrase hasardeuse lancée pour lui annoncer son départ alors même qu'il ne bougeait pas du canapé. Incapable de faire abstraction de la main de Charlie qui se trouvait aux environs immédiats de la sienne. Lewis jugea qu'il avait assez joué avec le feu pour ce soir et se leva aussitôt. Revenir chez lui lui rappellerait, une par une, toutes les raisons qui le faisait tenir Charlie à distance. Une amitié comme la leur se devait de perdurer : il en avait besoin du caractère de chien de Charlie. D'une manière platonique que son esprit semblait avoir du mal à intégrer. Tu diras au revoir à ton chaton parfait, pour moi. Le timbre de sa voix paraissait presque amusé alors que Lewis ne l'était pas. Pas complètement. Au fait, tu as assez de soupe pour un régiment alors essaye de ne pas tourner qu'aux antalgiques. Il s'attendait presque à avoir droit à un second doigt d'honneur en guise de bonsoir.

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Charlie lève les yeux au ciel quand Lewis lui annonce qu’il n’allait de toute façon pas jouer au Uber. La vérité, c’est pourtant que la brunette aimait bien passer du temps en voiture avec Lewis. Elle était souvent moins vive dans ses remarques pour ne pas qu’il les mette dans un accident et il y avait toujours cette ambiance plutôt relaxante entre eux. Charlie a toujours rêvé un jour de faire un road trip, de partir sur la route pour quelques semaines dans un petit van aménagé, mais elle n’a clairement pas les moyens de faire cela. Elle a déjà des fois du mal à finir ses fins de mois alors l’idée de vacances prolongées… Eh bien ce n’est pas vraiment faisable. Dans sa tête elle se dit qu’elle aurait pu répliquer de toute façon il est un conducteur terrible, mais elle n’a pas le courage de se chamailler, pas là tout de suite du moins.

Charlie se concentre alors un peu sur Bucky. Elle se dit des fois que c’est tellement plus simple d’aimer un animal, une bête loyale qui n’est pas prête de partir de vous trahir, qu’un humain. Quand elle trouvée Bucky, elle n’a même pas hésité une seule seconde à le garder. Elle se dit de temps en temps qu’il serait sûrement plus spoiler et heureux dans une autre famille un peu plus riche avec un appartement plus grand ou une maison mais la simple idée de se séparer de lui est tout juste impensable. Elle veut rester égoïste sur ce point-là. La brunette relève la tête vers l’ancien militaire et lui tire la langue. “Soit pas jaloux, tu lui arriveras jamais à la cheville.” Personne n’arrivera jamais à la cheville de cette boule de poil. Son meilleur ami. Son confident. Celui qui avait surement déjà tout vu venant d’elle, mais qui continuait de l’aimer, de lui donner des léchouilles, des câlins et de ronronner.

Lorsque la partie est finie Charlie ne dit pas grand-chose. Lorsque Lewis annonce son départ, pendant l’espace de quelques secondes la déception se lit sur le visage de la brunette, mais elle se reprend vite pour ne rien laissé paraître. Elle n’a pas vraiment envie qu’il parte, elle aime sa compagnie malgré le fait qu’il se cherche. Elle se demande même si elle est allée un peu trop loin et si c’est pour ca qu’il a envie de partir. “Je me rattraperai la prochaine fois.” Charlie annonce mais elle ne se lève pas du canapé, son corps étant un peu trop faible pour cela. Elle l’écoute dire qu’il a fait assez de soupe pour un régime et hoche la tête. “Merci.” Elle n’est peut-être pas douée pour le montrer, mais elle lui est reconnaissante qu’il ait pris le temps de passer, et surtout de lui faire quelque chose à manger. Elle ne le mérite pas dans le fond, pas du tout. Elle le regarde partir, un peu déçue, mais n’en dit rien. Il ne faut qu’une quinzaine de minutes après son départ pour qu’elle retombe dans un sommeil profond.

FINI
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