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Never needed anyone... Until you (Lewis)

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Never needed anyone... Until you



Charlie laisse échapper un grognement alors qu’elle tente de se redresser. Cela fait maintenant quelques jours qu’elle ne se sent pas au top de sa forme. Ça a commencé avec des maux de têtes, puis des courbatures et elle pensait que cela allait s’arranger, mais aujourd’hui elle a l’impression de s’être fait rouler dessus par un camion. Son corps entier lui fait mal, sa tête est sur le point d’exploser et si il y a bien une chose à savoir sur Charlie c’est qu’elle n’est pas du tout du genre à demander de l’aide même quand elle a en a vraiment besoin. Elle se lève du canapé, s’enroule de sa couverture et se dirige vers la cuisine pour se faire un thé et prendre un anti-douleur. Elle déteste être malade, elle se sent vulnérable et c’est d’ailleurs pour cela que ce sont souvent les moments où elle repousse tout le monde. Cela a toujours été comme ca, et ce n’est pas vraiment prêt de changer. Une fois que son thé est prêt, elle attrape son mug et va se réinstaller dans son canapé. Elle jette un coup d’œil à l’heure alors que son téléphone sonne avec un message de Lewis. Il est bien la dernière personne qu’elle a envie qu’il le voie dans cet état-là. Charlie et Lewis ont une amitié improbable, mais un lien assez spécial même si elle refuse profondément de se l’avouer. Charlie a toujours refusé de s’attacher aux gens, elle en a fait une règle dans sa vie parce que les gens finissent toujours par partir, mais quand Lewis a débarquer dans sa vie elle n’a pas vu la chose venir. Elle soupire doucement et lui envoie un SMS en réponse : « J’dois annuler pour aujourd’hui. On se voit un autre jour ? ». Une fois le message envoyé, elle pousse un grognement et ferme les yeux.

Charlie s’endort sans même se rendre compte et se fait réveiller en sursaut quand quelqu’un frappe à la porte. Elle tourne dans le canapé, mais ne se lève pas pour autant, elle ne veut voir personne. Mais quand la personne frappe à nouveau, elle pousse un soupir et se lève pour aller ouvrir la porte. Elle s’attendait à tomber sur Milo ou Ascella, mais elle ne s’attendait vraiment pas à ce que Lewis se trouve devant elle. “Lewis ? Qu’est-ce que tu fais là ?”
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Le deuxième coup frappé à sa porte fut le bon et le simple fait de la voir apparaître - même enroulée dans un plaid de fortune et le regard dans le vague - suffit à lui ôter un poids insoupçonné jusque là. Curieux, Bucky s'approcha de la porte sans pour autant mettre le museau dehors. Il n'était pas véritablement prévu qu'il passe puisque Charlie avait tout annulé. Il s'était présenté chez elle au cas où et dans le pire des cas, elle l'enverrait sur les roses. Comme elle savait si bien le faire. Un trait de caractère qui plaisait plus à Lewis que ce qu'il laissait transparaître derrière son air impassible. Il avait beau avoir quasiment 20 ans de déploiement en territoires ennemis au comptoir, passer quelques heures avec Charlie lui permettait de se changer les idées. De voguer vers des eaux un peu plus calmes. Salut Charlie, dit-il avec un sourire qui, il l'espérait, suffisait à gommer totalement l'énième courte nuit qu'il avait passé. Tout devait être le plus transparent possible. Mince, je viens de voir ton dernier message... dit l'ex soldat avec un ton faussement contrit, lui présentant son téléphone dans la main droite. Evidemment qu'il l'avait eu. Maintenant que je suis là, tu prends le risque de laisser sortir Bucky ou j'ai le droit d'entrer ? Son sourire s'élargit alors qu'il l'interrogeait du regard, ses yeux se faisant rieurs. Il la détaillait ; Charlie avait beau se tenir sur ses deux jambes, sa fatigue se devinait sans peine.

Lewis referma la porte derrière lui. Tout, du canapé encore partiellement creusé par la présence de Charlie au mug vide présent sur la table basse, indiquait que ce n'était pas la forme olympique. Il avait bien fait de faire un saut. Je ne viens pas jouer à la mère poule, ton programme de l'après-midi sera le mien, dit-il simplement. Il se risquait à s'imposer chez elle, partant du principe qu'un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal. ça ne le gênerait pas de rester assis là, en silence s'il s'agissait d'une des conditions de Charlie. A contrario, ses souvenirs du Sahel faisaient du bruit mais Lewis apprenait chaque jour un peu plus à vivre avec. Au moins, j'ai manqué à Bucky, s'amusa le convoyeur en caressant au vol le chat qui passait à proximité.
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Charlie a la tête qui va exploser et au moment où la personne de l’autre cote de la porte frappe a nouveau, elle l’a maudit grandement. Est ce que les gens ne peuvent pas oublier qu’elle existe? Juste pour quelques jours, le temps qu’elle aille mieux et qu’elle n’ait plus l’impression que tout autre d’elle est trop bruyant. Elle pousse un léger soupire avant de cependant se lever et d’aller ouvrir. Elle est toujours contente de voir Lewis en temps normal, il lui fait toujours oublier le reste de sa vie, et elle arrive a se prendre dans le moment present, mais aujourd’hui elle ne sait pas vraiment si elle aime l’idée qu’il se soit pointer. Elle n’a pas le courage de faire jouer son sarcasme aujourd'hui, mais pourtant dans le fond elle est heureuse qu’il soit la, meme si elle ne l’avouera sûrement pas. “Encore une preuve que ton grand age ne peux pas suivre avec la technologie.” Charlie répond sur un ton moqueur alors que le brun en face d’elle lui annonce qu’il n’avait pas vu son message plus tot. Bucky, le traite, vient se frotter dans le jambes de Lewis en se mettant a ronronner aussi fort qu’un tracteur, ou du moins Charlier a l’impression que c’est aussi fort qu’un véhicule motorisée. Sans un mot, elle se pousse spout le laisser entrer.

Charlie se redirige vers le canapé et se laisse tomber sur le canapé alors qu’elle est secouée d’un quinte de toux. Elle sait qu’elle a sûrement une tête de déterrer, mais elle doit bien avouer qu’elle n’est pas la seule a avoir l’air fatiguée. Bien sur, malgré tout Lewis rester beau, tres beau… Elle secoue la tête pour chasser cette pensée de sa tête, ca doit être la fièvre. ”C’est a tes risques et perils, si tu tombes malade, tu viendra pas dire que je t’ai pas prévenu” Elle laisse échapper un léger rire qui se transforme en toux et puis en grimace quand elle sent ses muscles abdominaux devenir douloureux. Elle déteste se sentir aussi… faible. Charlie jette un coup d’œil a son chat quand Lewis fait remarquer qu’il lui a manque et elle murmure doucement pour Bucky. ”Traite” Elle resserre la couverture autre d’elle et relève le regard vers le beau brun, se perdant a observer ses traits quelques instants. Fuck qu’il est beau avec ses cheveux en bataille et ses yeux azures teinter d’un peu d’inquiétude. ”Tu sais, t’es pas obligé de rester.  T’as sûrement mieux a faire” Parce qu’une petite voix dans sa tete dira toujours qu’elle n’est pas assez bien, surtout pas assez bien pour lui. Elle lui adresse un léger sourire sincere. Elle a envie pourtant qu’il reste, qu’il tienne autant à elle qu’elle ne tient a lui.
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Lewis encaissa les railleries habituelles de Charlie sur leur différence d'âge avec un air amusé. Dans quelques jours, ils n'auraient plus que 10 ans d'écart. Lewis se laissa aller à penser que c'était au moins 5 de trop... mais pour quoi au juste ? Se replonger dans ses souvenirs l'empêcha d'aller plus loin dans des divagations qu'il jugeait malvenues. La technologie m'a sauvé les fesses plus d'une fois ces dernières années et par extension, les tiennes, dit-il avec une allusion directe à son passé militaire. Une ébauche de sourire se dessina sur ses traits marqués par le manque de sommeil et la nostalgie naissante. Les contours de son AR-15 de service resteront à jamais imprimés dans les paumes de ses mains.

Une impression familière le cueillait toujours lorsqu'il entrait chez Charlie ; une forme de sécurité qu'il ne retrouvait qu'au sein de la maison de familiale ou de son propre appartement. Alors ça me fait au moins deux bonnes raisons de rester. Il prit le temps de traverser l'appartement et hésita quelques secondes avant de la rejoindre, à une distance raisonnable, sur le canapé du salon. Je suis assez coutumier du "à mes risques et périls" et je ne tombe quasiment jamais malade. Il conclut son argumentation improvisée par un sourire entendu. Elle ne se débarrasserait pas de l'ancien soldat Coleman en deux battements de cils remontés.

Entendre les quintes de toux de Charlie avait ce quelque chose de douloureux, pour lui aussi. Ne l'écoute pas Bucky, elle ne sait plus ce qu'elle dit, souffla Lewis au chat. Le mouvement de la couverture que tirait Charlie le fit quitter Bucky du regard. Les fentes brillantes du chat furent remplacées par les prunelles insondables de Charlie. Et Lewis revit un instant celle qu'il avait croisée un an plus tôt, alors qu'il tenait dans les mains un vinyle de soul. Non, à l'instant T,  il n'avait pas mieux à faire qu'être avec elle. Et à bien y réfléchir, il avait rarement de meilleurs programmes que les moments qu'ils partageaient ensemble. Maintenant que tu le dis, dit-il en étendant son bras du côté inverse à Charlie, J'avais bien prévu de me faire un atelier soupe... j'en fait pour deux ? La réalité prit bientôt le pas sur la plaisanterie qu'il venait de laisser en suspend. Et dire que ce serait pour moi l'occasion rêvée de te battre aux jeux vidéo... Non, trêve de plaisanterie. Est-ce que tu as déjeuné ? Sa question était aussi sincère que son inquiétude. Si une boîte d'antalgiques trônait bien sur l'une des meubles de la cuisine, il avait l'impression que Charlie avait sauté la case repas.
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Charlie se demande des fois vraiment comment elle et Lewis sont devenus amis. Elle sait que l’amitié n’a pas vraiment d’âge, surtout une fois entrer dans la vie adulte, mais dans le fond ils ‘ont pas grand chose en commun. Lewis est un ancien militaire, un homme qui a déjà vécu tant de chose et dans se sent la peut etre que c’est également vrai pour Charlie mais elle est aussi encore qu’une gamine paumée. Enfin, pas vraiment une gamine parce qu’elle a du grandir plus vite que beaucoup a cause de sa situation familiale désastreuse mais tout de meme. Lewis est sociable, la ou la brunette a tendance a repousse les gens qui s’approche et s’accroche un peu trop. Bien sur il y a quelques personnes qui ont réussi a grimper ce mur qu’elle s’est construit pour se protéger et qui ont réussi a se faire un place dans sa vie. Lewis en fait maintenant parti. Elle sait qu’elle n’est pas la nana la plus facile du monde à supporter surtout qu’elle ne s’ouvre pas et qu’elle se réfugie souvent dans le sarcasme, surtout avec Lewis, mais pourtant il s’accroche et au fond d’elle, elle en est bien contente. Elle grimace légèrement aux paroles de Lewis lorsqu'il mentionne indirectement ses années dans l’armée. Elle n’aime pas l’imaginer a risquer sa vie parce qu’elle n’arrive pas non plus a imaginer sa vie sans lui à présent. ”Ouais, mais j’suis bien contente que t’es plus a te fier la dessus.” aka, la manière de Charlie a lui dire qu’elle est heureuse qu’il ne soit plus dans l’armée.

Réinstaller dans le canapé, emmitouflé dans sa couverture elle laisse échapper un bâillement au milieu de ses quintes de tout et de son avertissement. Elle ne veux pas que Lewis tombe malade. Une partie d’elle aimerait qu’il parte et la laisse tranquille et l’autre partie n’a pas du tout envie de le voir tourner le dos. La seconde partie est d’ailleurs un peu plus forte, mais ca elle ne l’avouera pas. ”Ca crains d’être malade” Charlie dit doucement, une moue de gamine triste qui s’étire sur le visage. ”J’deteste penser que tu risquais ta vie.” elle ajoute dans un murmure, plus pour elle que pour lui en vérité. Fuck. Quand est-elle devenue fiévreuse au point de dire des choses de ce genre ?

Elle observe Lewis quelques minutes, et le regarde interagir avec son chat, le seul être pour qui Charlie ferait tout. Ou est-il le seul ? Et elle ne peut retenir un léger sourire fatigué. A la mention de se faire un atelier soupe, Charlie aurait d’ordinaire sûrement trouver une remarque pour se moquer de l’âge de Lewis, le traiter de grand père ou quelque chose du genre, ce qui lieu rappel également leur véritable différence d’âge, mais elle n’a pas le courage d’être sassy. ”Deja, meme malade tu me battra jamais. Et j’ai pas manger non, j’ai pas vraiment faim” Elle n’a pas faim mais elle connaît assez le brun en face d’elle pour savoir qu’il allait la forcer au moins a manger un bol de soupe. ”J’crois j’ai des légumes dans l’frigo, j’sais plus.” Elle est parcouru d’un frisson et d’un coup elle aurait tres envie de se blottir contre lui, juste pour la chaleur de ses bras. Oui, juste pour ca, pour rien d’autre, elle se dit. Mais elle se ment Charlie, elle se ment depuis des semaines, des mois peut etre parce que lorsqu’elle se rend compte de la place que Lewis a prit dans sa vie, ca l’a terrifie. Elle ne peut pas se permettre de s’attacher. C’est pour ca des fois qu’elle est peut etre un peu trop méchante avec lui, peut etre que c’est mieux qu’il parte avant qu’elle ne s’attache encore plus. ”Lew ?” Elle l’observe a nouveau quelques secondes le cerveau embrumé. ”T’es vraiment pas obligé de rester, t’sais.”
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Ses souvenirs de l'armée avaient pris une saveur douce amère depuis que Lewis avait renoué avec la vie civile. Son gilet pare-balles et son arme de convoyeur, dans les rues de Boston, contre un genou à terre, paquetage entier sur le dos et son arme à vision nocturne au beau milieu d'un terrain hostile. Son engagement pour son pays était toujours là, intact, mais l'image qu'il avait de l'armée avait été écornée par une erreur de jugement. Une erreur humaine qui venait des décisionnaires qui gérait la vie des hommes comme on compterait des allumettes dans un paquet kraft : laquelle finirait par s'enflammer en premier ?

J'ai encore une arme, lui rappela Lewis, Mais je n'ai pas encore eu à m'en servir. Boston est plutôt calme. A moins que je ne sois impressionnant en tenue, laissa t-il échapper avec un sourire. A cet instant, il aurait donné cher pour qu'elle esquisse le moindre sourire. Une pointe regret était pourtant perceptible dans la voix de l'ex-soldat. Non pas que la simple idée de tirer le faisait vibrer mais le fait de porter haut les couleurs d'une nation entière rendait le tout spécial.

C'est juste l'histoire de quelques jours avant que tu ne retrouves ton appétit... et ton caractère, ironisa Lewis en échangeant un regard avec Charlie. Son caractère, c'était sa tenue de combat à elle. Tenace, sarcastique, impatiente... Lewis ne s'en formalisait pas, pire ça lui plaisait. La remarque de Charlie le surprit, assez pour qu'il se retrouve silencieux pendant quelques secondes. Seul sa nuque pivotait pour qu'il retrouve les yeux fatigués de Charlie. Il se fit violence pour maintenir son regard dans le sien, ne pas dévier vers un ailleurs comme la ligne de sa joue. Se rendait-elle compte de la portée de ce qu'elle venait de dire ? Probablement pas. On... Je veux dire, ils, sont des millions à le faire dans le monde au quotidien. C'est le rythme de vie de beaucoup de familles. Et je ne vais certainement pas me plaindre d'être encore là, répondit Lewis en détournant les yeux, sentant qu'il avait besoin de s'occuper. De s'éloigner un peu du canapé aussi. Qu'elle n'ait pas mangé, Lewis s'en doutait. Mais qu'elle lui laisse le champ libre pour faire ses courses dans le frigo, c'était un premier pas. Charlie l'interpella alors qu'il se levait du canapé. Le surnom de Lewis sur ses lèvres lui fit un étrange effet. Je sais, lui répondit-il d'un ton égal, comme si être présent était l'évidence même pour lui. Main posée sur la porte désormais ouverte du réfrigérateur, Lewis passa en revue les différents étages avec efficacité. Tu sais que je ne reste que pour la soupe, plaisanta Lewis en alignant les légumes sur le plan de travail, ouvrant le tiroir du meuble de droite pour en extirper un long couteau. Un pieux mensonge. Même sans rien autour d'eux, lâchés seuls dans la pampa, il ne voudrait pas d'autre compagnie.

Ils restèrent un long moment ensemble sans vraiment l'être, elle qui le regardait avec des yeux clignotants depuis le canapé et lui à découper et assaisonner les légumes avant de les plonger dans le fond d'eau contenu dans la cocotte.
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J’ai encore une arme. Les mots de Lewis font grimacer Charlie. Elle n’a jamais été une grande fan des armes a feu, et à vrai dire elle n’a pas confiance en beaucoup de monde qui en possède. Elle se fiche bien qu’il ait une tant qu’il ne la sort pas avec elle. Elle est également comme cela quand il s’agit d’alcool ou de drogues, tant qu’elle en est loin elle s’en fiche, mais elle ne veux rien de tout cela autour d’elle. Elle sait que tout cela vient du traumatisme de son enfance, mais elle n’en parle pas non plus. Elle ne fait donc pas vraiment de commentaire et lui offre simplement un petit sourire.

Charlie alors fait une moue de gamine en disant à Lewis qu’elle déteste etre malade, mais en même temps, qui aime etre malade ? Elle a l’impression que sa tête va exploser et elle aimerait que son corps arrête de faire mal. “Mon caractère va parfaitement bien.” Elle rétorque sans grand conviction. Non, son caractère ne va pas bien, après tout elle a plus envie d’aller se blottir contre le torse de Lewis, qui doit etre chaud et comfortable… Tais toi Charlie ! Plutot que de trouve une remarque sarcastique a lui sortir. Et elle ne sait pas si c’est la fièvre mais elle l’observe avant d’avouer qu’elle n’aime pas l’idée de le savoir risquer sa vie. Elle n’y pense jamais vraiment, ou du moins elle n’y avait jamais vraiment réfléchi avant de rencontrer Lewis. Elle ne pensait pas au militaire qui risque leur vie, mais Lewis… Eh bien c’est Lewis, il n’est pas n’importe qui. “Ouais, j’sais bien.” Mais les autres familles, les autres militaires, elle ne les connait pas, alors ca ne la touche pas vraiment autant que Lewis. Elle l’imagine en plein milieu d’une guerre, mais la réalité c’est qu’elle imagine aussi les militaires comme dans les films, et elle ne sait pas si c’est une vraie représentation. “Ca t’manque ? L’armée ?” Elle demande alors sans réfléchir, son cerveau complètement brouiller.

Charlie indique qu’il y a surement des légumes dans le frigo avant de le rappeler. Elle ne sait, encore une fois, pas vraiment d’où vient les mots qu’elle prononce et elle lui fait comprendre qu’il n’a pas besoin d’etre la. Comme elle s’y attendait cependant, Lewis repousse son commentaire simplement et elle n’argumente pas. Elle se contente de s’allonger dans le canapé et sans vraiment s’en rendre compte, elle le regarde cuisiner en silence. Il fit parfaitement dans sa cuisine, comment si il y était parfaitement à l’aise. Elle se dit qu’elle pourrait se faire à l’idée de l’avoir ici plus souvent, à s’occuper d’elle et… Non, non elle n’a pas besoin qu’on s’occupe d’elle. Elle a toujours été indépendante, et elle n'a besoin de personne. Elle laisse échapper un soupire et bâillement avant de frotter les yeux. Quelques temps plus tard, elle sent quelqu’un lui secouer doucement les épaules et quand elle ouvre les yeux elle se rend compte qu’elle s’était assoupi. “Hey. J’me suis endormie ?” Et la première chose qui sort de sa bouche, et elle remarque alors le bol de soupe qui fume légèrement sur la table basse. “Merci…” Elle dit dans un léger murmure. Depuis quand Lewis est-il aussi parfait ? Elle ne connait pas vraiment se coté de lui, et elle aime bien le voir comme ca…
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Lewis avait remarqué que Charlie prenait soin de parler assez fort pour que rien ne lui échappe. Elle avait beau essayer d'être la plus discrète possible, même la meilleure des intentions ne suffisait pas à combler son infirmité partielle. Il lui arrivait que certaines bribes de conversation lui échappent mais faisait comme si de rien n'était. Il avait déjà du mal à accepter le fait d'être revenu différent de ce qui aurait dû être une OPEX comme les autres, se voir diminué était encore un autre sujet. Tant que Lewis ne posait qu'une minimum de mots sur son passif, il le tenait éloigné.

Sa grand-mère s'amusait souvent à dire Chi fa buona guerra, ha buona pace* lorsqu'elle l'accueillait à Palerme, pendant les grandes vacances. Dans le silence relatif de son appartement, Charlie venait de lui poser la seule question qui appelait une réponse évidente. Et plutôt douloureuse. Oui, je pourrais difficilement prétendre le contraire, répondit il avec un sourire nostalgique. Pas une journée ne passait sans que son rôle d'ancien militaire ne lui revienne par pensées parasites. Le convoyeur les noyait généralement sous des notes de soul qui s'élevaient depuis sa platine vinyle, ça avait le mérite d'éloigner les souvenirs l'espace de quelques morceaux. ça ou un footing à vive allure dans les rues de South Boston. Lewis était venu gonfler les rangs de l'armée avec la justice comme objectif et il l'avait quittée pour la même raison. Marshall qui ne tombait pas pour défendre son pays, mais à cause de lui. Ce qui me manque le plus, c'est surtout l'armée que j'ai connu pendant une quinzaine d'années mais pas celle que j'ai laissé derrière moi. Moins en tout cas. Le commandement avait changé, petit à petit. Sur ce, je vais aller m'occuper des soldats présents dans la cuisine, plaisanta t-il en tapotant sur le rebord du canapé comme pour lui annoncer son départ. Le prétexte pour laisser de coté cette discussion un peu trop sérieuse lui était offert.

La silhouette de Charlie s'enfonçait un peu plus dans le divan à mesure que le sommeil la gagnait. Le spectacle qu'elle offrait avait ce quelque chose d'intime, d'étrangement agréable aussi. Plonger ses mains dans l'eau froide eut le mérite de le faire regarder ailleurs. Loin d'un terrain qui était dangereux. Ni la soufflerie de la hotte, ni le sifflement puissant de la cocotte, ni le mixeur ne réveillèrent Charlie. L'effet des antalgiques couplé avec sa fatigue certainement. Plutôt deux fois qu'une, ironisa Lewis en réponse au regard ensommeillé de Charlie. D'ailleurs, tu parles vachement dans ton sommeil. Les plaisanteries habituelles valaient mieux qu'avouer qu'il n'avait pas essayé de la réveiller volontairement, mais juste de remonter la couverture qui s'était affaissée. Buon appetito... et tu ne devrais pas me dire merci avant d'avoir goûté. la taquina t-il en désignant du menton son bol brûlant. Je suis au moins sûr que tu feras un repas aujourd'hui. Parce qu'il se sentait concerné, parce que c'était Charlie.
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* Proverbe italien - La bonne paix s'obtient par une bonne guerre.
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Son esprit est embrumé, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle dit la moitié du temps, ou du moins elle n’en est pas vraiment consciente. Elle n’a pas son sarcasme habituel, ce taquinage au bout du lèvre ou cette remarque prête à être lancé juste pour embêter Lewis. Dans le fond, elle est comme ça avec lui parce qu’elle se sent à l’aise, parce qu’il a toujours ce côté apaisant pour Charlie. Quand elle passe du temps avec lui elle ne ressent jamais vraiment l’envie ou le besoin de cacher qui elle est. Bien sûr, elle ne parle pas vraiment de son passé, ou du fait qu’elle a brisé ses propres règles en s’attachant à lui, s’attacher même plus qu’elle ne se l’est promis, mais elle est à l’aise. Cependant, la voir avec ses murs un peu abaissait, sans se cacher derrière son caractère qui peut des fois être un peu merdique soyons honnête, il découvre sûrement une nouvelle partie d’elle. Elle est embrumée mais pourtant elle arrive encore un peu à réfléchir et tout ce qu’elle sait c’est que l’idée d’imaginer Lewis dans l’armée, en danger, ou même encore avec une arme à feu dans les mains ne lui plaît pas. Ça la frustre et elle à l’impression d’être une gamine qui fait un caprice. Elle sait qu’il souffre de ses années dans l’armée, il ne faut pas être devint, et surtout parce qu’elle reconnait du traumatisme quand elle en voit, mais elle ne demande pas. Entre eux c’est simple, sans prise de tête et elle se dit que peut être que c’est pour ça qu’ils s’entendent si bien, se cherchent sans cesse, parce qu’il ne parle pas de trucs sérieux. Pour le moment. Une partie d’elle aimerait à le connaître plus, mais l’autre partie se dit que c’est mieux de ne pas savoir et de garder cette ‘distance’. Elle fronce donc les sourcils en l’écoutant avouer ce qui lui manque dans l’armée. Elle hoche la tête mais ne dit rien de plus.

Charlie regarde Lewis cuisine au loin. Il bouge parfaitement dans sa cuisine, comme si il était chez lui et même si elle ne l’avouera jamais, ca lui plaît. Personne ne s’est occupé d’elle depuis… A vrai dire elle n’arrive même pas à se rappeler quand est la dernière fois que quelqu’un s’est occupé d’elle. Elle est indépendante, elle n’a besoin de personne. Et sans même se rendre compte elle s’endort, d’un sommeil bizarrement calme et apaisait, peut être dû à la présence de Lewis ? Quand elle se réveille, le visage de Lewis est au-dessus d’elle, et elle se dit qu’elle doit ressembler à un zombie même si son esprit se soit un peu moins embrumé. Elle lui lance un regard lorsqu’il lui fait remarque qu’elle parle dans son sommeil et ayant retrouver un peu de sa pêche elle rétorque avec un petit sourire. “T’as découvert à quel point t’es un boulet ?” Elle lui dit avant de grimacer quand elle tente de se redresser. Elle prend le bol de soupe et regarde avec un air hésitant. “Pas faux. T’essayes de m’empoisonner Coleman ? Si c’est le cas, j’ai besoin de meilleure compagnie.” Menteuse, t’as la meilleure compagnie que tu puisses avoir, elle se dit. Elle prend une cuillère de son bol de soupe avant de relever la tête vers lui avant de faire une petite grimace pour l’embêter. “Moyen. 3/5. Texture n’est pas assez veloutée et ça manque un peu d’épice et de gout.” Ce qui, honnêtement vient sûrement du fait qu’elle ne peut en se moment rien sentir et que tout à la même goût neutre. “Le 3 c’est pour l’effort.” Elle ajoute avant de reboire un peu, son regard buguant encore un peu sur Lewis. A-t-il toujours été aussi beau quand il sourit comme ca ?
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Lorsqu'il était encore à l'US Army, ses journées off n'existaient pas ou peu. Elles s'étiraient en rares périodes de permission qu'il passait entre les sorties au bar avec les camarades, les randos en forêt avec Marshall et les repas de famille d'une année entière que les Coleman concentraient sur trois semaines. Son rythme s'était inversé depuis fin 2022. Son quotidien de soldat était devenu une exception, comme un sablier placé à l'envers. Cependant, l'étincelle était toujours là ; le besoin d'aider, d'être utile. Des valeurs qui l'habitaient déjà avant qu'il ne devienne soldat. Venir frapper chez Charlie pour s'assurer que tout allait bien, il l'aurait fait pour n'importe lequel de ses proches. Partager le même hémisphère que Lewis avait une vraie signification à ses yeux.

Bonne nouvelle, le sarcasme de Charlie s'était réveillé en même temps qu'elle. J'ai plutôt découvert que j'étais un cuisinier hors pair vu la façon que tu avais de remuer le nez, renchérit-il. Le fumet qui s'échappait du bol était léger mais assez pour doucement les embaumer tous les deux. Crois-moi, si ça devait arriver ; je m'y prendrais mieux que ça. Tu ne le verrais même pas venir, sourit-il avec un regard appuyé. Il avait été témoin d'assez de scènes à l'armée pour savoir que les humaines étaient capables du pire. Tu viens tout juste de sortir la liste de tes prochaines courses, c'est parfait, s'amusa t-il. Lewis reconnaissait sans mal qu'il était bien meilleur dans le maniement d'armes que dans celui des instruments de cuisine. Il n'avait ni l'envie, ni l'imagination suffisante pour rester des heures derrière les fourneaux. Il pouvait faire de rares exceptions, lorsqu'il invitait du monde à dîner chez lui ou lors des repas de famille. Elisabeth avait été l'une de ses exceptions, tout comme Charlie aujourd'hui.

Il avait tout le temps de rester chez Charlie, enfin jusqu'au moment où son organisme aura suffisamment chassé le virus pour qu'elle fasse de même avec lui. Rentrer voulait dire se rapprocher de l'heure de dormir et des cauchemars qui, invariablement, s'invitaient.  Sois honnête, les deux points en moins, tu les dois à celui-là, dit-il en désignant son nez joliment dessiné mais surtout, très bouché. Leur différence d'âge s'inscrivait dans tous les traits d'expression que Charlie n'avait pas encore mais qui étaient déjà présents chez lui. Lewis se recala dans le canapé pendant que Charlie laissait échapper des bruits suspects, essayant de respirer tout en sirotant sa soupe par intermittence. Rien que pour le spectacle, ça valait le coup de venir, dit Lewis avant de partir d'un rire franc et sonore. Il avait beau se moquer ouvertement, la voir reprendre des couleurs lui faisait du bien. Par contre, navré mais le service traiteur s'arrêtait ici. Je te laisserai l'addition en partant. Il croisa ses deux bras derrière sa nuque en tendant ses jambes devant lui. Difficile de savoir si la sieste express de Charlie avait suffi. Elle avait pourtant le regard alerte. Attiré par l'odeur, Bucky passa sous les jambes relevées du convoyeur avant de se frotter contre celles de Charlie. Désolé Bucky, Charlie ne t'a rien laissé. Lewis esquissa un geste pour se lever en même temps que Charlie. Son bol désormais vide dans les mains, elle lui faisait face alors qu'il la surplombait. Leur différence de taille n'était jamais aussi flagrante que lorsqu'ils étaient côte à côte. La poitrine de Lewis s'affaissa sans qu'il ne réagisse, surpris. Il lui fallu une seconde supplémentaire pour se rendre compte qu'il lui bouchait le chemin mais aussi qu'ils étaient bien trop près. Assez pour que l'odeur naturelle de Charlie vienne s'immiscer dans ses narines. Coleman se décala pour la laisser passer, comme si de rien n'était.

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