HERSHEL EDEN FINNBOGADOTTIR ►Johnny Depp

Hershel Eden Finnbogadottir

C'est le 14 Novembre 1973 à Reykjavik, que les membres de la famille Finnbogadottir m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Hershel Eden. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que professeur d'anthropologie depuis dix ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Citizen.

# Intelligent

# Décalé

# Dangereux

# Changeant

# Amical

APRÈS LA BOMBE
Boum, boum, parfois le cœur fait boum.Un feu d'artifice dantesque, des couleurs dans tous les sens, un bruit démentiel, des vitres qui explosent, le feu qui s'empare des poumons pour remonter jusqu'au crâne. Subversive douleur, changeante, foisonnante. Je n'ai pas bougé. Je n'ai aidé personne. J'ai laissé le soufre s'infiltrer dans mes narines, douce et violente drogue. Partout aux alentours, des cris, violents, transperçant l'épais miroir de fumée. Ils font face à leur mort, elle les attrape, les étrangle, avant de les jeter au fond du trou dont on ne sort jamais. Des sirènes se mirent à nager dans l'air, rejoignant les cris des blessés. Une feuille en flamme tomba devant moi. J'allumais ma cigarette avec ce feu de destruction qui contenait encore les âmes de ceux qu'il avait tué. J'admirais le spectacle jusqu'à ce que tout soit fini. Jusqu'à ce que l'enfer soit remplacé par la réalité puant le charbon mouillé. Pendant une journée et une nuit, ce lieu a transpiré l'enfer. Du reste, il n'a été qu'un purgatoire. Plus de flammes, plus de cris. Seulement des débris.

CITIZEN
Il y a toujours du bon à prendre de l'âge. On oublie tout ce qu'il s'est passé autrefois, tous les ratés, toutes les femmes qui de leurs couteaux acérés, ont planté la haine en notre coeur. Oui, même elles finissent par disparaître dans un trou de fumée et de larmes. Je ne descendrais pas les sauver, car elles ont elles-même essayé de m'y pousser à tant de reprises. Mais tel un chien enragé j'ai agrippé leurs bras de mes dents avant de les y balancer sans merci. Je n'ai pas pris garde à leurs cris de souffrance. Elles sont tombées dans l'oubli le plus profond. Certainement pire que la mort. Mon passé m'a poussé à fuir. J'ai trouvé refuge à Harvard, en Amérique. Loin de l'Europe qui m'a vu grandir. J'ai pris peur de mon propre pays, de mes propres parents. Ici, personne ne me connaît. Je me suis fait une spécialité dans les sciences de l'homme. J'ai eu tout le loisir de décortiquer sa pourriture, ses désirs les plus morbides, mais également ses joies, ses peines les plus pures. La pitié est ce qui nous rapproche. Moi, j'ai pitié de tous mes élèves qui croient tout savoir mais qui au fond, sont profondément ignorants de la réalité.

Johnny Depp

# Drogué

# Garde son accent

# Fumeur

# Mauvaise vue

# Destructeur

Now

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle debattremoncoeursestarrêté et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart. Le forum est très beau alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Johnny Depp comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par broccoli pie et rutledge asylum. Je fais environ 600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé

Mot de la fin ? ▲ J'adore les câlins et le chocolat. Voilà voilà.

(Invité)

This is my story

J'ai grandi près de la corruption, de la pourriture, du malsain, de l'horreur. J'ai eu peur quelques instants, avant d'y tomber la tête la première. L'odeur qui s'en échappait était terrifiante, atrocement malsaine, mais tellement enivrante. Plusieurs prêtres et bonnes sœurs s'y sont jetés sont même regarder, abandonnant leur Dieu et leur pureté au prix fort. Contrairement à ce que l'on dit, l'argent a une odeur. Très forte, de celles qui s'accrochent à votre cerveau, à vos tripes, pour ne plus jamais vous laisser au repos. Elle reste avec vous pour toujours, se cache, se révèle, patiente, pour finalement vous revenir dans vos moments de faiblesses. Elle aspire toute votre essence, ne laissant que les restes d'un être sucé jusqu'à la moelle. Des cernes se forment, les joues se creusent, le sourire disparaît à jamais du visage, ne laissant même pas la plus petite empreinte de son passage. Tous se mettent à oublier son existence. Ma famille fait circuler des armes dans le monde entier, alimentant, voire déclenchant des guerres civiles pour son propre profit. La paix est son pire ennemi, elle signifie notre chute. Heureusement, les tensions sont toujours présentes et il suffit d'une étincelle pour que tout explose. L'influence que ma famille exerce est grande, gigantesque, tel un dragon qui répand son souffle de destruction sans prendre garde à qui il tue. Femmes, enfants, hommes, vieillards, bébés... Cela ne préoccupe personne. L'Homme n'a aucune importance. Il n'est qu'une valeur financière. Pas même un dommage collatéral. Il n'y a que des acheteurs ou des gêneurs. Les acheteurs sont de grands faucons, aux plumes majestueuses, qui fondent sur le petit animal. Les gêneurs sont des insectes hideux, des fourmis que l'on désire annihiler, brûler, noyer, écraser sous nos pieds. Personne ne désire faire partie des gêneurs. C'est pourtant le cas des trois-quart de la population. Tous ces militants pacifistes et écologistes font rire mon père de façon grasse, alors qu'il entame un cigare. Des singes puants, c'est ainsi qu'il les nomme. Même pas des êtres humains. J'ai envie de vomir. Je ne crois en personne. Ni aux acheteurs, ni aux gêneurs. Je ne crois qu'en moi et moi seul, car ce monde m'a appris à mes dépends que la confiance, c'est la mort. L'amitié c'est la mort, l'amour c'est la mort. Rien n'est plus fort que l'argent. Un jour, sans crier gare, je suis parti. Avec plusieurs mallettes de billets, la cigarette à la bouche. Beaucoup ont été consumées depuis, mais je garde encore présent le goût de cette dernière. Elle portait le goût du nouveau. Je m'y suis engouffré.
Je suis quelqu'un de cultivé et d'intelligent. Pas l'un de ces paysans sans savoir avec une prononciation déplorable. J'ai intégré les université à une vitesse hallucinante, erratique. Il suffisait de passer le test et d'allonger plusieurs billets. Beaucoup pliaient face à ces derniers. J'en riais beaucoup. De fil en aiguille, je me suis trouvé en Harvard comme une seconde maison. Je me suis attaché aux étudiants et à l'atmosphère calme de San Francisco. Mon père, l'ayant appris, en est mort d'une sombre crise cardiaque. Il m'a entièrement renié. Je ne veux pas de son héritage sale et de ses malédictions grotesques de mourant. J'aspire ma nouvelle vie à grandes bouffées de fumée. En espérant que tout ne tombe pas en cendres.

(Invité)