Who's your new puppet blondie ? { Rosa

Je regardais ailleurs dans le restaurant. Je sentais que la situation commençait à m'échapper et se retourner tout doucement contre moi. "Désolé c'est l'impression que tu donne" J'haussais les épaules. "Si tu sais ce que sait travailler, je vois pas pourquoi tu prend l'argent des autres ou au pire met toi en couple avec un homme riche pour de bon au lui de tous les plumer un à un, ça aura l'air plus cohérent" En terme d'éthique je ne savais pas si on s'y retrouvait, mais ça me semblait moins choquant, car je partais du principe qu'il y avait de l'amour et pas de la manipulation. Je croisais les bras suite à sa question, comme si cela allait me protéger. "ça ne te regarde pas" ma réponse voulait tout dire. Je n'avais jamais bossé de ma vie contrairement à elle. Et pourtant, j'avais plus de moralité qu'elle. Ironie quand tu nous tiens. "Tu veux un mouchoir ?" Je posais ma main à l'endroit où se situait mon coeur, faussement touché par ses fausses larmes, alors que la conversation continuait. "Simple question, je m'inquiète pour tes finances tu vois" Est-ce que par bonté d'âme je me serais proposé de régler ? Me connaissant, probablement.

Peut-être que je m'étais fait des fausses idées par rapport à la blonde devant moi et pourtant, j'avais dû mal à la croire quand au fait qu'elle ne plumerait pas son futur mari. Après, elle avait le temps de mûrir d'ici à ce qu'elle se mari, mais à mes yeux, ce genre de personne prenne tout de même un malin plaisir à manipuler, ce n'est pas quelque chose qui part du jour au lendemain. "Tu as pensé à aller voir un psy ?" fis-je en buvant mon verre. Cela aurait pu paraître méchant dit comme ça, mais c'était une vraie question, elle devait avoir pas mal de blessures enfouies pour ne plus vouloir se mettre en couple. Quand bien même il y avait un brin de sarcasme dans ma voix, je n'étais pas mieux placé, car j'étais un peu pareil qu'elle, même si je m'amusais pas à me venger sur les autres sous prétexte qu'on m'a blessé autrefois. "ça ne me dérangerait pas de bosser à côté pour autant" c'est la seule défense que je m'étais trouvé. Je n'en avais pas l'utilité, alors c'est sûr que je pouvais m'accorder le luxe de me concentrer uniquement sur mes études. "Tu ne manque pas de culot" riais je suite à sa phrase. "Je n'ai rien a y gagner si je t'offre un restaurant et je ne t'apprécie clairement pas assez pour te faire ce plaisir" J'arborais un grand sourire en déposant mon verre sur la petite table.

J'arquais un sourcil. Ha oui, elle vivait complètement dans le dénis. Je commençais à ressentir un petit peu de peine pour la demoiselle. "Et bien pour lui confier tout ce que tu as sur le coeur, tu sais, ce n'est pas bon de tout garder pour soit, tu vas finir par devenir aigri" Je n'étais peut-être pas le mieux placer pour parler à ce sujet, car j'avais sans doute aussi des choses à régler de mon côté, mais ma fierté personnelle me hurlait que je pouvais régler mes soucis et m'en sortir sans l'aide de personne. Peut-être nous n'étions pas si différent que ça en y pensant..." J'espère au moins que tu sais que manipuler c'est pas bien , ça peut briser des coeurs et des vies tu sais" Pourquoi je perdais mon temps à vouloir l'a changer ? Je m'obstinais dans certaines missions personnelle parfois. "Je vais réfléchir à ta proposition" Un rictus se dessina sur mes lèvres. "Tu as envie de bosser avec moi ? Je suis touché que ma présence puisse te manquer" J'aime bien l'embêter. Est-ce que je l'a détestais tant que ça ? C'était surtout frustrant que j'étais persuadé qu'elle pouvait être une fille bien si elle arrêtait ses conneries. "Mais je suis généreux, mais j'aurais l'impression d'être comme tout ses mecs que tu arnaques si je fais ça" Une fois, pas deux, je m'en étais fait la promesse.

Je comprenais son point de vue, ce n'est jamais agréable de faire ressortir tout ce qu'on a longtemps enfoui, mais un beau jour il faudra bien s'y confronter et plus on attend, plus se sera pire. Elle pensera à moi dans dix ans lorsqu'il faudra impérativement suivre une thérapie afin de débloquer des choses et dénouer des nœuds.
J'arquais un sourcil a sa réponse. "tu rêve de me donner des ordres ? Tu as de drôles de lubies" je m'amusais de la situation. On va pas se mentir que sorti de son contexte sa phrase était bizarre. Je riais intérieurement, préférant tout de même garder mes remarques pour moi. "Je sais que le travail c'est dur, merci mais mes parents m'ont appris les valeurs de la vie" comme si elle me connaissait. Sous prétexte que j'ai de la chance de ne pas travailler, j'étais un petit bobo sans valeur. Mes parents n'étaient pas né avec une cuillère en or dans la bouche, ils connaissaient tout deux le dur travail, ce que c'était de ne pas avoir de l'argent à profusion et s'étaient assuré de nous transmettre de bonnes valeurs. "Les vieux sont plus désespéré que nous de trouver une jolie fille avec qui dîner on dirait" C'était peut-être pour cela qu'elle visait une tranche d'âge supérieure à la notre. "Au delà qu'ils sont censé être plus mature" Normalement, apparemment les hommes mettent plus de temps à devenir mature. Selon des études. Enfin, pour ma part j'avais toujours en décalage avec les autres de mon âge. C'est bien pour cela que j'ai le recule nécessaire pour admettre que oui, nous les hommes, avions tendance à être de grands enfants jusque tard.

ça ne me choquait même pas d'apprendre qu'elle aime donner des ordres."ça me voit" souriais je en la regardant. Elle était du genre bossy et plus tard je l'a voyait très bien à la tête d'une grande entreprise plus tard a mener tout le monde a la baguette."Donne moi le lieu où tu bosse, tu verras si je sais pas ce que s'est de bosser" je ne savais pas dans quoi je m'embarquais et j'avais rien a prouver, surtout pas à elle, mais j'avais été toucher dans mon égo. "Mais c'est presque un compliment que tu m'as fait ou je rêve ?" Rigolais je. un peu plus et elle admettait que je suis intelligent, perspicace et malin.