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- Spoiler:
- Je savais pas dans quel lieu fallait le faire, si c'était dans ta fraternité, ou dans la ville de Cambridge, et surtout où... Enfin, j'imagine que c'est peut-être pas ici, mais au pire je ferai une demande pour le changement de lieu de ce sujet!
Où étais-je? Qu’est-ce que je faisais ici, merde? Une panique m’envahissait soudainement, alors que je venais tout juste d’ouvrir les yeux, sortant d’un court et pénible sommeil. Court parce que j’avais l’impression d’avoir dormi des heures sans pour autant être reposée et pénible parce que j’avais fais des cauchemars toute la nuit, comme à mon habitude. Je respirais difficilement en regardant le plafond d’un salon que je ne reconnaissais pas. Comment aurais-je pu le reconnaître après tout? Cela ne faisait même pas cinq jours que j’étais arrivée à Cambridge. Comment étais-je arrivée ici? Je posai mes deux mains sur ma tête, entourant mon front afin de tenter d’atténuer un mal de crâne abominable qui ne diminuait pas pour autant malgré mon léger massage à ce niveau là. Je me souvenais petit à petit que la veille, j’avais été dans un bar et que j’avais bu, bu et bu encore, dansant et buvant encore un peu, jusqu’à devenir complètement pompette et bourrée au final. Je ne me souviens de rien entre le temps où je me suis écrasée tête première sur le comptoir du bar, et en ce moment. Je décidai à tourner le visage légèrement vers la droite et eut un recul précipité et effrayé en voyant un jeune homme qui semblait bien calme et paisible, dormant probablement. Je ne savais pas du tout c’était qui, et c’était ça qui me faisait peur. Depuis que je m’étais fait violée et que j’étais tombée enceinte, j’avais une peur folle des hommes, enfin vis-à-vis d’une grande majorité d’hommes. J’étais dans un grand lit, le jeune homme dormant bizarrement pas dans le lit, mais sur un canapé à côté, me faisant face. Je ne voulais pas bouger, de peur de le réveiller. Il pouvait me faire n’importe quoi après tout… Et j’avais peur. Mais je voulais prendre mes jambes à mon cou en même temps et fuir. Je me sentais comme enfermée, je ne savais pas où aller. Je me recroquevillai sur moi-même, assise dans ce lit inconnu, posant ma tête sur mes genoux repliés vers moi, les mains cachant mon visage. Fallait que je prenne de grandes respirations, oui, ça m’aiderait…
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