Lorenzo Park ► Choi Seung Hyeon

Lorenzo Park

C'est le quatre novembre 1988 à San Francisco, que les membres de la famille Park m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Lorenzo. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Sport depuis six ans ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Winthrops ou les Mathers .

Charismatique

Fêtard

Caractériel

Immature

Arrogant

APRÈS LA BOMBE
Je sortais tout juste du complexe athlétique en fait. Et j'aurais mieux fait d'y rester. Peu touché physiquement, j'avoue quand même avoir eu la trouille de ma vie, et pour m'effrayer il en faut beaucoup. Mais n'est-ce pas normal quand une bombe éclate pas loin ? Les gens qui courraient, affolés. Puis les cris sur-aigus des filles en panique qui m'ont achevé, et les pleurnichements qui jonchaient le chemin, quand certains trouvaient l'être aimé ou un membre proche étalé par terre, le regard vide. Et puis je l'ai appris. Tout s'est passé trop vite pour que quiconque puisse réaliser, mais j'ai aussi perdu un excellent ami, et mon unique blessure vient d'une vitre ayant explosé à ma gauche peu avant. Depuis je me traîne une cicatrice au niveau de l'abdomen, mais rien d'important. C'est surtout psychologiquement que j'ai été blessé. Je ne suis plus le même, plus souvent absent ou distrait, mais aussi beaucoup plus respectueux vis à vis des gens, même si je reste le Lorenzo que beaucoup connaissent en apparence. Encore aujourd'hui je pense énormément à lui, c'est pas tous les jours qu'on trouvait quelqu'un d'aussi formidable que lui. R.I.P.

GROUPE 1.
Quand bien même mes origines auraient rebuté beaucoup de gens par le passé, ce ne semble plus être un problème. Je dirais même que de nos jours, beaucoup de belles femmes veulent tenter l'expérience, veulent un peu de...d'étranger. Je n'ose pas leur dire que je suis simplement de San Francisco, ce serait briser leurs fantaisies, et je déteste ceci. Bien au contraire, j'aime entretenir leur rêve. Galant et attentionné, je n'ai que rarement manqué de respect à une demoiselle. Après tout, quel autre moyen plus rapide connaissez vous pour vous dégoter des coups d'un soir ? Oui, romantique et bel homme quand il le faut, ce qui n'empêche que je reste un Mâle avec des envies peu saintes la plupart du temps. Un sourire enjôleur peut cacher bien des choses. Mais après tout, je m'en fous, qu'elles me connaissent ou non, quand je passe, elles se retournent ou s'écartent. Et ça me plait. Personne ne s'est jamais plaint de ma conduite, je dirais même que plus le temps passe, plus les hommes de mon rang les intéressent.

GROUPE 2.
Femmes, alcool, drogue, musique. Ce pourrait aussi être une suite de noms qualifiants un bout de ma vie. J'aime les soirées, j'aime finir complètement torché même si le mal de crâne qui s'en suit est moins agréable. J'aime gueuler avec ma bande ou finir en photo sur facebook. Découvrir ce qui s'est passé la veille via des témoignages, avoir peur de ce que j'ai fait. ça aussi, ça me fait vibrer. J'ai un grand cercle d'amis, tous aussi irresponsables les uns que les autres, et c'est pour cette raison qu'on s'éclate autant et qu'on est aussi unis. Notre but désormais à Harvard ? Battre le record de soirées faites en un an, le tout ponctué de défis idiots. Malgré tout, à la différence de beaucoup de Mathers, je suis tolérant, et je me fous bien ouvertement de ceux qui ne supportent pas les Eliots parce qu'ils sont des Eliots. Ainsi que des Eliots ne supportant pas les Mathers parce qu'ils sont des Mathers. Y'a des moments où faut voir plus loin que le bout de son nez et le jeu du chien et du chat. Un jour je dis que faudra se faire une putain de soirée bien mémorable avec tout le monde!

Choi Seung Hyeon

Fumeur

Gaucher

Ne tient pas l'alcool

Fils unique

Radin des clopes

Gazelle-san

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Gazelle-san et j'ai 19 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à partenariat avec I love Tokyo. Je voulais revenir sur un fow occidental pour une fois, mais avec mon gros bébé de SeungHyeon ♥ alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise Choi Seung Hyeon comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par hwannie & myu-sic. Je fais environ 700 mots par RP, mais plus si besoin, tout comme faire moins ne me dérange pas, et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Je finirai ma fiche bientôt ;p ♥ longue vie à vous, et désolée de prendre un asiatique sur un forum occidental, je voulais retenter l'expérience en fait, parce que rester sur une déception c'est pas super top.

(Invité)

This is

my story

- « Epouse-moi. »

Je me souviens encore de son air surpris à ce moment-là. J'étais dingue d'elle. Plus encore qu'une amie, qu'une simple amourette, elle était le femme de ma vie, j'en étais persuadé. ça faisait un moment qu'on sortait ensemble, qu'on flirtait à notre façon. Mais j'en étais réellement dingue, et je souhaitais l'épouser plus que tout. Ses yeux se sont baissés et elle a longuement hésité, creusant ses joues rebondies dû à son jeune âge de façon adorable, jouant avec ses deux couettes d'un blond chaleureux. Alors, dans un élan d'espoir, j'ai gonflé le torse, frappé sur mon maillot de foot violacé, plissé mes yeux typiquement asiatiques d'un air se voulant sérieux, et j'ai retenté ma chance.

- « Je serai fidèle et aimant. Et puis... Et puis j'ai oublié mon texte, mais je t'aime. Puis ma maman elle dit toujours que je suis le plus beau alors t'as de la chance. Même si elle dit aussi que je suis pas très intelligent. Puis Maxime tu l'aimes pas hein ? C'est moi que tu vas épouser. »

Elle avait un an de plus que moi, mais on était passés au cap des bisous sur la bouche. Maëlle, du haut de ses huit ans, s'est mise à rire. Puis à jouer la fille détestable que j'aimais tant, qui me poignardait dans le dos sans cesse pour faire son intéressante. Après tout, les asiatiques ne sont pas très bien vus. Elle a frotté son menton, en pleine réflexion puis a tourné les talons sur une phrase mémorable qui aura eu le mérite de changer ma vie.

- « Peut-être quand tu seras plus intelligent. Prouve le moi en rentrant à Harvard, maman dit que c'est la meilleure école du monde. J'irai là bas plus tard. Si tu y arrives je deviens ta femme et on fera trois bébés. »

* * *

Harvard a toujours été mon but, depuis mes sept ans. Depuis que Maëlle m'en a lancé le défi. Certes dû à une amourette d'enfant, mais à force de souhaiter quelque chose de toutes ses forces, même si l'on oublie le pourquoi de la lutte, on lutte. C'était sans doute parce que c'était aussi mon unique but dans la vie. Mes parents ont divorcés quand j'étais petit, ne se voyaient plus. Je suis fils unique, gaucher et asiatique, j'ai tout pour me faire détester. Par conséquent, je suis le cliché de l'asiatique normal né à San Francisco, que tout le monde lynche. Et je ne m'en porte pas plus mal aujourd'hui.

Pourtant j'ai toujours été un élève dissipé, intelligent, mais flemmard. Ainsi j'accumulais les mauvaises notes. Contrairement à ce que tout le monde pense, j'avais bel et bien les capacités, j'avais même les connaissances. Mais la flemme de répondre à toutes les questions par exemple. Puis pas très discipliné aussi. Jusqu'à mes quatorze ans, j'ai suivi une scolarité tout à fait normale, ayant redoublé une fois. Puis vint l'époque de la cigarette. Quand le coca paraît minable, quand celle qui vous fait de l'oeil au fond de la classe n'attend que de partager sa canette de bière avec vous. Puis la tequila, et le whisky. Très jeune j'étais fêtard. J'enchaînais les soirées à « dégâts » parce que la drogue et l'alcool ne me faisaient plus peur. Mais je n'avais pas perdu de but mon objectif. Je savais qu'avec mes notes, j'étais mort pour Harvard. Mais j'avais promis. Puis en revoyant la photo de Maëlle sur facebook, je me suis rappelé à quel point elle était jolie, et surtout qu'il serait amusant de la rappeler, une dizaine d'année plus tard, pour lui dire que ça y est, j'étais à Harvard. Alors j'ai bossé. Comme un fou. Pour rattraper mes lacunes, mais ce ne fut pas trop compliqué puisque les acquis étaient là. A mes seize ans, j'avais tout, j'étais doué. Passé du dernier à la tête de liste. Avec une bonne volonté, on peut tout réussir. Quand bien même j'étais toujours moi, toujours le premier à faire une remarque désobligeante ou sortir avec les filles les plus hautaines et sexy.

* * *

Dix sept ans. Une lettre entre les mes mains tremblantes, les sourcils froncés, et le bout de ma clope mâchouillée inlassablement entre mes dents. Je redoutais la réponse, d'autant plus qu'à force d'avoir gavé mes parents pour m'inscrire, j'étais assuré de leurs mauvaises réactions en cas de refus. J'étais passé à l'élève passablement sage afin de renter à Harvard, et la réponse se tenait simplement en quelques lignes, dans une enveloppe qui me semblait d'un blanc éclatant, malsain pourtant. Puis des épaules qui s'abaissent, un long soupire de soulagement, et une douzaine de textos envoyés dans la minutes. « Reçu. »

* * *

Une main dans mes cheveux, je tente de remettre de l'ordre dans mes mèches rebelles pour faire bonne impression, écrase ma clope sous ma chaussure droite, expire pour chasser un maximum les odeurs de nicotine, fourre un chewing-gum dans ma bouche et passe la grande porte de la prestigieuse école. Personne ne s'est retourné sur mon passage parce que j'étais asiatique - et par ailleurs je suis de San Francisco. Pas plus étranger que la plupart d'entre eux -, et ça m'a soulagé. Alors une fois dans ma chambre, je me suis permis d'envoyer un texto à la femme que j'aimais plus jeune, suivi d'une photo. « Hi harvard! Challenge réussi. Tu m'épouses, dit ? ». Les bonnes résolutions n'ont pas duré longtemps. Aujourd'hui ici depuis six ans, on ne peut pas dire que je suis connu pour ma discipline et mes bons résultats. Au contraire, je bosse juste suffisamment pour assurer mon séjour ici.

( histoire merdique, mais j'ai perdu ma capacité d'écriture depuis un moment .-. )