Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJUNYS ♕pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? - Page 2
-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal


JUNYS ♕pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

June-Amalya Mary Moires & H. Iannys Hermès-Vicenzo

Lord Hobo, working place.



« Et bien je trouve triste qu’une fille ait besoin de ce genre de fringue pour avoir une popularité grimpante. Tu veux même que je te dise, si t’étais l’une de ces filles à la popularité exagérée et aux tenues aussi extravagantes, tu serais bien moins intéressante. Enfin à mon humble avis ! » Il est vrai que moi-même je me laisse aller aux charmes d’une femme dont les formes sont mises en avant et suggérée sans être montrée, mais si je devais vraiment me poser un jour, je préfèrerais une fille plus discrète, une femme qui se respecte, d’où ma remarque à June. La jolie brune me rejoint à table et j’entame ce délicieux plat qu’elle dépose devant moi. Mes papilles sont ravies, et un sourire orne mon visage. Pourtant je fais mine d’être choquée lorsqu’elle rétorque qu’elle ne me tuera pas avant d’avoir profité de moi. « De toute façon pour profiter de quelqu’un comme tu dis, il faudrait qu’il ne soit pas consentant. » Le suis-je ? Je ne saurai le dire. Je n’ai pas envie de mettre June dans mon lit, pas parce que ses courbes ne m’envoûtent pas, bien au contraire. J’imagine ses longs cheveux bruns, tombant en cascade sur ses épaules dénudées. Sa peau douce contre mon index, sa nudité s’offrant à mon regard ébloui. Non. Je ne veux pas m’envoyer en l’air avec June, parce que dans le fond, ce serait comme lui manquer de respect, elle vaut mieux que ça, plus que ça. Et je ne veux pas simplement profiter de son corps, il y a quelque chose de plus entre nous. Ou du moins, de moi pour elle. Je sais que je ne lui avouerais sûrement jamais cela, ce qui risque de laisser au point mort notre relation, mais je préfère encore ça que de la mettre dans mon lit pour l’ignorer par la suite. Elle pioche dans son assiette avant de lever les yeux vers moi et de se permettre une remarque quelque peu désobligeante. Ca a un effet que je n’aurai pu imaginer. Elle me coupe instantanément l’appétit, et j’ai presque envie de me casser ! Elle se plaignait il y a quelques instants encore de ma faculté à briser les moments les plus agréables pourtant elle fait de même et j’ai envie de lui faire remarquer. Pourtant je reste silencieux, me contentant de la dévisager. Et je suis plus que surpris lorsqu’elle s’excuse presque. Elle continue d’ailleurs, repoussant le silence qui s’imposait entre nous. Elle me fait part de son appartenance au cours de cuisine et j’aimerai presque l’encourager dans cette voie, la complimenter de nouveau. Mais je me contente de hocher les épaules, encore refroidi de sa remarque. Je ne sais pas pourquoi June parvient si vite à me faire changer d’humeur. Je ne suis pas comme ça en temps normal, je dirai même que je suis plutôt facile à vivre, mais cette fille me transforme parfois pour que je devienne meilleur, parfois pour me rendre pire encore que je ne suis réellement. Je croise les bras sur ma poitrine et la dévisage tandis qu’elle termine son plat, abattant sur la table un sujet plutôt épineux. Je tourne les yeux vers la rue que nous pouvons admirer depuis la fenêtre. La nuit est tombée depuis longtemps et je me sens peu à peu attraper par la fatigue, pourtant, je me racle la gorge, brisant ainsi mon silence. « Pourquoi se contenter d’une quand on peut en avoir plusieurs ? » Lançais-je machinalement avant de me mordre la langue. Y avait-il une réponse plus stupide ? J’en doute ! Surtout pour June. Cette réponse basique faisait l’affaire pour mes amis sans e. Mais j’aurai sans doute dû trouver une autre réponse pour la jeune femme, surtout que dans le fond, une seule sait si facilement me bouleverser. « Je plaisante bien sûr. En réalité il se pourrait bien qu’une fille attire plus mon attention que les autres. » Avouais-je tout en la fixant avec insistance. « Et toi dis-moi tout, y a-t-il un homme qui te fait tourner la tête ? » Cette question n’est pas un simple retour à l’envoyeur, je crois que la réponse m’intéresse réellement…

Code by Alekseï/Romain, don't give it without permission.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


June & Iannys
Il fut un jour où nous partagions une infinité de chose, un jour où nous étions proches et puis j’ai découvert que tu étais proche de quelqu’un d’autre, que cette personne avait pris ma place.


Je soupirais, certes c’était peut être triste mais parfois l’exhibitionnisme était le seul moyen de se rendre intéressante, je ne parlais pas en connaissance de cause mais je me disais juste que des vêtements sexy pouvait intéresser les garçons. Pas pour de bonnes raisons, c’est évidant mais bon…de toute façon la seule chose qui intéresser les garçons en moi c’était simplement le sexe, il adorait me baiser pour me laisser tomber juste quelques heures après. En même temps je faisais tout pour que cela se passe comme ça, à allumer le premier qui passait par là sans vraiment me rendre compte de mes actes…J’avais fait ça pour oublier. Oublier le passé, le fait que je souffrais en silence, que j’avais mal, mais ça n’avait servi à rien car en plus de souffrir j’avais l’impression d’avoir une réputation de salope. Pourtant tout les hommes ne m’étaient pas passés sur le corps, il ne fallait rien exagéré. Juste parce que j’avais eu quelques aventures sans lendemain je m’étais mis la pression en me disant que je n’étais plus une fille bien et respectable, c’était ridicule. J’avais d’ailleurs pris l’initiative de redorer mon blason et n’avait eu aucune relation depuis mon opération, en même temps une opération de l’utérus était le genre de truc idéale pour de faire arrêter de coucher du jour au lendemain. Je me mis à rire quand Iannys fait sa petite remarque, me laissant entendre qu’il serait consentant et que je n’aurais pas besoin d’user de mes stratagèmes, je me mis à rire avant de lui répondre : « C’est sûr que pour coucher avec une femme les hommes sont toujours présent, pour le reste…c’est plus compliqué… ». Cela résumait exactement ce que je pensais en ce moment des hommes, j’étais un peu dégouté, en fait je ne savais pas si c’était un dégout des hommes ou juste de moi et de l’attitude que je peux avoir ces derniers temps. J’ai l’impression d’être devenue une sorte de poupée gonflable avec laquelle les hommes aiment s’amuser pour la jeter après. J’aimerais que cela ne se voit pas mais mon visage doit se fermer au fur et à mesure que je parle de ça, je ne veux pas lui communiquer toute cette souffrance, toute cette violence, tout ce qui me fait mal mais c’est plus fort que moi. Je retrouvais le sourire néanmoins quand il me dit qu’il voulait avoir toutes les filles à ses pieds et qu’il pouvait même en avoir plusieurs à la fois, c’était exactement le type de truc que Iannys pouvait sortir. Pourtant quelques secondes après son regard se pose sur moi, comme si c’était moi la fille dont il parlait. Je ne comprends pas on est censé être des amis qui se disputent sans cesse, rien d’autre non. Je lui demandais alors : « Et pourquoi cette fille là plus que les autres ? ». Je préférais jouer la fille pas vraiment concernée, afin de soutirer quelques petites informations, il me demande ensuite si je suis intéressé par quelqu’un, je le fixe comme il vient de me fixer avant de lui rétorquer : « C’est probable… ». Seulement contrairement à lui je me justifie aussitôt, comme si j’avais peur que cet aveux change définitivement ma vie : « Seulement les hommes m’ont assez brisés pour que je me méfie désormais…J’ai tellement souffert, je me sens tellement mal à cause d’un homme que j’ai aimé autrefois que j’ai pas envie de revivre ça. Parfois je me dis que oui, ce serait le paradis de se réveiller au côté d’un garçon qui éprouve quelque chose de sincère et de vrai pour moi…mais les garçons ne se sont jamais intéressés à moi pour une bonne raison et j’ai toujours été trop naïve envers eux… ». Purée j’avais l’impression que mon discours avait résumé ma vie mais en même temps j’avais été très générale, je n’avais pas parlé de tout mes anciens petits amis mais ils rentraient bien dans la description que je venais de faire. Je lui demande après, juste histoire de me rassurer : « De toute façon ce genre d’histoire c’est pas vraiment pour moi hein… ». Veine tentative car comme je viens de le dire à Iannys moi aussi j’aimerais revivre un amour pur et vrai. Je regarde alors son assiette vide avant de lui demander : « Il y a un peu de moelleux au chocolat qui n’a pas été mangé ce soir, tu en veux en dessert ? ». J’ai vraiment le don pour changer de conversation et embrayer sur des sujets bien plus légers.





credit to Kaiji on I love Harvard™

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

June-Amalya Mary Moires & H. Iannys Hermès-Vicenzo  

Lord Hobo, working place.


« En même temps si vous étiez moins compliquées vous les filles, peut-être que vous ne nous effrayeriez pas avant que le reste n’arrive… » Répondis-je en haussant les épaules. Ce n’est pas réellement la raison pour laquelle partir après une nuit d’ébats est mon quotidien. Moi c’est à cause d’autre chose, d’une blessure plus profondément ancrée, une blessure dont je ne peux pas parler, parce que prononcer seulement les premières lettres de son prénom me remue bien trop de l’intérieur. Pourtant je me souviens qu’à l’époque où j’ai rencontré Jules, j’ai failli abandonner. Elle était compliquée, tantôt avenante et douce, tantôt distante et méfiante. Ce petit jeu avait mis mes neurones en compotes et j’avais eu envie d’abandonner pour me contenter des courbes délicieuses d’une autre demoiselle. Heureusement, j’avais persévéré, et j’avais découvert ce que pouvait apporter réellement l’amour. Ces sentiments intenses qui s’éparpillent en nous, qui nous rendent niais et parfois à baffer, mais qui vous donnent la force de faire tout et n’importe quoi juste pour un sourire de cette personne, qui fait s’accélérer les rythmes de votre cœur. J’ai ressenti l’amour une fois, et une partie de moi reste intimement convaincue que nous ne pouvons malheureusement pas vivre cela deux fois dans une vie, c’est pourquoi, je me contente de m’envoyer en l’air, pour oublier cette fatalité, et son décès.

Pourtant, dernièrement, je me suis laissé aller à des rêveries plutôt stupides à propos de June. Est-ce la consonance de son prénom si étroitement liée à celle du grand amour de mon passé ou bien ces traits de caractères qui les rapprochent tant ? Je ne saurai le dire, et je crois qu’en réalité, si j’apprécie la magnifique brune assise en face de moi, c’est parce qu’elle est-elle avant tout et aucunement parce qu’elle est française, ou bien que ses mèches de cheveux ondules avec l’humidité comme le faisaient celles de Jules. Je dévoile à la jeune femme qu’il se pourrait que mon attention se porte particulièrement sur une femme et alors je lis de la curiosité dans ses grands yeux. Je mordille ma lèvre inférieure, que m’a-t-il pris de me laisser aller à de telles confidences ? Peut-être est-ce une façon de tester sa réaction. Je décide de poursuivre sur ma lancée, tout en me redressant sur ma chaise, plongeant mes grands yeux dans les siens. « Parce qu’elle est spontanée, qu’elle a un caractère poignant, et surtout qu’elle est incroyablement sexy… » Dis-je en la dévisageant, tentant de la sonder du mieux possible. Je lui retourne la question sans que mes yeux ne la quitte un instant, et sa réponse se fait plus développée que la mienne. Je l’écoute attentivement. J’ai une seule envie, la serrer contre moi, la rassurer sur le fait que ces hommes n’ont rien compris si ils ne se rendent pas compte de la perle qu’elle représente, mais je me retiens. Je ne veux pas me dévoiler ainsi à elle, devenir vulnérable est ma plus grande hantise, et pensif, je réfléchis à ces émotions étranges qui me submergent. Je me rends compte que June est fragile, que jouer avec elle n’est pas une façon de se comporter et que malgré la flamme qu’elle semble rallumer parfois, je ne peux nullement me lancer dans une relation quelconque avec elle. Je ne suis pas un type bien. Je la ferais souffrir à un moment ou à un autre. C’est certain, je ne suis doué qu’à cela, briser des cœurs. Je cherche pourtant les bons mots pour la rassurer. « Dis pas n’importe quoi. Tu trouveras un garçon qui saura voir qui tu es vraiment, et qui t’apprécieras pour ça… » Mes mots sont sincères, j’espère qu’elle le ressent. Ma main se dépose délicatement sur la sienne, posée sur la table et alors sa réaction est immédiate. Elle me propose un dessert comme pour détourner les choses. Je me lève d’un bond, retirant ma main comme si elle était posée sur une source de chaleur intense et tente de ne pas paraitre vexé. « Qui refuserait un moelleux au chocolat ? Mais je vais les chercher ! » Je me dirige sans lui laisser le temps de réagir jusque dans la cuisine, nos assiettes vides à la main. Je dépose la vaisselle sale dans l’évier et m’empare des deux desserts tout en me remémorant la scène en tête. Le contact de sa peau douce dans ma paume m’a comme électrifié avant qu’elle ne me fasse comprendre que c’était sûrement déplacé. J’inspire profondément, comme pour ne pas sombrer à la détresse qui s’empare de moi en me rendant compte que cette femme me fait vivre tout ce que je cherche à fuir depuis quatre ans. J’inspire profondément, et réapparais dans la salle du restaurant, je dépose sur la table les deux gâteaux au chocolat avant de la questionner. « Qu’est ce qu’il s’est passé avec cet homme qui t’a fait souffrir ? » Ma question est intime, peut-être même indiscrète. Je me sens mal à l’aise à peine est-elle sortie du bout de mes lèvres. « Tu sais que le chocolat a des vertus thérapeutiques ? » Quel nul ! Je n’ai rien trouvé de mieux pour noyer le poisson. « Moi je pense que déguster un moelleux au chocolat peut devenir un jeu sensuel… » Continuais-je sans savoir pourquoi en découpant dans mon assiette une bouchée à l’aide de ma cuillère, avant de contourner la table, me plaçant derrière elle et amenant la cuillère à l’entrée de ses lèvres…

 

Code by Alekseï/Romain, don't give it without permission.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


June & Iannys
Il fut un jour où nous partagions une infinité de chose, un jour où nous étions proches et puis j’ai découvert que tu étais proche de quelqu’un d’autre, que cette personne avait pris ma place.


Iannys m’affirmait que les filles étaient trop complexes, qu’ainsi les garçons n’avaient pas le temps de les comprendre pour sortir avec elles plus d’un soir. J’avais de gros doutes sur sa théorie, personnellement je n’avais jamais compris les garçons. J’avais du mal à penser que la complexité était une chose uniquement féminine, non les hommes avaient la même sorte d’ambiguïté. Je soupirais avant de répondre en fronçant les sourcils : « Oui, c’est une bonne excuse en tout cas ! ». C’était plus facile de dire ça que de répliquer que les relations sérieuses n’attiraient que les femmes et que les hommes préféraient passer de lit en lit, enfin c’était l’image que j’en avais maintenant. J’avais ensuite tenté de me renseigner quant à la femme qui habitait ses pensées, bien sûr je ne savais pas qui c’était. Est-ce que j’étais jalouse ? Certainement au fond de moi. Est-ce que j’allais le laisser paraitre ? Je ne sais pas si c’était une bonne idée. Si je bondissais comme une furie il allait comprendre qu’il m’attirait tandis que si je jouais l’indifférence, il aurait moins de doute quant à mon véritable ressentie à propos de cette fille. Peut être qu’il avait raison finalement. Il avait donné dans sa description quelques qualités, mais je ne sais pas si le fait d’être sexy en était une. Après tout on en revenait un peu toujours à la même chose : l’image de la femme objet mais bon, il ne l’avait pas dit en premier lieu alors j’espérais qu’il voyait en cette femme d’abord ces qualités morales. Afin d’avoir davantage d’informations je le questionnais de nouveau : « Et cette fille sait tout le bien que tu penses d’elle ? ». Au moins si la fille dont il parlait était moi je serais fixé. Enfin…non, les choses seraient beaucoup trop simples alors il répondrait certainement d’une manière évasive. Je me mis à rire lorsqu’il me parlait d’un garçon qui m’aimerait pour ce que j’étais, je crois que ça n’était encore pas arrivé, ou alors ils m’avaient tellement déçu que j’avais oublié toute la période heureuse qui avait précédé les moments dramatiques. J’étais donc morte de rire, je riais de façon très certainement disproportionné, ce qu’il disait n’avait pas l’air si bête mais pour moi ça l’était ! Qu’un garçon m’aime pour ce que je suis ? Non je ne voyais pas comment ça pouvait être possible. Je tentais de reprendre mon sérieux avant de lui répondre : « Ah oui et croire en ce garçon, c’est comme croire au père Noël. Alors si jamais tu vois un mec habillé en rouge le 25 décembre donne lui mon numéro, il pourra peut être faire quelque chose pour moi ! ». Iannys eu ensuite un geste très amical, il posa sa main sur la mienne. Placé dans le contexte, cela ne semblait pas déplacé, il essayait de me réconforter comme un ami mais…mais nous étions en tête à tête dans un restaurant, à manger un repas que j’avais préparé pour lui faire plaisir. La scène n’avait rien d’amical, on aurait dit un parfait petit couple, un beau couple ? Je préférais ne pas me poser la question, je tournais vivement la tête pour l’accompagner dans son idée : « Oui, oui ça vaut mieux… ». Avait-il ressenti la même chose que moi ? J’avais un doute vu la façon dont il avait presque brutalement retiré sa main. J’attendais Iannys alors et lui fit un sourire quand il revint avec les petits moelleux au chocolat, je le trouvais parfait, parfait avec ses petits moelleux au chocolat qu’il tenait à sa main. Je secouais vivement ma tête et Iannys coupa mon admiration en me demandant ce qu’il c’était passé avec mon ex. Je préférais être honnête avec lui : « Je l’ai rencontré en France et c’est en grande partie pour lui que je suis venue à Harvard. Je l’aimais beaucoup, je pensais qu’on serait toujours ensemble. Il était très conventionnel mais vu mon tempérament, ça faisait un couple plutôt équilibré. Plus le temps passait, moins on se voyait mais je trouvais ça normal avec les cours…la vie à l’université. Un jour il m’a appris qu’il me quittait pour un homme exactement le jour que j’avais choisit pour lui dire que j’étais enceinte de lui, car je pensais être enceinte, il m’a accusé d’avoir menti et d’inventer cette histoire pour le garder. Après il a déménagé avec son amoureux et il n’a pas semblé très affecté quand je lui ai dit que finalement, il n’y avait jamais eu de bébé… ». Toute cette histoire m’avait vraiment fait énormément de mal, j’avais cru encore une fois que mon ex était quelqu’un de bien mais je m’en voulais d’avoir était si bête. Je m’en voulais tellement que mes yeux devinrent humides mais je ne laissais rien paraitre. C’était certainement mieux comme cela. Iannys me vanter ensuite les bienfaits du chocolat en me faisant manger tel un bébé, ou tel un amoureux. Je ne sais pas à quoi il jouait ? Est-ce qu’il essayait de me tester ? D’obtenir quelque chose de moi ? Il voulait une nuit comme tous les autres ? J’étais complètement perdu, à forcer de souffler le chaud et le froid je me posais vraiment des questions complexes ! Je me mis à rire avant de lui répondre : « Thérapeutiques, je ne sais pas, aphrodisiaque, à coup sûr ! ». Je cherchais ensuite le morceau de moelleux du bout des lèvres, il avait raison, ce jeu était sensuel mais aussi sensuel que dangereux. Après tout nous étions deux jeunes gens qui n’arrêtaient pas de faire des allusions sexuelles…les choses pouvaient déraper. Au lieu de refroidir les choses, je frisais encore les limites, je pris alors un peu du chocolat coulant dans mon assiette avant d’en mettre sur mon doigt et d’apposer lentement, le chocolat sur les lèvres de Iannys. Avais-je été sensuelle ? Beaucoup trop je pense étant donné la nature de notre relation actuelle mais la culpabilité viendrait après, je me connaissais, pour l’instant je m’amusais. Je pris alors de nouveau du chocolat sur mon doigt avant de le lécher, je repassais ensuite ma langue sur mon doigt pour savourer toutes les petites traces de dessert qu’il pouvait encore y avoir. Là j’étais carrément entrain de faire une allusion à autre chose qu’un simple dessert entre amis. Mais peut être aussi que j’avais envie de tester ses limites ? Voir où il serait capable d’aller sans rien me dire…Pourtant le petit jeu comme il l’avait nommé quelques secondes n’avait plus rien de drôle. Ma culpabilité était revenue à la vitesse d’un cheval au galop ! Je m’en voulais d’avoir fait ça ? Est-ce qu’il fallait obligatoirement que je me fasse passer pour une pute devant tout les hommes ! Je repris alors ma cuillère avant de manger correctement, comme si il ne c’était absolument rien passé en grognant : « Bon, reprenons. Je me suis mal comporté désolé… ». J’avais encore le besoin de m’excuser, je m’en voulais énormément, j’étais paradoxale. Je voulais que quelqu’un me reconnaisse pour autre chose que le sexe mais c’était la première chose que je faisais apparaitre…





credit to Kaiji on I love Harvard™

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)