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JUNYS ♕pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?

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June-Amalya Mary Moires & H. Iannys Hermès-Vicenzo

Lord Hobo, working place.

« Et voilà pour vous ! » Annonçais-je à une charmante blonde en lui tendant le cocktail commandé quelques secondes auparavant. Son sourire espiègle pourrait rapidement me faire chavirer si je n’étais pas aussi concentré sur mon travail. Je passe une main dans ma tignasse brune, et me dirige à la hâte de l’autre côté du bar où des clients se bousculent presque. Ce soir, le bar est bondé et nous ne sommes pas trop de deux barmans pour servir tout le monde, sans compter les serveuses qui s’activent aussi entre les tables. Je donnerai pourtant tout ce que j’ai pour pouvoir me laisser tomber sur mon lit, et fermer les yeux durant des heures. La journée a été particulièrement longue, après l’entraînement de football, j’ai dû aller emprunter quelques bouquins à la bibliothèque pour parfaire un article, et je n’ai eu le temps que de prendre une douche avant de venir travailler. Une pause s’impose, pourtant, je ne pense pas qu’il soit réellement opportun d’abandonner tout le monde à ce moment précis, c’est pourquoi je prends sur moi pour ne pas penser à la cigarette que je rêve de voir brûler entre mes lèvres. Je serre verre sur verre, tandis que la musique m’aide à tenir éveiller. Je drague quelques clientes, ça fait entièrement partie du job après tout, quelques sourires, quelques regards, parfois même un ou deux clins d’œil, afin de fidéliser la gente féminine. Pratique qui semble étonnée June puisque je sens par moment son regard posé sur moi. Regard que je ne qualifierai très certainement pas de doux ou d’affectueux, au contraire. Je choisis un moment où le bar est quelque peu délaissé par les habitués pour m’emparer d’un torchon et rejoindre la table qu’elle débarrasse après le départ de quelques clients. Je passe derrière elle, si près que son parfum effleure mes narines. Elle sent sacrément bon, bien que son sourire semble avoir disparu lorsqu’elle me croise. « Tu as oublié de prendre un torchon pour passer un coup sur la table. » Lui murmurais-je dans le creux de l’oreille avant de lui tendre le bout de tissus. Je ne me lasserai très certainement jamais de la taquiner et tant pis pour les représailles possibles, j’ai besoin de l’embêter, de la taquiner, peut-être simplement pour me donner une excuse d’être près d’elle. Je chasse cette pensée de ma tête, tandis que je me poste face à la jeune femme. Mes prunelles dévalent ses courbes généreuses et pourtant je tente de me focaliser sur son regard brun, ténébreux qui me fusille très certainement. « J’espère que tu souris un peu plus aux clients… » Finis-je par lancer pour la titiller d’avantage. Je sais qu’elle est sur le point d’exploser à moins qu’aujourd’hui, elle soit de meilleure humeur, mais j’en doute. Depuis son retour de l’hôpital, elle semble tout le temps être fort énervée, et je ne parviens pas à comprendre réellement pourquoi.

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June & Iannys
Il fut un jour où nous partagions une infinité de chose, un jour où nous étions proches et puis j’ai découvert que tu étais proche de quelqu’un d’autre, que cette personne avait pris ma place.


Encore une dure journée pour moi, j’avais du enchainer les figures durant mon cours de danse est comme souvent j’avais mal au pied. Mes petites ballerines de danseuse parfaite avait finit par abîmer définitivement mes pieds, ils étaient rouges et parfois couper, ce genre de blessure j’en avais l’habitude depuis que je pratiquais la danse lorsque j’étais enfant. Le deuxième sport que je pratiquais à l’époque était beaucoup moins raffiné bien sûr, je faisais du karaté pour me défendre de mon père. Cela ne m’avait pas servit à grand-chose car il avait finit par me maltraiter lors d’une de ses crises, depuis il avait été placé en hôpital psychiatrique et nos liens s’étaient considérablement altéré. A l’époque je n’étais qu’une enfant et cette petite agression m’avait valu un bon séjour aux urgences et encore quelques traces visibles sur mon ventre. Malgré ma démarche un peu hésitante je préférais avoir un mal physique que psychologique, c’était plus facile à oublier. Après être passé chez les lowell pour me mettre un peu de crème sur les pieds et à avoir changé de chaussure, j’étais arrivé au bar-restaurant dans lequel je travaillais, j’avais pris ma moto comme d’habitude. J’avais toujours mon fidèle destrier à mes côtés, d’accord, c’était un objet typiquement masculin mais j’avais toujours été passionné de moto et avec la circulation présente à Cambridge il était beaucoup plus pratique de circuler en moto ou en métro qu’a voiture. Depuis quelques heures j’étais donc coincée dans ce bar-restaurant où j’avais servit quelques clients, je m’efforçais de me montrer agréable avec eux, après tout ils n’étaient en rien responsables de tout ce qui c’était passé dernièrement. J’avais toujours eu l’habitude d’être agréable avec ceux que je ne connaissais pas, pas aussi agréable que Iannys avec nos clientes…Il avait l’habitude de les draguer une par une, très certainement pour les mettre dans son lit et cela m’énervait au plus haut point. Notre clientèle familiale se transformait de plus en plus en une horde de fille en extase devant le beau brun. D’accord il y avait un physique plutôt plaisant mais je n’aurais pas été dépensé une dizaine de dollars pour me faire draguer par un barman. J’aurais eu l’impression de perdre mon temps. Après le départ d’une famille plutôt sympathique j’avais débarrassé le couvert mettant les affaires sales sur le bar, Iannys vint alors m’apportais un torchon, j’aurais très bien pu aller le chercher toute seule, je marmonnais alors : « Je n’ai pas besoin de ton aide Iannys, j’aurais très bien pu aller chercher le torchon seule, je l’aurais fait d’ailleurs… ». Une fois de plus je me comportais de façon odieuse mais tout dans ses agissements m’énervait en ce moment, j’aurais voulu être douce et agréable, comme je l’étais avec les autres mais je m’en sentais incapable. Je le regarde avec insistance : « Je ne peux pas être aussi serviable avec les clients que toi avec les clientes… ». J’avais insisté sur le mot serviable, étant certaine qu’il ne rendait pas que des services purement professionnel aux jeunes femmes qui passaient dans le bar. Je regardais alors ma montre, le restaurant allait fermer dans une heure, j’étais persuadé que Iannys terminerait le service avec moi. Il ne restait plus qu’un couple et une petite famille qui mangeaient tranquillement, une des jeunes femmes que Iannys semblait vouloir mettre dans son lit était entrain de prendre ses affaires pour partir, je lui fis donc une proposition : « Tu peux prendre ta pause….Je n’en ai pas besoin… ». Je ne prenais jamais de pause au travail où alors elle était très rare et très courte, Iannys quant à lui avait davantage besoin de moments de répit. Je pouvais donc rester seul s’il souhaitait sortir pour rejoindre cette fille ou prendre son numéro. Je ne sais pas pourquoi j’avais eu la gentillesse de lui accorder ça, surtout pour qu’il se jette dans les bras d’une autre, j’étais particulièrement incompréhensible.





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June-Amalya Mary Moires & H. Iannys Hermès-Vicenzo

Lord Hobo, working place.



Comme prévu, June rentre immédiatement dans ce petit jeu que nous avons instauré depuis sans retour, sans réellement se mettre d’accord. Elle répond à mes taquineries par des phrases piquantes et dans le fond, j’apprécie cela. Avant son arrêt de travail, nous nous entendions plutôt bien, comme deux collègues, nous plaisantions pendant le service et parfois même nous rentrions ensemble. Et puis, il y avait eu ce bouleversement dans sa vie, cette opération qu’elle avait dû subir. J’avais été ravi dans un premier temps de pouvoir travailler plus pour gagner d’avantage d’argent, puis je m’étais inquiété pour elle, et j’avais même été la voir à l’hôpital quelques fois, alors qu’endormie elle ne m’avait jamais vraiment aperçu. Je crois que c’est justement lors de ces instants, où paisibles elle dormait, que j’ai vu en elle autre chose qu’une collègue pour la première fois. Je ravale ces pensées et tente même d’en faire totalement abstraction. C’est tout simplement insensé ! Pour ne pas paraître déstabilisé par tout cela, je réponds simplement à ses propos sur mon ton le plus espiègle. « Ça te rend presque sexy la jalousie ! » Plaisantais-je face à sa remarque sur ma serviabilité. Il est vrai que je prends un certain plaisir à draguer durant le service, et il serait stupide de dire que je n’ai jamais couché avec mes clientes, mais dans le fond, ces filles ne m’intéressent pas réellement. Jamais je n’aurai envie d’avantage que d’une nuit en leur compagnie, le genre de fille à se laisser draguer par le barman ne me donne nullement envie de m’engager, et même si je suis contre l’engagement depuis la tragique disparition de Jules, je suis convaincu qu’aucune de ces groupies ne me fera retomber amoureux, c’est d’ailleurs pour cette raison, que je leur accorde tant de ma petite personne. Une façon de me protéger, tout simplement, de l’amour. Mais il est hors de question que je ne dévoile cela à June, ou à qui que ce soit. Je tiens bien trop à ma carapace pour la mettre en danger. Je fixe June, tandis qu’elle nettoie d’un coup de main la table vide. Elle lève les yeux vers la porte qui s’ouvre sur une jeune femme qui s’en va et me fixe avant de me proposer de prendre ma pause. Je me retourne à mon tour vers la sortie et je comprends alors la raison pour laquelle elle vient de me faire cette proposition. En réalité, je n’ai nullement envie de prendre le numéro de cette fille, ou bien de la revoir à l’extérieur de cet endroit, mais je risque en restant là de laisser entrevoir certains secrets enfouis. Me faire passer pour le charmeur de ces dames est bien plus intelligent si je souhaite que June ne se rende jamais compte de ma faiblesse, de mon attachement pour elle et de toutes ces petites choses que j’ai décidé de garder pour moi. Je passe de nouveau derrière elle, me plaquant à sa silhouette. « C’est très gentil de ta part June. Je reviens vite ne t’en fais pas ! » Murmurais-je de nouveau à son oreille, me dégageant assez rapidement pour ne pas qu’elle ait le temps de me repousser. Je me rue vers le bar pour attraper mon paquet de clopes avant de sortir dehors. La grande blonde est encore là, et ses grands yeux bleus se posent sur moi. Je voudrais simplement l’envoyer balader, lui dire que je n’ai nullement l’esprit à lui accorder ne serait-ce qu’une minute, mais je jette un œil vers l’intérieur du bar et June est encore près de la table. Je suis sans nul doute dans son champ de vision, raison pour laquelle je lance mon plus beau sourire à la blonde qui me tend un bout de papier. Ses grands yeux me font sans nul doute des propositions silencieuses, mais je me contente d’attraper le papier pour le fourrer dans ma poche. Je tire une taffe, puis une seconde tandis que la jeune femme n’ose pas me parler d’avantage. Je jette rapidement mon mégot au sol avant de m’engouffrer de nouveau dans le bar où quelques clients restent encore en petit nombre. Je reprends ma place derrière le bar et farfouille dans ma poche. « Tiens, c’est le numéro de la blonde dehors, si jamais ça te dit. » Dis-je en tendant discrètement le morceau de papier déchiré au barman qui travaille avec moi. Il me remercie et s’en va puisque son service est terminé. June et moi sommes seuls pour fermer ce soir, et dans le fond, cela m’enchante plutôt. D’ailleurs, elle revient vers le bar, les bras chargés de vaisselles sales. Je contourne le comptoir pour l’aider. « Tu as le droit de râler que tu n’as pas besoin d’aide si tu veux, j’adore t’entendre râler ! » Poursuivais-je pour la rendre dingue.

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June & Iannys
Il fut un jour où nous partagions une infinité de chose, un jour où nous étions proches et puis j’ai découvert que tu étais proche de quelqu’un d’autre, que cette personne avait pris ma place.


Je savais pertinemment que ma manière d’agir avec Iannys était un amusement, un stupide jeu où nous passions notre temps à nous chercher mais je préférais nettement quand nous étions amis, j’avais l’impression qu’il avait une certaine forme d’affection pour moi mais maintenant nous passions simplement notre temps à nous disputer. D’accord, ce n’était pas méchant et j’avais finit par y prendre goût mais ça ne m’aider pas du tout à savoir la nature de notre relation. Autant au départ c’était clair nous étions des collègues liés par une forte amitié autant maintenant tout semblait partir en cacahuète. Et une fois de plus il fit une remarque qui eu le don de m’exaspérer : « Sexy ! Je suis toujours sexy de toute façon et je ne suis pas jalouse pour un sous, ce n’est pas mon style… ». C’est vrai que même lorsque j’étais en couple je n’étais pas du genre à étouffer une personne, j’aimais bien prendre soin de mon amoureux mais pas surveiller ses moindres faits et gestes. J’étais du genre irréprochable quand j’étais en couple, j’avais envie de faire des efforts et je me présentais toujours adorable avec celui que j’aimais…ça faisait bien longtemps que je m’étais pas comporter comme ça. Après tout la seule personne envers qui je pourrais me montrer gentille c’était ma meilleure amie, un peu déprimant tout cela…J’aurais envie de gâter quelqu’un, de faire toute sorte de folie pour cette personne, mais voilà je n’ai personne. Quand je vois Iannys je me dis que la vie peut donner des possibilités inédites, que rien n’est jamais perdu mais voilà, il est entrain de discuter avec une belle blonde. Exactement le genre de fille qui lui faut, le genre de fille qui n’a rien à voir avec moi, il lui fait des beaux sourires, comme ceux qu’on échangeait avant. Il finit par revenir alors que notre lieu de travail se vide de plus en plus, comme si notre mauvaise humeur mutuelle avait finit par gagner les clients, il me tend alors le papier avec le numéro de téléphone. Je ne peux pas m’empêcher de rire, je lui fais alors une proposition des plus déplacés : « C’est un threesome que tu veux en faite, toi, moi et cette blonde en faite ! Je suis sûre que tu en rêve la nuit… ». Bien sûr je plaisante, Iannys doit bien en avoir assez de me voir dans le bar, quand il doit rentrer chez lui il doit penser à pleins d’autres jolies filles mais surtout pas à moi. Je débarrasse alors la table du couple puis de la famille, le bar/restaurant ferme dans 30 minutes mais je pense qu’il n’y aura pas de nouveaux clients vu l’heure tardive. Je reviens les bras chargés et Iannys me propose son aide, je me mets à rire avant de lui répondre : « Non cette fois si j’accepte ton aide… ». Je commence alors à débarrasser les assiettes de leurs résidus avant de les plonger dans l’eau, je regarde la pendule et demande à Iannys : « Est-ce que tu voudrais que je cuisine quelque chose ? ». Après tout j’avais été assez désagréable aujourd’hui alors je pouvais bien faire un effort, la cuisine était ma passion depuis que j’étais sortie de l’hôpital, le seul truc positif qui était arrivé dans ma vie et je voulais lui en faire profiter puisque je semblais avoir quelques prédisposition dans ce domaine…Je me sentais presque instantanément fautive d’avoir était aussi amicale et gentille que ça, ça fait longtemps que ce n’était pas arrivé. Je pris alors un peau d’eau de vaisselle que je lui lançais au visage, il voulait être énervé, pas de problème, June était là…





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Lord Hobo, working place.



« June, honnêtement tu connais un homme qui n’aimerait pas mettre deux femmes dans son lit ? » La questionnais-je en plaisantant. « Et puis si tu es aussi hargneuse au lit, ça pourrait être doublement intéressant. » La taquinais-je de plus belle avant de la débarrasser de la vaisselle qu’elle avait en main. Je ne suis pas le genre d’homme à faire le ménage et la vaisselle ou du moins à en faire son occupation favorite et techniquement ce boulot ne l’exige pas de moi, pourtant, volontaire, j’aide June à la tâche qu’elle entreprend. Peut-être plus pour profiter de sa compagnie que par envie de rendre la vaisselle étincelante. Je suis surpris par la proposition de June. C’est comme si le fait que nous ne soyons presque que tous les deux la rendait bien plus souriante et agréable. Je relève les yeux vers elle, et mon regard se perd sur la naissance de sa poitrine qui se devine aisément sous son chemisier. Avant qu’elle ne s’aperçoive de ce regard déplacé, je plonge mes yeux dans les siens. « Oh je vois, tu tentes une approche en douceur pour m’empoisonner sans que je ne m’en doute ? Raté ! » Lançais-je finalement en réponse à sa proposition. Bien entendu, je ne refuserai pas de déguster autre chose que les plats congelés qui traînent dans mon congélateur, et je m’apprête même à lui commander une recette lorsque je reçois en plein visage de l’eau sale. J’écarquille mes grands yeux bruns et la fixe surpris. « Tu veux jouer à ça June ? » Je m’empare d’un verre que je remplis d’eau avant de le lui balancer au visage. Et finalement, je me prends tant au jeu que les verres se succèdent. Elle échappe peut-être à certains, mais pas à tous, et ses vêtements sont bientôt aussi mouillés que les miens. Sa silhouette se dessine chaque fois un peu mieux lorsque ses vêtements se plaquent contre sa peau. Elle tente d’échapper à la pièce mais je lui cours après et la plaque entre le mur et mon torse. Je suis trempé, mes cheveux dégoulinent et une odeur de produit vaisselle s’incruste dans nos vêtements. « Deux choix s’offrent à toi. Soit je te porte jusque dans l’évier, soit tu me cuisines un bon petit plat, à toi de choisir ! » Des perles d’eau glissent le long de son visage et je suis happé par un souvenir instantanément. Ce n’est pas June que j’observe de si près, c’est le visage de Jules qui apparaît dans mon esprit. Nous avions l’habitude de nous abandonner à ce genre d’enfantillages et ses cheveux ondulaient de la même façon que ceux de June lorsqu’elle sortait trempée de la douche. Je me recule instantanément, comme si j’avais été asséné d’un coup. Mon regard s’assombrit immédiatement et je me sens plutôt mal. « Il y a de l’eau partout ! On va passer des heures à nettoyer ! » Lâchais-je en détournant mon regard vers le carnage causé autour de nous. Sans un mot de plus, j’attrape une serpillère et me met à éponger les flaques, le visage sombre et fermé. Je ne fais pas même attention à June ou à ce qu’elle fait près de moi. C’est étrange ce que je viens de ressentir et en réalité, je me sens tout drôle. J’ai l’impression que June parvient à faire renaître certaines émotions qui étaient jusque-là dédiées entièrement à Jules et cette hypothèse m’inquiète au plus haut point. J’essore la serpillère et ramasse l’eau qu’il reste encore, durant de longues minutes avant de me focaliser sur la vaisselle dans l’évier, la nettoyant machinalement, avec des gestes vifs et brusques. Je rince une assiette et la pose sur le côté, pourtant elle glisse et explose au sol. C’en est trop. Les émotions que je ne parviens pas à comprendre, et rien qui ne fonctionne comme je l’aimerai. « Putain ! » Criais-je finalement.

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June & Iannys
Il fut un jour où nous partagions une infinité de chose, un jour où nous étions proches et puis j’ai découvert que tu étais proche de quelqu’un d’autre, que cette personne avait pris ma place.


Je me mis à rire quand il me parle de mettre deux filles dans son lit, c’est vrai que c’est le fantasme de beaucoup d’homme, j’en suis certaine mais personnellement je ne dirais pas non à avoir deux garçons dans mon lit. Je lui répondis alors : « Non c’est compréhensible, j’aimerais aussi avoir deux hommes rien que pour moi donc je comprends ! ». Je n’étais pas vraiment du genre à faire des confessions intimes et sexuelles aux hommes, surtout à Iannys, cela me semblait un peu étrange mais quand il me répliqua que si j’étais aussi hargneuse au lit ça devait être intéressant je fis alors un signe de la main ressemblant à un chat sortant ses griffes avant de lui dire : « Grrr…Très intéressant oui ! ». Je me mis à rire, je ne pouvais pas garder mon sérieux plus de trente seconde et je préférais largement rire avec lui plutôt que me disputer. Je poursuivis ensuite : « Tu lis en moi comme un livre ouvert, mais je pense que je n’aurais pas assez de force pour dissimuler ton corps dans la chambre froide ». Peut être un peu macabre comme discussion mais encore une fois mon humour primait sur le reste. J’avais par la suite balancé un peu d’eau sale à la figure de Iannys, je ne pensais pas que les représailles seraient aussi rapides et humides. J’aimais les petits moments de complicité que je pouvais partager avec Iannys, d’accord c’était plutôt puérile, pas toujours réfléchis mais je m’en fichais. Nous nous étions balancés tant d’eau à la figure que j’étais trempé, mes vêtements en étant devenus presque transparent, ma tenue était presque indécente et voilà que Iannys se plaque sur moi. Je ne sais pas si c’est une bonne idée, cette soudaine proximité me fait penser à plein de choses, pleins de possibilités que je ne veux pas entreprendre, que je ne peux pas entreprendre…Parce que j’ai peur, j’ai peur de l’avenir, de tout ce que je pourrais ressentir envers lui. Tout cela me terrorise et me panique tellement mais au lieu de fuir, je me rapproche un peu plus de lui. De son corps bien sculpté, des cheveux bruns, de ses lèvres pulpeuses et lorsque nous sommes assez proches j’en profite pour me sauver et hurler dans le restaurant : « Je cuisine ! ». Je m’approche alors de la pièce où tous les cuisiniers semblent avoir pris congés, en même temps l’heure de la fermeture à sonner alors cela semble logique. Alors que je mets un tablier pour me protéger des éventuelles ingrédients qui pourraient sauter du plat que je vais préparer j’entends Iannys se plaindre. Il semble froid, distant, il ne plaisante plus. Voilà, c’est fini, les cinq minutes de bonheur de ma journée sont apparemment définitivement terminé, mais je prends sur moi, je fais comme si je n’avais pas entendu et j’arrive avec un autre balai pour l’aider. Je me dirige de nouveau dans la cuisine pour essayer de calmer le jeu, sachant que si je mettais mon grain de sel, nous finirions par nous disputer de nouveau. A l’intérieur, j’ai l’impression de bouillir pourtant car je ne comprends pas son attitude, comme si il venait de me détester alors que je n’ai rien fait. Je m’en veux pourtant je ne suis responsable de rien et son mauvaise humeur finit par me contaminer, je sors de la cuisine moi aussi très énervée : « T’es toujours obligé de tout gâcher Iannys, on ne peut pas avoir 5 minutes de répits avec toi ! ». Je suis d’une nature aussi sanguine que lui et je finis par m’emporte moi aussi, je dépose le tablier sur le comptoir, fixant le sol encore humide : « Tu sais quoi, bouffe un truc du congélateur, tu me saoules… ». Je n’étais pas spécialement sympathique mais après tout il en avait l’habitude, j’avais souvent le rôle de la méchante quand il jouait le gentil et inversement, mais là je trouvais ça juste épuisant après le bon moment qu’on avait passé. Même si j’étais encore trempé je pris mon casque de moto bien décidé à quitter les lieux le plus vite possible, c’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, sans mauvais jeu de mot. Je le regarde alors en me dirigeant vers la porte : « Tu auras qu’à ranger tout seul et tant pis si je me chope la crève…ça devrait te réjouir d’ailleurs ! ». Je franchis la porte bien décidé à ne pas revenir sur ma décision, j’étais joueuse mais y avait des limites à tout et son comportement froid/chaud m’avait exaspéré ce soir…





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Nous avions presque enterré la hache de guerre, et la soirée prévoyait d’être tout simplement agréable aux côtés de June, pourtant il a fallu que mon passé immerge si abruptement, ne me laissant pas d’autres choix que de me renfermer sur moi-même. Je suis totalement désemparé devant les cheveux humides de la jolie brune. Mais ce qui m’inquiète plus encore, c’est le fait que ce ne soit pas la première fois, que ses traits se confondent l’espace d’un instant, dans mon esprit, avec ceux de Jules. J’ai ressenti cela la première fois lors d’une de mes visites à l’hôpital. Etendue sur le lit, elle dormait profondément, et son visage était paisible, doux, tranquille. Je me souviens m’être remémorée les traits tout aussi apaisés de Jules lorsqu’elle dormait à mes côtés dans le lit. Quatre ans et ces putains de souvenirs qui me gâchent encore l’existence. Pourtant, il est hors de question que je ne me confie là-dessus. Mieux vaut encore passer pour le pire des hommes et me mettre à dos la terre entière. Pourtant, lorsque la voix de June passe dans un registre agacé, je m’en veux immédiatement, de réagir de la sorte. J’aimerai rétorquer quelque chose, lui balancer la vérité au visage, lui dire qu’elle me pousse dans mes retranchements, qu’elle ne s’imagine même pas les sensations qu’elle provoque en moi, mais je me contente d’hausser les épaules, la fixant inlassablement. Mes yeux balayent la pièce du regard, avant que machinalement, ils ne se posent de nouveau sur elle. Tels deux aimants, mes prunelles sont attirées incontestablement par sa silhouette élancée. Dans mon regard brun se cache sans nul doute une lueur de déception lorsqu’elle se met en colère. Je suis irrécupérable et je suis en colère contre moi-même mais je doute être en mesure de rattraper quoi que ce soit ce soir, et ce, même si je n’ai nullement envie de la voir déserter. Elle s’empare de son casque de moto et je sais que si je ne fais rien, dans quelques minutes à peine elle aura franchi le pas de la porte et s’éclipsera dans la nuit noire. Je prends sur moi pour la laisser s’éloigner et puis finalement, je cède à cette pulsion de la retenir. Je parcours la distance qui me sépare de son corps trempé et j’emprisonne son bras dans la paume de ma main. « Attends. » Finis-je par prononcer, non sans mal. « Je vais ranger tout seul d’accord. Et je vais même tenter de le faire sans râler. » Commençais-je par dire. Je me perds rapidement dans ses yeux furieux mais je me reprends, afin de parvenir à formuler mes pensées. « Mais attends d’avoir séché un peu avant de partir, tu vas attraper froid et c’est faux, ce n’est pas ce que je veux. » Je suis presque convaincu dans mon fort intérieur, qu’elle campera sur sa décision. June est une femme de caractère et c’est ce que j’aime en réalité chez elle. J’ai besoin d’une femme qui puisse me tenir tête, me remettre à ma place. Et elle n’hésite jamais à le faire, comme… Stop. Il faut que je cesse de la comparer à mon ancien amour. June est une femme à part entière et ce n’est pas uniquement les ressemblances qu’elle peut avoir avec Jules qui me bouleverse tant. Il y a en elle ce petit je ne sais quoi qui la rend unique et différente et qui m’intrigue. Je ne suis pas prêt à lui faire part de tout cela, peut-être même que je ne le serai jamais mais ce soir, je n’ai pas envie qu’elle quitte le restaurant énervé, et trempé. D’autant plus que dans cet état-là elle pourrait être moins prudente sur le véhicule à deux roues. Je m’en voudrais s’il lui arrivait quelque chose. Je lâche finalement son bras, lui permettant de prendre la fuite si elle le désire, pourtant, j’appuie avec un nouvel argument pour faire pencher sa décision dans mon sens. « Je peux même préparer un truc à manger si tu veux, bien que je sois un piètre cuisinier… » Mon regard est à présent celui d’un enfant suppliant, mais si cela marche pour qu’elle cède et reste quelques minutes de plus avec moi, je suis prêt à le faire.


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J’étais parti, sur un coup de tête, enfin non, j’étais blasé par son attitude. J’aurais pu rester plus longtemps, faire comme si finalement tout cela ne me gênait pas mais je n’avais jamais été le genre de fille à se plier en quatre pour un mec même si lui je l’appréciais plus que les autres. D’ailleurs je me demandais pourquoi j’avais une attirance envers lui, enfin une attirance, c’était plus que cela, j’étais attiré par plusieurs garçons mais lui c’était un peu plus fort que ça. J’avais envie d’être à ses côtés, pas juste pour le travail, passer du temps à ses côtés, le voir à l’université, déjeuner avec lui le midi, bref autant de chose que je ne ferais jamais avec lui-même si j’aurais bien voulu. J’étais dehors lorsqu’il revint à la charge, me disant qu’il rangerait tout lui-même, il était même prêt à me faire à manger. Je trouvais ça stupidement et bêtement…adorable. Tellement adorable que je me voyais pas lui dire non même si j’avais promis de rentrer chez moi furax, je pouvais pas partir et le laisser là…Et puis j’avais déjà mis à bouillir l’eau pour mes ravioles, de toute évidence, il fallait que je reste. Juste pour les ravioles, évidement, pourquoi d’autre. Je lui demandais alors, avec une haine presque viscérale, on aurait dit que je lui crachais mes paroles au visage : « Pourquoi tu fais ça hein ? Pourquoi ? Je me demande franchement ! ». J’avais finit par rentrer dans le restaurant sans même le regarder et j’avais pris ma place dans la cuisine, comme si de rien n’était tandis qu’il avait rangé la pièce. Je lui dis après quelques minutes : « Tu peux mettre la table, les pâtes sont entrain de cuire… ». Il pourrait peut être les surveiller pendant que j’allais aux toilettes, j’essayais tant bien que mal de sécher mes vêtements mais bien sûr cela ne marchait pas comme je le souhaitais. Mon short en jean semblait être un peu plus sec mais mon chemisier était toujours aussi humide, je regardais alors dans le bar, ma collègue avait laissé un débardeur qu’elle mettait toujours pour travailler, je pense que je devrais m’en contenter. J’étais toujours un peu froide avec Iannys, préférant le regarder de loin et pas dans les yeux : « Je reviens, je vais enfiler ça… ». Un débardeur, taille 16 ans certainement, j’avais l’impression qu’il m’arrivait au nombril, ce truc était décidément bien trop court, ma collègue était très mince et petite par rapport à moi. J’avais un grand sourire sur les lèvres en me voyant dans la glace, certes cette tenue mettait beaucoup en valeur mes formes mais ce n’est pas la tenue dans laquelle je me sentais le plus à l’aise, au contraire. J’avais vraiment l’impression de faire le trottoir avec ce décolleté immense. Je prévins alors directement Iannys en sortant de la salle de bain : « Je te jure que si tu rigoles, je ne serais pas cool… ». En même temps il avait le droit de rigoler entre le short et le petit débardeur minuscule je devais faire peine à voir. Je retournais alors en cuisine pour dresser le plat, pour un plat réalisé en si peu de temps c’était plutôt pas mal, j’avais fait des progrès depuis que j’avais rejoint le groupe des cordons bleus à l’université. Je finis par emmener les plats sur le comptoir : « Ravioles aux crevettes accompagné d’une sauce aux crustacés ! ». J’espérais qu’il allait aimer et que cette sauce douce allait adoucir son caractère.





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June-Amalya Mary Moires & H. Iannys Hermès-Vicenzo

Lord Hobo, working place.



Je ne sais pas vraiment quoi répondre à sa question, ces pourquoi restent donc sans réponse tandis que je me contente d’hausser les épaules comme pour excuser mon silence. Cependant, un immense sourire a pris place sur mes lèvres. Je suis sincèrement ravi qu’elle reste et j’ai envie de lui prouver en faisant quelques efforts au niveau de mes sautes d’humeur. C’est d’ailleurs toujours aussi enthousiasme que je range le désordre que nous avons causé quelques minutes auparavant. Je me demande si un jour seulement je serai capable de passer de bons moments avec June sans que tout ne vire au drame par ma faute. Il est nécessaire que je parvienne à me libérer de ce passé qui me pèse chaque jour un peu plus. Fier de mon travail je me dirige vers la cuisine et sa voix mélodieuse semble s’être adoucie lorsqu’elle me demande de mettre la table. « Je m’en occupe chef ! » Lançais-je tout en sortant des couverts et des verres. Je choisis une petite table dans un coin isolé du grand restaurant. Ma table préférée. Elle offre une vue imprenable sur la rue, et elle est assez isolée pour que la lumière de la pièce paraissent tamisée depuis cette place. Je dépose les couverts l’un en face de l’autre et ajoute même à la composition un petit bouquet de fleur, initialement posé près de l’entrée. J’admire la table tandis que June sort de la cuisine pour me faire part qu’elle s’absente afin de se changer. Je la dévisage une dernière fois, tandis qu’elle s’éloigne. Le chemisier qu’elle porte suggère parfaitement ses courbes, à cause de l’humidité, et je dois avouer que j’aurai eu du mal à rester insensible à ce charme, si nous avions du manger l’un en face de l’autre. Je me rue vers la cuisine afin de surveiller l’eau bouillante dans laquelle cuisent des pâtes. Une odeur agréable chatouille mes narines et je n’ose rien toucher, de peur de saccager la cuisine de June. Je n’ai jamais été un artiste culinaire, et je dirais même que je suis incapable de faire cuire un plat mangeable. C’est ce à quoi je pense lorsque la grande brune refait son apparition dans la pièce. Elle me demande de ne pas rire et je me retourne alors vers elle, pour comprendre sa phrase. Elle est vêtue d’un débardeur qui de toute évidence est trop petit pour la poitrine volumineuse qu’elle a. Ses formes que je craignais voir de nouveau échapper à mon regard sont encore bien plus mises en valeur dans cette tenue et je dois avouer qu’elle ne me laisse pas indifférent. Pourtant, je tente de ne pas trop la dévisager des yeux, pour ne pas la mettre mal à l’aise. « Tu es terriblement sexy là-dedans dis donc ! » Décidais-je de lui répondre afin de détendre l’atmosphère. Si ce compliment est sincère, je suis quasiment certain qu’elle l’interprètera différemment, mais tant pis. June s’occupe de dresser les assiettes, tandis que je ferme définitivement le restaurant et que j’allume la radio pour avoir un fond musical. Je me laisse finalement tomber sur une chaise lorsque la jeune femme arrive, les deux assiettes en main, me présentant son plat. J’attends qu’elle prenne place face à moi, pour goûter à ce plat duquel émane une délicieuse odeur. Je porte une fourchette à ma bouche et c’est un réel plaisir pour mes papilles. « Si jamais tu as empoisonné mon assiette, attends toi à ce que je meure sur le champ, car maintenant que j’y ai gouté, je ne vais pas pouvoir m’arrêter ! C’est délicieux June ! » Dis-je avant d’enfourner une nouvelle bouchée. Cette femme m’épate réellement, je serai curieux d’en savoir plus sur ses divers talents. « Pourquoi tu ne postules pas en tant que chef plutôt que serveuse ? Tu es vraiment douée ! » Je pense qu’elle aura eu le droit au maximum de compliments dont je suis capable pour une seule et même soirée. J’apaise petit à petit mon estomac qui criait famine quelques minutes auparavant, et je dévisage June, sans relâche, tandis qu’elle picore dans son assiette. « Qui aurait cru qu’on pouvait partager un dîner ensemble sans s’entretuer ? » Finis-je par lancer pour briser le silence nous enveloppant.

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June & Iannys
Il fut un jour où nous partagions une infinité de chose, un jour où nous étions proches et puis j’ai découvert que tu étais proche de quelqu’un d’autre, que cette personne avait pris ma place.


Pas de réponse à ma question, cela aurait été trop demandé bien sûr, je lui en voulais de ne rien dire, il n’avait pas d’arguments valables j’en étais certaine mais j’aurais voulu comprendre. Est-ce qu’il avait une forme d’attachement pour moi ? Si il m’avait dit la vérité j’aurais sûrement était attendri mais je m’en tenais à faire des hypothèses. Iannys semblait m’avoir écouté, il avait fait un peu le ménage et il avait mis la table tandis que j’essayais de me sécher mon short avec le petit sèche-main situé dans les toilettes, autant dire que cela n’étais pas très efficace et j’avais changé pour un débardeur mais ma peau était toujours humide. Lorsque je revins dans la pièce Iannys échappe une petite réflexion quant à ma poitrine particulièrement mise en valeur, il ne pouvait pas avoir tord là-dessus, ça se voyait presque autant que mon nez au milieu de ma figure. Une chose est sûre, Iannys n’avait rien d’un homme homosexuel vu la façon dont il venait de me regarder et c’était déjà un bon point. Mon ex petit ami étant parti avec un homme c’était le genre de détail qui avait toute son importance maintenant. Je me mis à rire avant de lui répondre : « Si je mets ça à Harvard je sens que ma popularité va grimper en flèche, va savoir pourquoi ! ». Les garçons étaient tous les mêmes, depuis ma rupture en tout cas je n’avais pas connu un seul garçon sérieux, tous c’étaient intéressés à moi simplement pour le sexe et quelque part je trouvais ça dommage. Ok, je comprenais tout à fait qu’on ne souhaite pas s’engager mais le plaisir n’est-il pas doublé quand on partage des sentiments avec la personne avec qui on couche. J’avais apporté les assiettes en remarquant ses efforts, disproportionnés je trouvais, il avait même mis le bouquet de l’entrée sur la table. Même si je trouvais ça adorable je préférais ne rien laissait paraitre, me demandant aussi pourquoi il avait fait ça. Décidément ma soirée rimait avec des pourquoi…Iannys me complimentait de nouveau par rapport à ma cuisine, il trouvait cela délicieux mais encore une fois il pensait que je voulais le tuer, je me mis à rire avant de lui avouer à demi-mot : « Je ne vais pas te tuer avant d’avoir profité sexuellement de toi…Je suis vénale comme fille ! Je tire des intérêts personnels de tout et n’importe quoi tu sais… ». Je me mis à rire, je ne pouvais m’empêcher de faire des petites allusions, c’était mon caractère. Je goutais à mon tour ma cuisine, ce n’était pas délicieux, j’avais fait mieux mais c’est vrai que ce plat avait de la saveur. Je relevais la tête, je devais être rouge écarlate, tout ces compliments me gênaient à force, je n’étais pas du genre modeste sur mes talents de chanteuse et danseuse mais pour le reste je n’avais guerre d’assurance. Et alors qu’il venait d’être gentil avec moi, je ne pus m’empêcher de lui sortir de nouveau une phrase assassine : « Peut être parce que contrairement à toi, moi, je n’aime pas piquer le boulot des autres…. ». Pourquoi j’avais été méchante ? Je l’ignorais totalement, quand ce n’était pas lui, c’était moi qui gâchais tout…Je lui répondis quelques secondes plus tard : « Apparemment c’est loupé… désolé…». Je m’étais excusé et c’était déjà ça, je ne pouvais pas mieux faire, j’espérais simplement qu’il n’allait pas trop tenir compte de ma réflexion. Je tentais alors de me reprendre : « J’ai…j’ai pas l’expérience nécessaire, je me suis lancée dans la cuisine lorsque je ne pouvais pas faire de danse suite à mon opération. Je dirige le club de cuisine à Harvard mais c’est uniquement parce qu’il n’y avait personne d’autre que moi pour reprendre les rennes… ». Je tente de faire un sourire, pour qu’il oublie ce que je viens de dire et qu’on puisse passer à autre chose. J’ai envie de parler de tout et n’importe quoi…Je lui demandais alors, changeant de conversation complètement : « Je suppose que tu n’as toujours pas une fille qui t’intéresse sur le campus ? ». Pourquoi j’avais parlé de ça, j’avais voulu me rattraper mais ce sujet était de loin le plus fâchant.





credit to Kaiji on I love Harvard™

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