(flashback) castiel# where did i go wrong, i lost a friend.

WERE DID I GO WRONG.
I LOST A FRIEND.

Il raccrocha. Je lui faisais perde son temps ? Hé ! On était amis depuis un bout de temps et on s'était réconcilié, puis tout d'un coup, je lui faisais perdre son temps ? Mais quel genre de mec était-il ? Surtout, pour qui se prenait-il ? Il dramatisait tout, il généralisait tout. Il était irrationnel. Il agissait comme un gamin. Et ça me frustrait. Ça me frustrait de me faire raccrocher au nez comme ça, comme on fait à sa mère quand elle nous appelle chez un pote pour qu'on rentre ranger notre chambre. Castiel n'avait pas le droit de me raccrocher au nez ainsi. Il n'avait pas le droit de me faire taire, n'ayant même pas l'intelligence de mettre les choses au clair. Pour lui, c'était comme ça qu'on réglait la chose. On arrêterait de se parler et puis voilà ! Un autre six mois à pas se parler et à se dire que si on avait fait les choses différemment, on serait encore en train de se parler comme deux bons potes. Chose que nous étions, jadis. Mais merde ! On pouvait surmonter ça, voyons. Et ça me frustrait qu'il ne le voit pas. Ça faisait déjà un bon moment que cette nuit s'était passé et sérieusement, c'était derrière nous. Je ne vois pas ce qui pouvait le bloquer. Je lança mon portable dans la pièce. Au diable mon iPhone 4, j'irai me chercher le 5 s'il se brise dans sa chute. Je ne pris pas la peine de dire à Priapre ou à Jasper où j'allais et je sortis aussitôt de la résidence. J'étais en feu. En moins de cinq minutes, j'étais devant la porte de chambre de Castiel et je toquais comme un vrai malade. Au diable les bonnes manières. Il veut qu'on gueule, on va gueuler.

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Qu’est-ce que c’était que cet appel de con? Je savais que j’aurais jamais du répondre quand j’ai vu son nom sur l’afficheur. Mais non, moi j’me disais que ce serait peut-être pas une si mauvaise chose après tout de lui parler un peu. J’me disais qu’on était pote et qu’il y avait moyen de causé sans se prendre la tête. Sauf que, comme d’habitude, fallait que je fasse tout merder. J’étais vraiment doué là-dedans, vous avez vu ça? J’m’énerve tout seul, je lui dis qu’il est dégelasse et je lui raccroche même la ligne au nez. Définitivement, je mérite que plus personne ne m’adresse la parole avec un tel comportement. Sauf qu’une chose en entrainant une autre, c’est à cause de ça que j’suis devenu c’que j’suis. Vie de merde. Étendu sur mon lit avec le portable près de la tête, j’avais fermé les yeux et je profitais tranquillement du silence et de l’effet de la petite pilule sur mon corps et mon esprit quand un fou furieux se mit à cogner sur ma porte comme s’il espérait la faire sortir de ses gons. J’ouvris un œil, puis l’autre et me levai d’un pas lent et mou. J’avais peine à porter mon corps. Les coups étaient de plus en plus insistants et j’en avais mal à la tête. J’ouvris dans un geste large en gueulant. « ÇA VA J’AI ENTENDU!»

Charlie & Castiel 2.0

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Il gueula au même moment où il ouvrit la porte et, d'un ton impatient je m'empressai d'ajouter « On dirait pas, vu le temps que ça t'a prit pour ouvrir. » avant de m'inviter à entrer dans la chambre. J'avais toujours fait ça, du temps où était vraiment pote. J'entrais chez lui sans cogner comme il entrait chez moi sans cogner. C'est ça des potes, après tout... Je fis quelque pas vers son lit et me retourna pour lui faire face. « C'est quoi c'est manière ? Tu penses que ça se fait de raccrocher en plein visage ? Je veux pas retomber dans une merde comme l'autre fois, ok ? » dis-je en insistant sur chacun de mes mots. Je voulais vraiment lui faire comprendre qu'on devait passer par dessus ça et qu'on pouvait le faire. Oui parce qu'entre le verbe devoir et pouvoir, il y a une grande différence. Cela dit, on pouvait outre passer cet épisode. On devait y arriver si on voulait pouvoir avoir à nouveau une belle amitié. Et croyez-moi, ça j'y tenais dur comme fer.

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« On dirait pas, vu le temps que ça t'a prit pour ouvrir. » J’arquai un sourcil et m’effacer pour le laisser passer puisque, visiblement, il ne comptait pas m’en demander la permission d’abord ou même se gêner. Pas surprenant après avoir pratiquement défoncé la porte de ma chambre. Je refermai la porte derrière et revint dans la chambre, me tenant en plein centre et le regardant avec les bras croisés sur la poitrine. « C'est quoi c'est manière ? Tu penses que ça se fait de raccrocher en plein visage ? Je veux pas retomber dans une merde comme l'autre fois, ok ? » Je détournai le regard, roulant les yeux et soupirant bruyamment. Il était vraiment venu ici pour qu’on continu d’en parler? Merde, et il disait que c’est moi qui n’avait pas de bonnes manières! « J’en avais marre de t’entendre chialer comme une gonzesse tu vois! Mais apparemment y’a rien à faire, tu m’suis à la trace comme une mouche sur un tas d’merde. Qu’est-ce que j’en ai à foutre que t’ai pas envie de remettre ça comme l’autre soir, même si tu voulais, tu peux oublier tout d’suite. » Je chassai l’idée d’une geste de la main et retournai m’écraser sur mon lit en ne faisant pas vraiment attention à lui, pliant les bras sous ma tête.

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Je détestais vraiment cette attitude qu'il avait adopté depuis sa méga transformation (transformation qui, je pense, n'aurais pas eu lieu s'il avait eu plus de volonté ou si j'avais fait un homme de moi et je serais resté près de lui.) Il se planta au milieu de la pièce, bras croisé sur la poitrine - signe premier d'une fermeture d'esprit inconditionnelle - et enchaîna les insultes les unes après les autres comme s'il s'agissait d'un vieux tourne-disque. « J’en avais marre de t’entendre chialer comme une gonzesse tu vois! Mais apparemment y’a rien à faire, tu m’suis à la trace comme une mouche sur un tas d’merde. Qu’est-ce que j’en ai à foutre que t’ai pas envie de remettre ça comme l’autre soir, même si tu voulais, tu peux oublier tout d’suite. » À chacune de ses phrases, je ne pouvais pas m'empêcher de rouler les yeux, les levant parfois au ciel tout en laissant échapper de long soupir de découragement. Comment pouvait-il être aussi con ? Comme si en un soir je pouvais m'être complètement amouraché de lui ? Comme si ça allait forcément être moi qui en redemande ? Il cessa sa tirade et alla s'écrouler sur son lit. Je resta planté comme un piquet. « Premièrement, j'suis loin d'être une gonzesse, ok ? Si le fait de s'exprimer comme un adulte fait de moi une gonzesse, alors sérieusement, j'veux pas savoir ta définition d'être un homme ! » lançais-je tout en marchant quelques pas vers la fenêtre. « Puis arrête de penser qu'c'est moi qui en redemande okay ? J'en est rien à foutre de notre baise ! J'ai pas que ton cul en tête okay ? T'es pas le seul mec dans ma vie. Et j'te signale que j'ai pas envie d'me refaire un plan cul avec toi. J'connais mieux ! » laissais-je aller sous le poids de l'énervement. Comment pouvait-il penser que maintenant, je n'aurais d'yeux que pour lui ? Il n'y a pas que lui dans ma vie et ça, il semble l'oublier.

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Je le regardais fixement, attendant la suite dans un état complètement blasé. J’en avais rien à foutre de tout ce qu’il pourrait dire à partir de maintenant, ça entrait par une oreille et ça ressortait aussi vite par l’autre. Une vraie tête de mule direz-vous? Vous n’avez rien vu. « Premièrement, j'suis loin d'être une gonzesse, ok ? Si le fait de s'exprimer comme un adulte fait de moi une gonzesse, alors sérieusement, j'veux pas savoir ta définition d'être un homme ! » J’affichai un air genre : cool ta vie et continuai de le suivre des yeux alors qu’il marchait vers ma fenêtre. « Puis arrête de penser qu'c'est moi qui en redemande okay ? J'en est rien à foutre de notre baise ! J'ai pas que ton cul en tête okay ? T'es pas le seul mec dans ma vie. Et j'te signale que j'ai pas envie d'me refaire un plan cul avec toi. J'connais mieux ! » Inconsciemment, je m’étais redressé dans mon lit, le regardant les sourcils froncés. Il n’avait pas que moi en tête hein? Et bah tant mieux tient! Mais il connaissait mieux? Qu’est-ce que c’était supposé vouloir dire hein? J’avais pas été suffisamment bon pour lui? Il en avait baisé des tonnes depuis et s’amusait à me comparer à tout va? « Bah alors t’as qu’à aller le baiser, ça t’calmera! » crachais-je, sous-entendant clairement qu’il parlait d’une personne en particulier lorsqu’il disait qu’il connaissait mieux. Pourquoi est-ce que ça me frustrait autant? Si j’avais dis ça comme ça, c’était sûrement pour avoir plus d’information…

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Je pris une grande inspiration lorsque mon serment fut terminé. Moi qui espérait l'avoir bouche-bée, je ne fus pourtant pas étonné lorsqu'il me lança un petit commentaire à la con, comme il sait si bien le faire « Bah alors t’as qu’à aller le baiser, ça t’calmera! » Je me retourna d'une traite, lui faisant donc à nouveau face. Il était assis sur le lit, j'étais encore debout près de la fenêtre. « Mais t'es con ! Y'a pas que la baise dans la vie. C'pas c'que je fais en premier quand j'rencontre un type. » dis-je, complètement saoulé par les propos irrationnel venant de la part de ce que je croyais être un ami. « Et on s'éloigne du sujet là ! » répliquais-je ensuite sur un ton un peu plus frustré, essayant d'en revenir à nos moutons. « Arrête de penser que parce que j'suis gai et qu'on a eu un one night, ça veut forcément dire que je te veux dans mon lit ou dans ma vie. Si j'me bats, là, c'est parce que t'es mon pote. Pas parce que j'espère te charmer pour t'avoir dans mes bras. Ok ? Ça je le réserve à d'autres. » dis-je finalement sur un ton un peu plus calme, finissant par m'installer sur le bout du lit de Castiel, sans toutefois lui toucher. Des plans pour qu'il appelle la police et cri " au viol, au viol ".

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Apparemment, ma réplique ne lui avait pas plu. Ou alors c’était mon air blasé? Ou les deux. Allez savoir. « Mais t'es con ! Y'a pas que la baise dans la vie. C'pas c'que je fais en premier quand j'rencontre un type. » Ah bon? Ouais non, ça j’men doutais imbécile. « Et on s'éloigne du sujet là ! » J’eu à nouveau un petit rire. Il avait peur d’en dire trop? Peu importe. C’est vrai qu’on s’éloignait du sujet. Mais c’était quoi le sujet exactement? Non parce que j’avais légèrement perdu le fil là. Okay, j’étais plutôt high, il ne faut pas trop m’en demander non plus! « Arrête de penser que parce que j'suis gai et qu'on a eu un one night, ça veut forcément dire que je te veux dans mon lit ou dans ma vie. Si j'me bats, là, c'est parce que t'es mon pote. Pas parce que j'espère te charmer pour t'avoir dans mes bras. Ok ? Ça je le réserve à d'autres. » Ah ouais, c’est ça; notre amitié. Il s’assit sur le bout du lit et je plantai mon regard flou dans le sien. Il marquait un point. C’est pas parce qu’on avait couché ensemble que ça devait tout gâché, mais pour moi, c’était déjà trop tard. Le mal était fait et la brèche était ouverte. Seulement je n’en étais pas conscient et je passais tout sur la rage. Préférant être en colère que de devoir faire face à mes sensations et mes sentiments. « C’est bon j’ai compris. T’as fini là? »

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Mais merde ! Il avait le don de me sortir de mes gonds, ce mec ! Comment on avait fait pour être amis, après tout ? J'veux dire, il est tellement rendu différent de ce qu'il était avant. Avant il était enjoué, rieur, agréable, gentil... Bref, je pourrais vous faire une liste de six pieds avec toutes ses qualités et là, il est juste aigri et déprimé de la vie. Il est agressif envers tout ce qui bouge et prend tout au premier degré, comme une menace. Moi je n'en suis pas une et il devrait le savoir, bordel. « C’est bon j’ai compris. T’as fini là? » finit-il par me lancer sur un ton totalement désintéressé. Je me leva d'un bond et eu vraiment envie de me jeter sur lui et de lui en foutre une en plein visage. « T'es qu'un connard ! » lançais-je, bien que je sois très rarement celui qui insulte les autres. Là, s'en était trop. À trop vouloir être gentil, on finit par se faire traiter comme de la merde alors pourquoi se forcé ? Ça revient au même avec lui. « J'pensais qu'on pourrait être amis ! J'pensais pouvoir t'aider à passer à travers cette étape dure de ta vie. J'pensais pouvoir être là pour toi, te prouver que tu pouvais compter à nouveau sur moi, mais je me rends compte que je dépense de l'énergie pour rien ! J'ai qu'à aller voir James ! Lui au moins il sera content de m'voir ! » ajoutais-je, à nouveau frustré de son indifférence face à « nous ».

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J’avais rarement vu Charlie aussi en colère. Même, il se contrôlait plutôt bien. Moi, face à moi-même, j’aurais déjà pété un câble. Pire, j’aurais sauté sur ma gueule et je me serais refait le portrait histoire de me remettre les idées en place. « T'es qu'un connard ! » Ah, tient, c’est nouveau ça. Enfin, non, ce n’était pas la première fois qu’on me la servait. Seulement, c’était nouveau venant de sa part. Je secouai la tête, chassant cette remarque comme si elle ne m’avait pas atteinte le moins du monde. En réalité, ça me blessait vraiment que ce soit lui qui me dise ça… Pourtant, il n’était pas question que je le lui dise. « J'pensais qu'on pourrait être amis ! J'pensais pouvoir t'aider à passer à travers cette étape dure de ta vie. J'pensais pouvoir être là pour toi, te prouver que tu pouvais compter à nouveau sur moi, mais je me rends compte que je dépense de l'énergie pour rien ! J'ai qu'à aller voir James ! Lui au moins il sera content de m'voir ! » Je tiquai. James. Qui s’est lui? Pourquoi est-ce qu’il m’en parlait? Pourquoi est-ce que ça me dérangeait? J’en avais quoi à foutre en vrai? Au fond, il n’avait que des bonnes intentions et je n’avais fais que tout gâché depuis le commencement. Il s’était excusé et je lui en avais quand même voulu. Il avait voulu qu’on en parle et je l’avais drogué, saoulé et baisé. Il tentait à nouveau d’en parler et je l’envoyais paitre. Sérieusement… what’s wrong with me? « Va-t-en. » J’en avais suffisamment entendu. Je n’avais même pas une réplique cinglante à lui servir. Rien. J’en avais juste marre de le voir et de souffrir. Parce que oui, je souffrais. J’étais simplement incapable de l’exprimer.

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