F&W - please don't leave 'cause not matter what it's you i need now

Vous savez parfois on a cette impression qu'on a le tournis et que plus on ferme les yeux, et plus on y réfléchi, plus on a l'impression de tomber d'un bâtiment, genre l'Empire State de New York, et qu'on tombe et que rien ne nous arrête, jusqu'a ce qu'on pense heurter le gravier de pleine force, mais a la place de cela on se réveille, avec un mal de tete inexplicable et aucun souvenir de la veille. C'etait exactement ce qu'il s'était pour toi. T'avais eu du mal a ouvrir les yeux, tes paupières encore lourde, et ta tete qui avait l'impression d'exploser. Tu n'avais aucune idée ou tu étais, mais de l'exposition de lumière, ce n'était certaine pas ta chambre. Elle était bien trop blanche pour cela. Tu regardais autour de toi et apercevais un silhouette a cote de ton lit qui tenait ta main. Tu savais bien de qui s'agissait, tu pouvais le reconnaitre a sa silhouette de nageur bien taille. T'essayais de serrer sa main pour montrer ta présence maintenant eveille, mais c'était plus dure que tu ne le pensais. T'avais une douleur dans l'abdomen, et tu te souvenais peu a peu des événements de la soirée d'hier. Tu pouvais sentir les larmes te monter aux yeux a l'idee meme que tu avais peut-être perdu ton bebe. Non, tu ne voulais pas y penser. Cependant, tu voulais savoir, tu voulais avoir la certitude que cet embryon était bien et bel encore dans ton ventre, parce que si tu l'avais perdu, tu ne saurais pas ce qu'il se passera. "Wyatt…" Tu murmurais avec difficulté. C'etait surement encore les sédatifs qui faisent leur effet et ne s'étaient pas encore complètement dissipe de ton système.

Combien d’heure ? Je n’en avais aucune idée. J’étais resté ici toute la nuit et j’étais incapable de savoir si Feldt avait toujours le bébé ou pas. Le médecin n’avait rien voulu me dire, car je ne faisais pas partie de sa famille. Assis dans ce fauteuil, je n’avais même pas réussis à m’endormir. La pièce était plongée dans la pénombre révélant un aspect lugubre de cette chambre aux couleurs criardes. Feldt était allongée dans le lit. Cela faisait deux ou trois heures qu’elle était revenue. Au début, j’avais été inquiet, car elle ne se réveillait pas, mais selon le docteur c’était normal. En attendant, je m’étais contenté de la regarder. Ses cheveux roux encadraient son visage et il faisait ressortir la pâleur qui avait envahit sa peau. Malgré ça, je la trouvais toujours belle. Soudain, elle c’était mit à frémir. C’était peut être le signe qu’elle allait se réveillé. Je me rapprochais pour lui tenir la main et lui montrer qu’elle n’était pas seule. Je fus heureux de l’entendre prononcer mon prénom. « Chut, repose toi, tu as le temps. » Je ne voulais pas qu’elle se précipite elle avait tout son temps. Pas loin d’elle, il y avait une cruche d’eau et un gobelet encore emballé dans son plastique.

T'étais pas sure quoi dire, ni quoi faire. T'étais complètement perdue, comme dans une autre dimension et que tu revenais peu a peu dans le monde de la réalité. T'avais plus beaucoup de souvenir de la nuit, sauf qu'il y avait eu pas mal de bagarre et puis il y avait ce moment avec Wyatt. T'etais pas sure ce qu'il y avait la entre vous pour le moment, mais le fait qu'il était la a ton réveil a tenir ta main te rassurait grandement. Meme si tu ne savais pas encore ce qu'il en était avec le bebe, il était la, et qu'importe si tu finisses en larme de joie ou en larme de tristesse dépendant l'annonce du docteur. Et ça déjà ca signifiait beaucoup pour toi. T'essayais de bouger un peu, mais fallait dire que que t'avais aucun force dans tes bras ou tes jambes. Du coup, tu restais la a le regarder a travers tes yeux embue et flou. "Est-ce que je….." T'arrivais meme pas a terminer ta phrase, tellement la pensée te terrifiait. Perdre cet enfant, non, tu ne pouvais pas, pas apres que t'aies tant eu du mal a l'accepter. T'avais pas envie qu'il ne soit plus la, tu saurais pas le supporter, alors tu espérais qu'il te dise que ce n'était pas le cas, que tu avais pas fait une fausse couche.

Je tenais la main de Feldt. J’étais content de la voir se réveiller, mais en même temps, j’étais inquiet pour elle. Le médecin n’avait rien voulu me dire, car je ne faisais pas partie de la famille. Quel con. A part moi il n’y avait personne. Je voyais bien qu’elle avait du mal à parler. Pourtant, malgré sa faiblesse, elle me demandait si elle avait perdu cet enfant, du moins, c’est ce qu’elle avait essayée de me dire. « Il n’a rien voulu me dire. » Je me sentais légèrement honteux de ne pas lui fournir de réponse. Quelques secondes avant, j’avais repéré une cruche d’eau pas loin. Peut-être que si elle buvait, elle irait un tout petit peu mieux. « Est-ce que tu veux de l’eau ? » Elle acquiesçait légèrement. Je me levais et enlevait l’emballage du gobelet. Enfin, je lui servais un verre d’eau. Feldt n’avait plus de force du moins c’est ce que je devinais. « Je vais t’aider. » Je relevais légèrement sa tête en passant un bras derrière et j’approchais le gobelet de ses lèvres. Je reculais le gobelet à chaque gorgée pour qu’elle est le temps d’avaler sans s’étouffer.

Tu etais completement perdue et desorientee. Tu ne savais pas trop ce qui se passait autour de toi. Ta tete tournait encore et ta visions etaient quelques peu flou. Tu arrivais a peine a distinguer Wyatt, a lever ta main vers lui. T'aimais pas ca, etre faible, completement livre a l'aide de quelqu'un d'autres. Tu pouvais sentir les larmes qui monteaient a tes yeux alors qu'il te disait qu'il ne savait rien, qu'on lui avait rien. T'aurais tellement voulu qu'il te rassure, qu'il te dise que tout allait bien que ton enfant avait survecu ou pas. T'avais une boule dans la gorge, ce genre de boule qui te dechirait de l'interieur et qui te faisait culpabiliser. Wyatt te demandait alors si tu voulais de l'eau et tu hauchais la tete en acquiesçant. T'essayais de te relever un peu pour te mettre droit, mais tu savais absolument pas utilise ni tes bras ni tes abdos pour bouger. T'etais presque comme petrifie sur place. Wyatt t'aidait alors a boire passant un bras derriere ta tete pour te relever. Tu avais horreur de ca, de pouvoir rien faire, mais tu savais qu'il etait oblige de t'aider. "Merci." Tu te recouchais alors correctement dans le lit, tournant ta tete vers Wyatt. Tu te souvenais de ce qu'il s'etait passe hier, de ce que tu avais dis meme dans les moments de panique totale. "Wyatt…j'etais serieuse hier…" Oui tu l'avais ete, meme si tu avais peur, tu etais prete a etre avec lui, a tenter.

Une fois qu’elle eut finit de boire, je reposais le gobelet sur la petite table.  Elle me remerciait et je lui souriais. Je n’aimais pas les hôpitaux et voir quelqu’un qui souffrait me faisait mal au cœur. Je me rasseyais près d’elle tout en la contemplant pour la énième fois. A force, j’allais passer pour un fou. Pourtant, je ne voulais pas la mettre mal à l’aise. Puis, Feldt me disait qu’elle avait été sérieuse hier. Je savais de quoi elle parlait. Je me souvenais de ses paroles, alors, que nous étions dans l’ambulance. J’y avais pensé toute la nuit. Je ne savais pas si c’était sous le coup des cachets ou si elle avait été sérieuse. En plus de ça, je m’inquiétais pour elle. Je savais qu’elle voulait de cet enfant et aussi étrange que cela puisse paraitre, j’étais prêt à la soutenir. Dire que quelques jours avant je pensais juste à la faire chier et rien d’autre. Le bal avait tout changé comme si ce dernier m’avait permis d’y voir plus clair. Je n’avais rien vu venir. Je ne peux pas dire que j’étais amoureux, non c’était trop tôt pour penser à ce genre de chose. Non, je tenais à elle et je voulais partager des moments avec. Qui sait comment cela allait évoluer. Je vivais au jour le jour et je n’étais pas du genre à dire des " je t’aime" dès le premier jour. Non, je voulais prendre mon temps. J’attrapais la main de Feldt. « Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit. » Je marquais une pause. Il fallait que je choisisse les bons mots. Je ne voulais pas qu’elle se précipite même si j’étais prêt à tout commencer maintenant. « J’veux dire, j’ai pas envie que tu te forces. Je veux juste que tu sois sur de ton choix et que tu n’es pas l’impression que je te force.  Surtout, il faut que tu commences par penser à toi et que tu te reposes. »

Y avait tellement de choses qui s'etait passe hier au bal, que tu ne savais plus trop ou te mettre vis a vis de tout. Tu savais clairement qu'avec votre baiser tout allait changer. Tu lui avais annonce hier dans l'ambulance que tu voulais essayer quelque chose avec lui. Tu avais certes ete sous sedatif et cachet, mais c'etait a ce moment ou tu etais le plus lucide. On disait que les fous etaient ceux qui voyaient le plus clair, et oui cela avait bien ete hier que tu t'etais rendue compte que tu ressentais quelque chose pour lui. Tu ne savais pas ce que c'etait et ce n'etait surement pas de l'amour, mais il y avait quelque chose. Wyatt venait s'asseoir pres de toi et tu tendais ta main a nouveau vers lui. Tu avais besoin de ce contact pour te calmer. Tu secouais la tete alors qu'il te disait qu'il ne voulait pas te forcer. "Je me force pas…j'ai vraiment envie…je sais pas pourquoi mais je veux essayer quelque chose avec toi parce qu'il y a quelque chose qui me dit que je devrais prendre ce risque avec toi.." Tes larmes continuaient a pleurer et tu savais pas trop si c'etait des pleurs de joie ou de tristesse ou juste le trop d'emotions de ses 12 dernieres heures.

Feldt me disait qu’elle ne se forçait pas. Qu’elle voulait prendre ce risque. Je n’étais pas insensible à ce qu’elle me disait. Bien sûr que ça me faisait plaisir. Elle pleurait. Je ne savais pas si c’était de joie ou de tristesse. J’essuyais une larme avec mon pouce tout en attardant se contacte, je me rapprochais d’elle. « J’en ai envie aussi.» Je me rapprochais d’elle et déposais un baiser chaste sur ses lèvres. Je voulais être doux avec elle surtout à ce moment-là. Puis, je me levais et prenais un mouchoir pour qu’elle essuie ses larmes qui avaient déjà coulé. Depuis Olympe, je n’avais pas eu de relation vraiment sérieuse. Ça ne durait même pas un mois. Peut-être parce que je ne trouvais jamais la bonne fille. Pourtant, avec Feldt je sentais que c’était différent. Non, je ne pensais pas tout le temps la même chose, mais mon intuition me disait que je pouvais aller loin avec elle. Enfin, on toquait à la porte et le docteur faisait son irruption. J’avais peur de ce qu’il allait lui dire. Mon dieu, j’avais aussi peur qu’elle, alors, que ce n’était pas moi qui portait un enfant dans le ventre. Je gardais ma main dans la sienne. Je ne voulais pas qu’elle se sente seule. Peu importait la nouvelle, je resterais à ses côtés.

Tu ne savais pas trop ce qui t'avait pris de dire a ca Wyatt, mais tu savais que tu en avais envie, que pour une fois, tu ne voulais pas te cacher derrière ta carapace par peur de souffrir. Wyatt passa alors son pouce sur ta joue afin d'essuyer une larme et t'avais comme l'impression qu'un choc electrique passait a travers, te redonnant de la force. Tu affichais un sourire alors qu'il te dit qu'il en avait envie egalement. Cette scene avait beau se passer dans un endroit lugubre et pas tres chaleureux, t'avais l'impression que tu te rechauffais alors qu'il vient deposer ses levres sur les tiennes. Tu pouvais sentir ton corps accelerer dans ta poitrine, bondissant contre la parois de tes cotes. T'aurais voulu que ca dure plus, mais Wyatt interrompit le baiser. T'imagines qu'il ne voulait pas en faire trop vu ton etat. Il te passa alors un mouchoir et tu en profitais pour essuyer tes larmes. T'avais un sentiment que tu en aurais encore besoin alors qu'un medecin emergeait de la porte. Tu ravalais ta salive, redoutant ce moment. Tu ne savais pas si il allait te dire que tu avais perdu le bebe ou que tu l'avais encore. Tu lancais un rapide coup d'oeil a Wyatt qui te tenait la main. "Bonjour mademoiselle, comment allez-vous?" Il te demandait serieusement comment t'allais? Mais comment il pensait que tu allais , bien. Enfin fallait un peu de logique quoi, tu venais de te reveiller a l'hopital avec la possibilite que tu avais peut-etre perdu ton enfant, c'est clair que tu allais etre en pleine forme. "Dites moi juste si ou non j'ai perdu mon enfant ou pas." lui repondais-tu mechamment. Non t'etais pas d'humeur joyeuse la, pourquoi on avait rien voulu dire a Wyatt alors qu'il etait reste la toute la nuit. Logique des hopitaux bonjour. Le docteur baissait alors le regard et t'avais comme un mauvais sentiment, ou peut-etre juste qu'il ne s'attendait pas a ta reponse. "Je peux vous rassurer que vous n'avez perdu aucuns enfants." Tu arquais un sourcil alors qu'il ouvrait son dossier pour regarder un truc. Pourquoi il parlait comme si t'en avais deux, tu etais pourtant enceinte que d'un enfant. Tu ne dis rien alors qu'il sortit une petite feuille du dossier. "Nous avons decouvert que vous etiez enceinte de jumeaux. La raison pour laquelle cela n'a pas pu etre visible lors de la premiere echographie etait qu'il existe une forme assez rare de superposition d'embryon. Ca n'arrive que tres rarement et c'est assez delicat a voir precicemment." Tu ne savais pas quoi dire. Des jumeaux? Genre deux bebes, pas juste un. T'etais completement bouche be alors que le docteur te donnait la photo de l'echographie montrant exactement deux embryons. Tu pouvais sentir les larmes venir a nouveau, sans que tu puisses faire quelque chose. C'etait juste trop la, tu savais pas quoi faire, tu ne t'attendais pas a cela. T'aurais voulu que ca n'arrive jamais.

Le médecin venait d’entrer dans la chambre. Je me demandais ce qu’il allait lui dire. Qu’elle saigne comme ça, ce n’était pas normal. Enfin, il lui annonçait qu’elle n’avait rien de grave. Sauf, qu’au lieu d’un enfant, elle en avait deux. Je pouvais voir la tête de Feldt se décomposer. Je ne savais pas ce que c’était de devoir gérer une grossesse. J’étais un homme, mais d’après ce que l’on m’avait dit, ce n’était pas quelque chose de simple. Loin de là, mais alors deux bébés c’est deux fois plus de travail. Le médecin lui montrait l’échographie. A partir de ce moment-là, je pouvais voir des larmes dans ses yeux. Merde, une femme enceinte c’est hyper émotive. Punaise, il ne pouvait pas attendre ? Il n’avait pas compris qu’elle était sous le choc ?! Il gardait l’échographie devant ses yeux avec un grand sourire colgate sur les lèvres. « Je crois qu’elle voudrait se reposer maintenant. » Contrairement à d’habitude, j’avais pris une voix plus ferme que d’habitude. Je continuais de fixer le toubib dans les yeux pour lui faire comprendre qu’il devait laisser tomber. Enfin, il rangeait l’écho dans une grande enveloppe prévu à cet effet et sortait de la pièce après nous avoir salués. Il repasserait pour faire des examens complémentaires. Je me tournais vers Feldt. « Ça va ? » Quel idiot, bien sûr que ça n’allait pas. J’étais maladroit et je ne savais pas comment réagir. J’étais la au milieu de la pièce et je ne savais pas quoi faire. Alors, je me contentais de me rassoir et d’essayer de la rassurer du mieux que je le pouvais. « La bonne nouvelle, c’est que tu n’as pas perdu les enfants. C’est vrai que deux c’est beaucoup de travail, mais si tu les veux vraiment, je pense que tu peux t’en sortir. Puis, tu n’es pas toute seule. » Je ne savais pas si elle pouvait encore faire marche arrière, mais elle avait l’air tellement sûre d’elle. Il fallait juste qu’elle réalise ce que le docteur venait de lui annoncer. « Si tu veux que je te laisse un peu seule. Il y a pas de problème, je ne serais pas loin. »