Long time no see, long time no say ..

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T’es venue à Harvard dans le but de retrouver Xaver … et de le reconquérir. C’est pourquoi désormais que tu y es, tu ne peux plus faire marche arrière, même si tu sais qu’il est en couple avec cette fille si … fade. Une certaine Candice apparemment, que tu ne tarderas pas à éjecter si elle s'évertue à te couper les ailes. Tu es chez toi, et pour la première fois, tu ressens quelque chose dans le ventre, qui t’empêche d’agir de façon normale. L’amour, certainement. Tu es devant ton miroir et tu remets tes cheveux en place avant de t’arrêter à ton regard. « Tu peux y arriver, tu vas y arriver » te dis-tu. Une fois vêtue de cette robe signée Carven qu’il avait un jour tant aimé te voir porter, tu rassembles tes effets et finis par claquer ta porte. Une fois arrivée devant celle de sa demeure, tu respires un bon coup avant de sonner. Ton cœur bat la chamade, tu trembles de tout ton corps et lorsqu’il ouvre la porte, et que tu le vois, tu as la sensation que tes jambes se transforment en coton, comme si tu allais tomber, là maintenant, devant lui. Tu te retiens à l’encadrement de la porte, sans arriver à au moins le regarder dans les yeux. « Xa… Xaver … » Tu ne te reconnais plus. Toi qui bégayes ? Incroyable. Pourtant c’est bien toi. Tu ne savais plus quoi dire, ta présence parle d’elle-même. Tu finis par le regarder droit dans les yeux comme tu ne l’avais pas fait depuis si longtemps, attendant de percevoir une once d’expression dans son visage.. Dans ses yeux.

Candice était partie a Paris avec les Cabots, bien qu'elle s'y était un peu oppose de partir, tu avais insiste qu'elle parte. Elle avait vraiment besoin d'air, de penser a autres choses et de juste partir. Avec ton cancer et ton traitement a venir, cela ne devait pas être facile a vivre. C'est pour cela que tu voulais qu'elle parte de cet environnement pendant quelques temps. Ta grande soeur Helene était venue te soutenir dans les quelques jours avant ton départ. Elle avait fini par accoucher 2 jours apres ton retour aux States, et bien que son fils lui manquait un peu, elle pouvait sacrifier quelques jours pour toi, surtout que Maria n'avait aucun moyens de venir, et que Cornelia, bah Cornelia, elle était bien trop jeune pour s'occuper de ce genre de choses. Puis, il fallait dire que la compagnie de tes soeurs te faisaient toujours plaisir. Elles étaient tellement mère poule avec toi, Helene ayant 8 ans de plus que toi, et Maria 10. Ouais tes parents étaient un peu précoce en fait niveau enfant, et aimaient bien faire ça par période, n'ayant que 3 ans de différence avec la petite soeur.
Tu n'étais pas spécialement occupe a faire quelque chose aujourd'hui. Ce n'est pas vraiment comme si Helene te laissait répondre a tes e-mails ou meme bosser un peu pour l'entreprise familiale. Non, rien de tout cela. Juste le canapé avec la tele, -ou le tennis se déroulait. Tu te demandait si Eugenie était entrain de le regarder de son siege VIP avec ses tenues hors paire et son énorme bague de fiançailles au doigt. Meme apres tout ce temps, tu avais encore du mal a l'oublier, et a chaque fois qu'il y avait un petit truc qui te rappelait d'elle, tu ne pouvais pas t'empêcher de penser a elle et a ce qu'elle devenait. Etait-elle vraiment heureuse avec cet homme? Surement, sinon elle ne l'aurait pas épouser comme cela. Soudain, quelqu'un sonnait a la porte de l'appartement. Tu te demandais bien qui cela pouvait être. Aleksei était également a Paris, et pour le moment, les eliots ne te parlaient pas vraiment. "Je vais ouvrir." Lançais-tu a Helene qui était a l'étage surement entrain de téléphoner avec son mari.
Quand tu ouvris la porte, tu ne fus des moins etonne de voir cette personne devant toi. Tu ne savais meme pas quoi dire. C'est comme si on t'avait retire les mots de la bouche. Que foutait-elle la? Et surtout comment savait-elle que tu vivais ici? Fin, ça peut-être qu'elle aurait facilement pu avoir des informations sur la ou tu étais a l'administration. Mais pourquoi Eugenie était-elle devant ta porte, sans sa bague de mariage ni de fiançailles? Oui parce que tu l'avais quand meme jauger du regard remarquant l'absence sur sa main. Ca te faisait tellement bizarre de la voir la apres toutes ses années devant toi, comme si rien ne s'était jamais passer. Tu ravalais ta salive alors qu'elle prononça ton nom et te regardait droit dans les yeux. Tu savais pas quoi dire. Mais putain parle quoi, tu pouvais pas juste rester la sans rien dire. "Eugenie….mais…qu'est-ce que tu fais la?" Y a pas plus con comme réplique en fait.

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C'était quand même dingue comment si peu pouvait te faire revenir quatre ans en arrière. Il n'avait pas changé. Il avait l'air d'être resté le même homme, cet homme que tu avais tant aimée depuis tes 16 ans, et que tu aimes encore. Tu ne l'avais pas revu devant toi depuis si longtemps ... "Eugénie….mais…qu'est-ce que tu fais la?" te demande t-il l'air ahurit. Question pertinente. Qu'est ce que tu fais là, Eugénie ? Qu'attends-tu exactement ? Non, parce que tu ne comptes tout de même pas lui dire cash que tu es là parce que tu es folle amoureuse de lui et que tu souhaites le récupérer. Alors on va y aller doucement, histoire qu'il ne te fasse pas de crise cardiaque. " Eh bien .. je suis venue pour te voir ... " Tu te doutais qu'il savais pour ce pur fiasco qu'à été ton mariage, puisque tu ne portais plus tes bagues à l'annulaire. Toujours dans l'encadrement de la porte, tu te demandais s'il allait te laisser là, ou te foutre dehors ce qui aurait été complètement compréhensif vu la façon dont tu l'avais laissé tomber quatre ans plus tôt. " ... Oui, il fallait que je te vois pour te parler. Tu es seul ? " Tu entra tout bonnement à l'intérieur sans attendre sa réponse, telle la fille malpolie que tu n'as jamais été, pourtant, cette fois-ci, c'était très important, ça ne pouvait attendre. Et même si tu ne comptais pas t'expliquer sur la nature de tes sentiments pour le moment, il fallait bien t'expliquer au moins sur celle de ta venue. Tu découvrais ainsi l'intérieur de sa demeure, t’arrêtant sur un petit meuble d'époque sur lequel étaient disposés des photos encadrés et des bibelots de cristaux hors de prix. Tu pris une photo dans ses mains, c'était ses parents. Tu ne pu t’empêcher de sourire, tant ils te semblaient si familier et à quelle point leur vue te réchauffait le coeur. Puis tu vis alors une photo, bien cachée derrière d'autres, Xaver et toi lors d'un pique-nique au jardin des Tuileries. Tu la fixa deux secondes impassible, puis la reposa brusquement avant que les larmes ne montent. Tu te retourna vers Xaver. " Charmant chez toi. " lui dis-tu avant d'aller t'asseoir sur son fauteuil. Tu ne craignais qu'une chose, qu'il ne veuille plus de toi, ou qu'il ne veuille même plus entendre parler de toi. " Je suis vraiment désolée de venir à l'improviste, seulement je pense que Paris, c'est terminé pour moi pour le moment, alors je suis venue faire mes études à Harvard. " Je crois qu'il avait bien compris mon allusion au fait que mon mariage avait mal finit, il n'avait juste pas encore compris que mon amour pour lui en était la cause ...

C'etait bien la première fois que tu te retrouvais sans paroles, comme si tous les mots qui existaient tu les avais oublie comme cela en l'espace de 3 secondes. Eugenie était la devant toi. Elle n'avait pas change, elle avait tout sa magnifique chevelure blonde, et t'avais l'impression de te faire projeter 6 ans lors de ce bal de fin d'année ou tu l'avais rencontre pour la première fois. Pourquoi apres temps d'année, elle arrivait toujours a te faire cet effet? Pourtant, tu l'avais mis derrière toi, tu l'avais oublie parce qu'elle t'avait laisse pour ce français. Mais elle était la, sans bague au doigt, alors qu'est-ce que cela voulait-il dire? " Eh bien .. je suis venue pour te voir ... " Ses mots te faisaient un peu ramener a la réalité. Eugenie était la devant toi, devant ton appartement, et toi comme un con, tu pensais a rien d'autre que de pouvoir la prendre dans tes bras. Votre rupture n'avait pas été facile pour toi, surtout la manière dont elle y avait mis fin, mais elle semblait aimer cet Arnaud alors tu avais décidé de reculer pour son bonheur. Tu déglutissais. "Ok, mais qu'est-ce que tu veux?" Lui demandais-tu sèchement, bloquant toujours l'entrée a l'intérieur. Tu devrais la faire entrer, c'était la moindre des politesses mais Helene était a l'intérieur, et tu n'étais pas sure que cela soit une bonne chose qu'elle voit Eugenie, sachant qu'elle t'avait vu au plus bas après votre rupture. " ... Oui, il fallait que je te vois pour te parler. Tu es seul ? " T'avais meme pas le temps de dire quoique soit qu'Eugenie t'avait déjà repousse et entrait dans ton appartement. Tu refermais la porte derrière toi. "Non y a Helene qui est la aussi…" Tu pouvais entendre du mouvement a l'étage avant d'entendre ta soeur crier. "Xaver, wer war das an der Tür*?" Elle pouvait pas savoir qu'il s'agissait d'Eugenie sinon, cela allait un peu être de la merde. "Nur 'ne Freundin von der Uni, nichts wichtiges. Kannst weiter telefonieren**" Putain d'Eugenie, plus discrète elle ne pouvait être ou quoi. Tu la suivais jusqu'au salon ou tu la voyais regarder les photos sur le comptoir. Tu savais qu'elle allait voir la photo de vous deux, que tu avais garde pour le simple souvenir. Candice n'avait jamais vu cette photo, trop obnibule par les photos de devant, de toi, de vous, de ta famille. Elle vient alors s'asseoir sur une des fauteuils et tu la rejoignis sur un des canapés qui l'opposait. " Je suis vraiment désolée de venir à l'improviste, seulement je pense que Paris, c'est terminé pour moi pour le moment, alors je suis venue faire mes études à Harvard. " Euh wtf? Elle se foutait de ta gueule la? Faire ses études a Harvard, non mais elle ne pouvait pas avoir choisi une autre université? Le choc sur ton visage devait être bien visible. Eugenie quitter Paris pour Cambridge, non mais y a un truc qui cloche la? Fin, si elle disait cela, c'était que quelque chose a du se passer avec son mari. "Et Arnaud il en pense quoi de tout cela? Ou tu t'es casse avec une lettre en expliquant ô si bonnement que t'avais besoin de faire cela pour toi et bla bla bla?" Tu te levais alors te rendant au bar. "Gin plus glaçon, comme toujours?" lui dis-tu alors que tu te servais ton verre de whisky.

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Tu n'arrivais toujours pas à le croire. Tu étais juste devant Xaver, après quatre ans. La raison pour laquelle tu étais venue jusqu'ici, ton premier amour se trouvais en face de toi, et tout ce qu'il trouva à dire, c'est "Ok, mais qu'est-ce que tu veux?" Bon en même temps, s'il y avait une personne à blamer, c'était surtout toi qui l'avait laissé tomber. Ciel ce que tu le regrettais ... Tu restas un moment à le fixer sans rien dire, visiblement, ta petite visite de courtoisie lui faisait ni chaud ni froid. En fait, tu avais carrément l'impression à cet instant qu'il en avait plus rien à faire de toi. Tu te sentais tellement mal, mais tu ne voulais pas te laisser abattre bien que ce n'était que le début. Tu rentra finalement à l'intérieur, puisqu'il ne comptait pas t'y inviter. "Non y a Helène qui est la aussi…" Ah oui en effet ... Sa soeur. Elle ne devait pas beaucoup t'aimer depuis ce que tu avais fait à ton ex. "Xaver, wer war das an der Tür?". "Nur 'ne Freundin von der Uni, nichts wichtiges. Kannst weiter telefonieren" Tu comprennais l'allemand. Lorsque vous êtes tombés amoureux, vous avez tous les deux fait l'effort mutuel d'apprendre vos deux langues à la perfection. Tu te retourna alors vers Xaver d'un air légèrement attristée d'en être réduite à ça. Pourtant, valait mieux ça que de s'attirer les foudres de sa grande soeur.

Tu finis par observer les quelques photos encadrés qui ornaient sa commode avant d'aller t'asseoir sur son fauteuil. Xaver s'installa sur le canapé en face de toi. Vous êtes bien loin de ce temps ou dès que vous vous voyez, vous vous sautiez au cou, vous embrassant avec passion. Tu lui expliqua finalement que tu étais là pour tes études, et il fit une expression ne faisant que te rappeler avec ironie à quel point il était heureux que tu sois là ... "Et Arnaud il en pense quoi de tout cela? Ou tu t'es casse avec une lettre en expliquant ô si bonnement que t'avais besoin de faire cela pour toi et bla bla bla?" Tu tiqua. En quatre ans, il n'avait toujours pas réussi à retenir le prénom de ton mari, au début tu pensais que c'était de la simple jalousie, mais jusque maintenant, cela t’étonnerait fortement. " Armand. Il s'appelle Armand. " Tu soupiras. Sa voix pleine de sarcasme te reprochais encore de l'avoir laissé tomber avec une lettre. " Et non, je ne lui ai pas envoyé de lettre, j'ai demandé le divorce ... Xaver, j'aime quelqu'un d'autre. " Si seulement il pouvait savoir que le quelqu'un d'autre était lui .. Ce dernier se leva en direction du bar en me proposant quelque chose à boire. "Gin plus glaçon, comme toujours?" " Je vois que tu me connais toujours aussi bien ! " dis-tu avec un grand sourire. Il revint finalement avec deux verres. Tu avais envie de trinquer à vos retrouvailles, mais vu la mine qu'il tirait depuis ton arrivée, ça semblait légèrement déplacé. " Sinon ça se passe bien pour toi à Harvard ? Comment va ta mère ? " C'était tellement débile comme phrase. Tu aurais bien commencé à lui parler de tes regrets, de vous, mais tu ne voulais pas le choquer plus qu'il ne l'était déjà, tu préférais commencer en douceur.

Tu étais complètement incapable de faire ressortir Eugenie de l'appartement, t'en avais meme pas la force, et pourtant, tu devrais. Si Helene décidait de descendre et se retrouvait nez a nez avec Eugenie, t'étais pas trop sure ce qui allait se passer. En fait, quand t'y pensais, y avait pas grand chose qui pouvait se passer. Il ne s'agissait pas d'Evannah qui allait bondir a son cou pour l'étrangler et l'insulter de tout les noms. Non il s'agissait de ta grande soeur qui avait une certaine civilité. Et pourtant, tu n'avais pas prononcer le nom d'Eugenie en sa présence. tu voulais d'abord t'expliquer toi-même avec la jeune fille. Apres tout, cela faisait 4 ans que vous ne vous étiez pas adresse la parole, et vous aviez surement des explications. En fait, surtout elle vu comme elle t'avais lâche pour ce français a la con. T'avais jamais pu le saquer en fait, meme en voyant leur photo dans les journaux people, tu te demandais ce qu'Eugenie pouvait lui trouver. Non mais sérieusement, regardez-moi, tu étais un dieu parfait, et pas un maigre bourgeois tout moche et qui tirait la tronche comme si il était jamais content. D'ailleurs, c'était quoi son nom déjà? Non, t'avais jamais fait l'effort de l'apprendre, t;en avais juste rien a battre en verite. Eugenie n'attendait bien sure pas pour te le rappeler. " Armand. Il s'appelle Armand. " Tu haussais alors les épaules en soupirant. "Arnaud, Armand, c'est la meme chose, c'est tellement moche, puis on s'en fou, c'est pas comme si je lui aie adresse la parole un jour ni que j'aie l'intention de le faire. " T'en avais vraiment rien a faire de cet homme, il avait été celui qu'Eugenie avait prefere et cela t'avait suffit pour le détester. " Et non, je ne lui ai pas envoyé de lettre, j'ai demandé le divorce ... Xaver, j'aime quelqu'un d'autre. " Ca ne t'étonnait meme plus. Toujours amoureuse du premier venu, celui qui lui offrait le plus. Ca te mettait hors de toi. "De mieux en mieux, et cool pour toi, j'ai le droit de savoir de qui il s'agit, que je me retrouve pas un jour avec mon ex au bras de mon meilleur ami." T'etais amer dans tes réponses, mais t'avais pas envi d'être gentil. Pas sur ce coup-ci. A quoi bon? Ce n'était pas comme si elle t'avait epargne avec sa putain de lettre il y avait quatre ans. Tu t'étais alors levé pour aller te chercher un verre et lui servir le sein. Tu te rendais pas compte qu'en fait, tu te rappelais de ses favoris, alors que tu ne connaissais meme pas celui de Candice. Etait-ce normal que tu te souvienne de cela apres 4 ans? Surement pas. Tu reviens alors t'asseoir en face d'elle apres lui avoir donne son verre. " Sinon ça se passe bien pour toi à Harvard ? Comment va ta mère? " Essayait-elle de divaguer le sujet et voulait-elle vraiment savoir si tout se passait bien et comment allais ta mère. Tu pris alors une gorges de ta boisson avant de lui répondre. "Bah ecoute ouais ça va, y a rien de plus normal. Harvard c'est cool. Et pour ma mère, ouais elle va bien, elle était a l'hôpital y a 3 semaines, mais maintenant elle va mieux. Et toi tes parents ils vont bien? Et ton frère, il a enfin trouve une femme qu'il veut épouser?" Tu te rappelais a quel point, il était pointilleux par rapport aux femmes qu'ils courtisaient, si il avait enfin trouver une a son gout.

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Gif © tumblrXaver ne semblait pas du tout apte à tenir une conversation avec toi, chose que tu pouvais comprendre quant à la façon dont tu l'avais quitté quatre ans plus tôt. Seulement le voilà qui se fichait éperdument de ton ex-mari (et à juste titre). "Arnaud, Armand, c'est la même chose, c'est tellement moche, puis on s'en fou, c'est pas comme si je lui aie adresse la parole un jour ni que j'aie l'intention de le faire. " Tu le regarda, arquant un sourcil. En général, lorsque Xaver agissait ainsi, c'était par jalousie. Seulement tu ne comprenait pas pourquoi ce sentiment de jalousie après toutes ces années. Éprouvait-il finalement le même amour que toi ? Peut-être que oui ? Peut-être qu'en réalité il se voilait la face avec sa Candice ... Tu n'en savais rien, mais ce n'était pas le moment d'essayer d'en avoir le coeur net. " Au moins c'est bien, vous partagez des sentiments réciproques ! " dis-tu aussi sèchement que lui. Tu bu une bonne gorgée de ton Gin, tu n'osais plus le regarder en face. Xaver n'était peut-être pas au courant, mais Armand l'avait longtemps détesté. Jusqu'aujourd'hui tu penses qu'il avait deviné les sentiments que tu avais pour Xaver, depuis le début. Il devait se douter que tu l'avais épousé par dépit, bien que tu aies tout de même eu beaucoup d'affection pour ce dernier. "De mieux en mieux, et cool pour toi, j'ai le droit de savoir de qui il s'agit, que je me retrouve pas un jour avec mon ex au bras de mon meilleur ami." Décidément, Xaver avait l'air décidé à te casser avec ses mots grisants, glaçants. Tu le toisa, serrant la mâchoire. " Eh bien non ! Vu ce comportement, je doute que tu sois dans la capacité de recevoir une telle information, Xaver. Et en ce qui concerne ton meilleur ami .. tu parles de Humberto, ou Aleksei ? Non pour savoir .. au cas où. " Et bim ! Ce point là était pour toi. Il devait s'y attendre, lorsque tu désirais quelque chose, tu étais prête à tout. Et il se trouvait que justement, tu avais ses deux meilleurs amis dans la poche, de quoi le rendre parfaitement jaloux. Tu finis par changer de conversation pour éviter la dispute à peine les retrouvailles passées. Tu demandais après sa mère, et comment se passait ses études ici. Dès que vous ne parliez plus de ton ex-mari, son ton de voix devenait tout de suite plus doux, à ton plus grand bonheur. "Bah écoute ouais ça va, y a rien de plus normal. Harvard c'est cool. Et pour ma mère, ouais elle va bien, elle était a l'hôpital y a 3 semaines, mais maintenant elle va mieux. Et toi tes parents ils vont bien? Et ton frère, il a enfin trouve une femme qu'il veut épouser?" Tu te pinça la lèvre inférieure en pensant à sa mère. " Tu peux pas savoir combien je suis rassurée de savoir qu'elle va mieux. En ce qui concerne mes parents, ils vont très bien, je te remercie. Mon frère est toujours célibataire, toujours à la recherche de la perle rare ... en attendant, il enchaîne les conquêtes ... " Puis tu sentais qu'il fallait forcément en venir à ce sujet, bien que ça te faisait terriblement mal au coeur d'en parler, mais tu finis par te lancer. " Et sinon .. j'ai appris que t'étais fiancé à cette .. hum ... cette comment déjà ? Ah oui ! Candice ... Ravie pour toi. " Tu parles. Ça t'écorchais la bouche de le dire. De le savoir avec cette bien triste personne.

T'arrivais pas a être gentil avec elle, t'avais beau te dire que tu devrais la laisser s'expliquer, l'amertume qui était en toi en prenait le dessus et te faisait dire les pires choses. Tout ce que tu avais garde en toi ces quatre dernières années ressortaient alors qu'elle était la devant toi. Tu n'avais jamais compris, comment elle avait pu te laisser comme un con. Seulement, t'avais jamais réussi a la détester, du coup, t'avais passe ta haine sur son mari. Ce trader français qui semblait tellement parfait. Incapable de juste passer par dessus et de faire comme si cela ne t'avait jamais affectionne. Au contraire meme, sur le coup, tu t'étais vraiment senti trahi de la part d'Eugenie, comme si elle se foutait de ta gueule. Tu affichais un sourire amer alors qu'elle te parlait de son mari, ex-mari. Fin je m'en fichais un peu. T'avais pas envie qu'elle continue de parler de lui et remue le couteau dans la plaie, d'ouvrir les cicatrices que t'avais tant eu du mal a fermer. " Au moins c'est bien, vous partagez des sentiments réciproques ! " Tu voyais pas vraiment comment il pouvait te détester. Tu n'avais jamais rien fait pour entraver leur mariage ni meme t'y opposer. Non, tu avais toujours laisse ton orgueil et ta fierté de cote en ce qui concernait son mariage avec Armand. Tu pris une nouvelle gorges de ton whisky regardant Eugenie assise en face de toi. Elle n'avait vraiment pas change, son allure imposante, et délicate. " Eh bien non ! Vu ce comportement, je doute que tu sois dans la capacité de recevoir une telle information, Xaver. Et en ce qui concerne ton meilleur ami .. tu parles de Humberto, ou Aleksei ? Non pour savoir .. au cas où. " Pute cette fille, est-ce qu'elle essayait vraiment de te mettre en colère? Tu avais déjà perdu ton tempérament une fois avec Candice, tu pourrais très bien le faire avec Eugenie. Bien qu'est-ce qu'âpres toute ses années d'haine, pourrais-tu lever la main sur elle? T'en savais rien. Tu serrais ton emprise sur ton verre juste assez pour pas que tu ne le brises. "Tu fais ce que tu veux, je m'en fou, mais reviens pas chez moi quand un des deux t'aura brise ton petit coeur de garce." Tu restais sur ce ton froid et amer. Non gentil tu ne pouvais pas être. Cela te prenait déjà toute ta force de lui parler, alors doucement, ce n'était pas possible. Vous aviez change de sujet, parlant de vos parents et de tes études. " Tu peux pas savoir combien je suis rassurée de savoir qu'elle va mieux. En ce qui concerne mes parents, ils vont très bien, je te remercie. Mon frère est toujours célibataire, toujours à la recherche de la perle rare ... en attendant, il enchaîne les conquêtes ... " Tu ris a sa dernière phrase. Son frère était vraiment quelque chose, et tu avais qu'il n'allait pas arrêter de charmer toutes les femmes possible jusqu'a trouver celle qu'il voulait. Tu pris une nouvelle gorges alors qu'Eugenie enchaine sur un sujet dont t'avais pas spécialement envie de parler, du moins pas avec elle. " Et sinon .. j'ai appris que t'étais fiancé à cette .. hum ... cette comment déjà ? Ah oui ! Candice ... Ravie pour toi. " Tu raclas ta gorge. "Tu peux parler autrement d'elle que de l'adresser par un pronom." Tu aimais Candice, tu l'aimais énormément, mais tu commençais a avoir tes doutes, si tu avais bien fait de la demander en mariage. Tu ne voulais pas finir comme Eugenie et te rendre compte bien trop tard que tu avais fais une erreur.  

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Xaver avait l’air bien remonté contre toi, et tu pouvais le comprendre. Il avait ce ton froid et distant, bien loin de ce que tu avais pu connaitre jadis avec lui. Si seulement il savait ce que tu pouvais ressentir en ce moment pour lui … Enfin peut-être n’était-ce pas le bon moment pour qu’il le sache. Mais tu ne pouvais pas t’empêcher de penser que jamais cette … Candice te remplacerait. Elle n’avait rien qui puisse faire en sorte que Xaver l’aime plus que toi, tu le savais, tu en étais persuadée. Jamais on ne t’avait aimée comme lui l’avait fait, et ô combien avait-ce été réciproque.. Jusqu’aujourd’hui. T’avais envie que tout redevienne comme avant, du temps où tout le monde t’imaginait en longue robe blanche traversant l’allée jusqu’à l’autel pour rejoindre Xaver. C’était si beau, mais ça te semblait impossible avec cette satanée distance. Tu bu une gorgée de ton Gin lorsqu’il prit de nouveau la parole.
« Tu fais ce que tu veux je m’en fou mais reviens pas chez moi quand un des deux t’aura brisé ton petit cœur de garce »
Tu te redressas le regardant avec des yeux noirs. Tu posas brusquement ton verre sur la table basse avant de répondre tout aussi froidement. «  Personne ne me brise mon petit cœur de garce, Xaver. Et non tu ne t’en fous pas, je le sais. Je le verrais dans tes yeux. Ce regard noir que tu me lanceras lorsque l’un de tes deux loyaux petits amis me serreront doucement par la taille et m’embrasseront comme tu l’as fait dans le temps. » Il voulait être méchant, t’allais aussi l’être puisque c’était ton jeu préféré. C’est vrai, tu n’avais pas l’habitude qu’on te brise le cœur, en fait, c’était souvent toi qui les brisais. Mais quelque chose te disait que seul lui en avait le pouvoir. Seul Xaver pouvait te le briser en mille morceaux. Tu te levas, essayant de respirer un bon coup pour ne plus avoir à vous enfoncer davantage dans cette fosse aux serpents. Vous finissiez par changer radicalement de conversation, parlant de votre famille, mais cela ne dura pas. Tellement curieuse de voir comment Xaver allait parler de sa fiancée, tu lanças le sujet. « Tu peux parler autrement d’elle que de l’adresser par un pronom. » Tu bu une gorgée de ton Gin avant de lui répondre. « Excuse moi, mais il me semble avoir prononcé son prénom exact, moi au moins. Pour ne pas te rappeler la façon dont tu as écorché le prénom de mon mari. » Tu soupiras avant de reprendre. «  J’ai hâte de la voir ! Je veux dire … je suis sure qu’elle est aussi classe et élégante que moi » Souriait-tu en pensant tout le contraire. 

Est-ce qu'elle le faisait vraiment expres? Est-ce qu'elle cherchait a t'emmerder, et te pousser a bout? Tu savais que vos retrouvailles allaient explosif, mais pour le coup, tu avais l'impression qu'Eugenie faisait tout pour t'enerver. Bien sure que cela allait te faire chier de la voir au bras d'un de tes meilleurs amis, surtout si il s'agissait d'Aleks, mais est-ce que tu pouvais vraiment faire quelque chose? Tu etais fiance a Candice a present, et ce qu'Eugenie faisait ne devait pas t'affectionner, et pourtant ca le faisait. Tu avais submerge tes sentiments encore restant pour elle ces quatre dernieres annees en couchant a droite et a gauche, et tu etais persuade que Candice allait te la faire oublier. Et pourtant, elle etait la devant toi, et t'arrivais pas a mettre ta haine de cote. Tu continuais de serrer ton verre dans ta main, essayant a tout prix de ne pas craquer. Tu la regardais d'un air sombre, froid et rancunier alors qu'elle se redressa, posant brusquement son verre sur la table du salon. « Personne ne me brise mon petit cœur de garce, Xaver. Et non tu ne t’en fous pas, je le sais. Je le verrais dans tes yeux. Ce regard noir que tu me lanceras lorsque l’un de tes deux loyaux petits amis me serreront doucement par la taille et m’embrasseront comme tu l’as fait dans le temps. » Tu te leva brusquement, le bruit d'un verre qui se brise alors que tu resserrais sur ton verre se faisant entendre a travers la piece, les morceaux tombant sur la table basse, et la douleur percante dans ta main que tu ignorais. On voyait clairement que tu etais en colere. "C'est a ca que tu veux jouer. Me rendre jaloux? Bravo, t'as deja gagne! Ca fait 4 ans que t'as gagne ce putain de jeu!" Tu lui gueulais presque dessus. Rien a foutre si tu lui faisais peur, t'avais besoin de sortir ce que tu avais garde en toi. Elle allait s'en servir contre toi, tout comme elle manipulait tout le monde autour de toi. Tu la connaissais bien trop pour cela, et pour le coup, tu t'en fichais royalement. Tu ouvris la main, laissant tomber les quelques morceaux qui n'etaient pas venu s'incruster dans ta paume. Tu saignais pas mal, mais tu n'y pretais pas trop attention. Tu te rassis alors, regardant ta main et sortit le gros morceaux. Tu n'ecoutais qu'a moitie Eugenie. « Excuse moi, mais il me semble avoir prononcé son prénom exact, moi au moins. Pour ne pas te rappeler la façon dont tu as écorché le prénom de mon mari. » Tu laissais echapper un rire moqueur. Certes, tu avais eccorche son prenom, mais ô grand jamais irais-tu a l'appeler par un pronom, qui de plus etait derisoire. "C'est toujours mieux d'ecorche que t'insulter avec un pronom. Je te pensais avoir plus de maniere pour une noble francaise." Tu continuais a retirer les gros morceaux. En fait ca faisait mal, mais tu ignorais la douleur. « J’ai hâte de la voir ! Je veux dire … je suis sure qu’elle est aussi classe et élégante que moi » Tu la voyais dire ca avec son gros sourire d'hypocrite. Elle avait pas besoin de te cacher cela, tu la connaissais juste trop bien pour cela. "Tu vas jouer a l'hypocrite encore bien longtemps. Je sais que tu ne pensais pas un mot de ce que tu dis sur Candice, pas besoin de faire la fux-cul avec moi Euge"