NEW YORK || CAMLY ~ A travel to change my mind

Travel to change my mind

Voilà de quoi j'avais besoin, d'un voyage, d'une itinéraire loin de Harvard. Les exams, finis, il ne manquait plus que les résultats, et pour éviter de stresser ou de penser trop au fait que trop de personnes me détestent, je préférais m'enfuir en compagnie de ma meilleure amie d'enfance pour m'évader. On s'était vite mise d'accord sur l'itinéraire. Ce serait New York, chez son père. J'adore cette ville et je n'y étais pas souvent y aller. Juste avec Camms au final. C'était bien différent de ma petite Écosse natale, mais j'aime autant ces deux pays, sûrement parce qu'ils sont totalement différent et pas du tout comparable. J'avais donc fait rapidement ma valise sans râler, pour rejoindre mon amie à l'aéroport. Une fois retrouvée, je la rejoignais et la pris dans mes bras Merci encore pour le voyage ! Non pas qu'elle me l'avait payé, on avait toutes les deux assez d'argent pour se le payer. Mais de me l'avoir proposé, c'était de ça que je la remerciais. On montais ensuite dans l'avion et à nous ces petites quelques heures d'avion pour se rendre plusieurs kilomètres au sud du pays. Le climat ne change pas des masses, mais ça dépayse quand même et je n'ai qu'une hâte, allez voir une de ces magnifiques comédies musicales !

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Lily & Camms

Les examens étaient passés, le bal aussi tout comme l'année, on attendait le Summer camp, la véritable fin d'année qui serait surement donné grâce aux résultats des examens. ça foutait quand meme la pression ! Enfin voilà, c'était quand meme les vacances un peu malgré le fait qu'on savait pas encore si on allait passer au niveau supérieur sans les notes. J'allais assez bien, assez pour comprendre que c'était pas le cas de mon amie, de ma meilleure amie au monde; Lily. Nous nous connaissions bien maintenant et la voir mal m'avait un peu foutu un coup. Très vite, j'avais proposé de partir deux-trois jours pour New York, rien que toutes les deux. Mon père n'était pas au loft, on pourrait l'avoir pour nous, faire pleins de choses, des photos, des souvenirs encore et puis, ça lui remontrait forcément le moral. On partait cet après-midi prendre l'avion, bien sur, première classe oblige car si on n'avait pris la classe économique, certains de mes potes m'auraient dit que c'était honteux quand on a les moyens ! On s'est donc retrouvées à l'aéroport et directement, elle me remercia ce qui me touchait particulière. D'un air toujours aussi joyeux qu'elle me connaissait bien, j'avais adressé à la jolie blonde, un petit clin d’œil avant de la serrer à moitié dans mes bras pour qu'on ne perde pas de temps à se diriger vers l'embarquement. Quand l'avion décolla, je serrais sa main très fort et lui fit un grand sourire montrant toute mon excitation.

Pas très longtemps plus tard, on arrivait ... Il faut dire que Cambridge-New York c'est pas très loin non plus ... c'est pas comme si on partait à Londres quoi. On descendait rapidement de l'avion, courant presque récupérer nos valises, je la tirais par la main, montrant mon excitation. Je sentais qu'il fallait qu'elle s'adapte et se remette de sa tristesse, son état maussade du moment et j'allais bien l'aider. Un chauffeur nous attendait, merci papa et on rentrait directement dans la voiture. Je continuais de garder le sourire pour la booster un peu quand on arrivait devant le grand bâtiment, assez luxueux abritant le loft de mon père, je la tirais encore lui montrant du regard qu'on pouvait profiter de ne pas prendre nos bagages, c'était sous controle ... Je sortais les clés et ouvrais la porte avant de foncer sur le canapé, m'affalant dessus en sautant comme une gosse : Cet endroit m'avait manqué ! Allez ramène toi ma Li', prends tes aises, c'est la bamboula !

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Travel to change my mind

Le voyage fut rapide heureusement rapide, et on eut pas du tout le temps de s'ennuyer, que déjà nous arrivions dans cette énorme pomme qu'était New York. Je respirais l'air ambiant, bien que pollué, et ça me faisait du bien. Du bien de changer d'air, d'être loin de toute ma vie. Ici au moins, je n'avais rien, et bizarrement c'était ce dont j'avais besoin. Rien que Camms et moi. Une voiture de son père nous attendais devant l'aéroport et on y montait telles des gamines en furie, pour ensuite arriver à son loft. Ce dernier était magnifique. Ça change d'une grande maison, vieille et flippante mais luxueuse que j'ai pu connaître dans mon enfance, mais j'aimais tout autant. Je ne demande que du changement. Mon amie alla s'affaler sur le sofa et me dit de me lâcher et de prendre mes aises. Je la regardais un instant puis laisser échapper un sourire en coin. Je lâchais ensuite mon sac à main et me mit à courir jusqu'au sofa et je sautais sur mon amie, sans lui faire mal, pour bien l'embêter et l'écraser. C'est vrai qu'il est super confortable ce canapé ! Je n'avais pas envie d'être d'une compagnie désagréable, elle m'avait proposé ce voyage pour me changer les idées et si je n'y mettais pas du mien, on allait jamais y arriver. Bien sûr que j'aurais des baisses de moral, mais pour l'heure, je n'en ressentais pas le besoin.

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Lily & Camms

Tombée sur le sofa comme une folle, j'avais invité mon amie à me rejoindre sur le canapé, je voulais qu'elle se lâche parce que si je l'avais invité, c'était vraiment pour changer les idées à ma chère Lily. Je la vis soudain lâcher son sac, un sourire sur son beau visage et elle courrait vers le canapé, je craignais déjà sa petite envie mais peu importe, je sentais qu'elle faisait des efforts pour que je puisse la distraire et lui rendre sa joie. J'attendais donc le pire, l'imaginant déjà pétant le canapé et je riais, ouais, je riais parce que ça me faisait rire d'avance et puis, Lily en joie, c'était cool ... depuis le temps qu'elle semblait ne plus l’Être. Et paf ! elle me sautait dessus mais assez doucement pour ne pas me faire mal quoique vu ma petite taille vu qu'elle n'était pas vraiment miniature, c'était déjà un poids mais bon, nous sommes toutes les deux minces alors quand je sens qu'elle me tombe dessus, je n'ai pas trop mal et je me marre. Elle s'exclame alors que le canapé est confortable, je m'en fiche et bouge pour tenter de la pousser dans le but de la chatouiller et c'est bien sur ce que je fis après avoir réussi mon coup. Alors comme ça, tu voulais me faire murir ? Dis-je d'une voix pleine de malice, un peu en mode gamine. ça ne manquait pas de me rappeler certains de mes comportements à notre rencontre, vu notre différence d'age, c'était souvent ça, un petit décalage, jusqu'à ce que j'apprenne à murir plus vite qu'on ne l'aurait cru. Après avoir fait quelques petites chatouilles à mon amie, je reprenais mon sérieux et me relevait en prenant mon souffle, me plaçant debout face à elle. : Alors ... ma biche, on fait quoi ce soir ? Je la regardais avec des yeux brillants puis je lui faisais un clin d’œil.

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Mon amie s'était mise à rire avant même que je ne m'écrase sur elle. Ce qui avait eu don de me faire rire à mon tour. Et ce n'était pas prêt d'arrêter puisqu'elle se mit à me chatouiller, et faut bien avouer que je suis sensible et douillette pour ce genre de chose. Mes rires se firent encore plus forts et intenses, tout en remuant pour éviter qu'elle ne continue. Je riais même en lui disant d'arrêter parfois. Très crédible, faut bien avouer. Moi ? Il n'y avait que ça que j'avais réussi à dire sans rire. Jamaiiiis ! Deux syllabe c'était déjà bien plus compliqué. Après quelques chatouilles et rires de plus, elle se leva puis me demanda ce qu'on faisait ce soir. Je repris mon souffle à mon tour, me redressais et m'asseyais sur le canapé, puis lui répondis après un bref instant de réflexion Que dirais-tu de faire tout plein de pâtisserie, de milkshake, de truc bien gras mais trop bon ?! Parce que j'ai la dalle ! Oui bon, on aurait aussi bien pu commander des pizzas, ou aller au resto ou n'importe, mais j'avais envie de gâteau, de trucs bien sucré qui te détruit le bide. J'espère que mon amie sera aussi partante que moi pour foutre le dégât dans la cuisine de son père.

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Lily & Camms

Et on riait, on riait comme deux folles se battant sur un canapé presque trop luxueux pour faire ce genre de chose mais on s'en tapait la cacahuète comme on dit ... a moins que ce soit le cocotier ! Enfin bref, c'était un bon moment déjà encore plus quand elle osa me dire avec sérieux une petite réplique à la Lily où elle niait totalement avoir envie de me faire "murir" ... je me marrais de plus belle, la regardant pour lui dire : CRAPULE ! Mais elle, elle était partie dans le délire donc je la suivais, on continuait de rire presque pour rien à présent quoique mes chatouilles persistaient par moment et je me félicitais intérieurement d'avoir pris l'initiative de ce week-end. La blonde reprenait son souffle et je souriais, faisant de meme tandis qu'elle se replaçait normalement sur le canapé. Je voulais savoir ce qu'elle avait envie de faire et très vite, dans un nouveau souffle, elle me donnait ses idées ce qui me plaisait ayant peur qu'elle soit mal et incapable de donner des idées vu son état du moment. De la cuisine ? Je trouvais ça géniale ouais parce que contrairement à certains gosses de riche, j'aimais pas forcément que les aides de mon père me serve enfin pas seulement, j'aimais aussi me débrouiller seule et ça il le savait. Enfin, je lui souriais et me levais, la prenant par le bras : En avant micheline, on va aller faire la bouffe et grossir comme des truies ! Dis-je tout aussi morte de rire. J'ouvrais le frigo et lui fit signe du regard d'attraper ce qu'elle voulait.

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Elle m'avait traité de crapule quand je lui avais dit que jamais je n'aurais voulu la faire mourir en l'écrasant, et je n'avais fait que rire davantage avec elle. Pour un début de week-end, on ne pouvait pas mieux commencer. Puis on avait fini par se calmer et je lui avais proposé de jouer aux morfales. Je ne savais pas vraiment de quoi j'avais envie, à part peut-être de glace, de viande et de bière ! Elle m'embarqua donc dans la cuisine avec elle et elle réussit de nouveau à me faire. J'ouvrais alors le frigo quand elle venait de me dire de prendre tout ce qui me faisait envie. Je regardais tout ce qu'il y avait, puis prenait ce qui me tentait bien. Des hamburgers fait maison avec des frites ça te tente ? Disons que mes sandwiches sont nettement moins nocifs que n'importe quel fastfood. Et bien meilleur aussi ! Et gros ! Bref, que des avantages ! Puis en attendant la réponse de mon amie, j'aperçus un pack de bière et le sortit aussitôt du frigo pour le poser à côté de moi tout en faisant un petit clin d’œil à mon amie. Non je ne vais pas me bourrer la gueule, c'est juste que j'aime bien boire pendant le repas, voilà tout !

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Lily & Camms

J'aimais savoir que je pouvais la faire rire malgré la mauvaise passe qu'elle traversait, c'était ma meilleure amie et croyez moi que c'est un privilège et un coup de coeur surement car je n'ai jamais eu de meilleure amie fille ! De bonnes amies oui mais jamais au point auquel j'aime ma Lily donc forcément, je ferais tout pour qu'elle aille bien. Rendues dans la cuisine, nous étions là comme deux morfales à regarder les bonnes choses dans la cuisine ! Quelle goinfre, pensais-je en riant tandis que je la voyais sortir ce qu'elle voulait avant de m'annoncer frites et hamburger maison. Elle termina par sortir un pack de bière qui fut surement la chose que j'approuvais le plus. J'eus un petit rire quand elle me fit un clin d’œil et répondit joyeusement, imitant la voix des duos de cuisine à la télé ; Micheline, il faudrait disposer les ingrédients ... J'attrapais un couteau, m'éloignant d'elle, faisant comme si j'étais sure de moi, je lançais le couteau doucement, c'était ridicule mais j'essayais de la faire rire en jouant à la parfaite cuisinière. Micheline, les steack s'il vous plait ! Je tendais la main tout en me dirigeant vers la gazinière sur laquelle je posais déjà la poêle pour faire griller nos viandes. Je rigolais de ma propre débilité avant de lui sourire comme une abruitie du genre "moi, conne ?".

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Travel to change my mind

J'avais sorti tout ce qu'il nous fallait pour cette soirée de n'importe quoi et de folies pour me changer les idées et nous goinfrer. Et je voyais que mon amie avait autant la connerie que moi et c'était déjà un très bon signe. Sauf qu'elle me fit un peu peur à jouer avec ce couteau là. Mon sourire se crispa un peu, mais je n'avais pas envie de tout casser en lui disant de faire attention avec ce genre d'instrument. Je n'avais pas encore envie de perdre quelqu'un de proche par ma faute. Elle me demanda ensuite les steaks A vos ordres Gertrude ! Bah quoi, elle voulait jouer aux surnoms horribles, j'allais pas la laisser jouer toute seule voyons (a). Je lui passais donc les steaks alors qu'elle se dirigeait vers la gazinière. Je m'occupais de laver et découper la salade, de répartir les tranches de pains pour disposer plus facilement les ingrédients et mit successivement la salade, le fromage et Dis moi que t'aime le bacon !? Me retournais-je vers elle d'un air super sérieux mais en même temps complètement débile.

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Lily & Camms

En un instant, elle avait semblé mal mais très vite, je la voyais tenter de reprendre un peu sa folie précédemment acquise à cause de mes conneries. Elle devait pas apprécié mon jeu avec ce couteau. Du coup, je le posais directement tandis qu'elle me donnait les steak comme demandé en souriant lorsqu'elle me donna le surnom de Gertrude. Ah ouais, aussi cruelle la Lily ... c'est le pire ce prénom là ! Je rigolais, sortant mes steak et les mettant sur la poêle en la regardant, faisant néanmoins vaguement attention de ne pas faire de bêtises. Je faisais alors griller mes steak tandis qu'elle préparait les autres ingrédients. Elle me demandait si j'aimais le bacon et je fus étonnée de voir son air débile, ça me fit éclater à nouveau de rire tandis que je tournais les steak d'une manière tout aussi théâtrale qu'à chacune des paroles ; Mais quelle question micheline, j'adoooooore le Bacon, darling ! Quelques minutes plus tard, mes steak dégageaient une très bonne odeur et je retirais donc ma viande de la poêle pour les mettre dans une assiette près de mon amie. Je mettais la poêle sous l'eau et arrivais en trombe sur le plan de travail à ses cotés, lui donnant un coup de fesse, m'écriant : J'ai faim ! j'ai faim ! comme une petite chansonnette pour l’embêter et l'encourager à réactiver dans la préparation des burger. J'ouvrais déjà une bière et lui en ouvrait une sachant très bien qu'elle devrait attendre pour en boire un de finir son ouvrage et malicieuse, je poussais le bouchon plus loin en éloignant la bière d'elle avant de tremper les lèvres dans ma bière et m'assoir un peu plus loin sur le plan de travail - l'avantage des grandes cuisines - :Huuum c'est bon ! Oup's va falloir attendre pour la déguster la tienne ! Et je rigolais en faisant l'innocente.

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