rp libre – quiproquo.

quiproquo with @Carmella Boman
tw -- aucun pour le moment
Tu ricanes franchement de bon coeur en voyant l’air un peu perdu de Carmella suite à tes propos. Tu secoues la tête face à la teneur de son interrogation avant de lui répondre. « Eviter de te faire rentrer sans chaussure bien évidement ! Vous risqueriez d’avoir mal à force de marcher … ». Tu te diriges un peu plus loin sur le parking longeant le poste de secours où tu avais laissé ta voiture un peu plus tôt dans la journée. Tu ouvres le coffre à la recherche de la paire de chaussure que tu gardes toujours pour Shay lorsque vous allez courir ensemble - même si ces derniers mois ont été un peu compliqué. « Disons que ma meilleure amie aime être confortable dans ses baskets, parfois les talons c’est pas ce qu’il y a de mieux … ». Dis tu en souriant avant de lui tendre la paire de chaussure. « On peut dire ça … mais tant mieux, ça évite le pire et puis ça aide donc tout le monde est gagnant. Mh ? Non pas elle moins du monde, je suis attentif à mon entourage mais de là à être aussi minutieux, non. ». Tu aurais aimé être plus attentif. Tu te reproches pas mal de choses suite au décès de ta femme, même si vous saviez l’un comme l’autre que cela ne serait pas autrement … Une paire de converses viendrait elle à te manquer ? Non, tu pourrais en avoir une autre  pour Shay en cas de besoin. « Non, et puis c’est bien que ces converses aient trouver une nécessité. Je peux vous déposer quelque part peut être ? ». Après tout, tu rentrais en ville toi aussi donc autant en profiter si tu peux la rapprocher de sa destination.

quiproquo with @Carmella Boman
tw -- aucun pour le moment
Tu souris à la première réplique de la jeune femme, c’est vrai que l’idée de la laisser marcher pieds nus jusqu’au centre ville ne te viendrait aucunement à l’esprit. Surtout que tu peux as une alternative en évitant les écorchures. Ton sourire s’agrandit un peu plus lorsqu’elle mentionne ta meilleure amie. « J’ai également beaucoup de chance de l’avoir. Mais vous voulez bien qu’on se tutoie ? ». Après tout, au vue de la situation de votre rencontre, ça te parait plus simple. « Ça ne nous empêche pas de devenir amis par la suite ? ». Tu apprécies la compagnie de Carmella, tu ne saurais exactement dire pourquoi mais l’atmosphère de méfiance du début s’est quelque éclipse et vous avez appris à échanger plutôt sympathiquement. Une fois la paire de converses donner, tu lui dis est tu es seulement attentif, même si la minutie n’est pas lointaine. « non c’est vrai, je pense qu’on peut toujours s’améliorer avec le temps. ». Tu es ainsi, faisant parti de ceux qui pensent que l’on continue à progresser, à apprendre chaque jour qui passe et ce peu importe l’âge.  Baskets aux pieds, Carmella te remercie et tu lui proposes de la déposer où elle le souhaite, après tout tu retourner vers la ville toi aussi. « je retourne vers le centre ville, j’ai promis d’aller chercher des gâteaux pour ma nièce. Et une promesse est une promesse alors … ». Dis-tu en rigolant de bon coeur. « Oui bien entendu. ». Lui dis-tu en sortant ton portable de ta poche et de lui tendre pour qu’elle puisse y ajouter son numéro. « Tu ne me dois rien, c’était un plaisir de pouvoir t’aider, vraiment. ».

quiproquo with @Carmella Boman
tw -- mention de la mort de sa femme.  
Elevé par une figure maternelle protectrice et fervente du respect envers les autres, tu as grandit avec des valeurs riches de sens. Là dessus, ta mère a fait un bon boulot, rien à redire, même encore aujourd’hui elle songe au bien être d’autrui plutôt qu’au sien. Même à l’époque où tu as connu l’horreur de la perte. Elle ne cessait de vouloir approfondir le dialogue, te montrer qu’elle sera là. Un tendre sourire se dessine furtivement sur tes lippes en y songeant alors que vous tombez d’accord avec Carmella pour vous tutoyez.  Tu hoches la tête à ses paroles avant d’ajouter. « la chance va dans les deux sens. ». Un sourire assuré car les liens d’amitiés sont à protégé et solidifier surtout par les temps actuels. Tu exprimes une mince grimace en secouant la tête d’un air négatifs. « Je suis pas ce genre là, le parfait pour attirer les filles … non trop surfait à mon gout, j’aime me dire que les imperfections sont une beauté rare. ». Tu ne cherches pas à attirer l’attention bien au contraire, depuis la mort de ta moitié c’est encore pire qu’autrefois. Étrange pour certain, naturel pour toi. Tu proposes a la jeune femme de la ramener où elle le souhaite étant donné que tu dois passer par le centre ville pour acheter des doucereux à ta nièce. « Oh là … le mot est bien faire, elle pourrait tout dévaliser ! ». Il ne faut pas croire, Louise à les yeux aussi gros que le ventre et mange beaucoup … échange de numéro terminé, tu ricanes lorsqu’elle te rappelle son prénom. « Ne t’en fais pas, je ne pourrais pas oublier ! ». Surtout au vue de la situation de votre rencontre. Une fois en voiture, la ceinture bouclée, tu démarres ton véhicule et roule en direction du centre ville. « Tu vis dans le coin de Boston depuis longtemps ? ».

quiproquo with @Carmella Boman
tw -- mention de la mort de sa femme.  
Tu as toujours pris l’existence comme elle venait même lorsque tu as fait la rencontre de Nell. Cette dernière a été toute ta vie et même si vous aviez que l’issue serait inévitable, vous avez construit la vie non en rapport du temps mais selon vos idéaux. Un fait qui te remet en pleine figure l’espoir que pouvait nourrir ta défunte moitié. Tu hoches la tête à la question qu’elle te pose. « Pourquoi ça ne le serait pas ? ». Lui demandes-tu avec sincérité. Son timbre de voix résonne à l’écho d’un registre péjoratif, tu l’as remarqué et cela te fait penser à quelqu’un que tu connais bien. Tu esquisses un rictus mi amusé, mi moqueur à ses propos concernant ton potentiel « succès ». « Je ne cherche pas à en avoir. ». Et ouais, loin d’être ton genre quand bien même tu sais que tu peux plaire à la gent féminine mais le veuvage entraine une période de remise en question mais surtout de solitude qui semble te coller à la peau ou alors ne pas jouer en ta faveur. Tu penses à cela mais aussi à Bruna. « La gourmandise doit être plaisir, c’est pas forcément un défaut mais je m’en souviendrais à l’avenir alors ! ». Ton sourire persiste même lorsque vous échangez vos numéros respectifs avant de monter en voiture pour rejoindre le centre ville. Alors que tu t’enserres dans le trafic qui commence à affluer en cette heure, tu interroges Carmella pour savoir si elle est sur Boston depuis des années - ou pas du tout. « Et ça va tu t’y es vite habitué ? ». Vigilant sur la route, tu observes l’ensemble des véhicules qui roulent comme des fous pour certains. « depuis le début de mes études mais j’étais venu quelques temps en vacances comme mon frère résidait ici avant moi. ». La belle époque de la jeunesse, un flot de bons souvenirs.

Carmella ne croyait jusqu’alors pas aux bons samaritains. Pas avec elle, du moins. Il faut dire qu’avec son métier, elle n’en croise jamais, ainsi, Aleph est pour elle comme un de ses animaux qui n’existent pas à l’instar d’une licorne ou plutôt d’un dragon. Cela la fait doucement sourire, lorsqu’elle y pense, lorsqu’elle lui pose une question à laquelle elle ne souhaite pas forcément une réponse. “Je ne sais pas.” Haussement d’épaules. “Je rencontre davantage des criminels d’habitude. Des personnes qui ne font pas de bonnes choses. Je suis noyée dans l’obscurité de l’âme humaine.” Il n’y a rien de plus vrai dans tout ce qu’elle peut dire et alors qu’elle ajoute qu’il est semblable à une sorte de vision de l’homme parfait, idéal, elle se dit soudain qu’il peut penser qu’elle le drague alors que ce n’est pas le cas. La brune est heureuse avec son avocat, bien que parfois, il se montre distant et silencieux. Mais peut-il en être autrement avec son métier ? Elle-même doit garder secret tout ce qui concerne ses enquêtes. “Je vois.” Elle se contente de répondre, quand il évoque les pâtisseries et l’amour de sa nièce pour le sucré. “Je dirais que chez-moi, c’est davantage un défaut qu’un plaisir.” Elle se souvient toutes les fois où elle a demandé à son Bohème s’il avait quelque chose avec du chocolat ou encore, toutes les fois où il lui a ramené des pâtisseries. “Au boulot, quand des collègues m’apportent des pâtisseries, c’est parce qu’ils souhaitent me dire quelque chose qui va mal passer et ils espèrent qu’avec quelque chose dans la bouche, je serais plus clémente.” Cela l’amuse et elle glousse en se le remémorant. Car cela ne fonctionne jamais réellement, puisqu’elle vient ruer dans les brancards une fois la gourmandise dévorée. Une fois dans le véhicule, sur la route, l’enquêtrice ne sait pas précisément que répondre à sa nouvelle interrogation. Elle ne sait pas si elle se sent à l’aise ou chez elle en comparaison avec Washington. C’était un autre endroit, une autre manière de travailler, une autre vie, définitivement. “Je crois. Disons que parfois, j’aimerais retourner là d’où je viens.” Un simple soupir passe la barrière de ses lèvres quand elle tourne la tête afin de regarder Aleph et de l’écouter. “Donc, tu connaissais déjà un peu les lieux.” Ce qui est une bonne chose en soi, puisqu’à présent, il vit ici. “Et alors, tu aimes Boston où tu voudrais repartir une fois tes études terminées ?” Tout le monde ne peut pas se plaire dans cette ville, bien qu’elle soit accueillante à bien des façons.

quiproquo with @Carmella Boman
tw -- mention de la mort de sa femme.  
Tu écoutes ses propos bien que ta vision reste prudente et attentive à la route. De par son métier, tu imagines que l’humanité n’a plus réellement sa place et la trouver réside en une barrière plutôt mince. « Oui de ce point de vue là j’imagine que cela se comprend … ». Tu as pensé un peu la même chose lorsque Nell vous a quittez et pourtant tu es mieux à même de savoir le combat qu’elle menait, y compris le corps médical qui l’accompagnés depuis des années et des années déjà. Vous rebondissez sur un sujet plus léger à savoir la gourmandise car ta nièce raffole des sucreries. Le début de sa réplique te fait un peu tiquer tant et si bien que tu arques un sourcil avant de lui jeter un regard furtif avant que tu ne ralentisses face au feu rouge. Néanmoins la fin de sa réplique est bien explicative et tu hoches lentement la tête. « Et bien j’espère que si je t’offre une pâtisserie la prochaine fois qu’on se verra, tu ne seras pas sur tes gardes car si j’en rapporte une c’est juste pour te faire plaisir. ». Lui dis-tu en souriant amusement avant de redémarrer alors qu’elle te confie qu’elle aimerait retourner là d’où elle vient … tu préfères ne pas rebondir, par crainte de ne la mettre mal à l’aise alors tu réponds à sa question.  « Ouais un peu mais c’était un bon point et ça permis de mieux m’apprivoiser à la ville … ». Quand à y rester après tes études ? Certainement même si pour toi tout à commencer à Paris. Ta rencontre avec Nell, tes espoirs vers l’avenir … « Je n’en sais rien encore mais mon frère et sa famille son ici, ma soeur n’est pas loin … ma sphère professionnelle se dessine avec certitude à Boston alors sans doute vais-je y rester ? ».

Carmella a bien du mal à rencontrer des personnes comme Aleph, à cause de son métier et de la voie qu'elle a choisie d'emprunter. Elle aurait pu être une flic lambda ou se ramifier à un autre département, mais c'est à la criminelle qu'elle a choisie de se dévouer et à présent, elle doute constamment de la bonté humaine. Il faut dire qu'elle n'en voit que la laideur avec ce qu'elle fait et c'est sans doute pour cela qu'elle a été étonnée par son extrême gentillesse. Non seulement il l'a aidé à retrouver son sac de place, mais en plus de cela, il lui a offert une paire de basket destinée dans un premier lieu à sa meilleure amie. Alors oui, ne mâchant pas ses mots et prononçant toujours ce qu'elle pense elle lui a assuré qu'il était le gendre idéal, à bien des façons. Le fait est qu'elle ne peut s'empêcher de penser qu'il en faudrait plus des personnes comme lui. "J'dois dire qu'il y a malheureusement plus de crimes qu'on ne le pense et à force de bosser sur ces cas, j'crois qu'il m'est difficile d'imaginer qu'on puisse être tout bonnement gentil. Sans contrepartie." N'en disant pas davantage à ce sujet, elle contemple les rues de la ville, les passants, quand il aborde sa passion pour le sucré. Quand elle lui explique ce qui se passe à son travail, la réplique d'Aleph lui arrache un rire. "Je ne pense pas que tu puisses agir comme eux. Après tout c'est dans le cadre du travail." Riant encore, elle ajoute en fixant son profil : "à moins que tu ne viennes me parler pour m'annoncer une mauvaise nouvelle." Plissant des paupières, la brune rit à nouveau et ajoute rapidement : "mais je ne suis pas contre le fait qu'un jour, tu m'offres une pâtisserie." Qu'on se le dise, elle ne dirait jamais non, à ce sujet. "C'est vrai que comme tu avais des bases, tu as pu te repérer plus facilement et découvrir d'autres endroits." Elle termine sa phrase dans un soupir, Carmella pour acquiescer à ses mots. "Je comprends, c'est important la famille." Cela la mine soudainement, parce qu'elle n'en a plu. Sa mère l'a abandonné, son père refuse de lui parler et son ex-conjoint l'a intimé de disparaître tout en lui disant que jamais plus, elle ne reverrait leur enfant. Mais peut-être a-t-elle mérité tout cela, sinon pourquoi devait-elle le vivre ? Sa peine, sa souffrance, elle les supporte tant bien que mal, mais certains jours, à certains moments, elle ne peut s'empêcher de se trouver si attristée qu'elle en laisse des larmes coulées.