rp libre – quiproquo.

quiproquo with @Carmella Dabiri
Les mains dans les poches, l’air tranquille, tu accompagnes la jeune femme jusqu’au poste de secours où davantage de réponses seront trouvés. On ne sait jamais quand bien même vol il y a peut être, tu te dis que tout le monde n’a pas mauvais fond. Depuis la disparition de ta femme, tu n’es plus aussi optimiste ou visionnaire qu’autrefois mais tu n’as pas tout perdu non plus - même si l’espoir demeure ténu. La dégaine décontracté, tu secoues la tête lorsque de manière respective vous êtes ironique dans le dialogue. Alors que tu lui montres le poste de secours juste à trois minutes à peine à pied, tu as l’impression qu’elle se méfie toujours autant bien qu’elle soit surprise apparemment. Tu laisses les épaules en l’écoutant parler avant de répondre. « Juste étrange s’il on ne fait pas attention ? ». Tu commences à enlevé sa veste de survêtement avant de poursuivre. « Je le connais depuis que je suis arrivé ici, c’est pas la première fois que j’y mets les pieds. ». Et pour cause, tu t’y rends à chaque fois pour dire bonjour aux membres de l’équipe, en particulier le responsable puisqu’il connaissait bien Nell, ta défunte épouse. « Tenez. ». Lui dis-tu en lui tendant ta veste avant de reprendre la marche et alors que vous arrivez devant les marches menant au poste de secours, Carmella t’interroge bien qu’elle semble se retenir mais tu peux être dans l’erreur. Tu esquisses un sourire amusé avant de répondre. « Disons les deux ? Mais j’ai comme l’impression que vous êtes dans le domaine de la justice et si ce n’est pas directement avocat alors peut être est-ce lié à un poste dans la police ? ». Une déduction qui te vient naturellement par son comportement et son discours mais sans doute aussi parce que vu les manuscrits que tu lis en ce moment, tu es un peu rodé ?

quiproquo with @Carmella Dabiri
C’est tout naturellement que tu enlèves ta veste de survêtement pour la donner à la jeune femme. Après tout resté en maillot de bain n’est pas la meilleure tenue pour être à l’aise au bout d’un moment, tu aurais dû y songer plus tôt. Un geste qui semble un brin l’étonner car elle se montre hésitante à prononcer des mots. Tu n’en montres rien, la considérant d’un simple sourire avant de rebondir son interrogation. « Vous parlez du poste de secours où du fait que je viens de temps en temps faire du bateau ? ». Lui demandes tu un brin taquin avec de poursuivre, tous les mains dans les poches. « Je viens ici depuis que je vis sur Boston, mais j’y viens encore davantage depuis plus d’un an. ». Tu restes évasif mais bien évidement, la date fatidique remonte au jour de la mort de ta femme. Depuis tu as ce besoin de venir pour te changer les idées, sans oublier pour avoir le coeur plus léger mais ce n’est pas toujours le cas. Alors que le bâtiment du poste de secours est visible juste devant vous, tu fais pars à Carmella de la possibilité qu’elle travaille dans le domaine de la justice et si ce n’est pas le cas tu n’es certainement pas loin. Et tu avais visé plus ou moins juste. « Eh bien, très belle carrière dont j’imagine que vous êtes fière ! ». A ton tour, tu lui réponds que tu es à la fois dans la vie active tout en menant tes études.  « Au départ c’était juste un stage pour valider mon année et puis je suis resté et j’y fais ma place petit à petit. ». Commences-tu tout en ouvrant la porte du poste de secours. « Je suis étudiant en langues étrangères. ».

quiproquo with @"Carmella Dabiri"
Tu hoches lentement la tête, la dérive d’un sourire mélancolique accroché à tes lèvres. Ouais, c’est un superbe endroit pour faire du bateau et surtout pour se changer les idées. « C’est vrai oui ! À l’occasion, si jamais cela vous dit on pourrait prévoir ça ? ». Une interrogation sur laisse bien entendu ouverte. Tu proposes mais seule la jeune brunette dispose, tu le fais juste savoir que à l’occasion elle en a envie, ça sera avec plaisir. Tu saisis rapidement la force et la volonté de sa carrière professionnelle dont elle doit elle fière - mais elle te confie qu’elle ne l’est pas spécialement. Tu fronces un peu les sourcils, un peu étonné par sa réponse. « Je vous pose la question de manière un peu directe mais vous avez le droit de ne pas me répondre. Pourquoi ? ». Tu parles à ton tour de tes études, de ton boulot et sa prochaine question t’arrache un rictus amusé. On te pose souvent cette question, telle une rhétorique à chaque que tu mentionnes ton rôle au sein de la maison d’édition pour laquelle tu travailles. Tu tiens la porte d’entrée du poste  de secours à  Carmella, la laisse passer en premier avant de la suivre tout en lui répondant. « Disons cinq langues si l’on compte ma langue maternelle ? ».  Vous vous avancés un peu plus dans l’enceinte du petit lotissement tout en reconnaissant Luc, l’agent présent aujourd’hui. Vous vous saluez d’une accolade amicale. Le quarantenaire te connait plutôt bien mais il connaissait encore mieux ton épouse. « Bonjour mademoiselle ! ». Dit-il à l’attention de la jeune femme et il reporte ton regard sur toi. « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? ». « Ce n’est pas pour moi mais je me demandai si quelqu’un ne t’avait pas rapporté des affaires ? ». Luc fronce les sourcils, mine de réfléchir, de rafraîchir ses souvenirs avant de partir dans la salle d’à coté. « On a peut être bien fait de venir par ici après tout. ». Dis-tu en souriant à Carmella.

quiproquo with @Carmella Castro
tw -- mention de décès de sa femme.
C’est tout naturellement que tu proposes à la jeune femme de faire un tour en bateau si jamais la tente. C’est vrai qu’on ne pense pas toujours à faire ce genre d’activité mais ça aide à prendre le large, s’aérer l’esprit si on peut le dire ainsi. Elle accepte et tu hoches la tête positivement, sourire aux lèvres. Lorsque tu l’interroges d’un « pourquoi », tu lui rappelles qu’elle n’est pas obligé de te répondre, c’est personnel après tout. Et puis tu observes sa douleur intérieure qui se dessine sur ses traits d’expression. Carmella te répond mais demeure évasive mais tu comprends la souffrance demeure encore et que pour elle c’est dur d’en parler. « C’est un sentiment que je comprends assez bien également … ». En effet, tu imagines que ses souffrances n’ont rien avoir avec la tienne mais tu la connais également dans un tout autre registre. Perdre ta moitié à été une épreuve et ça l’est toujours au quotidien - même si cela fait presque deux années. Cela te rappelle que le temps passe mais que les souvenirs demeurent quoi que l’on puisse en dire. Tu lui confies que tu parles cinq langues y compris ta langue maternelle et elle te demandent lesquelles. « Hormis le français, je parle l’anglais, l’espagnol, le danois et le mandarin. ». Tu aurais apprécies y ajouté une énième langue mais avec la masse de boulot que tu as ces derniers mois, tu t’en contentes largement. Une fois à l’intérieur du poste de secours, tu salues Luc. Ce dernier écoute tes mots et s’éloigne dans la salle des objets trouvés très certainement. Quelques minutes plus tard, l’agent revient avec le fameux sac tant cherché et tu souris les mains dans les poches. « Comme quoi, il n’y a pas que de mauvaises personnes finalement, tout y est ? Il ne manque rien ? ».  Tu entends alors qu’il ont pris quelques effets de la jeune femme mais qu’il reste l’essentiel si on peut parler de cette manière. « Rien ma petite, c’est mon boulot et puis vous avez eu le bon réflexe de venir voir ici ? » .

quiproquo with @Carmella Boman
tw -- aucun pour le moment
Lorsque que tu dis à la jeune femme que tu comprends ce sentiment, tu sais qu’elle cache également des ombres dans son passé. Elles vous poursuivent à leurs manière, parfois avec mélancolie, parfois avec souffrance et parfois c’est les deux qui donnent naissance à des maux. Ces derniers semblent lancinant à l’image d’un boomerang qui s’en vient puis qui revient. Tu hoches lentement la tête à ses propos et sans doute a-t-elle raison ? Peut être qu’un jour vous parviendrez à mettre les mots juste dessus. Et peut être même que vous échangerez sur vos expériences ? « Peut être oui, si il y a un truc que j’ai bien appris c’est qu’il ne faut jamais dire jamais … ». Dis-tu d’une voix que tu souhaites légère pour alléger un peu l’ambiance. Luc part chercher le sac contenant les affaires de la brunette à qui l’on a volé quelques affaires. Au moins l’essentiel est là même si le vol ne fait aucunement plaisir, cela va de soit et tu le comprends très bien. « J’ai juste agis de manière logique et sincère, c’est tout. ». Lui dis-tu en esquissant un mince sourire parce que pour toi cela coule de source. Si tu peux aider, tu le fais voilà tout.  Tu vois Luc réfléchir à la possibilité de rendre service à Carmella qui n’a pas de chaussures pour trouver le chemin du retour. Tu passes une main dans tes mèches blondes en bataille et l’idée te vient à l’esprit. « J’ai ce qu’il faut dans ma voiture ! ». Et, ouais. Tu avais récemment acheté une paire de converses pour ta meilleure amie, mais cette dernière l’avait déjà et tu avais oublié de la rapporter au magasin pour te faire remboursé. À vue de nez Carmella doit faire à peu près la même pointure que Shay … Tu ricanes en rien, avant de rajouter. « On va évitez si on peut hein … ».