( rockhart ) so much pain for someone so young

certes, t'es peut-être le premier à lui dire, mais surement pas le seul à le penser. et pourtant, la maladresse c'est quelque chose qui peut vraiment t'rendre aigri envers quelqu'un. mais eh, elle ça lui donne du charme, que voulez-vous. elle doit s'dire qu'elle a beaucoup trop de compliments d'un coup venant de toi. et pourtant, t'as pas genre d'super bonne composition ce soir. qu'elle profite. bras croisés contre ton torse, tu l'écoutes. ça t'rassures ce qu'elle dit en un sens et pourtant, tu sais que quand tu seras là, devant l'équipe, le premier jour, tu seras au bout d'ta vie. va falloir que tu prennes des cours. ya des cours pour ça ? si jamais t'as un problème avec un employé ou même un client de la salle... faudra gérer ça. faudra respirer et éviter à tout prix de ne tuer personne. faire preuve de maturité. tu devras te montrer sous ton meilleur jour, tout l'temps. ta salle sera celle dans laquelle tout l'monde voudra s'inscrire. tête légèrement baissée, regard dans l'vide parce qu'au fur et à mesure qu'elle parle, toi tu t'imagines dans quelques semaines, à ton poste. t'espères plus que tout que ça se passera bien. puis après une grande inspiration, t'acquièsces de la tête ― j'ai clairement pas envie de ça non plus. j'vais laisser toute cette merde à mon père au début. j'sais qu'il kifferas faire le sale taff lui. pourtant, j'sais qu'il va falloir que je gère cette partie là. j'suis aussi le genre à pas aimer qu'on s'mêle de choses qui me concerne... raah, j'vais éviter de penser à tout ça. ça me torture l'esprit. qu'tu dis en venant te resservir un verre de la boisson dégueu. t'es tellement perdu dans tes pensées que tu captes même pas. puis une fois une première gorgée avalée, l'air de dégout, regard qui se dirige vers nico, surement entrain d'essayer de comprendre... pourquoi t'as fais ça. pour le coup on peut dire que t'es vraiment paumé ― t'as un truc plus léger à boire ? un truc sans alcool, ça fera l'affaire finalement. que tu dis en ricanant légèrement. puis lorsqu'elle te fait comprendre que de toute manière, rien ne serait passé avec elle de base à part du pro, tu sais pas trop en comprendre, mais en tout cas, tu prends cette remarque comme une perche. perche qu'tu prends, te raclant la gorge pour te donner un peu plus d'assurance ― que pro hein. ouais j'vois. parce que si j'avais été là bas avec toi, t'aurais eu d'yeux que pour moi c'est ça ? vraie question qui s'dissimule sous ce ton ironique. regard un peu trop enjôleur tout en te penchant légèrement vers elle. ça aurait pu se terminer en un ' j'déconne ' mais non. et pourtant, à t'y voir, on dirait juste que t'as envie de te faire mousser.

Ok t’as l’impression de venir plus le stresser qu’autre chose avec ton discours. C’est tout l’effet inverse du plan de base. Mais tant qu’il n’aura pas testé et qu’il n’aura pas mis les pieds sur le terrain, il ne saura pas ce que ça va donner. C’est peut-être pas le moment de venir ressasser tout ça. Et puis, il faut qu’il se dise que son père ne sera pas loin, il s’assurera que ça fonctionne. T’admires cette manière qu’il a de mettre de côté ce passif et cette relation catastrophique qu’il peut avoir avec lui, car toi-même tu n’en seras pas capable avec ta propre mère. Il se donne tous les moyens pour pouvoir non pas toucher du bout des doigts son rêve, mais le saisir à pleine main. ❝ Allez, tu l’as toi-même dis y aura ton père avec toi pour t’aider. Ne te fais pas trop de nœuds au cerveau pour le moment. Ah oui, là y a trop de pressions en lui. Il aime se torturer. Rire qui raisonne dans la pièce, tu sautes de la table pour aller regarder ce que tu as dans les placards et le frigo. ❝ J’ai un jus d’orange à la date d’ouverture douteuse au frigo, sinon j’ai du café, du thé, … une bouteille de jus d’orange pas ouverte et des bières apparemment. Oh du Coca ! Toi c’est décidé, tu vas te faire du café, parce qu’il n’y a pas d’heure pour en boire. Tasse que tu sors, tu viens allumer la machine et attends son choix. ❝ Tu veux quoi ? Non tu n’es pas prête de dormir c’est inévitable, au moins tu finiras ton livre pour commencer le prochain. Tasse en main, tu te stoppes, bloquant ta respiration, la gêne d’entendre encore ce même discours. C’est bon t’as enregistré, tu connais parfaitement la chanson, mais en même temps il semble plutôt en rire. Peut-être qu’il pense que c’est officiellement passé, que c’est derrière toi. ❝ C’est pas gentil de se moquer... Petite voix gênée, chaleur au creux de tes pommettes, tu viens le repousser, parce qu’il n’a pas tort. Ça aura été inévitable, tu le sais. C’est comme vouloir faire un régime alors qu’on est entouré de nourriture. C’est presque impossible d’y arriver, surtout si on vient tous les mettre tout le temps sous le nez.

sauf que t'ignores si avoir ton père à tes côtés soit une si bonne chose. le risque pour que ça pète à tout moment est assez gros puisse qu'il s'agit quand même de vous deux, père et fils lockhart. t'as plus qu'à croiser les doigts pour que tout s'passe bien. tu devrais forcement prendre sur toi, mais te concernant, ça peut faire pas mal de dégâts à la longue. tu préfères couper court. pas envie d'en parler plus. elle t'énonces tout ce qu'elle a à te proposer à boire.  on évitera le jus d'orange. manquerait plus que tu termines la soirée aux toilettes, c'pas super glam ― va pour un café. d'ailleurs, j'sais pas toi mais moi j'ai détesté le café en italie. mon estomac s'en souvient encore. 'sont plus doués en pâtes et pizzas qu'en café ça c'est sur. que tu grimaces rien qu'en te rappelant des cafés que faisait ton oncle le matin. limite de la liqueur. un vrai tord boyaux. t'adores le café, mais t'es loin d'être un fin connaisseur toi. et t'essayes de ' tâter le terrain ', voir sa réaction. est ce qu'il y a moyen ou pas ? tu la joues sur l'ironie, mais elle sait pas elle. et franchement, tu trouves que c'est pas ci facile que ça. tu te trouves tellement pas crédible. elle te pousses, les pommettes en feu, et toi, t'as juste pas envie d'la mettre plus mal à l'aise que ça. l'air un peu plus sérieux, tu te racles la gorge en prenant la tasse de café entre tes mains ― ouais... sauf que.. t'ignores comment amener les choses, mais tu vas essayer de faire comme tu peux. si giu te voyais, elle se foutrait complètement de ta tronche. elle a pas tord, t'es un idiot, tu sais pas du tout draguer. quoi que eh, c'est pas d'la drague. pas du tout là. c'est sérieux ― la réponse m'intéresse. genre, vraiment. hausses les sourcils, regard qui s'pose vers elle et à ta tête, elle doit comprendre que c'est plus important pour toi qu'elle le penserait.

Sujet plus léger que la gestion de sa future salle de sport, tu lui sers une tasse de café en même temps que la tienne, et la lui poses devant lui. ❝ Ah non mais tu sais que je demandais des verres et de l’eau pour pouvoir le couper ? Ils m’ont assassiné plusieurs fois du regard. Ils ont pas trop aimé je crois. Non c’est même sûr, vu les regards que l’on t’a jeté. T’as l’impression d’avoir cassé quelque chose de sacré, mais ça va c’est uniquement du café. T’as bien compris qu’il y avait beaucoup de choses sacrées en France ou encore en Italie. La gastronomie c’est quelque chose. Enfin c’était plaisant de parler de nourriture, mais là c’est moins fun… Vous parlez de ces fameuses soirées, des conséquences, et de ce qui se serait produit ou non dans un autre monde. Tu viens boire une longue gorgée de café pour tenter d’être moins gênée, et de faire comme si tout allait bien, quitte à changer de sujet. Tu ne sais pas où te mettre, et tu sens que le dicton « jamais deux sans trois » tu vas le vivre en direct. Tasse que tu viens poser sur la table, lèvres que tu viens humidifier, déglutition difficile, ton cœur bat si fort que tu as l’impression qu’il veut s’échapper de son espace. ❝ Euh… peut-être bien oui... Voix faible, tu joues avec tes doigts, le regard fuyant. ❝ Je veux pas compliquer à nouveau la situation. Je te promets je fais de mon mieux. T’avances, mais à ton rythme, tu ne peux pas tout oublier en l’espace de quelques semaines. C’est pas comme si c’était un petit crush d’été, non t’entretien ça depuis près d’une année.

évidemment, elle aurait pas pu t'dire le contraire nico concernant le café en italie ― non mais ils sont tarés ces italiens t'manière... faut pas mettre de crème liquide dans les pâtes carbo, faut pas casser les spaghettis en deux gniagniagnia, apaisez vos coeurs, c'est que d'la bouffe. sur c'coup, tu respectes vraaaiment pas tes origines italiennes iwan. un max de crème dans les pâtes carbo. faut dire que tu fais rarement la cuisine, donc le carnage est évité de nombreuses fois. puis bon, tu penses ça, mais t'es le premier à être offusqué quand tu vois des gens manger leurs frites avec une fourchette. sa-cri-lè-ge. conversation qui devient gênante ? le malaise qui s'installe et... c'est là que tu te dis que t'aurais bien fais de te taire parce que t'es nase. ou peut-être faire un brouillon avant d'parler ? avant de venir la voir d'ailleurs. depuis le début, tu rames iwan. encore une fois, t'es nul pour tout ça. lève les bras légèrement en l'air, l'air coupable de la mettre dans cet état ― ok, euh stop t'inquiètes. on en parle pas plus. j'voulais pas instaurer l'malaise. teubé. tu viens boire ton café d'une traite, te brulant l'œsophage en passant. tu veux écourter le moment. maintenant manquerait plus qu'elle croit que tu forces à reparler de choses qui ont été la cause de votre éloignement. encore une fois, t'as mal réagis ce jour là. t'aurais pas du agir comme tu l'as fais, mais c'qui est fait est fait. t'essayes juste de te rattraper comme tu peux. tu détournes ton regard d'elle et te racles la gorge encore une fois. tu laisses trop trainer les choses iwan. alors, tu te lèves de la chaise, puis range ta chaise ― j'vais y aller et te laisser dormir. j'crois que le rhum il m'a donné mal au bide en plus. sourire léger au coin des lèvres, t'évites d'trop croiser son regard. un échec là. encore une fois. tu te diriges vers la porte d'entrée, puis au moment de l'ouvrir, tu te stoppes et lui fais face, l'assurance qui prend l'dessus d'un coup ― mais avant, j'voulais juste.. entortilles tes doigts, les faits craquer quelques fois histoire de chasser toute cette tension, puis tu t'avances d'un pas ou deux vers elle ― que j'suis content que ça ce soit mal passé avec l'italienne. enfin pas le truc avec son mari hein. juste l'histoire entre vous. quu'il y ait pas eu de suite quoi... parce que j'crois que ça m'aurais rendu.. un peu jaloux. arques un sourcil, grimaces légèrement tout en venant la regarder. alors, tu sais pas si c'est le meilleur moyen d'faire comprendre à quelqu'un qu'on tient ++ à lui mais c'est tout c'que tu trouves à dire tout de suite là.

Bon bah voilà, tu sens que vous allez retourner à la case départ, à remettre ça sur le tapis. T’es gênée de vivre à nouveau cette situation, mais pourquoi il remue ça alors qu’il disait faire comme si rien ne c’était passé. C’est un peu un échec depuis le départ. Chaque conversation va plus loin dans les propos et vous pousse à vous éloigner davantage. T’es vraiment gênée, craignant à nouveau de compliquer les choses, mais pourtant il n’est pas aussi froid et sec que la dernière fois. Peut-être qu’il voulait juste s’assurer que c’était passé. Simple question. ❝ T’inquiète, ce n’est pas grave.. Petit haussement des lèvres, t’évites toujours de le regarder directement, jouant avec tes doigts. Et voilà, une fuite de plus. T’as comme l’impression de revoir la même scène, mais avec plus de légèreté. Si seulement ça c’était passé comme ça la première fois. Petit sourire timide, tu prends sa tasse et la mets dans l’évier. ❝ Désolée, je crois que j’avais abusé ce jour-là pour le trouver bon. Merci d’être venu, et t’en fais pas pour l’autre histoire, ça va aller. Il n’y a que ça comme réponse, car vraiment c’est immonde. Et tu viens le suivre, quelques pas derrière lui. Au moins vous vous quittez en bons termes cette fois. Ah non, il n’a pas fini. Tu t’arrêtes net, secouant la tête prête à écouter ce qu’il veut rajouter. Sourcils qui se froncent, tu ne comprends pas vraiment ce qui se passe. Pourquoi être content que ce soit mal passé ? Et finalement, ça se bouscule davantage. Cœur qui manque un battement, respiration qui se coupe, tu n’est pas certaine de bien comprendre. Tu penses te faire des films. ❝ Jaloux ? C’est pas une phrase ça, c’est presque pas audible. Errer 404. Voilà ce qui s’affiche dans tes yeux. Les informations se mélangent et tu as peur que tes désirs se confondent avec la réalité, mais en même temps pourquoi parler de ça à nouveau si tout était au clair ? ❝ Que elle et moi ont … t’es content ? Je crois qu’il t’a cassé. Déglutition difficile, tu viens racler ta gorge pour essayer de revenir les pieds sur Terre. ❝ Tu ne voulais pas qu’il se passe quelque chose avec elle ?

cette fois il était hors de question que ça se termine comme la dernière fois. que tu franchisses la porte avec toutes ces choses non dites. fallait que tu portes tes cou*lles. si tu partais sans rien lui dire, tu t'en serais voulu, clairement. et elle t'en aurais surement voulu aussi de partir, encore une fois. t'es resté quoi... une demie heure ? on sait que t'es du genre à t'éterniser toi pourtant chez les gens. tu te retrouves devant une nico qui pige rien. qui essaye surement d'analyser c'que tu cherches à dire au final. mais toi, t'essayes de rester cool, haussant simplement les épaules ― ouais, après je sais que s'il s'est rien passé entre vous c'est parce que, ya eu l'mari. sauf que j'me doute que s'il aurait pas été là, ça se serait passé autrement. mais c'est cool, t'as raison. si c'était pas elle, ça aurait pu être quelqu'un d'autre ― .... dans tous les cas, elle ou un autre, une autre, j'aurais.... été jaloux. et c'est pas la tronche de nico en face de toi, qui va t'donner de l'assurance. tu captes et te stoppes dans ton monologue en arquant un sourcil ― ça va ? on dirait que t'es à deux doigts d'la syncope. toujours plus.

T’essaies de mettre de l’ordre dans ta tête, de traiter les informations une par une, sans les assembler à celle des évènements d’avant cet été. Malheureusement, c’est presque impossible, et ça fait erreur. Tu as l’impression que ton cerveau vient te jouer des tours, préférant entendre ce qu’il veut et non la réalité. Tu n’y crois pas, oubliant de respirer. Cela semblait être une farce et pourtant à cet instant, il ne peut être plus sérieux. Plus il parle, et moins tu te persuades de t’inventer des propos. En silence, tu l’écoutes, figée et ne rougit pas comme à ton habitude, perplexe de cette révélation inattendue. ❝ Je me demande si c’est la rhum qui me fait délirer... Abuse pas, t’as bu qu’un verre. T’es pas ivre. ❝ Je … tu m’as dit que c’était de l’amitié et rien de plus... T’as tout son message encore en tête, mais tu n’as pas envie de te le refaire dans la totalité, c’était trop brutal pour toi. Lèvres que tu viens humidifier avant de te la mordre. ❝ Tu veux dire que tu reviens dessus ? Cœur qui s’accélère t’as vraiment l’impression que tu vas la faire cette syncope. C’est impensable pour toi tout ça, t’es en plein rêve.

ouais, tu comprends, elle a du mal à saisir. et plus tu la vois se décomposer devant toi, plus toi tu commences à perdre tes moyens. faut t'expliquer là. sauf que c'est compliqué quand on est devant la personne, qu'on n'sait pas vraiment ce qui se passe dans sa tête maintenant. en effet ouais, t'as dis que c'était de l'amitié. ça aurait été plus simple que ce soit que ça d'ailleurs, mais c'est pas le cas et ça l'était pas non plus au moment où tu lui as dis ― ouais c'est vrai. je l'ai dis, mais j'le pensais pas. ya qu'à voir comment j'ai réagis non ? brutalement, j'ai pas été cool, j'le sais, je suis désolé. j'ai été horrible même avec toi et pour que je l'admette, il faut vraiment que je m'en sois rendu compte tu sais. tu t'adosses contre la porte d'entrée, puis poursuis, c'est bon t'es dans ta lancée ― si j'ai réagis comme ça c'est que j'savais pas comment gérer ça. l'attachement. c'que je voulais vraiment. avant y avait mon frère. maintenant, je sais qu'il s'en fout. enfin bref, c'était pas dans l'optique de te faire du mal. si ya vraiment une personne à qui j'ai pas envie d'en faire c'est toi.. les traits de ton visage s'adoucissent. tu peux pas être plus sincère que maintenant  et wow, ça t'fais un bien fou de te confier. à la principale intéressée. à quoi bon se confier sur ce qu'on ressent, à une autre personne ? t'en vois pas l'intérêt toi. et c'est pour ça que tu t'es jamais vraiment confié à qui que ce soit sur ça ― enfin bref. je m'en veux de t'avoir faite souffrir. j'te connais et je sais que la manière dont j'ai agis avec toi ça a même du m'faire perdre des points hein... t'hausses les épaules, grimaçant légèrement. moins cinquante point pour lockhart, BAM ! ― et j'me suis senti mal par rapport à toi. j'aime pas te savoir mal, ou triste ou bref... et encore plus quand c'est à cause de moi. tu comptes pour moi. vraiment et hm... j'ai pas envie qu'on s'éloigne.. t'as pas envie d'la perdre. elle est beaucoup trop importante pour toi. c'est rare de te voir comme ça. prenant les choses autant au sérieux. parce que c'est sérieux. ça compte pour toi tout ça. elle. vous. c'que vous êtes, ou vous serez.. peu importe ― donc euh.. en résumé, j'reviens pas sur ce que j'ai dis. c'est que j'ai trouvé le moment pour le dire, et tant pis si c'est trop tard ou que.. j'sais pas, pour n'importe qu'elle raison, tu m'envoies m'faire foutre. bien que j'serais super étonné que tu sois si violente, mais eh, j'te donnes le droit. tu relèves légèrement le regard vers elle.

Les yeux rivés sur les pieds du brun, tu intègres toutes ces nouvelles informations qui viennent apporter des réponses à cette attitude qu’il a pu avoir lorsque tu lui as fait part de tes sentiments envers lui. Tu t’es longtemps demandé si tu t’y étais prise de la mauvais manière, avoir trop brusque dans ta manière de déclarer les choses. Et puis, tu as arrêté de réfléchir, à seulement accuser la coup. Pourquoi retourner le couteau dans la plaie quand tout semblait être définitivement mort. C’était le risque, seulement, tu ne pensais pas que cela serait si brutal. Tu t’es plantée en beauté, et il semblerait. Le regard remplit de peine, rien qu’en repensait à tout ça, tu secoues doucement la tête consciente qu’il ne pouvait que reconnaître ses torts dans sa manière d’avoir agi. Lèvres que tu viens te pincer, tu lèves enfin les yeux vers lui pour le regarder. Cœur qui bat irrégulièrement, c’est un mélange d’excitation et de crainte, pourtant à aucun moment il ne se défile. Il continue à se confier, à ouvrir davantage son cœur, comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Tu n’interviens pas, peureuse de le stopper dans cet élan, pinçant de nouveau tes lèvres lorsqu’il dit avoir perdu quelques points en se comportant de cette manière. Impossible de ressortir de là avec autant d’amour qu’au départ, appliquant même soigneusement ses consignes : rester et puis finalement t’éloigner si tu n’arrives pas à surpasser ça. Ça n’a jamais été un plaisir. Tu n’as pas voulu en arriver là, pourtant c’était l’unique moyen de l’aimer un peu moins. Et tu penses qu’avec des semaines et des semaines loin de lui, tu aurais pu presque oublier tous ces sentiments. Mais il a fallu que vous vous reparliez comme auparavant pour arrêter cette progression, que vous vous voyez à nouveau. Tu ne te considères pas comme faible. Non. Finalement, la crainte est remplacée par le soulagement. Soulagée de ne pas être seule dans des sentiments qui dépassent ce que vous deviez être à l’origine, d’une importance forte qui vous remmène l’un vers l’autre. Les yeux s’ouvrant davantage comprenant avoir les clés en mains, le cœur se baladant dans sa cage, l’épiderme frissonnant. ❝ Tu as perdu quelques points, genre ça. Dis-tu en mimant un espace entre ton pouce et ton index pas plus large que ton poing. Raclement de gorge, tu viens te détendre et viens poser une fesse sur le dossier du canapé. ❝ Je ne voulais pas m’éloigner, mais c’était l’unique façon pour ne pas compliquer davantage les choses. Et euh … je ne t’en veux pas pour ce qui a été dit, et tout ça. Ne t’en veux pas. Mains qui s’écartent, elles se dirigent vers le ciel, comme un tant pis. Tu ne peux le juger sur ça. Ce n’est pas ton genre. T’ignores vraiment ce que ça signifie tout ça, mais t’es certaine d’une chose. ❝ Je ne vais pas t’envoyer te faire foutre, t’es vraiment aveugle, tu le sais ça ? Sourire en coin, la douceur dans le regard, tu sembles oublier toute crainte, les pommettes reprenant de leur rougeur habituelle. Réparée, tu réalises réellement ce qui est en train de se passer. Ce n'est pas de la gêne, c'est toi qui comme toujours rougit facilement, trop facilement avec lui.