so much pain for someone so young
appartement de nico.
20.08.23
@Iwan Lockhart violence physique, traumatisme.
T’es trop émotive en ce moment, faut que tu travailles dessus. En même temps, t’es quelqu’un de très sensible de base, seulement ça s’est accentué dernièrement. Comme lorsque tu as pleuré quand tu as fait cramer les cookies l’autre jour. Tu voulais faire plaisir, et finalement, personne n’aura eu ce luxe, on a même fait semblant de les apprécier. C’était vraiment immangeable. ❝ J’y tiens, je ne viens jamais les mains vides. Autant que ça te fasse doublement plaisir. Tu sais te faire recevoir. Toujours un petit quelque chose à l’adresse de l’autre. Paquet ouvert entre vous deux, il ne fera certainement pas long feu, et vous savourez inlassablement. Quelques instants sans un mot, tu réfléchis à la couleur que tu vas prendre, alterner entre les goûts depuis tout à l’heure, évitant de prendre deux fois de suite le même. Doigté que tu sens sur ta main, tu détournes le regard des sucreries pour voir le brun s’emparer de cette première. Ok ça y est c’est comme vice versa dans ta tête, tes émotions sont en panique, ça crie alerte dans tous les sens. Dans tes iris qui viennent se poser sur lui, on peut y voir les personnages courir dans tous les sens affolés par la situation. Y a rien au clair en toi, mais une question tourne en boucle : qu’est-ce qu’il fait ? pourquoi il me regarde comme ça ? T’en oublie de respirer, tu vas finir par devenir bleue, allez c’est un automatisme, relâche la pression. Finalement, c’est un mélange d’émotion : bleu et jaune. La tristesse prenant le dessus sur la joie. Silencieusement, avec un léger sourire, tu te concentres pour pas laisser tes émotions prendre le dessus. T’es vraiment trop sensible. Tu sens ta gorge te piquer puis tes yeux. Noon, c’est pas le moment. Tout à l’heure quand tu seras seule dans ton lit avec les animaux autour de toi, ok, mais pas là. Tu restes silencieuse à ne rien dire, les yeux grands ouverts pour éviter qu’ils se noient de nouveau, avant de lâcher, un faible merci, perdu au milieu de ta concentration. C’est sa révélation finale qui vient fermer les valves, faire renaître ce sourire sincère, et cette rougeur légendaire. Ça pourrait passer inaperçu avec ce bronzage impeccable, mais y a trop d’indices à la fois : ces fossettes, ce nez qui se retrousse et ses yeux fuyards. Tu ne pensais pas entendre ces paroles, et il ne peut deviner à quel point ça réchauffe ton cœur. T’as jamais voulu tout ça, cet éloignement, mais ça faisait trop mal pour juste laisser les choses comme elles étaient entre vous. Et puis tu t’es dis qu’il s’en moquait. ❝ Toi aussi … tu m’as manqué. dis-tu tout en remettant une mèche derrière ton oreille. Tu ne diras rien sur combien c’était pas facile, mais c’était peut-être moins compliqué au final que de rester aussi proche de lui. T’en sais rien, t’évites d’y penser, trop surprise par ses propos. C’est pas le genre à vraiment dévoiler ce qu’il ressent. Et en même temps, tu sens que ça va pas être de la tarte. Tout ce qui s’est passé à fait que t’es passée d’un in love à 100% à un peu moins, mais on sait comment tu es. En même temps c’est facile de ne pas craquer quand on se parle pas, qu’on ne se voit pas. Tout est tellement plus simple à des kilomètres de distances, et pourtant. ❝ T’aimes le rhum arrangé ? Tu tentes d’apaiser tout ce qui se passe dans ta tête, d’éviter que la gêne d’un stress prenne le dessus pour finalement éviter de vous regarder dans le blanc des yeux. ❝ J’ai remmené une bouteille. Il est très bon, mais faut pas trop en boire, ça nettoie bien les boyaux….