@Julia Steiner
tw : crise borderline - violence physique - hôpital psychiatrique

hebert part se planquer dans la petite salle de bain de sa chambre. passer un appel lui est interdit. si quelqu’un se rend compte qu’il a son téléphone sur lui, ça pourrait rallonger son séjour ici. compose le numéro de julia et s’assoit par terre. déglutis en attendant qu’elle ne décroche son téléphone

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crise de panique
@Hebert Venancio

Assise au sol, les jambes qui t'abandonnent face à ta valise que tu commences à faire, tu n'as pas arrêté de courir dans tous les sens Julia, depuis deux jours, tu as l'impression de ne plus savoir comment respirer. Le manque de lui... même si tu es partagée entre l'envie d'exploser ou de garder ton calme pour comprendre ce qu'il lui est arrivé. Le cœur battant à tout rompre, tu décroches le téléphone... — Dis-moi que tu vas bien ! Entendre de nouveau sa voix, un besoin urgent.

@Julia Steiner
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c'est compliqué parce qu'en temps normal, baby est la seule à s'inquiéter pour lui. il n'a pas l'habitude qu'on réagisse comme ça pour lui. tête qui se laisse tomber contre le mur derrière lui en entendant la voix de julia. « j'vais bien. j'vais mieux, j'ai été pris en charge ici, ils m'ont fait redescendre » il est monté si haut dans sa crise, il a faillit tuer quelqu'un. yeux qui se ferment doucement. « pardonne moi julia » d'avoir été aussi inconscient. de pas avoir donné de nouvelles. il en a des choses à se faire pardonner.

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@Hebert Venancio

Les vêtements qui rejoignent les autres un par un dans la valise, t'as besoin de le voir en face, pour croire qu'il va vraiment bien. Qu'il n'a absolument rien. Soupire, qui s'éternise, car il n'a pas conscience de l'ampleur de la situation, vous étiez mortes de trouilles. T'as jamais fait ça, Julia. Remuer une ville entière pour retrouver quelqu'un. — Te pardonner ? Pour la crise d'angoisse et de panique que nous traversons depuis deux jours à te chercher partout en Argentine alors que tu m'appelles depuis Boston ? Grande inspiration. — Si tu m'expliques tout ce qui s'est passé, j'pourrais peut-être te pardonner.

@Julia Steiner
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entendre sa voix lui fait du bien. un bien non mesurable. même si elle lui en veut beaucoup. chose qu'il peut facilement comprendre. il se sent mal hebert, il se sent minable. ses yeux se ferment, le plongeant dans l'obscurité. « j'suis désolé » gorge qui se râcle. il va devoir assumer ce qu'il s'est passé. c'est son procès. il se sent mal. « j'étais en chemin pour te rejoindre et ... » dur de me remémorer tout ça. y'a pleins d'émotions qui reviennent en lui. faut qu'il se concentre. « y'a ... y'a un gars qui m'a donné un coup d'épaule en me croisant. j'lui ai demandé de s'excuser. il a pas voulu l'faire ... j'ai vrillé. ça a pété un câble là-haut. j'me suis jeté sur lui et je lui ai fait la misère. manque de chance y'avait les flics pas loin. ils m'ont arrêtés avant que ... » avant qu'il le tue, clairement. c'était bien parti pour. « il était là allongé et moi j'continuais ... j'arrivais pas à m'arrêter » hebert déglutis. « ils m'ont choppés et m'ont embarqués en cellule. j'avais déjà plus mon téléphone. j'ai dormi dans la cellule, le temps pour eux de faire des recherches j'crois. je sais pas, en fin d'matinée j'ai été escorté jusqu'à l'aéroport et rapatrié à boston. j'suis sous surveillance parce que l'mec est à l'hôpital. s'il porte plainte j'risque d'avoir des problèmes.. j'reviens à la case départ, j'suis à l'hôpital psy là. ils m'ont dit que j'devrais rester deux semaines »

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@Hebert Venancio

Valise bouclée, tu te redresses pour te laisser tomber sur le lit. Allongée, tu fixes le plafond et fermes les yeux. — Tu n'as pas réussi à t'arrêter parce que tu as cru que tu pouvais te passer de ces foutus médocs. Tu vois bien que non maintenant. Je sais que t'en as marre H, mais c'est pour ton bien s'ils te les ont prescrites. Dans ta tête, tu t'es imaginé les pires scénarios. Et quand tu y penses, t'as encore le stress qui te tord le ventre. — J'ai eu si peur... Peur de te perdre. Peur de ne plus te revoir, tu ne peux pas savoir à quel point tu m'as manqué... Je rentre. T'as plus rien à faire ici, s'il n'est pas là. T'as vraiment besoin de le voir. — Je ne peux pas te laisser là-bas alors que t'as des soucis. J'pourrais parler avec le gars, tout lui expliquer pour qu'il ne porte pas plainte ? La voix tremblante. Ici, tu ne peux rien faire, t'as les mains liées et le savoir dans la merde, ne t'enchante pas plus que sa disparition. Tu veux être à ses côtés Julia.

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se livrer à ce point est compliqué pour hebert. le souvenir de cette soirée et de ces deux derniers jours lui revient en pleine face. il a subit la situation au moins autant qu'elle. et il vrillait dès qu'il pensait à julia. pour lui, elle ne voudra plus lui faire confiance. dans son esprit, il a perdu les 45 points qu'il a réussi à avoir. « je sais, j'ai eu tort » il reconnait ses torts. il ne peut pas faire autrement. entendre la voix de sa belle lui fait un bien fou. il n'aurait pas pu attendre deux semaines pour l'entendre. « non julia, tu ne rentres pas. surtout pas. ça servirait à rien.. je ne pourrais te voir qu'une ou deux fois par semaine, pas plus. c'est hyper stricte ici. je veux que tu continues ton summer camp et dans dix petits jours on se retrouve. ça va passer vite, on s'appellera tous les jours s'ty veux mais je refuse que tu rentres. je vais encore plus m'en vouloir si j'gâche tes vacances. demande à baby, elle t'le dira, tu vas pouvoir m'voir qu'une demi heure deux fois par semaine. ça ne vaut pas l'coup. j'préfère que tu sois au summer camp et qu'tu passes du temps avec tes amis. j'culpabiliserais moins » yeux qui s'ouvrent de nouveau. hebert place le téléphone face à lui et allume l'option caméra. bascule l'appel en visio « j'ai envie d'te voir » sourire désolé alors qu'il la voit enfin sur l'écran. « tu m'as manqué aussi putain, t'as pas idée, j'ai fait que penser à toi ... j'donnerais n'importe quoi pour te serrer dans mes bras là »

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@Hebert Venancio

— Tu ne comprends pas que j'ai b'soin de te voir, de te serrer dans mes bras même si ce n'est que quelques petites minutes à tout casser ? Bordel, j'suis amoureuse d'toi Hebert. Ça, ça t'a échappé par contre. Le sourire qui se fend sur tes charnues lorsque tu te rends compte que tu viens de le dire tout haut, tout naturellement. Tu te redresses rapidement lorsque tu vois le visage du garçon, puis places le téléphone à ton tour, face à toi. Pivotes pour t'allonger à plat ventre. — J'donnerais tout ce que j'ai pour te serrer aussi dans mes bras. T'dire que tout ira bien. T'embrasser et rester scotchée à tes lèvres... La pression retombe, mains qui cachent ton visage. T'as besoin d'extérioriser avec tout ce qui s'est passé. Forcée de garder ton sang-froid pour ne pas juste craquer dans les bras de Baby qui pleurait. — J'veux plus jamais subir ça... Ce manque d'toi. M'laisse plus sans nouvelles... Les conditions dans lesquelles le garçon se retrouve ne te plaisent guère. T'as tellement envie de pouvoir faire quelque chose. — H ?

@Julia Steiner
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quel soulagement de l’entendre dire qu’elle est amoureuse de moi. le sourire revient. s’exprime franchement sur mes lèvres et je me permets même cette petite remarque. « il a fallut que je disparaisses pour que tu l’avoues enfin » je rigole car cette situation manque cruellement de légèreté. caméra enclenchée, je te vois enfin. quel soulagement. « le rêve … mais on pourra faire ça dans deux minuscules et interminables petites semaines » ça va passer vite et en même temps, ça risque d’être interminable. ça me fait de la peine quand tu te caches le visage. « j’suis désolé ma puce, promis j’ferais de mon mieux pour plus qu’ça s’reproduise. » fou moi un gps au cul, je ne vois pas d’autre solution. « mh ? » mes yeux ne lâchent pas l’écran. je profite de chaque seconde de cet appel. il risque de durer longtemps

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@Hebert Venancio

— Il a surtout fallu que la peur me torde le ventre pour comprendre que je veux plus me passer de toi... En Argentine ou bien à Boston, sur terre ou dans l'espace, tu as besoin de lui Julia. Tu as besoin de le sentir tout proche de toi. Il insiste pour que tu restes, pour que tu termines tes vacances. Mais impossible. Tu n'as plus la même envie qu'au début. — Deux semaines, c'est trop long pour moi... Laisse-moi rentrer s'il te plaît ? Il constatera bien vite à quel point tu peux être vraiment têtue quand tu t'y mets. Le sourire s'étire sur tes lippes lorsqu'il s'excuse. Tu peux voir à quel point il regrette, c'est déjà un bon début non ? — Tu le regrettes, je le vois. Et ce garçon que tu as failli ôter la vie, le verra aussi. Mais il y a une chose beaucoup plus importante à gérer maintenant. Lui. — Tu me promets de ne plus jamais manquer un jour de traitement ? Promesse qu'il devra tenir si jamais il l'a fait, parce que tu détestes ça, les promesses rompues.