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Elle veut te voir, Alys. Impossible d’oublier ces photos trop longuement regardés une fois qu’elle soit revenue te parler. Souvenirs trop ancrés pour en oublier la moindre ombre diabolique. Elle te hante, Alys. Son parfum t’obsède encore. Ses yeux t’hypnotisent toujours dans tes rêves. Pourtant, l’envie n’y est pas, d’être là. Tu l’as haï, probablement aussi fort que vous relation vous manque. Cocktail explosif. Jambe qui frétille sur place, anxiété à peine dissimulée. Toi qui ne laisses jamais rien paraitre. Assis sur cette chaise en terrasse, les pensées qui divaguent à ses mots qu’elle pourrait bien te poser pour tenter de t’expliquer pourquoi elle t’a trompé. Silhouette qui s’avance vers toi. Cette fois la jambe de frétille plus, control freak. Impossible de lui laisser voir, ce que tu ressens, maintenant. Redressé sur ton siège. J’ai un rendez-vous dans 1h, sois brève. Entièrement faux.

@Alys Reinhardt
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Les yeux rivés sur l'horloge, tu as surveillé le temps, passé bien trop rapidement. Tu as failli changer d'avis environs cent fois avant de te décider à sortir de chez toi. Les pas te guident jusqu'au parc dans lequel tu as trop de souvenir avec lui, et le cœur se fracasse dans ta poitrine. Tu devrais faire demi-tour, ne plus jamais insister pour revoir Artur. Mais tu as besoin de le revoir, au moins une fois. Parce que tu es encore accro à celui que tu aimais. Et parce que tu vous dois ça, la tragique vérité. Tu dois irradier l'anxiété en marchant vers le petit café où vous aviez vos habitudes lorsque vous vous aimiez. Une silhouette en terrasse attire ton regard, la sienne, évidemment. Tu pourrais le reconnaître n'importe où rien qu'à son impeccable allure. Tu t'avances vers lui avant que ta tête n'ait le temps de te pousser à fuir. Accueil glacial, tu ne t'attendais pas à autre chose. ― Je t'ai juste demandé vingt minutes. Tu t'installes face à lui, l'anxiété à son apogée. ― Merci d'être venu. Tes yeux se plantent dans les siens qui semblent vides de toute émotion. Tu prends une longue inspiration avant de te lancer. ― Je dois te raconter ce qu'il s'est passé cette nuit là. Récit que tu n'as conté à personne, sauf ton meilleur ami. ― Je ne t'ai pas... Un serveur qui t'interrompt dans ton élan pour prendre votre commande. ― Juste un café, s'il vous plaît.

@Artur Wolford
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Loin d'être aimable. Par habitude. Celle d'être déçu. De ne donner confiance à personne. L'unique fois où ton cœur s'est laissé emporter, elle l'a embarqué avec elle sans même te prévenir. Elle est là en face de toi. Myocarde battant, pourtant rien n'y paraît. Porte de prison plus joviale que ton regard sinistre. Vingt minutes d'agonie. Vingt minutes à écouter sa voix qui t'a longtemps fait chavirer. La mâchoire est serrée à ses paroles coupées. Également un café. Tu veux la suite de l'histoire, toi. Paradoxalement aussi pressé de partir que d'écouter. Peut être que tu veux simplement la voir, elle. Analyser ses traits. Observer tous les détails que t'as minutieusement enregistrés pour ne jamais les oublier. Le regard est perçant, dans le sien. T'attends la fin. La suite. Le début. Tu ne sais plus. Je t'écoute. Les minutes défilent, elle. Ton rendez-vous imaginaire approche. Tu n'as pas quoi ? Tu sais ce qu'elle va répondre. Elle ne t'a pas trompé. Et pourtant vous êtes là, éloignés quand vous étiez si rapprochés. Vous êtes comme deux inconnus inanimés.

@Alys Reinhardt
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Tu aurais pu lui demander de le retrouver plus tôt, il y a des semaines. Mais t'étais pas prête à affronter celui qu'il peut être. Celui qu'il n'avait pourtant jamais été avec toi avant la tragédie de votre histoire. Il était si doux, si attentionné. Mais il n'y a plus rien aujourd'hui, seulement cet air que tu déteste sur son visage que tu connais par coeur pour l'avoir observé si souvent. Tu te mords l'intérieur de la joue alors qu'il faut reprendre le fil du discours. Le commencer. Le terminer. Il sera douloureux, tu le sais. ― Je ne t'ai pas trompé ce soir là. Si prévisible. La semi vérité sonne pourtant faux. ― Enfin si. Je n'en sais rien... Tu ne sais pas parce que c'est encore flou, malgré l'évidence. Tu fais craquer tes doigts, trop nerveuse. C'était peut-être une mauvaise idée ? ― La vérité c'est que je ne me souviens de presque rien. Le regard se baisse sur tes mains qui s'agitent nerveusement. Tu te rappelles soudainement qu'il faut respirer. Inspiration. Expiration. Tu n'as pas envie de parler de ça. ― Je me souviens du bar, de m'être dit que t'aurais détesté l'endroit. Je me souviens des verres que j'ai bu. Deux. Une bière, puis un negroni. Rien qui aurait dû causer un black out. Rien qui justifie tes actes. ― Je me souviens qu'on s'envoyait des messages, mais que t'as arrêté de répondre parce que t'étais occupé. Le dj a fait un remix de cette chanson que j'aime tant, je suis partie danser. Chanson que tu détestes aujourd'hui. ― La piste s'est mise à tourner. Et... c'est tout. C'est déjà trop pour toi. L'envie de vomir quand tu penses à la suite. Tu espères qu'il va la deviner, parce que tu ne te sens pas capable de l'énoncer.
@Artur Wolford
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Les mots deviennent intéressants. Le café s'est posé sur la table, entre-temps. Sans l'arrêter dans ses explications bancales. Tu l'observes aligner ses pensées sans vraiment y arriver. Les sourcils qui se foncent quand les détails de son verre commencent à apparaître. Quand les phrases sont de plus en plus maladroites. Tu le sais, Alys est sûre. C'est ça que tu as toujours aimé chez elle. Mais cette personne en face de toi n'est que nervosité. Sans pouvoir reconnaître celle que tu connais. Le torse qui se redresse par dessus ton café, repoussé d'un revers de main. Ton visage s'est rapproché, le regard est armé dans le sien. Mes traits sont menaçants, cette fois. Alys. Parles. Tu veux qu'elle le dise. Tu veux être sûr de ce qu'elle est en train de rapporter. Que ses mots soient crachés sur cette table de terrasse, dans cette zone de rapprochement entre toi et elle. Les billes ne quittent pas les siennes. Elle peut chuchoter, quasiment : corps suffisamment proches pour l'entendre. Soutiens ou pression. Tu n'es peut être que l'assassin sadique de ses pensées chaotiques.

@Alys Reinhardt
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Les mots sortent difficilement. Tu ne sais pas comment les aligner, comment raconter l'horreur d'une nuit dont tu ne te rappelles pourtant pas, hormis ces quelques bribes floues que tu as essayé d'oublier. Mais il en veut plus Artur et ton regard qui le fuyait remonte vers son visage qui s'est dangereusement rapproché du tien. Tu observes les traits que tu connais par cœur pour les avoir longuement mémorisés. La vérité c'est que te fait peur, Artur. Orage menaçant au fond des pupilles dilatées alors que tout son être paraît si calme. Paradoxe cauchemardesque. ― Je ne me rappelle de rien d'autre, hormis du réveil. J'étais toute seule dans une chambre d'hôtel, je ne me souvenais de rien, et j'ai vu la publication de Veritas et ton message m'annonçant que c'était fini. Que ça ne servait à rien que je cherche à te joindre. Le souvenir remonte cette sensation horrible que t'avais ressenti quand tu as tout perdu ce matin là. Les larmes s'installent au bord des paupières et tu respires pour reprendre un semblant de calme, passant tes mains sous tes yeux pour chasser l'eau salé qui menace de couler. ― Je suis persuadée que je n'étais pas saoule. Pas après seulement deux verres. Jamais à vrai dire. t'étais tellement amoureuse que t'aurais plutôt chanté ses louanges. L'explication est trop difficile à avouer cependant.
@Artur Wolford
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Le cœur se resserre quand les explications finissent par conforter ce que tu pensais. Le cœur se déchire quand tu trouves ses yeux humidifiés par les souvenirs flous d'une histoire que tu connais si bien. Le coeur étouffe, mais les traits ne bougent pas. Le torse qui se recule cette fois, retrouver le dossier de la chaise. Un soupir qui s'extirpe bruyamment de tes poumons. La paume de main qui trouve ton visage comme pour dissimuler un instant de faiblesse, un instant où tes entrailles pourraient vouloir crier tout ce qui résonne en toi. Des années en arrière où c'était toi qui devait retrouver tes souvenirs, expliquer comment t'as pu briser ton épaule dans un escalier. Comment ta carrière à pu se terminer avant même de commencer quand c'était toi qui devait fuir, fébrile, le démon de ton enfance. Et toi encore, t'avais réussi à fuir. Les billes se posent sur l'environnement, trop de gens, trop de visibilité. Tu vas étouffer ici. Les phalanges qui agrippent la tasse du café, gorgée presque d'une traite à t'en brûler le palais. Finis ton café on part d'ici. Pour la première fois depuis que vous êtes en face, le ton est presque rassurant. Il n'est pas froid. Il n'est pas sans émotions. Et ton regard, lui, ne va pas croiser le sien. Pas ici.

@Alys Reinhardt
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Tu essayes d'expliquer ce qu'il s'est passé cette nuit là, juste avant que ton monde s'effondre. Juste avant que tu perdes Artur. Les mots sont un peu confus, la vérité est craché à demi-mot, sans l'avouer totalement. Tu en es incapable. Pourtant tu es du genre à toujours savoir dire toi. Toujours sûre de tes propos. Toujours le dernier mot. Toujours la reine dans les débat endiablé, surtout avec lui. C'est ce que t'aimais le plus entre vous, être capable de lui parler de tout. Mais aujourd'hui son regard noir t'oppresse. Ou est-ce la honte, la colère, et ce cocktail d'émotions qui menacent de te faire craquer ? Tu essuies ces foutues larmes à deux doigts de rouler sur tes joues. Il faut te reprendre. Tu ne sais pas quelle sera la réaction de ton ancien bien aimé. Trop imprévisible. tellement que plusieurs possibilités s'offrent à toi. Tu es presque surprise par le ton rassurant qu'il emploi. Tu bois ton café, docilement. Le liquide amer te brûle la gorge mais tu t'en fiche, tu veux juste partir d'ici. Tasse vidée sans que les regards se croisent. Vous vous levez en même temps, trop synchro. ― On va où ? que tu demandes tout bas, en parvenant tout juste à ne pas trahir l'angoisse par ta voix.
@Artur Wolford
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Minutes qui paraissent infinies. Le temps qu'elle finisse sa tasse, les pensées qui s'entrechoquent et le corps qui tente de maintenir le chaos qui s'anime en toi. Tu n'aimes pas te faire remarquer. Tu n'aimes pas perdre le contrôle l'allure impeccable, les émotions dictées pour toujours savoir ce que tu fais. Mais cette fois tu ne sais pas. De la colère ? De la tristesse ? Envers qui, le type qui lui a fait ça ? Elle ? Ou alors même toi de ne pas avoir été là ? L'univers pourrait brûler que tu t'en sentirais simplement apaiser. Elle fini sa tasse enfin, bruits de chaise sur le béton. Les bras qui s'agitent pour laisser passer la demoiselle avant toiw encore le parfait gentleman. Un dernier sourire de politesse au serveur pour payer. Visage qui fini à nouveau par se décomposer une fois le pas qui s'active sur le trottoir. Silencieux. Comme d'habitude, pierre tombale qui paraît plus attrayant que l'entièreté de ta compagnie. En réalité, tu marches sans savoir. Sans la moindre idée d'où tes pieds sont menés. Mais il y a ce décrochement à l'angle d'une rue, la main qui s'aggripe à son poignet sans forcer, pour vous engouffrer entre les murs étroits. Il n'y a rien ici, peut être l'allée d'une friche abandonnée. Pas de fenêtres, personne à l'horizon. Quelques dizaines de mètres engouffrés à l'intérieur, sans rien dire, ton pieds fracasse une canette abandonnée à son sort depuis de longues années. Métal rouillé qui cogne contre le mur. Merde ! Dramatique, presque. Les bras son remontés derrière la tête un instants puis à ton visage pour frotter tes yeux. Pourquoi t'as jamais rien dit ? Le ton n'est pas menaçant, plutôt énervé. Je t'ai parlé de moi et toi tu me dis rien pendant des mois ? Le corps est tendu en mais, tu te souviens que toi aussi, t'as toujours eu du mal à en parler. Putain Alys, tu m'as laissé croire à autre chose pendant des mois sans rien dire, sur quelque chose comme ça… Il suffisait de me le dire ! T'es dépité. Mais cette fois les yeux la fixent, sans relâche.

@Alys Reinhardt
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Vous vous levez sans un mot. Addition réglée par Artur. Tu aurais râlé en temps normal, fervente défenseuse de l'égalité homme femme. Mais tu n'as pas la tête à ça. L'esprit divague dans quelque chose de bien plus sombre. Avouer la vérité de fait plus de mal que tu l'aurais imaginé. Et le revoir lui de trouble plus que de raison. Tourbillon infernal dans lequel tu sembles bloquée. Les jambes te portent miraculeusement, t'avances à ses côtés. C'est comme avant mais en différent. Vous vous aimiez, vous vous détestez. La vérité c'est que non, le deuxième est faux. Et tu ne sais plus trop ce qu'il en pense maintenant. Parce qu'il a revêtu son impénétrable carapace Artur. Silence pensant. Distance étouffante malgré la proximité. Jusqu'à ce qu'il t'attrape par le poignet pour t'attirer dans cette ruelle délaissée menant à l'inconnu. Tu réagis à peine, te laissant faire, parce que malgré tout tu as confiance en lui. Tu l'observes perdre son parfait self control, presque curieuse parce que c'est rare. Il es énervé le Wolford, et ça provoque l'effet miroir que tu essayes de contrôler. ― Parce qu'au début je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé. Les pièces du puzzle ont mis un temps fou à s'assembler. ― J'étais terrifiée et je ne voulais pas croire que ça avait pu m'arriver. En parler aurait rendu les choses plus réelles. Et c'était la dernière chose que tu voulais. C'est encore un cauchemar duquel tu espères te réveiller. ― Je n'étais sûre de rien. J'ai dû faire des putains de tests pour avoir des réponses à mes interrogations. Prise de sang réalisée par l'une de tes amies en études d'infirmière, résultats obtenus au labo de l'université. Les traces de ghb comme ultime preuve de l'impensable. ― Entre temps tu m'as bien fait comprendre que tu ne voulais plus entendre parler de moi. Le regard humide cherche enfin le sien. Tu lui en as voulu, même si tu comprenais. L'égo a été blessé, aussi, quand il t'a jeté sans vergogne. Peut-être que tu l'as détesté, ton roi.

@Artur Wolford
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