Elysia, Pardonne moi. ( Feat Elysia)

Elysia et Maximilian

© Kaiji
Je voyais bien que ces petites billes bleues l'intriguait. Elle hésitait, et me demanda même de goûter le premier. Souriant, je n'hésitais pas une seule seconde car j'avais déjà goûté ça pour ma part, vu que j'étais venu il y a peu. Et le menu "découverte" changeait tous les mois, donc je l'avais déjà essayé, mais les petites billes m'avaient fait peur à moi aussi au début. Voyant que je n'hésitais pas plus que ça, et que je lui dti que c'était à sont tour, elle accepta de prendre une petite bille à son tour. Le champagne arriva, je remerciait le serveur qui nous l'apporta, et je vis donc Elysia goûter ensuite l'amuse bouche. J'étais suspendu à ses lèvres, priant qu'elle aime.. Finalement, un sourire étira ses lèvres, et elle me regarda, fière d'avoir trouvé à quoi était ces étranges petites choses : « Fraise... » Je souris à mon tour, soulagé et heureux qu'elle aime, car sur ses lèvres le sourire doux était sincère. «Oui, tu es forte. Tu ne m'en voudra pas, mais j'ai déjà choisis les menus, pour ne pas que tu découvre la carte : certains parfums sont écrits je trouvais ça plus drôle. J'ai pris un menu découverte, pour ne pas totalement tomber dans l'extrême.. j'espère que tu aimeras. » Le serveur nous servis le champagne, et je levais mon verre pour trinquer avec elle. Trinquer à quoi? Aucune idée. Je la laissais choisir sur ce point, c'était à elle de voir les choses comme elle le voulait. A mon arrivée, à sa promesse, à moi qui allait faire des efforts. Une fois que ce fut fait, je bu une petite gorgée, et décidais de reparler de ce qui m'avait fait fuir de la boite. " Et alors comme ça, tu as été à Londres un moment..? " Et je n'allais pas m'énerver, ni partir.

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please forgive me (+ maximilian)

J'avais deviné le goût de la petite bille sans grande difficulté. Il faut dire que je me goinfrais de fraise en saison, et de toute sorte. Mais mes préférées resteraient celles aux chocolats avec de la crème fraîche. Sur le coup, une vision fila devant mes yeux. Ma soirée avec Andy... Sauf que le Andy en question venait de se transformer en un visage familier, trop familier. Je secouais alors légèrement la tête comme pour chasser cette idée tandis que mes joues avaient pris une petite teinte rouge - et j'espérais qu'il ne l'avait pas remarqué. Non, pas à un endroit pareil voyons, et encore moins en compagnie d'un autre homme (enfin...)... D'ailleurs, celui-ci repris rapidement la parole. « Oui, tu es forte. Tu ne m'en voudra pas, mais j'ai déjà choisis les menus, pour ne pas que tu découvre la carte : certains parfums sont écrits je trouvais ça plus drôle. J'ai pris un menu découverte, pour ne pas totalement tomber dans l'extrême.. j'espère que tu aimeras. » Bon et bien, il ne me restait donc plus qu'à lui faire confiance et espérer qu'il n'essaie pas de m'empoisonner ce soir. Heureusement que je n'étais allergique à rien sinon, je n'osais pas imaginer ce qui pourrait arriver si mes lèvres doublaient de volume soudainement, ou que je fasse une crise d'asthme sans prévenir... « Bon et bien, je te fais confiance alors. » Sur le coup, j'étais étonnée d'avoir pu sortir ça aussi naturellement. Mais peut-être que justement, je lui faisais confiance... Parce que j'espérais vraiment qu'il ne me décevra pas... Sans doute... Max leva sa coupe de champagne. Je fis donc de même. Voyant qu'il ne disait rien, je pris finalement la parole. « Et bien... à cette soirée riche en expériences... » Je ne savais pas trop quoi dire de plus. Je bus alors une gorgée, le regardant du coin de l'oeil, un petit sourire émergeant. « Et alors comme ça, tu as été à Londres un moment..? » Un air étonné s'afficha alors sur mon visage. Il s'en souvenait! Je veux dire, la dernière fois que je lui en avait parlé, il était parti comme un voleur. Finalement, ce n'était peut-être pas à cause de mon voyage à Londres mais une vraie urgence? Je n'en savais rien et je me doutais qu'il me le dirait un jour. « Oui... J'en avais besoin pour remettre un peu mes idées en ordre. L'année dernière a été chargée en émotion on va dire. » Je ne voulais pas lui en révéler plus. Ce n'était pas ses affaires de toute façon mais... peut-être en avais-je déjà trop dit. Bon, tant pis, restais plus qu'à voir sa réaction.

Elysia et Maximilian

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Elle avait aimé la fraise. Enfin, le truc à la fraise, car il n'avait plus rien d'une fraise, ce machin bleu et rond. Mais si elle avait aimé ça, peut-être allait-elle aimer le reste du repas, et le risque que j'avais pris serait récompensé. Du coup, maintenant que j'étais un peu moins tendu à l'idée qu'elle puisse ne pas aimer, je me fis un peu plus bavard, lui disant que j'avais déjà choisis les menus. Ce n'était même pas pour avoir le pouvoir comme je l'aimais, non, c'était juste pour lui faire une surprise totale. J'étais d'ailleurs surpris moi-même, en y songeant.. J'avais remarqué que ses joues rougissaient lorsqu'elle avait parlé de fraise, et j'ignorais pourquoi. Mais en tout cas, ça la rendait terriblement mignonne.. Un peu trop d'ailleurs, elle ne pouvait pas faire ça, c'était pas du jeu, je devais lui prouver que je n'étais pas un gros dragueur, et elle devient une vrai bombe en trois ans, puis maintenant elle avait un petit regard de jeune fille innocente. C'était de la triche ça. Je ne résistais pas à la curiosité, lui posant la question gentiment, ne voulant pas la mettre mal à l'aise : " tu aime les fraises au point d'en rougir, Elysia? " Je avais que ce n'était pas ça, mais bon, peut-être qu'elle me donnerait la raison de ce rougissement soudain. Je la laissais trinquer, et choisir à quoi ou a qui nous trinquions. Une soirée riche en émotions? Parfait, ça m'allait très bien. Riche en émotion pour mon estomac qui allait faire des montagnes russes chaque fois qu'n plat allait arriver, dans l'espoir qu'elle l'aime.. Je décidais alors que nous trinquions, les yeux dans les yeux, mon regard se perdant dans le sien, que je devais reprendre la conversation de la boite de nuit, pour en savoir un peu plus sur l'épisode de Londres. Et cette fois je garderais mon calme, même si je ne supportais pas l'idée qu'elle ait changé là-bas.. « Oui... J'en avais besoin pour remettre un peu mes idées en ordre. L'année dernière a été chargée en émotion on va dire. » Une réponse vague, qui en avait trop dit ou pas assez dit. Et pour moi c'était bien sûr pas assez, je voulais tout savoir, et elle me coupais des morceaux là, j'avais pas les raisons. Je voulais que ce soit elle qui me dise ce qu'il c'était passé, parce que je n'avait jamais eut sa version, si ça se trouve, on m'avait dit des bêtises. Mais si elle n'y mettait pas du sien, ça allait être difficile pour moi ce soir, et je n'insisterais pas : ça ne serait pas poli. " Comment ça, chargée en émotions? Tu as eu des problèmes..? "

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C'est bête mais dès que je mangeais une fraise - ou quelque chose qui avait le même goût - je me mettais à rougir sans même le vouloir. J'avais vraiment espéré que Max ne le remarquerait pas, mais trop tard. « tu aime les fraises au point d'en rougir, Elysia? » Et sur le coup, je piquais un fard. Mais merde, il pouvait pas arrêter d'en parler, que j'oublie un peu. Je secouais alors la tête. « Mmmmh... on peut dire ça comme ça. » Il fallait vraiment que j'arrête d'attiser sa curiosité. Parce que c'était sans doute ce que je n'avais pas arrêté de faire depuis le début, et ce n'était pas vraiment favorable pour moi. Il allait me poser trop de questions auxquels je ne voudrais pas répondre. D'ailleurs, c'est ce qui se passa quand je lui répondis pour Londres. Un peu trop vaguement, mais assez pour qu'il veuille en savoir plus. Qu'est-ce que j'avais? Qu'est-ce que je faisais? Je ne voulais pas qu'il s'intéresse autant à moi. Du coup, je me sentirais obligée de lui répondre et montrer que je faisais un effort. Parce que nous essayons de nous connaître mutuellement, en laissant de côtés nos souvenirs, nos préjugés et les rumeurs qu'on aurait pu entendre sur l'autre. « Comment ça, chargée en émotions? Tu as eu des problèmes..? » Je me mordis la lèvre. Je ne savais pas quoi y répondre. Tout? Non. Rien? Non plus. Je ne voulais pas trop en dire, mais faire comme si de rien n'était, ce serait un peu me foutre de lui. « Oui... Enfin, pas vraiment... Juste... » Mon cerveau fonctionnait à toute vitesse. Il fallait que je trie toutes les informations, tout ce que j'avais vécu l'année dernière. Ce n'était pas simple de répondre à une question pareille. Oui, j'avais eu des problèmes mais en soi, ce n'était pas personnel. Pas tous en tout cas. J'ouvris la bouche, prête à lui répondre avant de la refermer. J'avais l'air d'une véritable idiote comme ça... Oh et puis zut, de toute façon, les rumeurs couraient bon train à propos de tout le monde, il finira bien par l'apprendre un jour. Alors tôt ou tard... Valait quand même mieux que je lui dise moi-même plutôt qu'il n'entende toutes ces déformations que les gens se répétaient. « T'es sans doute aux courants de mes fiançailles. Ça a fait le tour des journaux l'année dernière. Mon désengagement encore plus. Enfin bon. À part ça... Enfin... les accidents arrivent souvent. De voiture surtout... Une de mes amies a perdu la vie. » J'avais murmuré ça dans un souffle, les yeux baissés. Un ange passa. « Ne parlons pas de ça, j'ai pas envie de gâcher ce repas en parlant de malheur. » Je lui souris alors. Franchement, ce n'était vraiment pas le moment. Mais il a voulu savoir et je lui avais donné les réponses, peut-être pas celles qu'ils attendait, mais j'avais été honnête. Un bon début.

Elysia et Maximilian

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« Mmmmh... on peut dire ça comme ça. » Elle rougissait encore plus en disant ça. Et j'avais envie de savoir encore plus pourquoi elle rougissait ainsi à l'évocation de fraise.. Et malgré moi j'avais une petite idée de la raison de son rougissement. Généralement, lorsque l'on rougissait pour les fraises, ce n'était pas innocent, car fraise, ça allait avec champagne et .. moments de plaisir. Mais je refusais d'y songer, je voulais me tromper là dessus, du coup je n’insistais pas. Et puis, ça serait mal poli, et j'avais juré que ce soir j'étais un homme de compagnie parfait. Le genre de personne parfaite, que toutes les femmes aimeraient sortir. Elle m'avoua qu'elle avait eu une année chargée en émotions, et je lui demandais si elle avait eut des problèmes. Parce que sur cette histoire, je savais plein de choses et je ne savais rien à la fois : c'était confus, je n'avais pas son propre avis, j'avais des rumeurs, des commérages, et ce genre de choses ne son pas fiables à 100%. Mais vu sa réponse je pense que j'allais devoir m'en contenter.. « T'es sans doute aux courants de mes fiançailles. Ça a fait le tour des journaux l'année dernière. Mon désengagement encore plus. Enfin bon. À part ça... Enfin... les accidents arrivent souvent. De voiture surtout... Une de mes amies a perdu la vie. » Oui je savais pas ses fiançailles, avec Andy quelque chose, un riche type, et je savais aussi qu'elle avait l'intelligence de rompre cette alliance débile. Mais j'ignorais qu'elle avait perdu une amie. J'allais lui demander son prénom, leur relations, histoire d'en savoir plus, mais elle ne m'en laissa pas le loisir. « Ne parlons pas de ça, j'ai pas envie de gâcher ce repas en parlant de malheur. » C'est clair que bon, parler de mort me rappela immédiatement la soeur jumelle de la fille avec qui j'étais en train de dîner.. Dans un élan de tendresse, je posais ma main sur la sienne, pour lui glisser quelques mots réconfortants : " Je ne savais pas, je suis désolé.. Changeons de sujet, tu as raison. Tiens, voilà justement les entrées.. on va voir si tu es aussi forte que pour les amuse bouches. " En effet les plats arrivaient. Je savais l'intitulé des entrées moi, mais elle non, c'était plus drôle ainsi.. Le Carpaccio de Saint Jacques et gelée de chorizo sur son galet chaud arriva, sur un galet chaud comme c'était prévu. Le serveur posa les deux galets devant nous, et un sourire aux lèvres je levais les yeux vers elle : " a toi de goûter en premier. "

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Franchement, ce n'était vraiment pas le moment pour parler de ma relation avec Andy ou encore de l'accident qui m'avait pris Coraleen. J'avais d'ailleurs rejeté toute la faute sur Apple à cette époque. Parce qu'elle aussi était dans la voiture mais qu'elle s'en était sortie indemne. Et je lui en avais aussi voulu parce qu'elle avait pris mon fiancé. Bon, c'est vrai, nous ne voulions pas de cette union, lui comme moi, mais le fait est qu'il m'appartenait à l'époque. Je ne suis pas une fille possessive, ou jalouse. Enfin, pas tellement... ça dépend juste de la personne. Mais dans le cas d'Andy, je n'ai jamais su si j'avais été vraiment amoureuse de lui ou pas, ou c'était juste parce que je m'étais finalement faite à l'idée de passer le restant de ma vie à ses côtés, malheureuse (ou heureuse, je ne saurais le dire). Bref, il fallait que je tourne cette page de mon passé et que j'aille de l'avant. C'est alors que je sentis la main de Maximilian se poser sur la mienne. Je ne la retirais pas et je me rendais compte que ce contact m'était même agréable. « Je ne savais pas, je suis désolé.. Changeons de sujet, tu as raison. Tiens, voilà justement les entrées.. on va voir si tu es aussi forte que pour les amuse bouches. » À peine avait-il prononcé ces mots qu'un serveur arriva avec nos entrées. Tout ce que je pouvais distinguer de net, c'était les galets et des aliments de couleurs rouges et transparents. Hum, encore quelque chose de suspicieux vu la texture. Fruits de mer? Ça en avait tout l'air. « a toi de goûter en premier. » Vu qu'il insistait. Les couverts en main, je me servais donc d'un morceau. « Bon et bien, je suis contente de t'avoir revue. » Je lâchais ça dans un rire avant de mettre en bouche ce que j'avais dans ma fourchette. Je mâchais lentement, essayant de deviner ce que c'était. Oui, fruits des mers et une gelée... Mais je ne parvenais juste pas à mettre un nom dessus. Je reconnaissais pourtant le goût. « Donc... Fruits des mers... un coquillage sûrement... Saint Jacques peut-être? Par contre, je n'arrive pas à reconnaître la gelée... » Je lui lançais alors un regard interrogateur. Je voulais savoir ce que je venais de mettre en bouche quand même!

Elysia et Maximilian

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Elle n'avait pas envie de parler de malheur, et je la comprenais tout à fait, moi-même je préférais passer une bonne soirée avec elle plutôt que de l'entendre me parler de choses tristes qui avaient provoqué ce changement en elle. Changement que je trouvais beaucoup moins prononcé étrangement ce soir.. Pris dans un élan de sympathie, j'avais posé ma main sur la sienne, un regard tendre la couvrant, mais je me souvins que je devait garder un petit peu mes distances. Lui prouver que je n'étais pas qu'un sale coureur de jupon, et que je pouvais être un homme normal, poli, agréable. Du coup je reculais ma main dès que le serveur vint avec les entrées du menu, soulagé. Il me sauvait, cet homme, sans trop le savoir. Parce que sinon ça serait devenu très gênant, ce contact, car juste ça m'avait paru délicieux, et je n'imaginais pas pouvoir ressentir ça avec le contact d'une simple main dans la paume de la mienne. Et ce que j'ignorais, je ne l'aimais pas. Je lui dis que c'était à elle de goûter en premier cette fois-ci, et elle fis une remarque comme quoi elle allait mourir.. " Tu auras la consolation d'avoir vu le sublime Woodworth avant de mourir, c'est déjà ça, ne te plains pas. " Obligé de me lancer des fleurs, oui, mais c'est elle qui était partie sur le terrain de l'humour. Puis bon, mon sourire craquant allait me faire pardonner pour cette remarque un peu narcissique, alors que je ne l'avais pas prononcé dans ce but.. mais bien dans celui de lui faire comprendre qui elle avait en face d'elle, et qu’elle de la chance. J'ignorais pourquoi, mais je l'avais fait, comme si j'y étais obligé. Finalement, elel porta lui cuillère à sa bouche, pour tenter de deviner à quoi était ce plat. « Donc... Fruits des mers... un coquillage sûrement... Saint Jacques peut-être? Par contre, je n'arrive pas à reconnaître la gelée... » Hum, elle était vraiment forte en cuisine. Ou du moins en saveur, parce que moi je n'aurais pas reconnu la saint-jacques : en effet, j'avais pris une bouchée en même temps qu'elle pour l'accompagner quand même. Mais la gelée, le gout était évident pour moi ! " C'est du chorizo ! Tu sais, le truc rouge, épicé ..? Moi je trouve qu'on le sens bien." Souriant, je repris une bouchée. C'était bon, à mon goût.

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Nous venions de passer aux plaisanteries. D'abord les contactes physiques et maintenant, les petites blagues. Ça évoluait dans le bon sens et en fin de compte, j'étais contente d'avoir accepté son invitation. Bon, ce n'était pas encore parfait parfait, notamment cette idée de me faire deviner la nourriture, mais c'est sûr que c'était le genre de rendez-vous qu'on n'oublierait pas de si tôt. « Tu auras la consolation d'avoir vu le sublime Woodworth avant de mourir, c'est déjà ça, ne te plains pas. » Sur le coup, je n'avais vraiment pas pu me garder de lever les yeux au ciel tout en souriant moqueusement. Il ne pouvait pas s'empêcher de jouer les narcissiques n'est-ce pas? Mais bon, ça faisait partie de sa nature. Il savait qu'il était beau et il en jouait. Je pouvais un peu le comprendre, je ferais pareil si j'étais canon. Enfin, pas que je me trouve moche, loin de là, mais... pas autant quoi. Bref. Je décidais donc de goûter à l'entrée. J'avais facilement pu deviner la texture de la saint-jacques ou quelque chose du genre parce que j'adorais ça. Par contre, l'autre... Oui, le goût prononcé me rappelait des souvenirs enfuis. Sûrement un aliment que je ne mangeais que rarement. Parce que ce n'était pas un des aromes que je préférais le plus. Mais les fruits de mer, j'en raffolais. Je pourrais en manger tous les jours sans en avoir marre. Et les sushi étaient sans aucun doute mon plat préféré. Et les saint-jacques aussi. Miam. « C'est du chorizo ! Tu sais, le truc rouge, épicé ..? Moi je trouve qu'on le sens bien. » Quand il parla de chorizo, je me retenais de grimacer. Pas étonnant, c'est genre le truc que je ne mangeais jamais. J'avais dû y goûter... deux fois à tout casser? « Oui, on le sent bien, mais je suis tellement plus fruits de mer que viande. Mais c'est mangeable, ça va, je ne suis pas encore morte. » Bon, même si je ne suis pas du genre difficile question nourriture, il y avait quand même certains aliments que je n'aimais pas. Et le chorizo en faisait définitivement parti. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir. Je tournais donc la fin de ma phrase en une légère plaisanterie pour le rassurer. J'espérais juste qu'il n'allait pas le prendre mal. Je finis donc ma bouchée parce que je n'aimais pas gaspiller. Et parce que c'était mal poli de le faire.

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Finalement la soirée n'était pas du tout si désagréable que ça. Certes, ça avait failli dérapé avec l'histoire des accidents, de Londres, mais au final on avait réussit d'un commun effort à sauver l'ambiance et on s'était débrouillé pour arriver à faire des plaisanteries. Finalement, avec des efforts ça allait presque être une soirée normale. Enfin, on en était qu'à l'entrée, alors tout pouvais encore arriver, je pouvais encore draguer une serveuse, décider de me casser du restaurant, faire des remarques à haute voix sur les gens des tables à côté, .. Je pouvais encore foutre a merde, il allait falloir que je me tienne encore un petit moment. Les entrées arrivèrent, je lui demandais de goûter en premier cette fois-ci, et elle trouva facilement l'ingrédient principal, les saint-jacques. C'était un de mes aliments favoris d'ailleurs, les saints-jacques : chair ferme, gout fin, petit donc classe dans une assiette.. Ouais, j'aimais vraiment beaucoup ça. Mais elle m'avoua sécher pour la gelée, et je lui dit avec un peu sourire que c'était du chorizo. Mais vu sa tête, ce n'était pas un très bonne nouvelle. Elle était allergique? « Oui, on le sent bien, mais je suis tellement plus fruits de mer que viande. Mais c'est mangeable, ça va, je ne suis pas encore morte. » Bon, pas allergique, mais elle n'aimait pas ça. Je la vis en manger de nouveau, et je secouais la tête. Je ne voulais pas qu'elle se force. " Laisse tomber, ne te force pas tu va te rendre malade si tu n'aime pas. " Bon, bah mon dîner allait peut-être tomber à l'eau finalement. J’espérais qu'elle allait aimer la suite, parce sinon j'étais mal : un dîner où on aime rien, c'est pas un bon dîner. Un serveur vint finalement débarrasser les galets chauds, à mon plus grand soulagement. J'oubliais mon échec dans l'entré lorsqu'ils disparurent. J'étais un battant, il y avait encore le plat et le dessert pour lui faire plaisir, pour qu'elle aime. Je pris de nouveau une bille fraise, la regardant, cherchant un sujet de conversation. C'était aussi délicat, comme choix.. J'optais pour le classique. " Tu va au summer camp cet été? "

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J'avais toujours été le genre de fille qui finissait son assiette, peu importe la quantité, peu importe si j'aimais ou pas. Dans le pire des cas, j'en tombais juste malade, ce n'était pas un grand drame, je n'allais pas mourir pour si peu. Ainsi, je décidais de finir quand même mon entrée. « Laisse tomber, ne te force pas tu va te rendre malade si tu n'aime pas. » Je lui lança alors un sourire rassurant. « Ne t'inquiète pas, je ne me force pas et puis, je ne tombe pas malade pour si peu. Et si c'est le cas, et bien, tu n'auras qu'à jouer les docteurs. » Un sourire amusé sur les lèvres, je finis par boire une gorgée de mon champagne histoire de faire partir le goût avant de me servir une autre bille à la fraise. Là, j'allais mieux. Au même moment, le serveur vint nous débarrasser de notre entrée. C'est alors qu'un petit silence régna à la table. C'était assez perturbant parce qu'au fond, je ne savais vraiment pas quoi lui dire. Nous ne nous connaissions pas tellement, il n'y avait que ma défunte soeur qui pourrait nous rapprocher, mais je ne voulais pas parler d'elle. Et d'un autre côté, je ne savais pas vraiment ce qu'il aimait, quel genre de sujet de conversation pourrait le convenir. Autre que la politique bien sûr. Parce que ça, ce n'était pas vraiment mon domaine, pas comme la littérature anglaise où je pourrais en parler pendant des heures et des heures. Mais je doute vraiment qu'il veuille m'écouter blablater là-dessus. C'est alors qu'il décida d'ouvrir la bouche. « Tu va au summer camp cet été? » Ah un sujet neutre. Là-dessus, ce n'était pas difficile de lui répondre. D'ailleurs, un sourire aux lèvres, ma réponse ne tarda pas. Les yeux brillants, j'étais déjà excitée que le summer camp ne commence. « Bien sûr! Je n'ai pas pu y participer l'année dernière et il paraît que c'est vraiment génial pour tisser de nouveaux liens, pour s'amuser et tout. Cette année, ce sera à Key West. Je n'y ai encore jamais été. Et toi, tu comptes y participer? » J'attendais une réponse positive de sa part. Parce que, si ça se trouve, on arrivera à passer le cap des connaissances, et peut-être, devenir amis?

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