ARAMIS ► tom fletcher

Je soupire à sa voix inquiète alors que je regarde par le hublot l'océan de nuage où nous sommes. Fermant un instant les yeux je pose ma tête contre la vitre qui me sépare du ciel gardant mon téléphone proche de mon oreille. Bien sur que non maman, je ne l'ai pas fait exprès. Au campement il n'y avait juste pas d'électricité alors comment vouais-tu que je garde mon ordinateur avec de la batterie pendant quinze jour ? Bon c'est pas tout à fait vrai, j'aurais pu aller à la ville voisine où il y avait un hôtel et donc de l'électricité pour skyper avec ma mère, mais si je pars dans un trou paumé du Brésil, ce n'est pas pour passer mon temps sur le net. MAis tout de même Aramis, ton père et moi étions mort d'inquiétude ! Ne me dis pas que tu n'as eus aucune minute à toi, je veux bien croire que les enfants là-bas demandaient de l'attention mais quand même... Oh ça, moi aussi je veux bien le croire qu'il ne me demandait pas autant de temps... Seulement il y a eut les enfant... et puisDiego. Et là je vous jure qu'un copain ça prend vachement de temps, surtout dans un voyage humanitaire où les journées sont longues et les nuits torrides. Néanmoins en bon fils que je suis, je vais lui épargner les détails, déjà qu'elle se borne à croire que lorsque je ramène des garçons à la maison, ce ne sont que de proche amis... alors que les filles sont de suite des belles-filles potentielle... Alors je ne vais pas non plus lui brisé ses barrière psychiques qui refusent d'admettre que son fils couche en ce moment depuis dix jours avec un brésilien sublime, parfait et gentil. Non, et puis quant à mon père... en me voyant débarquer de l'avion avec Diego, il comprendra bien vite à quoi j'ai occupé mon temps.
Fat pas croire, mes parents malgré leur richesse sont très ouvert d'esprit et pas coincé du tout, mon père ancien hippie transformé en cinquantenaire cool et calme et ma mère un peu barge et sur protectrice sur les bords. Entre lui qui admet volontier que son fils part partout dans le monde aider les gens, et s'envoie en l'air avec fille ou garçon et ma mère qui ne voit que ma perfection à aider autrui mais que non non non, sont fils est hétéro mais très très très proche de beaucoup de garçon, mais ne veut rien savoir... Et avec ça, j'ai réussis à grandir quand même normalement. Normalement, tout est relatif !
Néanmoins dans trois semaines je reprend les cours à Harvard, je retourne à l'université après des vacances passé à l'étranger à aider un orphelinat, à faire des balades en Australie où à flemmarder à l'hotel de Tokyo... Il est temps que je me pose de nouveau pour recommencer une autre année de droit plutôt "calme". Encore trois semaines pour profiter du séjour de Diego par ici, pour reprendre contact avec la vie "normal" et aussi reprendre contact avec Alek et Rory, de qui j'ai pas eut tellement de nouvelles. Même si je sais c'est par ma faute, mon téléphone ayant été rarement à porté de main pour que je puisse les contacter ou répondre à leur appels. Trois semaines pour retourné sur le campus et donc retrouvé mon meilleur ami qui, il faut le dire, m'a énormément manqué. Peut-être que je lui présenterait Diego d'ailleurs. Ou peut-être pas, ça vaut pas forcément le coup... Ravis de bientôt retrouvé l’université, je songe durant le vol, à l'année qui va se dérouler, encore une fois au sein de notre confrérie, entre cours, et amis. Et je me dis que finalement je suis bel et bien content que l'été touche bientôt à sa fin. Et c'est d'ailleurs par un léger grognement de mon voisin de vol que je refais surface dans la réalité, tournant la tête vers Diego qui se réveille peu à peu, sortant de son sommeil alors qu'il semble avoir du mal à émerger. On arrive dans vingt minutes ! Je répond à sa question muette en espagnol, et je repars ensuite de mes "rêveries".