Oh...it's good to see you again? (Olympe & Lassa)

Je n'avais pas dormi de la nuit. Allez savoir pourquoi! Je m'étais couché vers 23h dans mon lit, regardant la plafond à la recherche de ce sommeil qui ne venait simplement pas à moi. Putain, ce que ça m'enrageait de faire de l'insomnie, parfois... Enfin, comme j'avais cours dans l'après-midi et que je n'avais pas dormi une seule seconde, je me rendis assez tôt à La Luna Caffe dans le but de me prendre un truc qui me réveillerait assez pour tenir le restant de la journée. Au pire des cas, je prendrais deux ou trois cafés bien forts qui me donneraient un peu trop d'énergie, mais qui ne m'endormiraient pas dans mon cours. Voilà la solution! Arrivé sur place, il n'y avait pas beaucoup de gens. Seulement une jeune femme brune que je voyais de dos et un jeune homme à l'extrême opposée de la place. J'allai vers le comptoir où le serveur semblait tout particulièrement s'ennuyer en ce début de journée. Je lui fis un large sourire en commandant un café fort, qu'il me servit quelques minutes plus tard. Je le payai et m'apprêtai à sortir pour le boire en cours de route. Mais là, je stoppai net. Dans le reflet de la fenêtre face à la fille que je ne voyais que de dos, je remarquai les traits de celle-ci. Il me semblait la reconnaître. Mais oui... c'était Olympe! C'était une jeune femme qui avait plus ou moins été en couple avec mon meilleur ami et confident, et avec qui j'avais flirter quelques temps après. Mais comme je ne le savais pas qu'elle et Wyatt avaient sorti ensemble, lorsque je l'avais appris, j'aî dû mettre un terme à cela, puisque je ne voulais pas faire cela à mon meilleur pote... Et je crois qu'elle l'avait plutôt mal pris. Prenant une grande respiration, j'allai vers sa table. « Salut Olympe... Je peux m'asseoir ici? »

Laisser mon âme vagabonder en paix. Me reposer, et fermer les yeux. J'avais étudié longuement la veille, après un stage dans un cabinet d'avocat très célèbre, je devait faire mon rapport détaillé. Et une semaine, c'est très longs à raconter, surtout que je n'avais pas fait que trier des dossiers : j'avais accompagné un avocat lors d'un procès, j'avais été dans un bibliothèque chercher des informations sur une entreprise malhonnête, bref, j'avais passé une semaine fatigante, et bien sûr j'avais voulu finir mon rapport avant de dormir. Je pouvais le réciter mot à mot, et ce dans l'ordre de 34 pages qui le composait. Du coup ce matin, après m'être levée avec difficulté, j'avais décidé de m'accorder une petite pause dans un café, avant d'aller courir. Parce j'avais décidé de m'y remettre, et je tenais cette décision : je courrais au moins 3 fois par semaine ces derniers temps. De toute façon, je n'avais rien d'autre à faire en ce moment.. je travaillais, je lissais, je courrais. Et de temps en temps je sortais avec des amies cabot, mais moins qu'avant. J'avais pris un croissant et un chocolat chaud à déguster tranquillement, quand j'entendis une voix dans mon dos. Je sursautais, et me retournait : je reconnu immédiatement Lassa. Je n'avais pas vraiment envie de le voir ici. Mais bon, il voulait s'assoir, je n'allais pas le virer... " Tu peux t'asseoir. Et bonjour. " J'avais été sèche, mais je n'avais pas digéré le fait qu'il ait joué avec moi. Enfin, qu'il ai laissé notre relation de flirt.. Mais j'allais finir par m'habituer d'être sans cesse déçue par les mecs, j'en étais sûre. Entre lui et Wyatt, j'étais servie. Et Jack qui ne faisait aucun effort malgré ce qu'il m'avait dit.. Bref, en ce moment, c'était pas la joie, alors je préférais me dire qu'il fallait mieux me concentrer sur mon croissant que sur Lassa.

Je ne pensais pas recroiser Olympe un jour. Enfin, si, je savais que j'allais la croiser, c'était impossible de ne jamais la revoir, puisque nous étions tous deux à Harvard. Ce que je veux dire, cependant, c'est que jamais je ne pensais la revoir comme cela, face à face. J'aurais préféré l'éviter encore un ou deux ans, pour qu'elle ne m'en veuille plus à mort, parce que je savais qu'elle m'en voulait de lui avoir faire ce que je lui avis faire. Mais je n'avais pas vraiment fait exprès. Je ne savais pas que mon meilleur ami avait sorti avec elle, alors que moi je flirtais avec cette belle brune. C'était mal de faire ça à mon meilleur ami, alors j'avais laissé tombé pour ne blesser personne. Mais je l'avais blessée elle, et elle ne comprenait toujours pas, visiblement. À entendre son ton lorsque je lui demandai si je pouvais m'asseoir près d'elle, elle n'acceptait pas trop ma compagnie. J'hésitais à partir, ou à rester, et j'optai pour la deuxième option. Avec mon café en main, je pris place devant elle en la regardant, avec un sourire et un air jovial. « Content de te revoir, Oly! Tu es sublime ! » Je pris une gorgée de mon café en la regardant dans les yeux. Fallait détendre l'atmosphère et lui faire avoir un sourire, elle se détendrait bien... « Tu fais quoi ici aujourd'hui ? »

Je n'avais aucune envie de me prendre la tête aujourd'hui, et pourtant je vis arriver juste devant moi comme un cauchemars Lassa. Il s'approchait, comme si de rien n'était, et je sentis mon ventre se serrer. Pourvu qu'il ne me demande pas de rester.. mais ça n'avait pas manqué, avec un petit sourire il me demanda si il pouvait s'asseoir. Et comme j'étais faible, je l'avais laissé s'asseoir, sans oser lever les yeux vers lui. Je n'étais pas en forme, j’en avais marre que mon cœur serve de punchingball aux hommes. J’espérais qu'il allait juste s'asseoir pour s'excuser, et qu'il allait partir, mais vu la posture qu'il prit, et le fait qu'il posa son croissant sur la table, je pense que je pouvais rêver pour qu'il me laisse tranquille. « Content de te revoir, Oly! Tu es sublime ! » Bam, deux mensonges qui font mal dans 7 mots. Il allait battre le record. J'avais envie de lui hurler que ce n'était pas réciproque, et que si j'étais si sublime que ça, il n'avait qu'à pas me jeter. Ou du moins pas essayer de me draguer à ce point, et à fleurter avec moi, mais je me voyais mal hurler ça en public. " Merci. Toi aussi.. " ça c'était vrai, il était toujours magnifique, propre, beau. Je savais très bien pourquoi j'avais craqué, la laissant me draguer comme ça.. Il me fit un petit sourire, sûrement pour que l'ambiance soit moins lourde, alors je fis un petit effort. " Je prends mon petit déjeuner, puis je vais sûrement aller faire les magasins. Et toi? "

Je n'étais pas le genre de mec à aller s'excuser et s'expliquer pendant des heures et des heures pour des problèmes qui étaient souvent trop complexes pour être réglés simplement en quelques phrases et quelques mots. Tout le monde s'excusait, et ce au moins une fois par jour. Un accrochage ici, une erreur là, tout le monde s'excusait. Mais lorsque de gros problèmes survenaient, c'était beaucoup plus compliqué que ça. C'était le cas avec Olympe, fille que j'appréciais vraiment beaucoup et qui était une bonne amie selon moi, même si nous ne l'étions plus vraiment, à proprement dit, depuis que j'avais appris qu'elle était sortie avec Wyatt, mon meilleur pote et que j'étais en fréquentation avec elle. Selon moi, ça ne se faisait pas. Ce qui était normal après tout. J'aurais bien voulu expliquer cela facilement à Olympe, et qu'elle comprenne tout aussi facilement, mais visiblement, ce n'était pas aussi simple que ça. Alors, je prenais mon plus joli sourire, l'air décontracté, arrivant à sa table et m'asseyant face à elle avec mon cappuccino et mes bouquins de cours. Elle semblait plutôt mal à l'aise, insultée et peu convaincue. « Merci beaucoup. Tu n'as pas vraiment changé. Enfin physiquement... Je ne sais pas psychologiquement parlant. » Je souris. Moi et mes grandes phrases de merde. Enfin bon, tant pis. Je pris de nouveau une gorgée du truc que j'avais acheté en regardant dehors par la vitre, puis reportai mon regard sur elle. « Mmh... petit changement de plan pour toi. Non contestable, sauf si grave urgence. Tu prends ton petit-déjeuner, puis JE t'emmène faire du shopping. Un petit tour chez Victoria Secret ça te dit? » Je voulais tenter de me faire pardonner. Pas en l'achetant, non, je n'étais pas aussi méchant et imbécile que ça, mais en tentant de lui faire plaisir. Je savais combien elle aimait tant faire du shopping, alors pourquoi pas? Et puis, j'étais le petit-fils du créateur de Victoria Secret, non? Alors les privilèges me servaient, parfois!

Je savais très bien ce qui l'avait empêcher d'aller plus avec moi. Wyatt. C'était un super pote à lui, il ne se voyait pas lui faire ça, et il me l'avait déjà expliqué un bon nombre de fois. Il s'était justifié, m'avait demandé de me mettre à sa place, d'imaginer la merde que ça foutrait entre eux, de comprendre que son amitié était plus importante qu'un coup avec moi. Mais voilà, j'étais blessée, et il est évident qu'une femme qui souffre, qui a mal, et qui a l'impression d'être prise pour une poire par tout le monde c'est pas vraiment facile à convaincre. Alors non, je ne voulais pas qu'il vienne avec moi à ma table, mais j'avais été incapable de lui dire non.. ll s'assit face à moi alors que je finissais mon café, profitant de la caféine qui allait me permettre de tenir toute la journée. « Merci beaucoup. Tu n'as pas vraiment changé. Enfin physiquement... Je ne sais pas psychologiquement parlant. » Qu'est-ce qu'il croyait? Que j'allais en quelques semaines devenir blonde, obèse, et perdre 10 centimètres? physiquement c'était cramé, et psychologiquement aussi, je n'allais quand même pas changer ma manière de penser pour un mec, aussi beau soit-il. " Non je ne suis pas devenue dépressive, je n'ai pas des envies suicidaires, je ne suis pas en quête de mon équilibre spirituel.. je pense que je suis normale. " Malgré moi je n'avais pas put m'empêcher de me moquer un peu, mais bon, c'était surtout pour dissiper ma gêne face à lui.  « Mmh... petit changement de plan pour toi. Non contestable, sauf si grave urgence. Tu prends ton petit-déjeuner, puis JE t'emmène faire du shopping. Un petit tour chez Victoria Secret ça te dit? »  Ho.. si il prenait par les sentiments.. j'avais envie de refuser, parce que j'avais un peu peur de passer du temps avec lui maintenant, mais bon.. Puisque ce n'était pas négociable, tant pis. " Bon bah alors si je suis obligée, c'est d'accord, mais juste un petit moment, d'accord? " Je fini mon petit déjeuner, vu que toute façon je ne mangeais jamais beaucoup le matin.

Je me sentais terriblement con au fond de moi-même vis à vis d'Olympe pour ce que je lui avais fait subir lors de notre espèce de rupture/pas-rupture. Elle m'avait bien fait savoir à ce moment là que je n'avais que joué avec son coeur et ses sentiments, ce qui était complètement faux. J'étais loin d'être ce genre de mec sans coeur qui empile une liste énorme de conquêtes sur un calendrier de rencards. Je l'avais vraiment bien aimée, et si elle n'avait pas été en «couple», même secret avec Wyatt mon meilleur ami, je serais très probablement allé plus loin dans cette relation avec elle. J'essayais de faire baisser la tension qui régnait maintenant que j'étais venu m'asseoir face à elle au Luna Caffe ce matin, mais elle semblait vraiment très réticente de me voir, et me le faisait savoir dans son sarcasme et son ton de voix. « Euh...c'était pas ça que je pensais... Faut vraiment qu'on parle, je crois ein. » Ouais, fallait vraiment qu'on se parle, parce que là ça fonctionnerait pas sinon. Je voulais sincèrement lui reparler en toute amitié et en bon terme, pas en sarcasme et en haine. À ma grande surprise, elle accepta cependant de m'accompagner alors que je l'invitais faire du shopping chez VS. Je souris joyeusement. « Je sais que t'en crève d'envie, de toute façon! Alors tu pouvais pas refuser... Mais oui, juste un tout petit moment, c'est d'accord! » Je terminai mon cappuccino dans une gorgée et le jeta d'une simple volée dans la poubelle assez loin. Je me levai en souriant à Olympe. « Tu viens, belle brune qui gaspille son temps à m'en vouloir encore? » Ça n'avait rien de méchant. Je voulais la taquiner un peu, la détendre, quoi.

Je n'allais pas non plus lui faire la fête. Malgré ce qu'il disait, j'avais la véritable impression qu'il s'était bien moqué de moi, et de ce que je pouvais commencer à ressentir - ou non - pour lui. Mais lui ne voyait pas les choses, je savais que je devenais un peu rude avec les hommes, mais chaque fois que je m'attachais, ça finissait mal. Très mal. Mais ce n'était pas de la faute de Lassa, il ne fallait pas que je la haïsse parce qu'il avait été honnête, et qu'il avait juste respecté son ami. Mais bon, lorsqu'il me proposa de m'emmener faire les magasins avec lui, enfin plutôt d'aller chez Victoria's Secret avec lui, je n'avais pas du tout envie de lui faire la gueule. « Je sais que t'en crève d'envie, de toute façon! Alors tu pouvais pas refuser... Mais oui, juste un tout petit moment, c'est d'accord! » Bon, et bien il me connaissait plus que je ne le pensais. Mais de toute façon, refuser de faire les magasins, ce n'étais pas mon genre et c'était que j'avais changé, vraiment. " Allons, moi, en crever d'envie? Mais non. Je sais me contenir ! " Mensonge, j'étais vraiment contente qu'il propose ça pour se faire pardonner.. Je fini mon café, puis lui aussi, et il se levait. « Tu viens, belle brune qui gaspille son temps à m'en vouloir encore? » Et même là il me complimentait.. c'était vraiment dur de lui en vouloir. " Beau brun, tu sais très bien que j'ai mes raisons.. " Je le suivit dehors, m'accrochant par habitude à son bras, puis je me rendis compte de mon geste. Et je le lâchais. Ce n'était peut-être pas une bonne idée.

Pourquoi une jolie fille comme Olympe devait-elle gaspiller son temps à détester un mec comme moi? J'étais pas le meilleur homme du monde, certes, et je faisais constamment des erreurs, alors intérieurement, je trouvais complètement idiot de l'avoir blessée à ce point. Soit j'aurais dû continuer de la fréquenter et aller au bout de cette relation, soit je n'aurais simplement jamais dû lui faire tant de compliments et sortir avec elle. Ce n'était pas que je regrettais, non, mais je regrettais d'avoir été aussi con à la fin. Je voulais donc tenter du mieux que je le pouvais de me faire pardonner, qu'elle ne soit plus aussi fâchée contre moi et je ne sais pas moi si elle était triste à l'intérieur, donc au moins, le shopping lui changerait un peu les idées et qui sait, elle oublierait tout ça peut-être, finalement. Elle me fit sourire à faire comme si elle en crevait pas vraiment d'envie. J'haussai les épaules. « Eh bien alors... ce sera un plus petit budget, dans ce cas! » Une lueur brillante et taquine me traversa le regard tout en la regardant du coin de l'oeil : bien sûr que je blaguais. Je voulais simplement voir ce qu'elle répliquerait à la suite. À ce qu'elle me dit, soit d'avoir ses raisons, je fronçai légèrement les sourcils. Oui, elle avait ses raisons, mais fallait cesser, parce que je ne voulais pas qu'elle m'en veuille pour le restant de mes jours, après tout. « Ouais, t'as tes raisons, mais elles sont expirées depuis un sacré moment. Alors voilà, t'as plus de raisons maintenant! » Nous avions terminé nos cafés et cappuccino, et sortions donc dehors. Elle prit mon bas comme on le faisait auparavant lorsque l'on avait une sortie. Je souris légèrement, mais elle ôta son bras immédiatement, réalisant peut-être le geste. Je mis alors les mains dans mes poches, pour ne pas la mettre mal à l'aise. « J'sais pas comment vous faites, vous les filles, pour faire du shopping pendant des heures et se choisir avec soin des soutien-gorge et des string... Ça doit éreintant! » Je voulais détendre l'atmosphère quoi!

Les magasins, il avait tapé fort. Parce que en jeune fille Cabot qui se respecte, j'adorais tout simplement.. Franchement, quand j'avais un moment de déprime - comme ces derniers temps - j'allais dans les magasins, faire chauffer ma carte gold, histoire d'aller mieux. Et ça marchais parfois. Surprenant, mais logique, quand une femme va mal, c'est soit pour son corps, soit une amie, soit pour un homme. Et le shopping, c'était la solution pour tout : on se sublimait et on voyait les atouts de notre corps ; on parlait à droite à gauche, avec vendeuses et clientes , malheureusement pour les hommes c'était un peu plus dur, il fallait de la volonté pour aller mieux. Mais quand, dans une robe neuve, on se regardait dans un miroir, on pouvait se dire : voilà ce qu'il a perdu, ce con. Et ça allait tout de suite mieux. Mais je n'allais pas sauter dans ses bras parce qu'il m'offrait une matinée shopping dans un magasin de sous-vêtements, alors je la jouais distante. « Eh bien alors... ce sera un plus petit budget, dans ce cas! » Je le regardais, surprise qu'il dise ça. Il n'avait jamais été du genre radin.. et là encore, je vis un petit sourire en coin apparaitre sur ses lèvres. Tch, il se foutait de moi ! mais bon, amusée aussi, je répliquais rapidement : " Je pourrais payer seule, tu le sais très bien. " Bah oui ,mes moyens n'étaient pas du genre limités.. « Ouais, t'as tes raisons, mais elles sont expirées depuis un sacré moment. Alors voilà, t'as plus de raisons maintenant! » Là, il allait me vexer vraiment. Mes raisons, expirées? Non mais il était bête ou quoi? " Hé, je te rappelle que je suis une femme : je n'oublie jamais un type qui m'a fait du mal, c'est dans mes gênes. Alors estime toi heureux que je t'ai pas déjà arraché la langue ! " Bon, j'avais à mon tour été taquin, pour voir ce qu'il allait répondre. Curieuse. Puis il fis une remarque sur les magasins, normal, après tout c'était un homme. Alors que croisais les bras sous ma poitrine pour marcher, après avoir lâché son bras, je lui répondis : " C'est très simple. Ces dessous seront eux qui devront émoustiller l'homme souhaité, c'est important de se sentir.. aimée. Je pense que c'est pour ça que l'on passe toute des heures dans les magasins. Puis aussi pour se sentir bien, tu vois. Avoue que tu adore voir un jolie ville en string.. "