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tension lunaire

Désert d'Atacama
29/07/2023
@Bohème Chatelain
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Les jours ont passés depuis cette interlude dans l'ascenseur. Cette explosion face à des non-dit auxquels je n'avais pas été préparée. Mais nous n'y avions pas pensé "avant" qu'on allait s'embrouiller. Et qu'une fois arrivé à la sortie nocturne, nous allions devoir partager notre tente pour la nuit. Il n'était pas possible d'échanger et encore moins de dormir hors d'une tente pour éviter tout aléa. Quand je m'éloigne pour le moment du repas, je vais à la tente pour déposer mon sac à dos. Je tombe sur celui de Bohème et je ne sais pas ce qui me prends, je viens à en caresser le tissus du bout de mes doigts. " Pourquoi tu es si jaloux... " je soupire. les mots sont glissés avec douceur, et beaucoup de tristesse. " J'en vaux pas la peine... " que je finis par dire. Parce que je le pense vraiment. Déjà parce que je ne voulais plus tout ça. Je ne voulais plus vivre les mêmes douleurs. Sauf que je ne veux pas le perdre non plus. Je n'ai pas envie qu'il sorte de ma vie. Quand je repense à l'ascenseur, je suis encore fébrile. ça me saoule. Je me laisse tomber sur le matelas installé dans la tente. Deux places, j'pouvais pas mieux choisir à ce moment là.

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L'amertume que je ressens est encore si vive que j'en peine à trouver le sommeil. Rien que l'idée de partager une tente avec Perséphone, qui plus est une tente avec une seule couchette commune me donne des sueurs froides. Non pas que j'ai réellement envie de la fuir, mais je n'ai pas envie qu'elle me crache son venin comme la fois dernière... je crois que je ne le supporterais pas. A la place, et non sans que cela me demande un effort colossal, j'ai préparé de quoi nous sustenter. Une sorte de drapeau blanc hissé... d'ailleurs, et alors que j'entends la voix de la demoiselle s'élever depuis la tente, je m'approche en ne laissant paraître qu'un mouchoir que je secoue vivement. Armistice ? Je m'épuise avec mes propres conneries. Pourtant, je crois que la crise de la nuit dernière, dont les cernes noires sous mes yeux sont la preuve irréfutable, auront eu raison de ma rancune et de ma colère. J'entre quelques secondes ensuite deux tupperwares en main. Au cas où t'as faim et... pas envie de parler. J'essaie. J'essaie vraiment de ne pas jouer les têtes de con et de laisser ma fierté s'exprimer en premier. A la place, je dépose sagement les deux boîtes à ses pieds, avant de m'allonger à côté, sans un mot supplémentaire. C'est là que je me rends compte à quel point mon propre corps est au bord de l'épuisement.
@Perséphone Lenoir
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Désert d'Atacama
29/07/2023
@Bohème Chatelain
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J'enfonce mon visage dans la couverture qui était à notre disposition. J'ai envie de grommeler pendant de longues minutes pour externaliser le fait que cette situation me tends plus qu'autre chose. C'est alors que sa voix vient à mes oreilles, je sens mon corps qui se tend encore plus. Mais lorsque les mots sont retravaillés par mon cerveau, je comprends qu'il appelle à la "paix". Je me tourne légèrement pour voir les 2 tupperwares et observé Bohème qui vient s'allonger à mes côtés. Je pourrais aller ouvrir les boites pour goûter, ça me semble très tentant mais au lieu de ça, je viens à me rapprocher de Bohème, nos corps se frôlent et les mèches brunes viennent caresser la barbe du français. " N'en parlons pas. " je viens à susurrer à son égard avant de rompre la distance entre nos visages et l'embrasser passionnément. Je viens à goûter ses lèvres, elles m'ont trop manquées. J'ai tellement envie d'aller plus loin mais je sais où nous sommes. ça ne me freinerait pas mais du côté de Bohème, je n'en sais rien. Je ne veux pas le braquer. Alors je profite de ce baiser, caressant son torse sous le coup des sensations.

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Si je suis totalement honnête avec moi-même, je dirais bien sûr qu'elle m'a manqué. Perséphone n'est pas le genre de femme qui laisse indifférent, dans un sens ou un dans un autre. Mais là, de suite, je n'ai ni l'envie ni la force de me lancer dans une joute qui me laissera encore plus sur les rotules que je le suis déjà. L'épreuve de la veille m'a laissé tellement sur les rotules qu'en rentrant, je suis resté des heures allongé sur le carrelage de la salle de bain de l'hôtel. Seul. Dans un élan de démence que personne n'a remarqué. Mon cerveau est d'ailleurs en train de décortiquer la chose lorsque la brune s'approche, manquant de me faire sursauter tant je ne m'attendais pas à ce rapprochement physique là, maintenant. Alors que ses mèches caressent doucement mon visage, je passe le bout de mes doigts contre la peau douce de sa joue. Ça me convient... Juste une bulle de paix. Un rien de calme malgré la tentative - tout à fait réussie - de Persie pour enflammer le moindre de mes sens. Alors que toute la passion qui me consume s'exprime dans ce baiser que mes lèvres lui offrent à leur tour, mon corps se crispe doucement. Désolé... nuit difficile. Pour l'heure, je ne sais pas encore si j'écoute le diablotin sur mon épaule ou l'angelot. Lui faire l'amour jusqu'à épuisement total, et peu importe où nous nous trouvons... ou rester sage et juste profiter. Le jury délibère encore...
@Perséphone Lenoir
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Désert d'Atacama
29/07/2023
@Bohème Chatelain
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L'embrasser après ce qu'on vient de traverser, c'était un pari risqué. Même s'il acceptait de ne pas parler de cette histoire. ça me soulage de sentir qu'il réponds à ce baiser. j'en savoure chaque seconde jusqu'à ce qu'il s'interromps. J'ai du mal à saisir sa réaction, bien qu'elle semble presque involontaire. " D'accord... " je susurre alors qu'il explique avoir une nuit difficile. " Dors, si ça peut te faire du bien... " je lui propose avec tendresse alors que je me rapproche encore plus de lui, caressant son torse du bout de mes doigts. Il est terriblement sexy, peut-être que la situation le rend encore plus ainsi. Je me sens grisée d'être dans ses bras, la tête contre son épaule, les yeux qui se closent pour l'accompagner dans son repos. Ma main continue de caresser son torse, elle dessine les courbes de sa musculature. mes gestes sont lents. doux. j'ai le sentiment que l'ambiance est plus au repos, à la tendresse. même si une part de moi a envie d'exploser. pas une explosion telle une embrouille. mais une explosion charnelle. pour effacer ce qu'il a été dit entre nous. mais ça serait trop facile. je ne veux pas ça. tout comme je veux revenir à cette tendresse sans étiquette entre nous. celle qui me fait du bien et m'apaise. comme il le dit. cette paix.  

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Si cela ne tenait qu'à moi, mon corps se serait d'ors et déjà lancé dans la redécouverte de cette jolie nymphe aux courbes parfaites. Pourtant, une partie de moi souhaite profiter, ne rien précipiter. Maintenant que Persie est au courant de pas mal de choses, cela les rend presque plus simples moins oppressantes. L'impression de lui mentir s'efface, peu à peu, alors que ses doigts parcourent doucement mon torse. Je ne t'aurais jamais laissée. Ce sont les seules paroles que je suis en mesure d'articuler là, tout de suite. Le ton de ma voix ne tremble pas, et prouve sa sincérité en s'accompagnant d'une longue caresse de ma main contre sa chevelure brune. Quelques secondes s'écoulent avant que je ne fasse l'effort - complexe - de reprendre la parole, et dans un même temps, l'une de mes mains a rejoint la sienne, à peine ma peau. J'ai été abandonné moi-même. Je ne connais que ça, la solitude. Alors je refuse que tu vives ça par ma faute. J'aurais veillé de loin si tu ne m'avais pas rejoint ce soir. Sans m'imposer... juste... pour que tu ne sois jamais seule. J'énonce des vérités sans me soucier du reste ou du lendemain. Je ne me préoccupe que du tout de suite en relevant le menton de la jeune femme afin que nos regards se croisent. Tu m'as manqué. Avoué dans un soupir, j'ose un petit sourire avant de la serrer plus encore contre moi. Si tu as envie de fuir après tout ce que je viens de dire... accorde-moi juste encore quelques secondes de ta présence... quelques secondes de paix... Ensuite elle sera libre de me fuir autant qu'elle le souhaite. Ne plus jamais me parler ou me toucher. Ne pas subir ce que la démence fera de mon quotidien.
@Perséphone Lenoir
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29/07/2023
@Bohème Chatelain
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Cette promesse. De ne jamais m'abandonner. Elle me glace. Parce que je l'ai souvent entendue. Sans jamais qu'elle ne soit vraie au final. Je prends sur moi pour ne pas montrer que ça m'affecte. Mon regard s'évade le temps de reprendre consistance. Lorsqu'il reprends la parole, mon coeur se serre. Abandonné. Je comprends parfaitement ce que c'est de vivre ça. J'écoute sans réponse. De toute manière, je en sais pas quoi lui dire. Je ne veux pas ouvrir la bouche, je ne veux pas gâcher ce moment de tendresse. de paix. moi qui suit connue pour le chaos. Il m'arrache un léger sourire, tendre, lorsqu'il me dit que je lui ai manqué. " Toi aussi. " ce serait hypocrite de dire que ça ne m'affecte pas ce qu'il se passe. comme mentir de dire qu'il n'est pas attrayant. Bohème a tout ce que je désire. Mais j'ai pris du recul sur ma vie. sur nous deux. au final, je viens toujours à la conclusion que ça lui passera rapidement. comme pour les autres. même si je n'ai aucune rancune à son égard à imaginer cela. c'est la vie. il en rencontrera une autre, si ce n'est pas déjà le cas, qui surpassera ce qu'on vit. Et puis, qu'attends-t-on vraiment l'un de l'autre ? La question est réelle. A quel point il me veut ? Peut-être que j'imagine trop loin les choses. Je n'ai pas le désir d'essayer de savoir. je veux profiter de ce qu'on arrivera à s'offrir avant que cela disparaisse. " Je vais pas m'enfuir ce soir. Reposons nous un peu. " je dépose un baiser au coin des lèvres avant de fermer les yeux et profiter de cette étreinte. de ces bras qui m'enlacent. je lâche un soupir d'aise, heureuse de le retrouver. " tu n'avais pas faim ? " je demande, en repensant à la nourriture qu'il avait apporté. 

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A cet instant précis, je ne sais que trop bien à quel point un mot peut faire basculer la situation en un moment de paix agréable ou bien dans un chaos profond qui nous dépasserait assurément, autant l'un que l'autre. À ceci près que ce soir, je rends les armes. L'épuisement physique actuel dans lequel je me trouve me pousse d'ailleurs à faire preuve d'une douceur certaine, et de déposer les armes à mes pieds. Merci... sont les seuls propos que ma gorge est capable de dégoiser alors que je sors une petite pochette noire de la table de nuit. Je pourrais prendre mon taux de sucre, me faire peur un bon coup et passer à autre chose... mais quelque chose m'en empêche. Ou plutôt, quelqu'un. Je ne souhaitais pas m'enfuir ces derniers jours. Mais Mia va plus mal et... je vais plus mal. Loin de moi l'envie de le plaindre, je dépose finalement la pochette sombre contre le meuble sur mon côté, non sans oser un long soupir. Je t'avoue ne rien avoir préparé ce soir que je la taquine dans un premier temps en m'emparant du combiné afin de le lui tendre. Surprends-moi...
@Perséphone Lenoir
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29/07/2023
@Bohème Chatelain
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Rien qu'à ses réponses, ses actions, je sentais déjà que les choses n'allaient pas. Ce n'est pas que notre embrouille qui le perturbe autant, il y a autre chose. Je me pince les lèvres, les tords alors qu'il me parle de sa soeur. J'ai cru comprendre qu'elle n'allait pas bien à cause de la drogue. Et il semblerait que son état ne s'améliore pas du tout, mettant Bohème dans un état mental vraiment compliqué. Il est pas prêt à ce qu'il se passe. " Je vois... " parler du repas est un moyen de faire quelque chose ensemble mais il avait besoin de discuter aussi. je le comprends de cette manière. " Mangeons ce que tu as apporté et on pourra aller se poser tous les deux dans un coin pour regarder les étoiles, boire ensemble... " dans ma tête, je voulais lui dire que je voulais l'embrasser. fiévreusement. intensément. jusqu'à en couper nos souffles. mais l'ambiance n'est peut-être pas à ce genre de choses. Je me redresse et récupère la nourriture, déposant les couverts à côté de son plat. Je l'attire à moi pour pouvoir m'installer entre ses jambes pour manger. mon dos collé à son torse. Ce n'est pas le plus pratique mais je voulais rester contre lui, être dans ses bras. lui faire sentir que j'étais là. " Qu'est-ce qu'on dit les médecins ? " à propos de sa soeur. je mélange un peu ma nourriture, voulant l'écouter attentivement.

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Perséphone ne semble pas décider à me faire la guerre et, pour être tout à fait honnête, cela me convient. Mon corps est encore endolori des crises à répétition, tant et si bien qu'il me faudra très probablement user de la petite pochette noire que je tenais en main quelques minutes plus tôt. Manger un truc sympa, ça me convient... Non sans l'observer œuvrer de près, je m'interroge quant à l'attitude à adopter au moment où elle s'installe entre mes jambes, dos contre mon torse brûlant. Le contact me fait étonnamment du bien, et je me rends compte que, dans mon esprit, loin de moi l'idée de la pousser vers un terrain où la brune ne serait pas à l'aise. À la place, je picore et savoure tout ce que cette nourriture a à offrir, l'offrant quelques secondes avant de répondre. C'est un bon programme... Peut-être que j'avais juste besoin de ça, sortir de ma bulle de mal être... Une seule phrase avant de me donner le courage d'énoncer quelque chose de beaucoup moins sympa : Mia s'est enfoncé dans un coma plus profond. Elle est de plus en plus aréactive et moi... je ne peux strictement rien y faire. Ma petite sœur est solo dans un lit d'hôpital... je savais que je n'aurais pas dû partir. Et puis une phrase que Persie a prononcée lors de notre dernière entrevue me frappe, et un nouveau soupir s'empare de moi. Tu n'es pas responsable de mes problèmes. Merci de m'avoir écouté mais... ça va aller je gère. Petite œillade vers la pochette d'insuline, elle va attendre encore un peu.
@Perséphone Lenoir
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