JUNE & KEELAN ❀ Under your spell

June & Keelan

Hey! Ya I was wondering,You the difference between love and obsession ? No..
And the difference between obsession and desire ? I don't know ...Do you think this feeling can last forever ? You mean like forever ever

Je me mis à rire quand il me dit que je devais le croire car il était surdoué, comme si l’intelligence était quelque chose contre laquelle on ne pouvait pas aller mais comme j’étais une surdoué moi aussi j’étais obligé d’aller dans son sens, je me mis à rire avant de lui répondre : « Tu as sûrement, les surdoués ont toujours raison sur tous, les surdoués sont les meilleurs ». J’avais terminé ma phrase en pointant mon poing en face de moi genre super héros, oui, souvent les super héros avaient de grands pouvoirs et nous, nous avions l’intelligence, c’était déjà ça. D’ailleurs si nous combinions nos forces je suis sûre qu’on pourrait arriver à faire des trucs de dingue ! Keelan se montrait ensuite impatient quant à la vengeance que je lui réserverais, mais il devrait patienter un peu pour savoir quel sort allait lui être réservé. En même temps ne pas accompagner quelqu’un lors d’une chanson n’était pas commettre un crime, il s’en remettrait vite. J’avais finit par l’embrasser, pour rendre jalouse la demi douzaine de filles qui le fixait depuis quelques minutes, par plaisir aussi. Il faut dire que c’était la seule chose que j’avais trouvé lorsqu’il m’avait demandé de les faire enrager, franchement je savais que c’était la chose qui marchait le plus avec les filles, les rendre folle de jalousie. Je ne pensais pas l’avoir surpris, embrasser Keelan était quelque chose pour moi presque de naturel, nous l’avions fait à plusieurs reprises. Bon ce qui était beaucoup moins habituelle c’était de le faire devant des filles pour les énerver et surtout en public mais contrairement à ce que j’aurais pu penser Keelan me disant que ça ne l’avait pas déranger. J’étais soulagé quelque part car j’avais peur de le gêner. Je me savais exubérant, extravagante et parfois cette facette de moi prenait le pas sur le reste. Du coup j’en faisais trop et la personne en face de moi avait du mal à le supporter, heureusement Keelan ne l’avait pas pris de cette manière, je regardais alors les filles qui étaient bien dégoutées. Je lui murmurais alors dans l’oreille : « Les surdoués ont réussit leurs missions spéciale, bravo ! ». Je me mis à rire avant de me blottir contre lui, je me sentais étrangement bien, décontractée, aurait-il la faculté de me faire oublier mes soucis. C’était bien possible car toutes mes mauvaises pensées semblaient s’être évanouies maintenant que j’étais dans ses bras. Je repris alors ses dires, j’aimais bien creuser dans ce que disait les garçons, avec eux il fallait toujours lire entre les lignes : « Pas dérangeant, j’espère bien, je suis quand même la star de la soirée quoi ! ». Moi, la grosse tête ? Oui carrément mais c’était plus pour rire qu’autre chose, bien que j’avais passé pas mal de temps à chanter et que je reconnaissais un certain talent en ce domaine je ne me prenais pas pour une grande artiste. Pas ici à Boston, en France les choses étaient un peu différentes, j’étais reconnu pour mon talent. Les jeunes femmes avaient finis par partir en voyant la complicité qui nous unissait, j’étais alors livré à moi-même dans ces bras, je me demandais ce que je pouvais faire. Enfin ce que nous pouvions faire, je n’allais pas laisser Keelan tout seul, je lui demandais alors : « Un tour en moto et on rentre à Harvard ? ». On rentre à Harvard, rien que la formulation de cette phrase me fit frissonner, il ne fallait pas qu’on rentre ensemble sinon ça allait forcément dégénérer. On aurait dit que j’avais envie que ça dégénère pourtant…Pourtant je ne voulais pas coucher avec lui, j’en avais une envie, comme une pulsion mais je ne devais pas le faire, mon cerveau me disait le contraire. Il fallait que j’agisse avec cerveau et pas que j’écoute la tentation qui s’offrait à moi. Je n’avais plus aucune envie de trainer dans ce bar où les casseroles s’enchainaient, je lui fis un sourire, tentant de le convaincre, j’ajoutais alors : « Promis, on va dans un endroit cool, pas comme celui ci… ». Il fallait encore que je me rappelle d’un lieu sympa où on pourrait aller à deux mais j’avais envie de fuir. Pour l’unique fois de ma vie j’étais d’accord avec la demi douzaine de bimbos, l’ambiance finissait pas être désastreuse.

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Je me mis à rire lorsque Keelan leva également le poing, ce mec avait une facilité à me suivre dans mes délires ce qui était plutôt agréable. Je n’avais pas connu ça avec tous les mecs avec qui j’étais amis, certains avaient eu du mal à s’habituer à mon côté foufou, mais après quelques semaines, ils ne pouvaient plus s’en passer. Preuve que ça ne devait pas être si désagréable que ça. Keelan me fit une petite remarque par rapport au baiser qu’on avait échangés, me disant qu’il serait sûrement l’évènement de la semaine, je lui répondis alors, toujours en riant : « De la semaine, de la semaine mais arrête c’est l’évènement de l’année ça Keelan, encore plus fort que le mariage de William et Kate quoi ! ». Je m’imaginais pas du tout à leur place d’ailleurs, franchement je n’aurais pas aimé qu’un moment aussi intime que mon mariage soit dans tous les journaux et retransmis à la télé. Il y avait des limites à tout ! Mais bon Kate n’avait sûrement pas perdu au change car elle devait se baigner dans une mare de billet à l’heure qu’il était. J’avais ensuite émis l’hypothèse de quitter cet endroit qui devenait vraiment risible, Keelan me demandait ensuite si je ne préférais pas observer les beaufs mais non, je n’en avais aucune envie. Ok j’étais peut être plus intelligente que la moyenne et c’était sûrement facile de dire cela mais voir des personnes se ridiculisaient en public c’était un peu trop pour moi et puis ma proposition était largement plus avantageuse. Pourtant je savais qu’en proposant cela je me rapprochais d’un risque, Keelan était un mec qui m’attirait assez physiquement, psychologiquement on été à peu près sur la même planète et c’était vraiment pas bon. Mais je me méfiais de rien, après tout peut être qu’exceptionnellement j’allais agir complètement comme si nous étions deux vieux amis ou alors le coup que m’avait fait Ethan me reviendrait en mémoire et je stopperais net les choses si ça venait à dégénérer. Rappelons tout de même que la dernière personne avec qui j’avais couché, c'est-à-dire Ethan, m’avait appelé par le prénom de son ex en pleine action et que j’avais pris une grande claque dans la figure. Il finit par se faire à l’idée, acceptant ma proposition, il fallait que je conduise dans un endroit vraiment agréable. Je le pris alors par la main pour l’emmener à l’extérieur du bar après avoir pris mon sac à main et deux, trois affaires que j’avais emporté pour chanter. J’avais toujours par exemple une bouteille d’eau, du déo, une couverte (au quoi où j’aurais froid) et un gros sweat (au cas où la couverture suffirait pas), bref j’avais comme toutes les filles un sac à main de dix kilos avec une quantité d’objet aussi improbable les uns que les autres. Nous avions descendu la rue avant de retrouver ma moto que j’avais garé à quelques pas de là, j’ouvrais alors le tout petit coffre de ma moto qui contenant un sac pour les voyageurs occasionnels avant de le tendre à Keelan : « Bon je te préviens, je conduis un peu vite…alors accroche toi bien ! ». Ce que j’avais dit été la vérité même si je ne prenais pas des risques énormes la vitesse devenait vite impressionnante en deux roues, et puis ça lui donnerait une bonne occasion de bien se tenir à moi comme ça. Une fois le jeune homme installé et mon casque mis je fonçais à vive allure dans un endroit qui était assez peu connu. Je ne sais pas si c’était romantique, agréable ou juste paisible mais j’avais flashé sur ce lieu en passant à pied et depuis j’aimais y venir pour me sentir bien. C’était un petit coin d’herbe où passait en contre bas la rivière Charles, il y avait un banc sous un lampadaire. Le lieu était désert, les branchages et les feuillages omniprésents rendaient l’endroit comme coupé du monde, si bien qu’on pouvait se demander si nous étions encore à Cambridge. D’ailleurs cette rivière séparait Cambridge de Boston mais l’autre côté de la rive était également peuplé par les arbres, ainsi nous ne pouvions voir qu’un petit court d’eau entouré de verdure et il n’était pas facile de nous voir. Je descendis de la moto avant de lui demander : « On s’arrête là ? ». J’espérais vraiment qu’il dise oui, j’avais eu du mal à trouver un endroit si serin, je me sentais bien ici et partager un moment avec lui ici je savais que ça allait être géniale mais si il n’aimait pas, on irait ailleurs, dans un lieu plus traditionnel…Je lui demandais alors, voulant avoir confirmation de ce que je pensais : « Tu ne trouves pas ce lieu sympa ? Super relaxant ? »

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Un sourire s’afficha sur mon visage lorsqu’il m’annonça qu’il voulait porter mon sac, je trouvais ça adorable mais en même temps cela me paraissait étrange, peut être parce qu’aucun garçon n’avait porté mon sac à main avant. Même River qui de loin avait été le plus attentionné me laissait porter mes affaires, je me demandais à quoi cette galanterie soudaine était dû mais je me contenter de répondre : « Oh, merci beaucoup, c’est gentil… ». Après une petite ballade en moto assez sympathique j’avais montré à Keelan le lieu que j’avais trouvé il y a quelques semaines, je trouvais cet endroit vraiment très beau. C’était calme, reposant, inspirant et assez romantique. J’aimais cette ambiance si particulière qui régnait là bas. Keelan sortit ensuite la couverture afin de la poser dans l’herbe, près de l’eau afin qu’on puisse entendre le ruissellement de la rivière, j’étais presque en admiration devant la quiétude du paysage. Alors qu’il c’était assis sur la couverture j’en fis de même, en profitant pour me rapprocher de lui car je me voyais mal me mettre à l’autre bout de la couverture ce n’était pas mon truc. Même si je lui avais dit que je ne souhaitais pas de relation sans lendemain je n’allais pas changé du tout au tout à cause de cela. Je m’assis donc entre ses jambes, mon dos contre son ventre avant de lui dire : « C’était une bonne idée, on n’est pas bien tout les deux ici ? ». Cette question personnellement je ne me la posais pas, j’avais l’impression d’être dans un état second dans les bras de Keelan devant ce magnifique paysage, tout était si beau et si apaisant. Je ne pensais même plus à tous les problèmes que j’avais en tête en ce moment, mon esprit c’était délecté de cela pour mieux apprécier cette espèce de rendez-vous improvisé avec Keelan. Prenant ses bras et les posant autour de mon cou, pratiquement sur ma poitrine je lui murmurais en riant : « Je sais que c’est très beau ici mais je t’interdis de ramener n’importe quelle fille, c’est mon territoire ! ». C’est vrai qu’un si beau cadre aurait pu l’aider à conclure mais il était or de question qu’il le fasse partager, si il venait ici c’était avec moi. A part cela je n’étais pas du tout possessive. Je renchérit en lui disant : « Même si c'est la plus belle du campus tu sais...».. Je regardais Keelan avec un air coquin, j’ai envie de dévorer une nouvelle fois ses lèvres comme je l’avais fait au bar mais je me retenais, je savais que ça ne saurait pas une bonne idée, cette fois nous étions dans un espace beaucoup trop intime et je n’avais pas envie que ça dégénère. Que je sois une fois de plus la fille qu’on baise et qu’on ignore le lendemain, une sorte de poupée gonflable, j’avais fait ça 4 ou 5 fois mais ça m’avait largement suffit, je ne cédais donc par à la tentation avec ce qu’il me restait de volonté. Je passais alors mes mains dans les siennes, jouant avec elles pour tenter de trouver une occupation et sortir cette idée de ma tête, je lui demandais alors en chuchotant : « Je peux te poser une question Keelan ? ». Je n’attendis même pas sa réponse avant de poursuivre sur ma lancée : « Qu’est ce qui pourrait te rendre pleinement heureux ? ». En fait c’était une question que je me posais depuis quelques temps et je me disais que si Keelan avait la réponse et qu’il pouvait m’en faire profiter cela m’aiderait mais j’avoue que si il me retournait la question, je ne saurais ni quoi dire, ni quoi faire. J’espérais simplement ne pas avoir lancé un débat sous forme d’actions ou vérités qui pourrait très mal tourné…

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Keelan semblait d’accord avec moi, lui aussi pensait que ce lieu paisible était bénéfique pour nous deux. J’étais contente que cela lui plaise, il me murmura alors dans le creux de mon oreille que ce serait notre petit secret, la façon dont il le dit me fit frissonner. Nous nous étions considérablement rapprocher depuis le début de la soirée et j’avais envie qu’on se rapproche plus encore même si je lui avais dit qu’on ne coucherait plus ensemble. Mais avec lui les choses étaient différentes, il n’était pas comme les autres garçons, j’avais l’impression que quelque chose de plus fort que le sexe nous liés et je ne pourrais pas expliquer quoi. Je pris possession de ses mains pour jouer un peu avec, admirant les bagues qu’il avait au doigt. Il avait toujours eu un style particulier, bien à lui mais j’adorais cela. Il avait une certaine forme d’originalité, comme moi. Même si je restais de toute évidence bien plus excentrique et extravagante que lui. Je me mis à rire quand il me répondit que c’était moi la plus belle du campus, je n’y croyais pas du tout, il y avait tellement de canon à Harvard, des filles beaucoup plus minces que moi, avec beaucoup moins de forme et qui pouvait faire la couverture des magasines ou même du mannequinat. A côté de ces filles là j’avais l’impression d’être le vilain petit canard, j’étais loin d’être la plus belle, je fis non de la tête avant de lui dire gentiment : « Ne dis pas des choses que tu pourrais regretter ou que tu ne penses pas Keelan… ». Pour moi qu’il me fasse cet aveux était trop étrange, d’accord il devait bien être un peu attiré par moi pour avoir couché avec moi plusieurs fois mais de là à me mettre sur un piédestal, je n’y croyais pas. Je l’avais ensuite questionné sur ses rêves, sur ce qui le rendrait pleinement heureux, c’était donc devenir quelqu’un d’important. Il avait de l’ambition je n’en doutais, il y arriverait, il était intelligent, je lui répliquai donc : « Tu pourras y arriver je pense…Tu es très intelligent et doué dans ce que tu entreprends… ». Il me posait ensuite la question, je réfléchis. En fait c’était une très bonne question car je n’avais moi-même pas la réponse. Je savais ce qui me plairait dans l’immédiat mais dans 10 ans…Comment j’imaginer ma vie ? Si en faite je l’avais ma réponse alors je lui dis simplement : « J’aimerais me réveiller dans les bras d’un homme que j’aime, qui m’aime et qui me prend pas pour un objet, tu vois…J’aimerais aussi que deux ou trois gamins sautent sur mon lit en me criant de toutes leurs forces qu’ils m’aiment dans quelques années bien sûr…et pour finir vivre de ma passion en faisant des spectacles à Broadway ! ». Je me mis à rire avant d’ajouter naturellement : « Finalement je suis une fille super banale tu vois… ». Mes rêves n’étaient pas si loin de ceux des autres filles. Ce que je venais de décrire était donc un rêve à long terme, qui n’arriverait pas du jour au lendemain. Je me décalais alors légèrement pour me mettre à genou en face de lui en remontant légèrement ma robe pour ne pas m’assoir dessus. Je rajoutais toujours avec mon éternelle sourire digne d’une pub pour dentifrice : « Ce sera mon rêve à long terme celui-ci…En ce moment je ne sais pas trop ce qui pourrait m’aider, ne serait ce qu’a remonter la pente… ». J’étais sincère, j’étais un peu perdu en ce moment, même si j’avais essayé de ne plus coucher avec des inconnus j’avais du mal à savoir où j’en étais. Je me replaçais dans ses bras mais cette fois j’étais en face de lui, nos bouches étaient à quelques centimètres l’un de l’autre, j’avais envie de l’embrasser plus que jamais, de franchir cette ligne. Mais j’avais peur du désir que pouvais induire un simple baiser, pourtant je fermais les yeux et posait mes lèvres sur les siennes, arrêtant de me retenir. Je me sentais soudainement bien, complète, heureuse, je lui souris de nouveau avant de lui répondre : « C’est aussi le genre de truc qui me rend heureuse…à moins que ce soit un simple besoin à combler ? ». Je lui fis un petit sourire en référence à ce qu’il avait dit précédemment avant de capturer de nouveau ses lèvres