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Elle le toise, même de sa hauteur, cela ne semble guère impressionnant, demoiselle qui es bien plus petite que son aîné. Demoiselle ayant cessé de grandir bien avant les autres. Et pourtant, elle ne manque pas d'aplomb pour tenir tête à son frère, pour le regarder de cet air agacé qui laisse entendre un cause toujours tu m'intéresses. Elle l'observe, l'écoute parler pour ne rien dire car il tente de défendre l'indéfendable. Avocat du diable qu'il tente d'être même si les parents sont loin d'être semblable à celui-ci, ce n'est qu'une figure de style pour montrer à quel point pour la brunette c'est une cause perdue. Elle n'entendra pas raison, parce qu'elle ne veut pas, parce qu'importe les mots, cela ne changera pas ce qu'elle a vécu et ce vide que cela à créé en elle. Blessure bien présente, bien réelle pour la belle qui ne peut être comblé avec des mots, qui demande des actes pour montrer cette présence qui lui a manqué et quelle cherche au final à tout instant. Demoiselle dans la provocation pour attirer les regards, pour ce sentir exister car au final c'est seulement ainsi qu'elle peut exister un peu pour les autre. C'est pas comme pour Anders qui lui, il lui suffit d'un mot pour que les parents réagissent, elle, elle n'a jamais eu ce genre d'attention, devant au final être adulte avant l'âge, se gérer toute seule car l'attention des parents n'étaient pas sur elle. Demoiselle brisée qui souffre dès qu'on lui montre qu'elle n'a pas d'importance parce qu'au final, sa vie se résume à cela. Elle n'existe qu'en de rare occasion pour les siens.
Elle rigole légèrement à ses propos. "Un cauchemar pour maman et notre soeur. Je n'entre pas dans l'équation." Parce que pour elle, elle n'en a jamais fait partie de cette équation, de cette famille au final. Elle se présente fièrement comme une Wellington, agissant comme tel, redorant le blason de celle-ci par ses études et ses capacités, mais elle n'est que cela pour les parents, elle ne se mesure qu'à ses réussites rien de plus. "Les gens ne changent pas Anders, au mieux ils tentent de s'amélioré, mais le naturel revient toujours au galop et pour eux, il est naturel de me laisser pour compte." Peut-être que ses mots sont dures, peut-être qu'elle va trop loin, mais peut-on réellement critiquer son ressentit quand au fil des années, elle sait toujours sentie seule alors même qu'elle était entourée de sa famille ? Toujours dans l'ombre d'Anders ou de sa petite soeur, toujours à venir après, parce que la fille du milieu, parce que la plus débrouillarde, mais si elle l'est devenu, c'est bien parce qu'on ne lui a pas laissé le choix. Elle aussi elle aurait aimé être soutenue par sa famille, verser des larmes dans les bras de sa mère et non pas seule la nuit dans son oreiller pour ne pas déranger, pour ne pas qu'on la critique de pleurer pour rien. Il y a plus grave que de se faire plaquer, comme son frère qui a été enlevé par exemple. Il y a plus grave qu'une petite dispute. Il y a toujours plus grave que ce qu'elle pouvait subir, ce qui pouvait la faire souffrir, mais en aucun cas cela n'enlève sa douleur à elle.
Un nouveau rictus qui prend place sur ses lèvres à la remarque d'Anders. La fierté encore et toujours, il y a que de ça qu'elle peut se vanter dans leur relation. Elle prend une respiration avant de reprendre la parole. "Je n'en ai rien à faire de leur fierté. C'est pas ça que je demande ! Tu comprend pas, ils comprennent pas. Vous comprendrez jamais en fait !" Parce qu'elle en a rien à faire de cette reconnaissance à deux balles, de ces mots qu'ils sont justes bon à lui dire sans rien d'autre derrière. C'est pas des mots qu'elle veut, c'est des actions, des câlins, de l'attention réelle et pas juste en guise de récompense pour avoir été une bonne petite fille.
Elle se moque de lui, mais clairement, la belle elle commence à perdre patience alors qu'il lui rétorque que c'est normal qu'elle sache ce que son meilleur pote étudie vu que tout le monde le sait. Elle grince des dents Navier à cela. "Tu crois que c'est parce que ton meilleur pote est connu que je le sais ?" Elle est sidéré en fait qu'il balance ça, mais elle comprend surtout que c'est parce qu'il veut se défendre parce que lui, il ne sait pas ce que Griffith étudie. Il se raccroche au branche comme il peut, clairement. "Ravi de voir la considération que t'as pour moi en tout cas." Du genre à penser qu'elle le sait uniquement parce que c'est de notoriété public. "C'est pas parce que toi, t'as aucun intérêt pour ma vie et mes proches que l'inverse est le cas. Mais pas de soucis, je vais arrêter de m'intéresser à ce que tu peux bien faire et qui tu peux bien fréquenter, comme ça on sera au même niveau." Parce que elle, elle a toujours agis comme une sœur, mais là, le coup est violent, plus encore quand son frère lui parle de tenter de la considéré comme ça sœur. Coup de massue qu'elle se prend en pleine poire, qui la choque mais qui ne lui fait pas perdre la parole pour autant. Demoiselle bien trop habitué à cacher ses émotions, à avoir du mordant peut importe ce qui se présente devant elle. Après tout la meilleure défenses c'est l'attaque alors non, elle ne mache pas ses mots.
Navier, elle tente de se libérer de l'emprise de son frère sur son bras. "Ce n'est pas ce que tu voulais dire, mais tu l'as dit Anders !" Peste-t-elle bien déterminé à lui faire payer ses mots, parce que clairement, ça fait mal, ça lui fait mal et elle désire au final qu'il souffre comme elle... Mais cela, elle sait que c'est impossible que lui, il est bien mieux dans ses baskets qu'elle et ce peut importe les apparences qu'elle se donnent, parce qu'avec elle, celles-ci sont réellement trompeuses. "On le fait déjà t'inquiète pas, pour les disputes entre frère et soeur, on gagnerait le palme d'or t'inquiète pas pour ça." Elle pose alors sa main sur le poignet de son frère, enfonçant ses ongles en gel dans sa peau pour lui faire lâcher la prise sur son bras. Son regard braqué sur lui, elle s'en fout de lui faire mal, parce que c'est lui qui a commencé à lui faire mal et c'est pas quelque marque sur son bras qui vont être pire que les mots qu'il a pu prononcer. "Lâche moi, j'ai plus envie de voir ta tête." Conversation qu'elle veut clore, qu'elle désire fuir au final parce qu'elle en a trop prit plein la figure.
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