Le preux chevalier - Marlon

Finalement, peut-être qu’il allait être la première personne a qui tu allais accorder ta confiance dans cette ville ? Peut-être qu’il deviendra un ami, peut-être que tu finirais par t’attacher à lui. A vrai dire tu n’en savais que trop rien, seul le temps pourra te le dire. En tout cas, tu pouvais te sentir en sécurité avec lui, même si dans chaque grande ville, tu savais qu’il y avait quelques flics corrompu, comme un peu partout dans le monde. Mais lui, il avait l’air différent, il était simple et gentil et il t’avait bien aidé et sauvé des griffes de cet homme. Tu regardais en arrière, espérant ne pas recroiser le regard de ce jeune homme et surtout, tu avais appris que tu ne prendrais plus ces ruelles, une fois la nuit tombée. Ça t’apprendra de trainer dans ce genre d’endroit, tu aurais eu meilleur temps de prendre le taxis directement à la sortie de la boite de nuit, tu avais l’argent, ce n’était même pas ça le problème. Vu qu’il avait l’air d’être venu à pied, tu repartais en sa compagnie à pied jusqu’à ton logement. Ton gps indiquait encore une dizaine de minutes à pieds, tu montrais son écran pour lui montrer là ou tu habitais. « Tu connais ce quartier ? » au centre ville, dans une rue assez animée, non loin de la boite où tu étais, mais avec l’alcool, tu n’avais pas forcément pris le bon chemin dès le début ce qui t’avait obligé à te retrouver dans cet endroit. Il ne faisait pas très chaud, l’alcool redescendait et donc, ne te protégeait plus de la fraicheur de la nuit. Tu appréciais sentir sa chaleur, te sentir en sécurité dans ses bras, marchant comme tu le pouvais avec tes talons. Tu en portais régulièrement, mais tu avais déjà passé des nombreuses heures avec ces chaussures aux pieds, tu commençais à avoir mal. Mais finalement, après avoir été guidé, tu reconnaissais cet endroit, ton logement se trouvait au fond de la ruelle et trois minutes plus tard, tu te retrouvais dans le bâtiment. Tu sortais les clés pour passer le badge et la porte d’entrée s’ouvrait face à toi, montant dans l’ascenseur avant d’appuyer sur la touche 5. Celui-ci montait rapidement à l’étage que tu avais demandé, ouvrant par la suite la porte de ton appartement, le laissant entrer dans celui-ci. « Bienvenue chez moi. » soufflais-tu, fermant la porte derrière lui, enlevant rapidement chaussures pour les déposer dans ton meuble et le retrouver dans le salon.

Tu réussis à la convaincre de la raccompagné. Cela te rassure. Tu ne voulais pas la voir repartir seule, même en taxi. Pas après l'expérience qu'elle vient d'avoir. Tu connais que trop bien les séquelles après ce genre de situation, et tu ne souhaites pas qu'elle soit encore plus traumatisé. Tu sais que ce n'est pas facile. Tu penses que tu peux être un atout contre les séquelles. Tu te surestimes très certainement. Tu n'es pas un super-héro. Tu n'as pas de super-pouvoir. Mais tu t'imagines relativement être une bonne épaule sur laquelle se reposé au besoin. Tu es une oreille prêt à tout entendre également. On dit de toi que tu es très altruiste. Mais ce n'est pas pour cela que tu es un super-héro. Malheureusement, on est bien trop souvent appelé pour intervenir dans ces ruelles bien sombre. Tu l'as prend par les épaules. Tu es rassurant. Tu le sens bien. Elle semble soulagé. Avec une démarche peu sereine, tu te doutes que marché en talon plus l'alcool, n'est pas très simple.

Tu l'as guide à travers les rues, prenant soin d'éviter les ruelles si peu accueillante. Tu prends soin de son état émotionnel. Tu veux la protéger Marlon. Avec tes connaissances, on arrive rapidement chez elle. Elle habite dans une ruelle... Tu t'inquiètes pour elle, espérant qu'elle ne bloque pas à l'avenir. Mais tu es là, tu l'as rassure, tu la protèges. Autant que tu puisses.
Tu l'as suit jusqu'à son appartement situé au cinquième étage. Tu imagines la vue qu'elle doit avoir en journée. Tu souris et elle te fait passer devant elle afin de pouvoir refermé sur nous. D'un coup d'oeil, tu vois le salon et y entre. Merci Elöa. Tu te retournes pour lui faire face quand elle entre à son tour dans la pièce. C'est charmant ici. Tu as bon goût.

Il devait certainement voir régulièrement ce genre de choses, mais tu aurais préféré que ça ne soit pas sur toi, et même sur personne. Un léger soupire s’échappait de ta bouche, un soupire de bien-être, tu te sentais en sécurité auprès de lui et ça allait te permettre de pouvoir penser à autre chose, le temps qu’il reste près de toi. « Oui je me doute bien, malheureusement. » laissais-tu doucement glisser entre tes lèvres. Tu n’allais pas l’obliger à dormir chez toi s’il ne le souhaitait pas et ce que tu pouvais comprendre vu qu’il ne te connaissait pas. Tu marchais à ses côtés, montrant l’adresse de ton logement, te laissant guider et traversant les rues les unes après les autres. Finalement tu ne voyais pas le temps passer, très rapidement tu te retrouvais face à ton bâtiment très sécurisé. Tu n’avais jamais eu de problème à cet endroit, des caméras un peu partout et ce quartier était bien plus calme que les ruelles précédentes. Tu montais dans la bâtisse grâce à l’ascenseur, ouvrant l’appartement et laissant le jeune homme entrer. Tu fermais doucement la porte derrière lui, ton enlevais ta veste mais également tes chaussures. Retournant près de lui, avec un léger sourire sur tes lèvres. « Merci beaucoup. » soufflais-tu doucement. « J’essaie de faire quelque chose à mon image. » tu haussais doucement les épaules, regardant un peu autour de toi. « Tu veux boire quelque chose où même manger ? » même s’il était tôt, tu gardais toujours tes bonnes manières et proposant ce que tu pouvais offrir. Tu attendrais un peu avant d’aller prendre une bonne douche et prendre une tenue plus décontracté. « Et j’ai une seconde chambre, si jamais… » partant dans la cuisine ouverte pour attraper deux verres, attendant qu’il te donne une réponse.

Nous arrivons chez la demoiselle en détresse. Toi qui pensais que le fait qu'elle habite dans une ruelle pouvait la traumatisé, au vue de la sécurité avec toutes les caméras, il n'y avait que très peu de risque qu'une autre agression soit possible. Cela te rassure.
Arrivant dans l'appartement d'Elöa, elle te fait rentrer puis ferme la porte. Tu l'attends dans son salon. Quand elle revient, elle a retiré sa veste ainsi que ses chaussures. Tu grimace, te demandant si tu n'aurais pas dû le faire toi aussi. Mais elle ne te fais pas la remarque alors, tu te dis que ce n'est pas bien grave que tu sois encore chaussé. Et bah... c'est très mignon. J'aime ta décoration. Tu regarde tout autour de toi. Tu es sincère. Tu ne te rends même pas compte que tu venais de lui faire un compliment. Tu te frotte l'arrière du crâne, quelque peu gêné par ce que tu viens de dire. Mais en soit, ce n'est rien de bien méchant. Tu as juste complimenté cette jeune femme. Tu as simplement dit la vérité. C'est tout toi ça.
Marlon, tu es surpris par la voix de la princesse sauvé de son donjon alors que tu contemplait les lieux. Un verre d'eau suffira. Tu es poli. Tu n'ose lui demander si elle avait autre chose a proposer. Mais tu n'es pas chez toi. Tu ne connais pas ton hôte. Tu restes également debout. Tu n'es pas chez toi. Tu ne fais donc pas comme chez toi. Tu patientes. Tu as l'habitude de rester debout. Avec toutes les patrouilles que tu fais, cela ne te dérange pas plus que ça.
D'ailleurs, tu as oublier ta fatigue. Cette montée d'adrénaline t'as fait repousser la fatigue de ta journée. Journée qui avait été bien longue avec très peu de temps pour te reposer. Tu as besoin d'aide ?

Avant de déménager, ton père s’était soigneusement renseigné sur le quartier, il ne voulait pas que tu te retrouves seule dans un quartier malfamé. Il avait insisté pour qu’un de tes gardes du corps, reste avec toi même sur Boston, chose que tu avais refusé. Pas besoin d’une personne avec des gros bras toujours derrière toi, à te suivre dans chaque endroit. Pourtant à cet instant, tu n’aurais pas refusé d’avoir ton ancien garde du corps à tes côtés, il n’en aurait fait qu’une seule bouchée, où tout simplement, personne ne serait venu te voir. Il était imposant, il n’avait pas forcément une tête qui donnait envie de lui parler, mais dans le fond, il était tellement gentil. Parfois, tu venais à te dire qu’il te manquait, tu échangeais bien avec lui, tu parlais absolument de tout, il n’avait pas de filtre contrairement à son collègue. Bref, tu chassais ces pensées pour pouvoir monter chez toi, te retrouver dans ton logement, en sécurité. Le cinquième étage te permettait d’être loin de l’entrée et en même temps tu obtenais une magnifique vue au couché de soleil. Il complimentait ton intérieur, ta décoration et tu lui avais dit que tu tentais de faire un peu, quelque chose qui te ressemblait. Un léger sourire venait s’appuyer sur ton visage, illuminant celui-ci « Merci beaucoup. » ça te gênait d’avoir des compliments comme celui-ci, surtout que tu ne connaissais pas très bien cet homme. Il avait l’air sincère et ça te plaisait, tu venais de lui demander ce qu’il désirait, un simple verre d’eau. Alors dans ton petit coin, tu préparais ces deux verres « Non ça va aller. » finissais-tu par dire, arrivant avec les deux grands verres que tu déposais sur la table basse. « Je reviens dans deux petites secondes, je vais juste changer de vêtement. » ton regard se posait sur cette robe, un peu trop moulante, un peu trop décolleté au vu de la situation. Tu t’éclipsais dans ta chambre attrapant un jogging, un débardeur et tu revenais dans une tenue plus décontractée. Prenant place dans le canapé, attrapant ton verre d’eau, dont tu avais bien besoin.

Dans l'appartement, tu regardes autour de toi. Tout était de bon goût et quand la propriétaire annonce que c'est sa décoration qui lui ressemble, tu ne peux t'empêcher de la féliciter de cette dernière. Mais tu n'utilises pas les bons mots, cela complimentant sur son physique. Heureusement que c'est positif. Mais tu t'en veux un peu. Tu l'as certainement gênée. Et ce n'était absolument pas le but. Quel idiot tu fais !
Pour faire passer et oublier ce compliment, tu lui proposes ton aide. Qu'elle décline. C'est qu'elle n'en a pas besoin penses-tu. C'est en la voyant revenir avec deux verres d'eau que tu comprends mieux son refus. Bon, elle ne te connais pas. Elle a peut-être pas envie que tu découvres tout son appartement. Ce qui peut très bien se comprendre. Après tout, tu n'es qu'un étranger pour elle.
Elle te prévient qu'elle revient, après s'être changé. Tu lui souris en guise d'approbation et l'attend dans le salon. Quand elle revient, elle est avec une tenue décontractée. Tu l'as comprends totalement, tu es pareil. Quand tu es chez toi, c'est jogging obligatoire pour changer de tes uniformes et autres tenues obligatoire tel que les uniformes des associations que tu fréquentes. Ca va mieux ? Tu te rend compte que ce n'est pas la bonne formule. Tu voulais savoir si ses nerfs étaient redescendu de ses mésaventures.
Tu attrapes à ton tour ton verre servit et tu vas enfin t'asseoir sur le bord du canapé, ne voulant pas sembler intrusif. Ne pas l'effrayer. Tu l'as vois comme une impulsive. Cette idée qu'elle a eu de te faire venir chez elle. Elle aurait pu tomber sur une autre personne malhonnête, se faisant passer pour un flic afin de faire baisser sa garde. Mais toi Marlon, tu n'es pas comme ça. Tu es totalement bienveillant, honnête et sincère. D'ailleurs, tu l'as préviens. Je sais qu'on ne se connais pas mais je te laisserai mon numéro de téléphone. Et si tu veux, tu pourra m'appeler quand tu le souhaites. Tu penses également à lui proposer d'aller porter plainte mais, pour le moment, tu la laisse se détendre. Nous en parlerons demain.

La fatigue commençait à prendre le dessus sur ton corps et ton mental. En même temps, tu avais dansé durant toute la nuit et tu avais enchaîné les verres, n’aidant en rien à ta fatigue. Tu pensais qu’en marchant tu allais pouvoir décuver et l’air frais t’aiderait, finalement tu saurais pour la prochaine fois, tu prendrais un taxis. Tu ne pouvais pas vivre comme à Londres, tu ne connaissais rien à cette ville et elle avait l’air si différente que ton lieu de naissance. Sans hésiter, tu avais invité ton sauveur à entrer chez toi, tu lui faisais confiance alors que tu ne le connaissais pas, mais quelque chose te poussait à le faire. Tu ne pouvais l’expliquer, c’était au fond de toi, dans ta chaire et ton être. Ce compliment t’allait droit au cœur, ça te gênait même en même temps, ça te faisait plaisir au fond de toi. Ta décoration pouvait plaire comme un peu toi, même si on te le disait régulièrement avec ta chevelure de feu, mais tu avais pourtant du mal à me retenir. Ainsi, tu avais l’air d’être sûr de toi, mais ce n’était qu’une simple façade. Tu te posais constamment des questions, ce qui pouvait parfois te rendre un peu dingue. Tu déposais enfin les deux verres d’eau sur le canapé, t’éclipsant le temps de te changer. Tu avais décidé de porter un simple jogging et un débardeur, remontant tes cheveux en une grosse couette, pas le temps de te démaquiller, tu ne voulais pas le laisser seul trop longtemps, ça ne se faisait pas. « Je suis en bonne compagnie donc pour le moment oui. Mais je pense qu’une fois dans mon lit, là mon cerveau va relancer ça. » généralement c’était comme ça que ça se passait, tu revivais encore et toujours la scène durant des jours, des semaines car ton cerveau ne voulait pas se mettre sur OFF. Dommage qu’un bouton n’existe pas, tu l’aurais fait volontiers, ça t’aurait évite bien des nuits blanches. Tu prenais place sur le canapé, posant ton regard sur lui « Fais comme chez toi, donc tu peux t’asseoir confortablement sur le canapé. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, avec un léger sourire pour appuyer tes propos. Tu buvais quelques gorgées d’eau, au vu de la quantité d’alcool avalée, ça ne pouvait que te faire du bien. Ton regard se posa de nouveau sur lui « C’est très gentil, mais je n’oserai pas t’embêter. » déjà là, tu lui prenais son temps libre… Même si clairement, tu appréciais sa compagnie et que physiquement, il te plaisait plutôt bien, il avait certainement d’autre projet que de sauver une jouvencelle en détresse.

Ainsi tu finissais ta soirée. Tu penses à tes loulous et surtout à Tadeus, ton chien. Il n'a pas été sortie depuis le matin. Tu sais qu'il est propre, qu'il n'y aura pas besoin de nettoyer quand tu rentreras. Mais, de toute façon, tu ne lui en voudras pas. Puis, tu ne te vois pas laisser Elöa seule pour cette nuit. Tu te dois de la rassurer. Non pas que tu y es obligé mais, tu es comme ça Marlon, le cœur sur la main, tu aides ton prochain comme tu aimes tant le dire et le répéter. C'est toi. Toi qui tend la main à chaque personne que tu croises et qui a besoin d'aide. Un sdf, une femme, un animal, ... C'est tout toi. Il t'arrive même - très souvent pour ne pas dire tout le temps - de suivre tes dossiers de plaintes ou d'une demande d'aide. Tu retournes les voir, prendre de leur nouvelle, les aider à nouveau au besoin. Et là, en ce moment, c'est la belle rousse qui à besoin de toi. Tu as été son sauveur, tu ne veux pas la laisser ainsi. Pas après ce qu'elle a vécu. Tu ne peux te dire que la pauvre jeune femme, venant d'arriver à Boston devrait, peut-être, la faire fuir. D'ailleurs, tu souhaiterais lui demander la raison de sa venue. Mais pas ce soir. Elle doit être fatiguée. Ça se comprendrait. D'ailleurs, elle n'est pas la seule à être fatiguée. Toi aussi tu l'es. Mais tu ne comptes pas t'endormir avant elle. Puis, ça ne serait pas correct d'aller te coucher alors qu'elle est encore debout. Les nerfs te font rester debout. Mais tu sais que tu vas vite t'endormir quand elle sera au lit. Quoique...En tout cas, tu seras aux aguets si tu entends le moindre bruit venant de l'appartement.

Visiblement, elle a bien compris ta question et tu lui souris, avec douceur. Ta mission se passant bien. Si tu as besoin, tu n'hésites pas à venir me voir d'accord ? Puis, t'apercevant que tu ne lui a pas répondu concernant la chambre d'ami qu'elle t'avait proposé. Je vais rester dans le canapé. Mais merci pour ta proposition. Peut-être que ça pourrait l'aider à se détendre de savoir que la porte d'entrée sera sécurisée par ta présence à proximité. Tu comprenais, Marlon. Cela t'arrives aussi d'avoir le cerveau en ébullition et d'avoir du mal à dormir. Morphée était là pour t'aider à sombrer dans la nuit. Mais là, ce soir, tu craignais de pas faire une nuit complète. Tu le savais déjà d'avance. Cependant, tu savais que rapidement, quand la demoiselle dormira - tout est relatif - tu arriveras à fermé les yeux.
Elöa te propose alors de t'asseoir près d'elle sur le canapé. Tu viens boire une gorgée de ton verre d'eau avant de prendre place. Tu t'installe au bout du canapé. Tu gardes une distance physique. Tu ne l'as connais pas. Elle ne te connais pas. Alors, oui, tu gardes tes distances. Elle serait une amie, oui, tu te serais rapproché et même la prendre dans tes bras. Mais, ce n'est pas le cas. Tu lui laisses son espace vital. Tu l'as laisse tranquille après ce trauma. Merci. Tu sens son regard sur toi et la regarde en retour. Ce qui m'embêterait, c'est de ne pas avoir de tes nouvelles. Tu lui souris et reprends. Alors n'hésite surtout pas !