poupée qui se brise, fragments jonchent le carrelage. les organes vitaux qui en pâtissent, se contractent maladroitement. n’aspire plus l’air correctement, coeur qui bat beaucoup trop vite. les rebonds ne suivent plus la norme, fracas qu’il laisse derrière lui. défectueuse, tente de réparer toute seule sans y parvenir. le même vacarme à chacun de ses passages, liaison qui se déchire un peu plus à chaque fois. à chacun de ses mépris. le mal trop lourd à supporter, martyrise le corps, régurgite la douleur dans les tremblements. l’asphyxie au bord des lèvres, les secondes défilent en un éclair. dans tes bras, l’ouïe qui se focalise sur ta voix. sur tes mots. thorax qui se remplit contre ton torse, myocarde qui tape vigoureusement. trouve le réconfort dans l’écho d’un autre chagrin. dans un parfum familier. focalisé sur ton contact, le seul moyen de reprendre pieds. d’arrêter de me noyer. crinière en ta possession, pivote légèrement pour retrouver nos reflets. hoche la tête,buvant tes paroles quand ma main vient trouver la tienne. sur mon ventre. ferme les yeux, le vide que je recherche. le néant. le gouffre. pour oublier. inspire. expire. tremblante contre ton corps, je ressens ton équilibre. infaillible. dans le même tempo que toi, les narines aspire l’air que les lèvres recrachent doucement. le bout de mes doigts pressent plus fort le dos de ta main avant d’ouvrir les yeux à nouveau. visage qui se tourne à moitié, ta respiration qui se mêle à mes ondulations. - ça va.. paupières baissées, les yeux qui n’osent pas se relever. pas après ça. pas après l’effondrement lamentable.
@Scott Guerin
(Lena Castiglia)
Let me be thereI can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;