(mirlan) lâcher prise.

Regard vers son téléphone, rictus au coins des lèvres. Il ne la crois pas, Mira, quand elle dit qu’elle arrive. La brune, elle a une montée d’adrénaline, ressent le besoin de venir jusqu’à lui. Elle veut jouer, pousser le vice un peu plus loin. Mira, c’est ces limites qu’elle cherche pour les dépasser. Arlan. Il est doux, il la canalise à sa manière, mais pas aujourd’hui, pas maintenant. Mira, venimeuse qui est prête à mordre sa peau, laisser son venin glisser dans ses veines. Faire sa route dans son esprit, le pousser à lui montrer qui il est derrière cette apparence. Taxi qui s’arrête à l’adresse qu’elle lui a donné une quinzaine de minutes auparavant. Le billet qu’elle laisse dans sa main et claque la porte derrière elle. Féline, elle s’approche de sa destination, arriver jusqu’à lui. La brune qui glisse sa main lentement sur la poignée, espère qu’il a laissé ouvert. Bruit de la porte qui s’ouvre et elle jubile de pouvoir arriver jusqu’à lui. Langue qui glisse sur ses lèvres, crocs qui s’enfonce dans celle-ci quand elle l’aperçoit. Regard qui glisse sur son corps, remonte à ses lippes puis ses yeux noisettes dans lesquels elle plonge un instant. « Et maintenant, comment tu comptes te défiler, Arlan ? » Corps qui vient combler le vide qui les séparait, souffle qui caresse son visage tellement, elle est proche. Elle aime ça Mira, cette adrénaline qui fait pulser son cardio.

Mira, imprévisible et spontanée. Débarque dans la vie d’Arlan pour tout ébranler et surtout ces barrières. Celui qui se cache, évite les situations perieuses pour rester dans sa zone de confort. La belle, elle vient à lui et elle compte bien lui prouver qu’elle avait raison. Face à face, Arlan sera forcément différent, il n’a pas d’échappatoire possible. La brune, elle veut pas lâcher l’affaire, elle veut aller au bout de ses envies, de son besoin de jouer avec le feu. Arlan, c’est le danger. Il a une influence positive sur elle et la venimeuse elle n’est pas sure de le vouloir. Terminer d’être là douce et naïve Mira. La vie est pas un cadeau. C’est une épreuve qu’elle tente de surmonter depuis ces quatre ans. Elle est toutefois par en état de reprendre ses esprits, il a réussi à éveiller la bête en elle, celle qui domine et joue mieux que personne. Devant lui, regard qui explore le fameux tableau à cinq cent dollars pourtant décidé à éveiller d’autre talent en lui. Mira, elle domine à présent et elle ne peut réprimer le sourire cacher au creux des lèvres. « Ta voix lâche des mots, mais ton regard en dit d’autres. » La voire ici, ça le stimule, ça lui plaît à Arlan et Mira, elle peut voir son pouls pulser au niveau de son cou. Mira, elle prends toute la place, elle observe les traces de peintures sur son torse. Sur son bras et son visage. Joueuse, espiègle, Mira elle se colle à lui assez pour sentir la peinture sur ces vêtements. Assez pour sentir ses formes épouser son torse. Langue qui vient une nouvelle fois humidifier les siennes, tension entre eux qui la galvanise. « On dirait qu’il est déjà trop tard. » La belle fait un pas en arrière en ne le quittant pas des yeux. Mira, elle relève son t-shirt et le fait tomber sur le sol. « On avait parlé de toucher non ? » Léger sourire sur les lèvres, ses mains qui viennent caresser la peau de son torse doucement.

Est-ce vraiment un jeu ? Cette envie de le pousser dans ces retranchements, d’être celle qui remet ces croyances en question. Elle aime ça Mira, qu’il la cherche, qu’il est envie de la tester et qu’il n’est pas peur des conséquences. La brune,  elle dépasse les limites, pousse Arlan dans ces derniers retranchement. Pour la première fois, la louve ne peut réprimer son envie de croquer le chaperon rouge. Est-ce du désir, qu’elle croit lire dans ces yeux ? La belle laisse ses doigts glisser sur la peau de Arlan, elle ne le quitte pas des yeux. Sa peau est douce, le contact de l’épiderme qui l’électrise. Mira qui a de plus en plus chaud. Ses lèvres qui l’appellent, elle a du mal à se contenir, résister à l’attraction qui l’enveloppe à présent. Mira se mord la lèvre. Souffle qu’elle a du mal à gérer. « De quoi est-ce que.. » Paroles coupées, comme paralysé et obnubilé par sa simple présence. Initiative qui la déroute, prise à son propre piège, Mira l’observe. Doigts qui s’entremêlent, glisse dans la peinture et c’est tellement érotiquement comme moment. Arlan glisse ses doigts sur sa peau, dessine ses contours avec la peinture. Frémissante, la belle sent son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Il la transperce, le regard qui ne lâche pas un seul instant. Elle déglutit cette fois et elle le regarde reculer ayant soudainement si froid. Elle le jauge essaye de comprendre ce qui se passe. « Je veux pas que ça s’arrête. » Qu’elle glisse dans un murmure. Regard vers le bleu qu’elle a sur les doigts et Mira, elle se rapproche à nouveau. Doigts qu’elle laisse glisser sur son torse, descend lentement jusqu’à sa ceinture d’apollon. Doucement elle vient dessiner les courbes de son visage, jonglant entre ses lèvres et son regard.

Mira, elle est prise à son propre jeu, elle a pas pensé que ça pourrait la toucher. Pas pensé à l’impact qu’il avait déjà sur elle et sur sa vie. Mira, elle a voulu jouer et elle a perdu. Elle en a oublier toutes les règles à ce moment précis. Elle n’a absorbé que par lui, par cette aura magnétique qu’il dégage. L’envie de laisser parler le corps, l’harmonie des couleurs sur leurs corps. La brune se retrouve captive de cette sensualité qu’il déjà lorsqu’il peint sur sa peau. Elle essaie de lutter un court moment, parce qu’elle n’avait jamais su renoncer à ce qu’elle voulait. Mira. C’est lui qu’elle veut, lui et ces failles, lui et sa discrétions, lui et ces blagues, ce rayon de soleil qui a percé dans les ténèbres dans lesquels elle a évolué. Deux âmes qui se percutent pour la première fois, dans cette pièce l’atmosphère change et les enveloppe. Aucuns d’eux ne semblent près à y mettre un terme. Jeu devient supplice, corps qui se découvre peu à peu pour peindre à nouveau sur la peau de Arlan.

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