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it's all fun and games until the party ends (roman)

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Je n’arrive pas à expliquer le tourbillon qui grandit en moi. Mes yeux posés sur Roman, je suis partagée entre l’idée de lui faire vivre un enfer et celui de laisser passer ce qu’il se passe en moi pour profiter du moment. De ce que j’en comprends, ma chance de danser avec lui est ici et maintenant et ne se représentera pas plus tard. L’exclusivité du moment pourrait me chauffer mais il a un goût amer en bouche. Je refuse de me pencher sur ce que cela signifie, préférant laisser mon franc-parler faire un bout de chemin pour nous. Pourtant, c’est moi qui ait dû venir te trouver. Par quoi est-il aveuglé alors ? Pas un signe de mains, pas un message, je doute qu’il m’attendait ici ce soir. Je suis pleine de surprises et j'ai toujours un tour dans ma manche, juste au cas où… Je ne supporte pas de me retrouver dépassée par quoi que ce soit et ça se ressent ce soir. La jalousie que je ressens me dépasse et j’ai du mal à la contrôler, à la calmer. Je suis peut-être parisienne mais j’ai le tempérament de feu de l’État qui m’a vu grandir : le Texas. On ne rigole pas avec moi et j’espère bien que l’allemand comprendra le message ce soir. Maintenant le dos contre son torse, mes lèvres sur sa mâchoire, je soupire doucement, fermant les yeux lorsque j’entends sa réponse. Elle devrait me convenir - il ne pense pas à une autre quand il me saute mais j’aurais presque envie que mon visage soit imprimé sur l’intérieur de ses paupières. De l’égoïsme pur qui me caractérise pourtant parfaitement. J’en sais rien Roman. Que je souffle en continuant de danser contre lui. Je prends quelques secondes pour moi, pour réfléchir, pour tenter de mettre de l’ordre dans ce que je ne veux pas gérer. Vous savez à quoi ressemble mon corps à l’heure actuelle ? C’est un bordel sans nom, un peu comme le placard dans lequel on fourre tout ce que l’on ne sait pas où ranger. Et des fois, il faut juste prendre le courage d’ouvrir la porte, de se faire ensevelir sous les pots de peintures, les couvertures et les bacs d’activités créatives pour y mettre de l’ordre. Mais est-ce que le bal est l’endroit idéal pour le faire ? Je n’en sais trop rien. Pour sûr, nous ne serons pas aussi bruyants que les disputes qui ont déjà pu éclaté dans la partie activité juste à la sortie de la salle. T’aurais au moins pu dire que j’étais une très bonne amie, je sais pas, un truc moins générique. Que je finis par souffler en tournant à nouveau sur moi-même pour me replacer face à lui, mes avants-bras à nouveau sur ses épaules. Mon regard croise le sien et je souffle Je pensais juste qu’on était un truc moins passe-partout que ça. Mais peut-être que j’aurais dû comprendre le message quand il ne m’a pas invité au bal. Après tout, ça voulait tout dire, non ? Quelle merde quand l’égo est piqué. Tu vas de toute façon avoir tout l’été pour y réfléchir. Si tenté que ça l’intéresse, je ne sais plus trop ce qu’il en est maintenant.
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Je ne savais même pas que tu étais là, pour ma défense. Alors qu’elle, quand bien même je n’ai pas mentionné le bal en sa présence, devait bien se douter que je serais présent. J’ignore qui l’a invitée et ça me brûle la langue de lui poser la question mais je m’abstiens. Je ne vois pas ce que ça va m’apporter de savoir au bras de quel étudiant Louise est arrivée, l’important est que dans l’immédiat, c’est autour de mon cou que ses bras sont enroulés. Et si j’essaye d’étouffer ma jalousie mal placée, alors que je ne l’ai pas invitée, la française elle laisse la sienne s’exprimer en toute liberté. A l’instant où j’ai pris la décision d’inviter Love, je savais que cela poserait peut-être problème mais je ne m’attendais pas à y être confronté le soir même, entourés de tous les étudiants d’Harvard. Ma mâchoire se contracte lorsqu’elle me répond dans un soupire et sans m’apporte la moindre réponse. Une main sur sa taille, je cherche à mon tour les mots pour relancer la conversation, même si je pense honnêtement à noyer le poisson et passer à tout autre chose. Sa réponse me prend par surprise et je dois étouffer un rire pour ne pas m’attirer ses foudres. Une très bonne amie ? Alyssia est une très bonne amie. Hannah est une très bonne amie. Louise n’est même pas mon amie. Je te rappelle que je ne t’ai pas présentée comme une amie. Je ne l’ai pas présentée du tout, puisque c’était chose faite lorsque j’ai rejoins les deux jeunes femmes à la table 8. Je faisais une généralité, c’était juste une blague. J’ai seulement dit que les amis pouvaient continuer à m’appeler en plaisantant et me voilà à justifier des mots balancés sans aucune arrière-pensée. Je n’ai pas réfléchi une seule seconde, ce que j’aurais sans doute fait si j’avais du officiellement les présenter lune à l’autre. Lorsqu’elle se tourne, mes mains reprennent placent dans le bas de son dos et je hoche la tête avec sérieux, les yeux dans les siens. Ça pourrait m’amuser de la voir patauger pour ne pas dire clairement ce qu’elle ressent et ce qu’elle veut, mais ça m’angoisse plus qu’autre chose. Je suis totalement partagé. Une partie de moi ne souhaite qu’une chose ; l’embrasser et faire taire chacun de ses doutes. Est-ce qu’une relation – bien que je ne suis pas certain que ce soit vraiment ce qu’elle place sur la table – n’est pas exactement ce dont j’ai besoin ? J’ai regretté de ne pas avoir quelqu’un de spécial vers qui me tourner, pour la première fois de ma vie, ces derniers mois. Cependant il y a l’autre moitié de moi, toute aussi imposante, qui est en panique totale à la simple idée de faire un pas dans cette direction. Réfléchir à quoi exactement ? On est deux Louise. Elle et moi. Je ne peux pas réfléchir si elle ne me dit pas ce qu’elle veut, ce qu’elle attend de moi ou de nous. Je vais raccompagner Love à la fin de la soirée parce que c’est la moindre des choses mais laisse-moi te rejoindre ensuite. Premièrement parce qu’il est hors de question qu’un autre se charge de t’enlever cette robe… Et on peut en discuter, en privé. J’essaye de paraître détendu, de plaisanter – bien que l’idée me rend fou -, mais je crains déjà l’issue de la conversation. En fait, je crois que ce qui m’effraie le plus est de tout comprendre de travers ou qu’il ne s’agisse que d’un élan de jalousie sans fond, qui lui passera aussitôt la porte de la salle de bal passée.
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Effectivement. Après tout, il a évité le sujet du bal comme la peste, n’en parlant pas une seule fois et n’y faisant jamais allusion. Mais j’étais sûre qu’il irait et c’est bien pour cela que je me suis dégotée un rendez-vous. J’avais envie d’être là pour le voir mais aussi lui montrer ce qu’il loupait ce soir. Pas si aveuglante que cela alors. Parce qu’il ne m’a pas fallu bien longtemps pour le trouver. Bien entendu, le fait que je savais qu’il était ici a facilité la recherche. Mais bon, je ne vais pas mettre cela en avant. Je pourrais me dire que cela veut dire qu’il ne regarde pas toutes les filles qui sont là ce soir mais… ça met surtout en avant qu’il ne regarde que la brune avec qui il est arrivé assorti au bal. Vraiment un truc de couples et cette sensation qui me traverse est terrifiante. Je devrais peut-être accepter et embrasser cette jalousie naissante plutôt que de tenter de l’enfoncer sous terre parce que ça ne marche pas, vraiment pas. Je t’ai connu plus drôle que ça. Que je lance en quittant ses bras pour me positionner à nouveau face à lui. Je suis sûre que de l’extérieur, on a l’air de deux très beaux danseurs en osmose parfaite mais la réalité est toute autre. Il y a trop de changements et le fait de s’en rendre compte est déstabilisant. Je n’aime vraiment pas ce qu’il se passe dans mon corps à ce moment précis et le flou de mes mots n’arrange rien à la situation. Je ne sais même pas ce que je veux alors comment veut-il que je l’aide ? Il me plaît mais quoi ? Est-ce que j’ai vraiment envie de cela ? On est tous les deux complètement paumés et ce n’est pas beau à voir. J’espère que ma cavalière à un oeil sur nous et qu’elle pourra me dire si on ressemble à ce à quoi j’ai l’impression de ressembler : deux lapins sur la route devant les phares d’une voiture, prêts à passer sous les pneus. Après tout, la conversation était claire lors de Love is Blind, non ? Pas de recherches de quoi que ce soit de sérieux. Alors, à quel moment tout semble avoir basculé ? On est peut-être deux là-dedans mais si aucun de nous deux ne sait comment le définir, on est pas sorti de l’auberge, tu le sais, ça ? Que je demande rapidement avant de soupirer en fermant les yeux quelques secondes. Je ne dois pas perdre mon calme et me ressaisir. Je ne serai pas une de ses hystériques que l’on peut entendre de l’autre bout du jardin et qui se sont fait humilier d’une manière ou d’une autre. Je l’écoute et le regarde droit dans les yeux. L’idée ne me plaît qu’à moitié. Que va-t-il faire si elle lui propose de monter chez elle prendre un dernier verre ? Refuser poliment parce que c’est un gentleman ? Ou juste me dire que la soirée aura duré plus longtemps que souhaité. Je ne suis pas sûre que ma cavalière soit capable de me la retirer sans tout filer vu la taille de ses ongles de toute façon. C’est presque comme si je disais à Roman que j’acceptais, faute de mieux, mais je crois qu’il est assez intelligent pour savoir que même si je suis une Balmain, l’état de cette robe en fin de soirée m’importe peu. L’after-party alors, c’est chez moi. Parce que je sais qu’il y avait pas mal d’after-party à l’époque, je ne sais pas si ça se fait encore, ayant toujours eu mieux à faire que de sortir le soir du bal, aussi fou que cela puisse paraître quand on me connaît et que l’on connaît mon penchant pour la fête.
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Louise ne peut tout de même pas m’en vouloir de ne pas l’avoir trouvée plus tôt, alors que j’ignorais que je devais la chercher. La vérité est que, si j’avais su qu’elle était là, je l’aurais sans doute fuie, n’assumant qu’à moitié de ne pas l’avoir invitée après tous les moments que nous avons partagés depuis le 14 février. Rien que pour ça, ne sommes-nous pas voués à l’échec ? C’est tellement cliché. Tu sais le nombre de personnes présentes ce soir ? Je lui pose la question, un peu frustré qu’elle me reproche à demi-mot de ne pas l’avoir vue. J’ai bien compris que la française aurait souhaité que je ne vois qu’elle, mais je suis là avec quelqu’un d’autre et entouré de mes meilleurs potes, je n’ai pas passé la soirée à détailler chaque table pour en découvrir les invités. Les gens vont et viennent et mon regard n’était pas encore tombé sur elle. Ça ne veut pas dire que tu n’es pas éblouïssante. Je tente un compliment afin de ne pas changer du tout au tout le ton de la conversation, qui est déjà bien trop sérieuse pour une danse que nous devions partager. Ma langue claque sur mon palet et je lève les yeux au ciel lorsqu’elle me dit qu’elle m’a connu plus drôle, parce que tout ceci commence vraiment à m’agacer. Je ne m’attendais pas à un tel retour de flammes mais surtout à ce j’en vienne à craindre d’avoir réellement merdé et pourtant, plus Louise parle, plus j’envisage le pire. Ou le meilleur. Je n’en sais rien. Doit-on vraiment réfléchir à tout ça sur la piste de danse, sous l'œil curieux d’un tas d’étudiants, dont la plupart à qui je n’ai même jamais adressé la parole ? Notre relation représente bien plus qu’un simple plan cul mais Louise doit déjà le savoir ça, sans qu’on ait à se coller une étiquette sur le front. J’avais pas compris que tu voulais le définir. Parce que nous n’en avons jamais parlé, pour rappel. Je la vois soupirer et fermer les yeux et il m’est de plus en plus compliqué de ne pas l’embrasser. Ça ne résoudrait pas notre “problème” mais j’ai beaucoup plus de facilité à m’exprimer avec des gestes plutôt qu’avec des mots et j'aimerais qu’elle sache que je ne suis pas opposé à l’idée de discuter de tout ça. Je ne suis pas opposé à un futur “nous”, mais j’ai besoin qu’elle soit un peu plus claire sur ses intentions et ses envies, au lieu de me laisser lire entre les lignes. Ta cavalière ? J’arque un sourcil, soulagé. Et en même temps… ça ne veut rien dire, je ne devrais peut-être pas l’être. Une autre conversation que nous n’avons jamais eue, mais vraiment, de savoir qu’elle n’est pas au bras d’un autre homme me rassure. Rien que tous les deux. Je précise, au cas où il lui viendrait l’idée d’avoir une vraie after-party, avec d’autres invités à commencer par sa cavalière que je cherche d’ailleurs rapidement du regard. De nouveau, il y a bien trop de monde et je n’ai pas la moindre information sur la jeune femme en question. En revanche, ce que je vois, c’est Love au loin dans la salle, dos tourné à nous. Il ne m’en faut pas plus pour saisir l’opportunité pour reporter toute mon attention sur Louise et venir pincer doucement son menton entre mon pouce et mon index avant de l’embrasser comme s’il n’y avait plus que nous dans la salle. Je me moque de ce qui va pouvoir se dire. Même si Love nous voit, ça m’importe peu. Je ne souhaite pas lui manquer de respect mais nous ne sommes pas arrivés en tant que couple mais bien en amis et je ne pense pas qu’elle me le reprochera. On a déjà déterminé que j’avais un cerveau, je n’ai pas besoin de deux mois pour réfléchir. Pris dans le moment, je souffle comme une promesse, accroché à son regard, avant de réaliser que la musique s’est arrêtée pour passer à la suivante. A toute à l’heure ? Il y a cinq minutes, je tremblais à l’idée d’avoir cette conversation, à présent c’est plutôt à celle qu’elle me file entre les doigts.
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Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel quand j’entends ses mots. Bien sûr, sur le fond, il a raison. Il y a beaucoup de monde ici et des personnes qu’il a plus l’habitude de voir dans ce genre de moments que moi mais j’aurais presque voulu qu’il reconnaisse mon rire de l’autre bout de la pièce, qu’il sorte des toilettes et me trouve au milieu de la foule. Cliché me direz-vous ? Clairement. Mais peut-être que cela expliquerait le sentiment de jalousie que je ressens. Parce que je cherche toujours à comprendre et c’est peine perdue, je crois. Le compliment bien placé devrait me faire plaisir mais il passe par une oreille et ressort aussitôt par l’autre. Pourtant admiratrice de compliments, je sais que ceux-là ont plus l’effet d’un baume apaisant sur des coups de soleil qu’autre chose alors je n’y porte pas trop d’attention. Mes yeux dans les siens, maintenant face à lui, je lance. Parce que tu penses que j’y comprends quelque chose ? Non, vraiment, j’y comprends rien et ça me retourne bien comme il faut. Je n’ai pas l’habitude de ces choses, habituée des relations sans attaches et sans lendemain. Manque de bol, l’allemand a été un lendemain tellement de fois qu’il ne fallait pas avoir fait de grandes études pour comprendre que dès le début, on a plongé dans ce truc qui nous unit et que l’on ne sait pas définir. Nos esprits échauffés, je ne sais pas si nous arriverons à discuter de quoi que ce soit ici et Roman le comprend aussi vite que moi, proposant de me rejoindre après la soirée. Oui. Stevie. C’est une Adams, tu ne la connais pas ? Que je lance en me demandant à quel point il connaissait les gens de son ancienne confrérie. Cette petite délurée qui me fait bien rire et passer un moment agréable depuis notre arrivée. En plus, elle sent les fleurs et je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle arrivera à me faire danser toute la soirée, surtout si Rihanna - Riri comme elle la surnomme - est jouée ce soir. Je tourne rapidement le visage vers cette dernière - juste pour m’assurer qu’elle est toujours en vie et en train de divertir les gens à notre table - et lorsque je replace mon visage vers Roman, mes yeux croisent les siens. Je sens ma poitrine se serrer, mon corps ralentit la cadence et je le laisse prendre mon menton entre ses doigts et m’embrasser. Les yeux fermés, c’est lorsqu’il souffle ces mots que je me rends compte que nos lèvres se sont quittées. Je pince mes lèvres, passant le bout de ma langue sur ces dernières avant d’ouvrir les yeux et de le voir. Ses yeux, son visage. Bordel, c’est quoi le raffut dans ma cage thoracique ? À toute à l’heure. Alors que la musique est terminée, je laisse mes mains glisser sur ses bras et mes doigts s’entremêlent quelques secondes avec les siens. Préviens-moi quand tu pars, juste au cas où. Au cas où je sois encore en train de faire la fête ici, ou à une after party bien différente de celle qui nous attend.
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Je devrais arrêter de me prendre la tête mais c’est compliqué lorsqu’elle plante un regard furieux, voire blessé, dans le mien. Je suis ici avec une amie et, quand bien même il nous est arrivé de profiter de la compagnie l’un de l’autre dans le plus simple appareil, ma relation avec Love n’a rien de comparable avec celle que j’entretiens avec Louise. Je me suis posé pas mal la question avant de faire mon “choix” pour ce soir mais celui-ci était évident dès le début. Enfin, pas tant que ça, puisque je ne suis pas du tout surpris que ça me revienne en plein visage. J’essaye de me rappeler les paroles de Rain pour ne pas me confondre en excuses; nous ne sommes pas en couple, je ne lui dois absolument rien. Être ici avec mes potes est mon droit, mais je ne culpabilise pas parce que j’estime avoir fait une erreur mais bien parce que je n’ai jamais voulu lui faire de la peine. Je ne peux que rire lorsqu’elle me répond sur un ton passif-agressif qu’elle n’y comprend rien elle-même. Un rire nerveux, un rire amusé. Je ne suis pas super à l’aise avec tout ça mais ça m’amuse tout de même de voir la française patauger, essayer de prétendre qu’elle s’en fout tout en me signalant clairement que pas du tout. Je n’ai pas l’habitude de gérer tout ça, les sentiments, l’attache. Enfin je mens, j’ai toujours eu quelqu’un, ou plusieurs quelqu’uns, à qui j’étais plus attaché qu’aux autres. Sans (presque) jamais être en couple, je suis quand même du genre à plonger d’une relation à une autre sans arrêt lorsque j’y réfléchis. Nico, Wendy, Orphéa, Hera. La dernière en liste pique encore un peu mais c’est notre échec qui m’a conduit à me consoler dans les bras de Louise, alors peut-être était-ce un mal pour un bien. On essayera de comprendre à deux alors. Dis-je finalement, toujours incertain sur l’envie d’avoir cette conversation. On a vraiment passé du bon temps ces derniers mois et je ne sais pas si je veux que les choses changent entre nous. C’était simple, facile, sans prise de tête. Une vraie bouffée d’air frais dans mon quotidien mais je crains maintenant que ça change du tout au tout. Vite fait. Je l’ai croisée quelques fois à la maison, j’étais assez proche d’une bonne partie des Adams et je me rappelle surtout d’elle comme d’une pile électrique - pour ne pas dire une hystérique. Je ne fais aucun commentaire cependant, espérant que Louise passe une bonne soirée de son côté, tant que ce n’est pas accompagnée qu’elle décide de rentrer.
Ses doigts entrelacés aux miens, j’émet une légère pression sur ceux-ci avant de rompre le contact entre nous. J’ai une cavalière et des potes qui m’attendent et si j’ai hâte de profiter de mon bal, d’une certaine façon, j’ai aussi hâte que la soirée se termine et qu’on se retrouve. Je ressens de l’excitation, de l’appréhension, une peur panique et un certain soulagement et apaisement à la fois. C’est beaucoup trop bizarre mais mes questions resteront sans réponse pour le reste de la soirée. Je t’envoie un message quand je démarre. Et si t’es encore ici et que t’as besoin d’un Sam, je passerai te récupérer. C’est ridicule de faire Cambridge-Boston-Cambridge-Boston mais je ne me vois pas repartir avec les deux jeunes femmes, laisser Love en bas de chez elle et continuer ma route avec Louise. Et je ne veux pas qu’elle prenne le risque de rentrer avec quelqu’un qui a bu.

TOPIC TERMINÉ
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