⌜ Sanity & crazyness ⌟ Ingvar

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Je dois être folle. Et encore, le mot n'est peut-être même pas assez fort. Inviter un mec, tout sauf repoussant, dans mon petit cocon privé... mais j'apprécie Ingvar, il me change les idées, me pousse dans mes retranchements et ce sans douleur. Mon corps résiste. Ce dernier ne se laisse toujours pas toucher, comme s'il se souvenait de l'horreur que j'ai vécue et pas moi. Oh bien sûr, l'armée de psy que j'ai été contrainte de voir en l'espace de très peu de temps m'ont conté en long, en large et en travers à quel point j'avais été le joujou sexuel d'un détraqué, et que mon être ne s'en remettrait sûrement jamais totalement. Alors oui, malgré cette mémoire en papier bulle, ce soir j'ai envie d'une compagnie. Bières, vodka, whisky, coca... tout est bon ! que je lâche avant un dernier coup d’œil dans le miroir. Cette robe pull offerte par ma meilleure amie me met franchement en valeur, et le makeup tout autant. Léger, nude, pas façon ravalement de façade au pot de peinture. Je passe une main dans ma longue chevelure blonde détachée lorsqu'enfin, on sonne. Je plaque un sourire sur mes lèvres et ouvre, ma propre folie me poussant même à user d'un brin de défi dans la voix. Pile à l'heure. Mais t'es parfait ! que je plaisante, me poussant d'un pas afin de le laisser entrer.

@Ingvar Wayne

Ingvar profite. Ayant été très longtemps en couple et jeune, il n'a pas connu énormément de conquêtes. Alors son but premier n'est pas de se poser. Pourtant, il y a bien cette fille, Thal, avec qui il s'entend très bien. Avec qui, il pourrait être capable de se poser. Mais il préfère attendre. Attendre de voir s'il en est vraiment capable. Si elle est apte à suivre sa vie de famille, sa vie rythmée. Il a été sincère avec elle et c'est ainsi qu'ils ont terminés à être plus ou moins dans une relation ouverte. Sans vraiment savoir où ça allait les mener. Dans tous les cas, aujourd'hui, ses pieds le menaient chez Cirilla. Une jolie blonde. Qu'il apprécie tout autant, et à qui il ne dirait clairement pas non. D'ailleurs, elle ne l'invite pas chez elle pour rien, non? "Je ne voulais pas manquer une seule seconde de notre soirée." Après avoir dit cela, il déposait un léger baiser sur sa joue, au coin de ses lèvres. Puis il entra pour voir les boissons. "Tu veux me bourrer la gueule Cici ?" Juste de quoi l'embêter un peu.

@Cirilla Delacour

Beau parleur ! Je ne sais pas bien à quel jeu je veux jouer, ni même si j'en suis capable... pourtant j'essaie. De toutes mes forces. Ce soir je refuse d'être le petit chaton apeuré que l'on braque avec les phares d'une voiture... la preuve, Ingvar m'embrasse à la commissure des lèvres, et je ne sursaute pas. Mieux encore, je ne le repousse pas. Je mentirais en disant que je suis la meuf la plus à l'aise du monde là tout de suite, mais je ne donne pas trop mal le change. T'as peur de pas tenir la descente ? que je reprends d'un ton taquin, presque provocateur. Personnellement j'ai une tenue à la boisson que peu de femmes ont. L'entraînement, sans aucun doute. Petit haussement de sourcils, léger sourire et je frôle des doigts plusieurs bouteilles. Laquelle a ta préférence, là, tout de suite ? que je lance en plantant mon regard bleu turquoise dans le sien. Si jeu il doit y avoir, je compte bien ne pas être en reste.

@Ingvar Wayne

Allez fais moi un petit vodka/coca Il n'avaist pas forcement prévu de se bourrer la gueule ce soir, mais si l'occasion se présentait il était certain qu'il n'allait pas manquer l'occasion. Étant maintenant papa, les occasions pour boire se font plus rares. Et oui, il tient peut être un peu moins bien qu'avant, mais il assume. Une fois sa boisson dans les mains, il trinqua avec la jolie blonde. A nous. Petit clin d'œil avant de boire et rajouter. Du coup tu t'es réchauffé les doigts, pour me faire ce fameux massage ? Il l'attendait avec impatience. Quelle le touche, quelle le détende comme elle avait pu le lui dire. Qu'il s'endorme - ou pas - sous l'effet des mouvements de ses mains sur lui. Il ne savait pas où allait mener cette soirée, mais il était prêt pour tout.

@Cirilla Delacour

Juste pour la galerie, je jongle deux secondes avec nos verres pour les poser sur le plan de travail devant moi. Je fais de même avec la bouteille de vodka, me montrant généreuse avec le liquide translucide, davantage qu'avec le coca qui vint parfaire ce petit cocktail de fortune. A nous alors ! que je renchéris en tintant mon shot contre le sien. Pas froid aux yeux, je m'enfile cette première fournée cul sec, non pas dans le but de finir beurrée tel un petit Lu en deux minutes, mais pour me permettre de me détendre, moi. Ingvar vient de parler du fameux massage que je lui ai promis... et revenir en arrière n'est pas envisageable. Je m'offre autant de courage que je peux en sentant la brûlure de l'alcool descendre dans la gorge. Petit sourire taquin, et, non sans un clin d’œil, je pointe le grand canapé xxl du salon. Suffisamment grand pour ton petit dos ou tu préfères un lit ? Pour l'heure, je ne l'ai pas encore touché. Non pas que je recule l'échéance, mais afin de mieux mener la danse, je veux savoir où mes mains devront opérer. Tes muscles vont se détendre en même temps que ton esprit, tu verras.

@Ingvar Wayne

Il venait pour le plaisir. Pour le massage. Et la jeune fille évidemment. Il ne pouvait pas dire non pour passer un bon moment avec une si jolie blonde. Encore moins si celle-ci lui proposer un super massage. Un petit toast, avant le fameux massage. Il regardait le canapé et sourit en regardant Cici. "Allons directement  au lit." Si jamais... il s'endormait évidemment. "Tous mes muscles ?" Il ne put s'empêcher de rire. Non, il n'allait pas lui sauter dessus. Seulement, ce serait mentir de dire qu'il était insensible à son charme. Il l'a suivit alors dans la chambre, et tout en voyant le lit il sourit, pour enfin demander. "Du coup, il faut que j'enlève mon haut, hein?" Question de lui demander si elle acceptait qu'il se déshabille un peu devant elle. Il ne voulait pas la brusquer. Elle pourrait vouloir lui faire le massage par dessus le tee shirt qu'il avait.

@Cirilla Delacour

Fallait-il que j'ai une jolie araignée perchée très haut de plafond pour inviter quelqu'un chez moi, un homme qui plus est, et lui proposer un massage. Peut-être que j'aime simplement vivre dangereusement... ou que j'ai un besoin irrépressible de me prouver que oui, je peux toucher quelqu'un, exécuter un massage sans trembler comme une feuille morte tout juste tombée de l'arbre. Alors après toi... Ma main lui indique le couloir afin qu'il s'y engouffre jusqu'à une chambre d'ami. Ma confiance en moi n'est pas encore suffisamment poussée pour que j'ose montrer ma propre chambre... mais le lit est king size, les draps sont propres du jour et le dessus est en satin et coton, mélange de beauté et de confort. Sans le t-shirt en effet c'est mieux que je lui réponds en passant devant lui pour ouvrir le tiroir en bois de l'une des tables de nuit. J'ai de l'huile à la vanille, au monoï ou à la fraise. Sur laquelle portera ton choix ? Sans que mon petit sourire ne quitte mon énigmatique expression, je me place sur le lit en m'asseyant sur les genoux. L'une de mes mains tend vers Ingvar, que j'invite à approcher. Allongé ou assis ? Mon coeur me semble aussi lourd et bruyant qu'un tambour. Mais extérieurement, ma panique intérieure n'apparaît en aucune façon.

@Ingvar Wayne

Il le sentait qu'avec Cici il fallait y aller doucement. Elle ne faisait pas partie de ces filles qui sont dites faciles, bien que ce ne soit pas un défaut à ses yeux. C'est facile et alors ? C'est pas prise de tête et c'est ce quil apprécie avec ses femmes. Mais il aime aussi de temps en temps être avec des filles plus douces, plus compliquées à avoir. Peut être cette histoire de défi, de challenge. Bien qu'elle ne soit pas un jeu pour elle, non. Elle lui plaît vraiment. Il veut partager un bon moment avec elle, mais à aucun moment il ne lui mettrait la pression. Il veut qu'elle se laisse aller et qu'elle prenne la décision par elle même. Je crois que la fraise me va plutôt bien... Son premier choix se serait porté sur le Monoï, mais ce n'était pas assez gourmand, c'est pourquoi Son second choix s'était porté sur la fraise. Allez monte sur moi. Dit-il avant de venir s'allonger sur le ventre sur le lit et fermer les yeux. Impatient de sentir les mains de la belle sur son épiderme. Et au moment où il les sentit, il en eut des frissons. Allait-elle le remarquer ?

@Cirilla Delacour

La fraise... mon parfum préféré si je dois être parfaitement honnête. Je m'empare du flacon et me rapproche précautionneusement de ce corps masculin aux courbes parfaites. Ma respiration se stoppe quelques secondes. L'invitation formulée par Ingvar rend tout de suite la chose plus concrète. Ferme les yeux et laisse-toi porter... que je murmure en me penchant à son oreille, mes longs cheveux blonds caressant sa peau avant que mes doigts ne les remplacent. Peut-être est-ce moi qui ferme les yeux dans un premier temps, après avoir enduit mes doigts fins et tremblants de cette douce fragrance sucrée. Au départ, mes mains tremblent. J'hésite, je me reprends, mon corps esquissant comme un baffouillage silencieux. À plusieurs reprises, je prends de longues inspirations, me donnant du courage. Pour l'heure, je n'ai pas osé rouvrir les yeux. Me laisser porter par l'instant, découvrir cette peau douce et parfaite au rythme de mes doigts, retrouver ce don que je possédais autrefois pour détendre ou enflammer, séduire et découvrir. Tu... Ma voix est hésitante, presque suppliante. Mes prunelles turquoises viennent de se rouvrir et de constater le frisson sur la peau d'Ingvar. Tu aimes ce que je te fais ? L'odeur sucrée, sans être entêtante, me permets de poursuivre mon massage crescendo, osant aller plus loin à chaque seconde. D'abord centrée sur le haut, je laisse mes doigts s'aventurer plus bas. Tant qu'il ne m'arrête pas, je continue... aventureuse.

@Ingvar Wayne

Il avait choisi la fraise et alors qu'il sentait cet odeur, cela lui donnait diverses et variés idées. Autre que cet huile de massage. Il tentait tout de même de rester plus ou moins sage. Il l'écouta alors et ferma les yeux. Se laissant aller par ces douces mains, les sentant glisser sur sa peau. Il ne lui était pas possible de s'endormir ainsi. Trop de pensées parasites lui venaient à l'esprit. J'adore oui... Et alors qu'il ouvrait les yeux, il rajouta légèrement timide. Tu peux continuer où tu veux... la tête, le torse... Les fesses. Parce que oui, ses mains commençaient petit à petit à descendre vers cet endroit. Et il lui donnait donc l'autorisation pour y aller. Si elle le voulait, évidemment.

@Cirilla Delacour