can't fight the moonlight
t'es totalement une râleuse, t'es même la princesse des râleuses Pia que je dis en riant. alors oui tu t'es pas beaucoup plainte ces trois derniers jours j'avoue. je suis étonnée je te met une petite tape dans l'épaule. c'est pas grave, j'ai j'habitude. t'es comme ça et ça fait des années que je fais avec. ça par contre, c'est totalement vrai, j'ai toujours su te gérer et je suis un homme merveilleux quoi t'as pas dit la dernière partie ? oups. mais c'est vrai que j'ai toujours été celui qui te supporte, d'aussi loin que je me souvienne. quand on était gosse, j'étais là pendant tes douleurs, tes crises, tes déceptions. j'étais là et je serais toujours là, peu importe les obstacles. j'en ai jamais douté. ta petite tête vient se coller contre mon cou, le bout de ton nez froid me faire l'effet de chatouille. quand tu viens coller ton front au mien, tes lèvres sont à quelques centimètres des miennes et je dois me contenir pour ne pas avoir envie de les embrasser. alors je me concentre sur autre chose. ton menton, tes mains, ton décolleté.. nooooooope. mauvaise idée Val. pourtant c'est tellement une mauvaise idée que je la verbalise. parce que c'est bien du grand Valentin ça, parler de ses désir les plus profonds alors qu'il ne faut surtout pas. et ce que tu me réponds bordel, ça m'arrache des frissons dans tout le corps. je dois me contrôler pour .. ne pas faire ce que tu viens de faire. tu poses tes lèvres contre les miennes et à partir de là c'est comme la dernière fois, j'ai pas envie que ça s'arrête. ma main quitte ta joue, glisse le long de ton épaule jusqu'à tes hanches pour te coller contre moi. j'oublie rapidement le baiser simple et je viens caresser ta langue de la mienne. un baiser qui de vient très rapidement chaud et sensuel. ma main qui caresse ta hanche glisse sous ton t-shirt et vient caresser ton ventre. c'est la première fois que je dépasse les limites et ce soir j'ai pas envie de les respecter.
(Valentin Rothschild)
D R E A M O N