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I got you (Mia & Lexie 5)

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Lexie a certainement trop bu… Elle n’aurait pas dû prendre ce troisième verre. Sur le coup, cela semblait être une excellente idée. Prise dans l’euphorie de la fête, la musique qui lui étourdissait les sens, elle s’est laissée emporter par l’envie de l’ivresse ; mais finalement ce n’est peut-être pas le cas. C’est que... la jeune femme a maintenant des hallucinations : voilà que son regard vient de remarquer une forme familière parmi la foule dense du bar. Une forme qui s’est fait de plus en plus tangible dans ses songes, à mesure que les quelques rapprochements ont eu lieu ces deux dernières semaines. Tellement tangible qu’elle la perçoit en étant éveillée. Il faut vraiment qu’elle arrête de boire, se dit-elle, en avalant une gorgée de son breuvage. Ou alors, Mia Campbell est vraiment là, à quelques mètres en train de rire avec deux autres femmes, plus âgées. Certainement des amies.
Non ? Tu crois ? Quelle perspicacité Sherlock !

Lexie l’observe. Le cœur lui criant d’aller l’aborder mais… elle n’est pas seule, n’a certainement pas envie de croiser une étudiante ce soir. Ce serait inapproprié que d’aller les interrompre. Et, bien que ces moments suspendus hors du temps les ait rapprochées, sa professeure a de nouveau mis la distance usuelle et nécessaire entre elles. Son hésitation passe comme une plume s’envole au vent, la jeune femme lisse sa robe noire de ses mains, et retourne vers son groupe d’amis, son verre à la main, reprendre les discussions sur les matchs à venir, le bal de fin d’année qui se profile, les examens aussi, mais ils s’attarderont peu de temps sur ce sujet. Le temps passe, sa bière descend doucement, et l’ivresse s’installe


Boire cette ligne de shots était définitivement une idée de merde. Pour plusieurs raisons. La première est que Lexie s’est promis de ne pas trop boire ce soir, parce qu’elle a envie d’être en bon état demain, parce que la semaine dernière elle s’est déjà arraché la gueule et que son corps entier n’en garde pas un très bon souvenir. Il l’a maudite sur dix générations et lui a fait jurer de ne plus recommencer, ce que Lexie a fait sans la moindre résistance, la tête sous l’eau froide du lavabo de la salle de bain, en grognant. La deuxième raison est que Lex’, à cause de cette histoire de drogue dans laquelle, elle a fourré, non pas le doigt, mais le bras entier, n’a plus assez d’argent pour se permettre de payer une tournée. Ce qu’elle vient de faire en grande adulte responsable…. alcoolisée...

Tu es clairement une plaie pour notre instinct de survie, tu le sais ça ? Mais elle n’a eu pas le choix ! Clairement ! Ce n’est pas de sa faute ! Elle était prête à rentrer chez elle après ces trois verres, tranquillement, quand une des joueuses de l’équipe, l’a interpelée sachant très bien ce qu’elle faisait d’ailleurs : « Ben tu rentres déjà ? Je te croyais plus tenace que ça ma pauvre Lexie : tu rouilles ? » Ce à quoi Lex a répondu avec une sagesse qui l’a étonnée elle-même, qu’elle avait simplement envie de rentrer que ça n’avait rien à voir avec la fatigue, mais avec le fait de rester raisonnable. Evidemment l’autre s’est mise à rire ! Et a lancé LA phrase qui a tout fait basculer : « Tu me déçois tu sais. Moi qui te croyais capable d’enchaîner une ligne de shots de vodka ce soir sans broncher, mais apparemment j’avais nourri de trop grandes espérances en toi. ». Evidemment, quand on lance un défi à Lexie, on sait qu’elle va le relever. N’importe lequel, elle le fera. Il est hors de question qu’elle perde un pari. Sa fierté est trop grande pour supporter la défaite ou l'abandon. Voilà comment elle se retrouve là, à fixer le vide devant elle prenant une grande respiration, après avoir englouti les sept verres en moins de 20 secondes, sous les applaudissements de ses amis et d’autres clients du bar, tandis que celle qui lui avait lancé le défi n’a pas pu avaler une seule goutte de son dernier petit verre.

Oui, c’était définitivement une idée de merde. Parce qu’elle voit Mia Campbell seule depuis plusieurs secondes, et que la tentation d’aller lui parler est toute puissante en son sein, sa raison totalement muselée par l’alcool. Elle observe la brune, elle est magnifique, toujours… encore davantage ce soir. Une raison de plus pour ne pas aller l’aborder. Mais elle ne réfléchit plus, Lexie, elle n’en est plus vraiment capable. Alors elle se lève, souffle un bon coup et se dirige vers son enseignante. Cette dernière ne l’a pas remarquée, elle peine à trouver quelque chose dans son sac. L’étudiante s’approche et sort, sans vraiment s’annoncer, la bienséance peut-être un peu oubliée :

« Mia Campbell ici ! Dans ce lieu de dépravés ! Me voilà choquée et déçue ! Moi qui pensais que les profs d’Harvard étaient bien trop coincés pour venir se perdre dans la débauche ! » Raille-t-elle en guise de salutations, son éternel rictus espiègle flottant sur sa bouche écarlate de rouge à lèvres. « Tout va bien ? Tu sembles un peu galérer avec ton sac...un peu d’aide peut-être ? »


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L'ambiance est toujours un peu tendue, à la maison, et n'importe quelle opportunité est la bonne pour passer la soirée... ailleurs. Tu t'es même inscrite à un Book Club alors que leur liste de bouquins ne te donnait pas franchement envie. Tu as tout aussi subitement décidé de participer à des cours pour améliorer tes talents en pâtisserie - alors que, soyons honnêtes, tu pourrais enseigner deux-trois trucs à la prof qui dirige les ateliers. Depuis le début de cette semaine, ton mari est en voyage d'affaires, donc tu pouvais en profiter pour traîner à la maison sans te taper des conversations passives-agressives, mais tonight, c'est soirée au Nephilim entre copines. Tu connais Jenny, Claire et Kamari de la fac et cela faisait plusieurs mois qu'elles essayaient d'arranger une sortie à quatre... et que tu faisais tout ton possible pour repousser l'événement. Pour la simple et bonne raison que, bien que tu apprécies leur humour et vos moments passés ensemble, les filles ont tendance à... vouloir dépasser tes limites. Notamment celles que tu veux conserver en terme d'absorption d'alcool. Hem.

Vous en êtes à votre combientième verre, déjà ? Cinquième ? Tu as perdu le compte. Tu ne sais pas dire "non" Mia, et ça devient un problème de taille. Surtout au moment où les filles veulent aller en boîte... alors que tu es déjà consciente d'avoir largement dépassé ton quota. Pour preuve : tu manques de t'étaler par terre en te levant de ton tabouret pour aller aux toilettes. Pourquoi c'est toujours en allant aux cabinets qu'on se rend compte de son taux d'alcoolémie, hm ? Quand tu reviens au bar, elles ont déjà leur veste sur le dos et semblent prête à partir. Allez... c'est le moment de faire entendre ta voix, petit oisillon.  

Je crois... que je vais rentrer - hic !

Tu places ta paume contre ta bouche, comme si ça allait pouvoir interrompre ton hoquet. Après avoir vaillamment résisté à leurs promesses - "on ne restera que quinze minutes !" - et supplications - "alleeeez juste le temps de prendre un verre !" - tu les regardes partir et rejoindre leur taxi, plutôt fière de toi. Après quoi tu essaies de trouver ta carte de crédit dans ton sac pour payer ta dernière consommation, mais celle-ci semble s'être volatilisée.

Tu sursautes en entendant une voix familière prononcer ton nom. Hein ? Lexie Frye ? T'es sûre que c'est pas juste une hallucination...? Ce dernier shooter était plutôt corsé. Et vert. Un truc vert et corsé peut avoir toute sorte de conséquences fatidiques.

J'voulais payer - hic ! - mais j'trouve pas ma carte...

C'est alors que tu te souviens que celle-ci n'est pas dans ton portefeuille, mais dissimulée sous la coque de ton portable. Tu l'en extirpes pour la coller au lecteur que te tend le barman blasé et impatient, puis la replaces dans son cocon.

Et voilà ! (Tu reposes tes pupilles dilatées sur ta voisine et lui dévoiles un sourire gigantesque.) Lexiiiiie ! Ça me fait plaisir de te voir ! Faut que je rentre. Il est tard... et j'suis venue à pied, donc vaut mieux - hic ! - que je parte maintenant. On se voit lundi en cours, ok ? Lundi. Amuse-toi bien... mais pas trop non plus, tu lui recommandes en pointant ton index vers elle d'un air faussement sérieux.

Tu descends du tabouret en essayant de ne pas te casser la figure, et balances ton sac par-dessus ton épaule, déterminée et prête à affronter le froid de la nuit.

(c) mars.
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Lexie se sent tout d’un coup un peu moins seule à avoir abusé de quantités d’alcool ce soir. Lorsqu’elle observe Mia Campbell, qu’elle perçoit ses gestes gauches, sa diction hasardeuse et son hoquet significateur d’une ivresse bien entamée, elle se rend même compte, qu’elle n’est pas dans un état si terrible que ça, comparé à celui de son interlocutrice, qui peine donc à trouver sa carte dans son sac. Ce qui aurait pu paraître tout à fait sensé, si sa carte n’était pas dans l’étui de son téléphone, depuis le début. Lex’ ne sait pas vraiment comment réagir : son ébriété lui crie de trouver cela fort amusant et d’éclater de rire, tandis que sa raison, qui s’évertue, sans trop de succès, à se faire entendre, lui murmure qu’il faudrait sans doute aider la demoiselle en détresse.
Le temps que son cerveau choisisse parmi les différentes réactions à avoir, (temps majoré par l’alcool ingurgité durant la soirée), Mia a déjà payé son verre… ses verres, si on devait être plus justes.

─ Et voilà !
Son regard si captivant se pose sur la blonde, qui n’est pas en état de recevoir une telle œillade et un sourire si franc dans un laps de temps si court, son cœur chavire et loupe un battement tandis son esprit vacille. Sa professeure semble prendre conscience de sa présence, alors qu’elle venait juste de répondre à sa question précédente…- Lexiiiiie ! Ça me fait plaisir de te voir ! Faut que je rentre. Il est tard... et j'suis venue à pied, donc vaut mieux - hic ! - que je parte maintenant. On se voit lundi en cours, ok ? Lundi. Amuse-toi bien... mais pas trop non plus.

Elle pointe vers elle son index en signe de mise en garde.

« C’est un peu l’hôpital qui se fout de la char... » elle s’interrompt en voyant Mia descendre maladroitement de son tabouret, approche presque ses mains pour tenter de la rattraper si elle tombe, mais cette dernière semble retrouver son équilibre in extremis et se dirige vers la sortie. La joueuse termine donc sa phrase dans le vide. «...ité. »

Et maintenant que faire ? La laisser seule  rentrer dans cet état ? Parce qu’il est bien évident qu’elle est seule : ses amies ont l’air d’avoir quitté les lieux. Lex’ a beau les chercher des yeux, elle ne les trouve pas. Le problème étant, que si elle va lui parler dans sa condition actuelle, elle n’est pas sûre de pouvoir contrôler ce qu’elle va dire. Ce serait beaucoup trop risqué. Et en même temps, l’étudiante ne peut pas s’en empêcher : si ça avait été n’importe qui, elle ne l’aurait pas laissé rentrer seul dans cet état, alors Mia Campbell, qui occupe une place toute particulière dans son esprit depuis quelques temps...
T’as qu’à lui payer un uber sinon ?
Oui elle peut faire ça.

Lexie retourne à sa table, se saisit alors rapidement de son sac, de sa veste qu’elle avait prévue si la nuit se rafraîchissait, ce qu’ils annonçaient d’ailleurs, prévient ses amis qu’elle revient sous peu et s’empresse de rattraper sa professeure avant que cette dernière ne lui échappe. En partant, elle se cogne contre un tabouret ; sa démarche malhabile : conséquence de son ivresse. Elle grimace et sans se retourner franchit les portes du bar. La blonde a bien fait de se presser, parce qu’un type, visiblement vivant dans la rue, et un peu éméché tend la main de façon insistante à l’enseignante, lui réclamant de l’argent. Cette dernière lui offre de bon cœur une pièce en lançant .

-C’est tout ce que j’ai M’sieur bonne soirée.

Et ben ,encore heureux qu’il ne lui restait pas un billet de 100 dollars, elle lui aurait filé.

Mais l’homme ne semble pas satisfait et continue sa prière pressante
Lex’ se décide à intervenir, elle s’approche d’un pas décidé, peut-être un peu maladroit par ailleurs, saisit sa professeure par le bras pour lui éviter de manquer une marche du trottoir. Ce contact de sa peau sur ses doigts éveillent ses sens, déjà poussés à l'ébullition par l'alcool, et la jeune femme décide, non sans mal, d'ignorer cette sensation. Elle se retourne vers l’homme, rétorque tout d’abord sur un ton qu’elle veut le plus désolé possible
«Désolée mec, tu vois bien qu’elle n’est pas en état de se souvenir de son code de carte bleue là et puis elle t’a déjà donné ce qu’elle avait… »
Le type va pour insister, mais Lexie lui lance un regard noir. « Je parle pas assez clairement ou t’es juste sourd ?!  Va emmerder quelqu’un d’autre on n’a rien à te donner. ». Se désintéressant du bougre elle reporte son attention sur Mia, qu’elle tient toujours par le bras.

« Tu es sûre de vouloir rentrer à pieds ? Je peux te payer un Uber ? Si tu me dis ton adresse… Crois-moi c’est pas une super bonne idée de rentrer seule dans ton état. »

- hmmm, L’enseignante se frotte le front de sa main, semblant galérer à trouver ses mots, ou ses réflexions. J’ai trouvé pire que toi quand t’es bourrée…  Et Lexie a beau être légèrement préoccupée par l’état de la jeune femme qui lui fait face, elle ne peut s’abstenir de trouver ce petit geste mignon. Et c’est reparti…
-Ouais, je suppose que t’as raison, un Uber quelle bonne idée !

L’étudiante sort son téléphone de son sac, prête à commander le véhicule et se stoppe : elle va avoir besoin d’informations supplémentaires.  

« Tu as ton adresse ou … ? »

- Ouais c’est 50… Sumner … Road.

Lex’tape sur son écran, règle la course. Voilà ça y’est t’es dans le rouge sur ton compte en banque !
Peu importe, elle ne peut pas la laisser là ! Hors de question ! La voiture arrive rapidement, le chauffeur devait être tout proche. Lexie est fière d’avoir résisté à la tentation de la raccompagner elle-même. Puis elle voit Mia retirer ses talons. Cette dernière pousse même un gémissement de soulagement, titube jusqu’à la portière, s’appuie dessus, le front collé au bras.
Oh boy… Non Lexie ne fait pas ça… elle n’avait qu’à pas boire autant, c’est son problème… Tu sais ce que tu risques à rester trop proche d’elle dans ton état. Tu vas gaffer c’est sûr !
Mais elle ne peut pas écouter sa conscience ici. Parce que cette dernière ne voit pas que l’enseignante est vulnérable. Que le chauffeur uber peut bien la déposer n’importe où, elle ne se rendrait certainement pas compte, qu’elle serait peut-être même incapable d’ouvrir sa porte d’entrée. Sa décision est prise.  Elle saisit Mia par les épaules et lui dit doucement : « Ok, on va y aller doucement… » elle la décolle de la portière, l’ouvre et l’aide à s’installer dans la voiture. Puis, après une dernière petite hésitation, elle se pose à côté d’elle et ferme la porte du véhicule. Attentive, la blonde saisit la ceinture de sécurité de sa voisine, la lui attache, non sans mal, puisqu’elle aussi a bu plus que de raison. Son parfum l'envahit alors toute entière tandis qu'elle est presque sur elle. Lex ferme les yeux quelques secondes, serre la mâchoire, expire doucement par les narines. Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée.... Elle fixe la ceinture. Puis l'étudiante fait de même avec la sienne, tandis que le chauffeur se met en route.

« Je vais te raccompagner, si ça te dérange pas. Je serai plus tranquille de te savoir bien rentrée. » Elle ajoute en tournant la tête vers sa professeure. : « Y’a quelqu’un chez toi ? »

Putain manquerait plus qu’elle croise le mari, et en même temps, cela la rassurerait de savoir que Mia n'est pas isolée ce soir.



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T'es dans la merde, Mia. Mais pas pour les raisons qui semblent actuellement les plus évidentes : ton taux d'alcoolémie, ta galère pour retrouver ton chemin jusqu'à la maison, la douleur lancinante dans la plante de tes pieds... La présence de l'étudiante à tes côtés, dans ce taxi improvisé, n'est même pas dans le Top 3 de tes soucis les plus pressants. Au contraire, tu es reconnaissante de son intervention auprès du SDF un peu trop pot de colle, et encore plus de sa suggestion de commander un Uber. Avec ton portable et ses 3% de batterie... pas sûr que tu aurais réussi à en appeler un. Raison pour laquelle tu t'es dit qu'une petite promenade nocturne ne pourrait pas te faire de mal.

Wow, Lexie te met même ta ceinture ! Si c'est pas adorable, ça... bon ok, sûrement nécessaire vu que tu sembles avoir perdu la capacité d'accomplir des taches basiques, mais adorable tout de même.

C'est - hic ! - gentil de ta part ! Mon mari est... j'sais pas où, à New York. Y avait un meeting ou une convention, bla bla blaaaaa...

Tu rigoles, paupières closes, et ton poids semble dévier vers Lexie. Mais tout va bien : elle rit aussi. Tu agrippes son bras et le soulèves avant de prendre un ton bourru :

Vous avez de sacrés muscles, mademoiselle !

Elle se laisse manipuler et tu en profites pour observer son biceps de plus près. Ça devient embarrassant, Mia.

─ Merci ahem, c'est grâce au basket ça, 4h d'entraînement par semaine, faut bien qu'elles servent à quelque chose haha... et euh, c'est la première fois qu'on me fait ce compliment.

QUOI ?! Non... vraiment, on dirait qu'ils ont été taillés dans la pierre.

Oh, god...

Après quelques minutes supplémentaires de conversation sans queue ni tête, le taxi vous dépose devant ta jolie maison blanche et tu t'extirpes de la voiture avec autant de grâce qu'un pigeon parisien.  

Tu veux entrer ? J'ai de l'eau. Fraîche. Filtrée. Je me sens le devoir de te proposer de l'eau.

Pourquoi elle hésite ? Tu lui proposes de l'eau, pas de la tequila...

─ T’es sûre que ?… c’est tard ? Tu veux peut-être dormir, hein, j'veux pas m’imposer. Après, je peux t’aider à ouvrir ta porte, rigole-t-elle, je suis pas sûre que tu sois en état d’arriver à rentrer à l’intérieur sans tomber.

Main sur la hanche, tu la toises et lâches un "ha, ha" sarcastique.  Et puis, pour lui prouver le contraire, tu sors ton trousseau de ton sac et fais de ton mieux pour déverrouiller l'entrée. Après quelques secondes de tours dans le vide - car tu t'es trompée de direction - la porte cède à tes tentatives.

Ta daaaaa !

Visiblement peu impressionnée, Lexie roule des yeux.

─ Oui bon ben ça va, hein. T’as quand même mis vachement de temps à arriver à mettre la clef dans la serrure… clairement pas une démonstration d’adresse, tout ça.

Tu décides d'ignorer sa mauvaise humeur et entres le code dans le boîtier à côté de la porte pour désactiver l'alarme. Puis tu allumes la lumière et te pousses pour laisser entrer la blonde. Le pas plus léger - et la démarche moins tordue - maintenant que tu es pieds nus, tu bifurques sur la droite pour rejoindre la cuisine. Derrière toi, tu perçois les pas de ton invitée, qui siffle d'admiration devant ton humble demeure. Tu crois même l'entendre souffler : "ça, c’est de la baraque…" Cette soirée est de plus en plus étrange. Pourtant, l'alcool te donne l'impression d'évoluer dans un rêve, de pouvoir te permettre la fantaisie que tu ne t'autoriserais pas en temps normal. Et comme à chaque fois que tu te retrouves avec Lexie... tu te sens... libre.

Chacun de tes gestes semble suivi d'un point d'exclamation : quand tu sors deux verres du placard, quand tu les places dans le creux du réfrigérateur, et quand tu les poses brutalement sur l'îlot central. L'alcool te donne beaucoup trop de force, Campbell.

À la tienne !

Lexie a les coudes posés sur l'îlot, un sourire railleur accroché aux lèvres.

─ Trinquer avec un verre d’eau… on a touché le fond, m’enfin si ça peut éviter la gueule de bois de demain. Enfin, je dis ça surtout pour toi, t’as failli briser tes verres en les posant sur la table…  

Comble de la moquerie, elle ose te tirer la langue.

─ Mais merci quand même, finit-elle par dire avant de boire une gorgée.

Tu l'imites avec plus de vigueur, terminant ton verre en une poignée de secondes.

Moi ? J'suis presque sobre, là. Presque.

Un nouveau hoquet vient démentir telle déclaration et tu places - trop tard - ta paume contre ta bouche. Bravo, Mia. Très convaincant.

(c) mars.
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Si la conscience de Lexie était présente et tangible dans la pièce, là, à ses côtés, elle serait en train de la gifler pour la ramener à la raison, en lui hurlant dessus. Elle entend pourtant cette petite voix dans sa tête, qui la supplie de s’en aller, avant qu’elle fasse une connerie, qu’elle n’en révèle trop et qu’elle se mette dans une situation de laquelle elle ne pourra s’extirper. Seulement voilà, comme à chaque fois qu’elle se trouve à proximité de Mia Campbell, ce sentiment qu’elle n’arrive pas à nommer, celui qui l’assaille et l’envahit aussi doucement que la sensation voluptueuse de s’endormir, l’empêche d’être sage et d’écouter sa raison. Elle est comme une droguée en manque, a besoin de cette dose, de cette sensation de plénitude, de liberté d’être elle-même. Elle n’arrive pas à l’expliquer, n’a jamais réussi. Tout ce que l’étudiante sait, c’est qu’en cet instant, elle n’a pas envie d’être ailleurs et que l’alcool ingurgité muselle la petite voix dans sa tête, qui peine ainsi à se faire entendre. Elle ne fait rien de mal après tout, ce n’est qu’un verre d’eau…
T’es chez ta prof, de laquelle tu t’es beaucoup trop rapprochée ces dernières semaines, sur laquelle tu crushes depuis des mois, vous êtes bourrées dans sa cuisine… C’est grave que tu ne voies pas où est le problème.
C’est plutôt qu’elle ne VEUT pas le voir. Lex’ se persuade aussi qu’elle gère la situation. Comme un camé certifie qu’il n’est pas accro, qu’il arrête quand il veut, alors qu’il est déjà trop tard.

-Moi ? Jsuis presque sobre, là. Presque.
Cette phrase lancée par son enseignante est ponctuée d’un hoquet
Son verre d’eau contre ses lèvres, la jeune femme manque de s’étouffer en buvant le liquide frais, que son corps accueille avec délices. Elle tousse un peu, en éclatant de rire, un éclat de rire sincère et clair, qui résonne dans la pièce. Reprenant un peu son souffle en se tenant les côtes, afin d’être capable d’articuler convenablement, elle lance :

« Ah ouais, t’as l’air sobre c’est sûr. Je suis hyper convaincue. Ton hoquet, si mignon soit-il, prouve le contraire. C’est beau le déni Mia Campbell. » Tu ne viens quand même pas de lui dire que son hoquet était mignon ?! Elle ignore encore superbement sa conscience et poursuit en ponctuant sa raillerie d’un clin d’oeil « T’es tellement ivre que si souffles dans le nez de quelqu’un, il fait un coma éthylique. » Tu peux parler toi et tes 7 shots hein… Certes, mais Lexie est clairement moins imbibée que son enseignante. Peut-être aussi tient-elle mieux l’alcool d’ailleurs. Sa professeure glousse et tend ses poignets dans sa direction en lançant :

- Ok madame la détective. Vous avez raison. Je me rends.

Lexie boit cul sec son verre d’eau, puis elle lève un doigt en direction de Mia.

«La détective a oublié ses menottes à la maison, » J'espère que t'es consciente du sous-entendu de ta réponse là : Il faut vraiment que tu partes. Lex lance un : « vu et s’en bat les steaks » à sa conscience, sans s’interrompre : «  et accepte de passer l'éponge, si l'alcoolique devant elle lui permet d'aller s'asseoir quelque part... les 7 shots que j'ai avalés avant de partir commencent à me monter à la tête," et elle ajoute de son éternel ton espiègle, le regard rieur, "mais je suis toujours moins bourrée que toi."

ça, ça reste à prouver

- Suis-moi ! Il y a plein de canapés confortables au salon, l’enseignante marche en direction du salon, Lex’ lui emboîte alors le pas, d’une démarche incertaine,
- Sept shots ? D’un coup ? Mais… pourquoi ?

Exactement Lexie, pourquoi ? hein ?

Lexie hausse les épaules, la réponse est évidente enfin !

"Ben, y'a une fille de l'équipe qui a sorti que j'étais pas capable de le faire. J'allais pas me dégonfler ! Chais pas question de fierté. J'aime pas perdre. "

Elles s’installent sur le canapé en face de la télévision. Lexie a son bras appuyé sur le dossier, la tête dans sa peau de main, tandis que Mia est assise à côté d’elle et lui demande :

-Aha… j’avais remarqué au match de basket, oui. Maiiiis… si toi tu sais que t’en es capable, pourquoi t’as besoin de le prouver aux autres ?

L’étudiante pose son doigt sur ses lèvres et se lance dans une réflexion intense, aussi intense que possible lorsqu’on a 3 grammes dans le sang.
« euuuuh... Jcrois que c'est parce que mon oncle m'a toujours répété que sans lui j'arriverais jamais à rien. Ben là sans lui j'ai réussi à enquiller 7 shots ! En 20 secondes  pfiouuuuu."

L’enseignante roule des yeux, jette sa tête vers l’arrière et fixe le plafond. Le regard de Lex s’attarde sur son cou, qu’elle expose ainsi, en mémorise les courbes, se perd dans sa contemplation. Elle n’est pas du genre à reluquer ainsi les gens en temps normal, elle trouve ça déplacé, mais ici cela se fait doucement, naturellement, sans qu'elle y songe, sans regard appuyé, il glisse imperceptiblement. L’alcool abat les barrières de la décence et elle admire. Vénère. Comme un artiste s’émerveille devant sa muse avant d’en extirper une œuvre d’art. Heureusement, la voix de Mia la ramène dans cette réalité, pourtant hors du temps et des normes.

-Les hommes se croient souvent indispensables… et le sont rarement.

La blonde reprend contenance, interrompt sa rêverie,  elle se râcle la gorge avant de répondre, sur un ton sérieux.

« ça sent le vécu. Dis moi si je me trompe mais, ça fait deux fois en dix minutes, que je perçois une petite pointe acide dans ta voix, quand tu mentionnes les hommes ou ton mari. Tu veux en parler ? » Puis un sourire sincère vient habiller ses lèvres écarlates «  Je peux être une excellente oreille et t’offrir les meilleurs conseils de thérapie de couple ! Ou alors t’aider à ne pas penser aux mecs ce soir, puisque, ô comble du bonheur, ils ne sont pas là pour nous emmerder. » Elle ouvre les bras comme pour montrer qu’elles sont seules et illustrer ainsi son propos.

Oui elles sont seules, là, l’une à côté de l’autre, sur ce canapé, ivres. Elles parlent, sans filtre, en étant elles, juste Mia et Lexie. Qu’est-ce-qui pourrait bien arriver de mal ?




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L'alcool ne peut être une excuse que jusqu'à un certain point. Aidé par la pureté de l'eau, ton système cérébral est déjà en plein nettoyage. Les travailleurs pataugent encore pas mal dans des flaques de bière, mais ils épongent tant bien que mal tes synapses. Lexie est perspicace. Ou simplement observatrice. Ou alors, tu as envie qu'elle en sache plus à ton sujet et tu fais exprès de lui distribuer une miette par-ci, une miette par-là pour qu'elle en réclame plus. C'est grisant, cette sensation de découvrir quelqu'un et de laisser quelqu'un te découvrir... la curiosité a un goût addictif.

Lui parler de ta vie amoureuse est une limite à ne pas franchir... mais tu as déjà tiré un trait sur la bienséance en l'invitant à entrer chez toi, alors... pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Passant une main sur ton visage, tu finis par souffler :

On traverse juste... une mauvaise passade. C'est dur de conserver l'harmonie avec quelqu'un qu'on connaît depuis si longtemps. Parce qu'en tellement d'années... on change beaucoup, l'un comme l'autre. Parfois, on se rend compte qu'on n'est plus exactement au même niveau, tu vois ? Comme si on était dans le même train, roulant vers la même direction et que d'un coup, les wagons se séparaient et qu'on se retrouvait sur deux chemins différents. On ne peut pas arrêter le train ni le forcer à faire marche arrière... il faut juste... aller de l'avant. Et essayer de se retrouver d'autres manières, je suppose.

Consciente d'avoir déblatéré un monologue en fixant vaguement un point sur l'écran noir du téléviseur, tu reportes de grands yeux éberlués vers ta voisine, puis clignes des paupières plusieurs fois pour essayer de te sortir de ta torpeur. Mais c'est trop tard, tu es lancée :

J'sais même pas si c'est une question d'amour. Est-ce qu'on peut aimer quelqu'un et avoir envie de lui coller un morceau de ruban adhésif sur la bouche ? Ou est-ce que c'est déjà le signe que c'est foutu ? C'est quoi, aimer quelqu'un ? L'accepter comme il est avec ses défauts même s'ils nous sortent par les trous de nez ? Dans ce cas... j'suis pas sûre d'avoir jamais aimé qui que ce soit. L'amour inconditionnel, c'est un mythe. Du moins... j'crois. T'en penses quoi, toi ?

Réellement intéressée par son point de vue, tu agrippes un coussin et t'adosses à l'appui-bras dans ton dos, genoux repliés devant toi. Quelle scène étrange. On pourrait presque y voir deux adolescentes à une soirée pyjama, en train de se raconter leurs histoires de cœur et de refaire le monde...

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Cette soirée est lunaire. Hors du temps. Une nuit qui n’a rien à envier aux songes qui l’assaillent régulièrement et dans lesquels son esprit aime à s’imaginer qu’elles ont ce genre de conversation qui mènent bien trop loin, pour que la décence daigne à y penser. Mais la réalité est bien mieux, bien mieux parce qu’elle n’est pas un rêve, qu’elle existe, qu’elle restera dans ses souvenirs, parce que Lexie pourrait se contenter de ça. Parce qu’elle est heureuse, bien, à sa place, qu’elle ne voudrait pas être ailleurs, même si elle le devrait. Dans son état normal peut-être aurait-elle simplement refusé ce verre d’eau, elle aurait sûrement fait demi-tour, serait remontée dans le taxi ; et une fois rentrée chez elle, aurait eu tous les regrets du monde. Elle se félicite donc presque d’avoir bu autant, cela lui permet de laisser les remords de côté. Même si l’alcool ne devrait pas être une excuse, elle s’en sert allégrement comme mobile, ou alibi, elle ne sait plus trop.

Elle est là sur le canapé de son enseignante à parler comme si elles se connaissaient depuis toujours, comme si rien, ni personne importait. Pendant que celle-ci répond à sa question, elle retire ses chaussures, elle aussi, naturellement, sans que cela lui paraisse déplacé ou insolite.
Bien sûr qu’elle est curieuse. Tout ce qui concerne Mia la fascine et ça va bien au-delà de l’intérêt étrange qu’elle lui porte. Alors, quand elle parle de sa relation avec son époux, qui tangue sur des vagues de doute, Lexie écoute, attentive. Cela devrait la réjouir d’ailleurs de savoir qu’ils traversent des moments compliqués. Mais… non. Etrangement. Lex’ dans sa sympathie la plus extrême se sent désolée pour Mia, qui est assise en face d’elle. L’étudiante la laisse parler, écoute. Aspirant, presque comme une éponge s’imbibe d’eau, le désarrois de son enseignante qui fixe le vide. Puis il y a un moment de flottement de pause, avant que cette dernière ne reprenne visiblement soulagée de pouvoir se confier. Lex’ la regarde attentivement et boit ses paroles.

Oui comme d'habitude dès qu'elle ouvre la bouche quoi...

─ J'sais même pas si c'est une question d'amour. Est-ce qu'on peut aimer quelqu'un et avoir envie de lui coller un morceau de ruban adhésif sur la bouche ? L’image fait sourire Lexie. Ou est-ce que c'est déjà le signe que c'est foutu ? C'est quoi, aimer quelqu'un ? L'accepter comme il est avec ses défauts même s'ils nous sortent par les trous de nez ? Dans ce cas... j'suis pas sûre d'avoir jamais aimé qui que ce soit. L'amour inconditionnel, c'est un mythe. Du moins... j'crois. T'en penses quoi, toi ?

La jeune femme sent son souffle se coincer dans sa gorge. Elle ne sait pas comment répondre à cette question. Ce qu’elle en pense… c’est que la réponse se trouve devant elle, là sur ce canapé. Mais elle ne peut pas dire ça, ça n’aurait aucun sens pour son interlocutrice, qui la fixe durant ces quelques secondes de silence, les jambes repliées contre elle.

« Tu me demandes ce que c’est que d’aimer quelqu’un ? Je ne savais pas qu’on était en cours de philo. » Elle rit doucement avant de reprendre sérieusement et sincèrement :  « Ce que je vais dire est peut-être complétement à côté de la plaque, parce que je n’ai pas vécu une relation aussi longue que la tienne, mais je pense qu’aimer quelqu’un c’est… » Elle verrouille sans s’en rendre compte, comme un réflexe, son regard dans celui de Mia. « c’est tout d’abord se sentir perforer par son regard de part en part, sans qu’on ait rien demandé, c’est vouloir qu’il ou elle soit heureux sans qu’on se soucie de son propre bonheur, c’est sacrifier un peu de son ego quand on lui avoue qu’on est rien sans lui, ou sans elle. » Elle replie à son tour ses jambes, derrière elle, la tête toujours appuyée dans sa main, le coude posé sur le dossier, assise là. Seuls quelques centimètres les séparent. Mettre des mots sur ce qu’elle ressent, se soustraire au silence, profiter de cette proximité, est libérateur. Elle poursuit. « C’est aussi se réjouir de la voir être elle-même, la voir être toutes ses personnalités en même temps, à nos côtés, sans qu’elle s’en rende compte. Et se sentir soi-même en retour, libre d’être vrai jusqu’au bout de ses défauts. C’est savoir qu’on va découvrir ses imperfections, aussi, les trouver adorables au début, et complètement insupportables ensuite, mais se dire que ça vaut le coup, parce qu’on n’est pas parfait non plus, parce qu’on le veuille ou non on sera jamais la femme idéale alors on ne peut pas demander à l’autre de l’être. C’est donc être conscient qu’on va accepter ses failles, parce qu’elles font partie de sa liberté d'exister. C’est la voir accepter les nôtres et se dire qu’on la mérite pas au final, mais que si c’était à refaire, on referait la même chose parce que ses manies qu’on détestera certainement ne nous empêcheront jamais d’être nous-mêmes. »  Elle a déblatéré ça d’une traite, avec cette passion sincère qui lui est propre, sans que son regard vrille une seule seconde. Lexie ne s’est même pas rendue compte que ses yeux sont un portail ouvert vers son âme, et que l’alcool en a fait sauter tous les verrous, ou presque ; que ce qu’elle vient de dire en révèle beaucoup plus que ça ne devrait, qu'il s'en est fallu de peu pour qu'elle avoue carrément que c'est Mia qui lui a inspiré cette tirade. Elle ne retient que la sensation de délivrance et d’euphorie d’avoir été si proche de l'authenticité et elle est à deux doigts de basculer totalement dans le gouffre de la vérité qui signerait le point de non retour.


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Tout comme Lexie t'a prêté une oreille attentive, tu lui rends la pareille sans avoir l'audace de l'interrompre. De toute façon, son discours ne demande pas d'intervention... on dirait presque qu'elle réfléchit à voix haute, plus encore, qu'elle... s'épanche. Et s'il y avait encore l'ombre d'un doute quant à ses véritables sentiments envers toi, tu les vois disparaître à mesure qu'elle avance dans ses propos, passant de la neutralité au "elle" qui te fait frissonner... ne serait-ce pas le moment de vérifier ? De la faire parler un peu, elle aussi ? Après tout... tu t'es confiée et pourtant, tu ne sais rien de sa vie privée. Tu déglutis en baissant brièvement les yeux sur tes genoux, puis passes ta langue sur tes lèvres avant d'oser demander :

Et euh... il y a quelqu'un qui te fait cet effet-là, en ce moment ? T'es pas obligée de me dire, hein... je suis juste... curieuse.

Tu relèves tes émeraudes pour jauger sa réaction, esquisses un petit sourire qui veut dire "t'inquiète, je sais que j'exagère."

─ En ce moment ? Oui. Je ne crois pas qu’elle en ait conscience, d’ailleurs. Et vaut peut-être mieux pas...

Tes yeux s'ouvrent plus grands, symboles de ton innocence - même si elle est partiellement feinte - alors que ta voix s'affaiblit. Cela dit, tu considères toujours pouvoir te tromper. Si ça se trouve, Lexie a un crush sur une des ses copines de basket et toi, tu t'imagines que c'est pour toi qu'elle en pince... mais c'est plus fort que toi. Tu as envie de savoir la vérité.

Ah non ? Pourquoi ça ?

Elle rit doucement, ses pupilles se perdant elles aussi dans le vague...

─ Parce que ne rien avouer c’est peut-être le seul moyen de ne pas tout gâcher, de garder déjà ces instants précieux où je peux être moi-même avec elle, sans nous perdre.

... jusqu'au moment où elles rejoignent de nouveau les tiennes.

─ Et parce que ça la ferait certainement fuir de savoir que, si elle me lance le moindre signe qu’on en a rien foutre, qu’on peut sombrer ensemble, je viendrais me perdre sur ses lèvres…

Sombrer... le mot employé te fait froid dans le dos et pourtant, allume un brasier dont tu ignorais l'existence au creux de ta poitrine. Raaaah, elle est agaçante à parler à demi-mot... tu es plutôt douée pour lire entre les lignes, mais là... c'est risquer gros.

Tu tournes ta langue sept fois dans ta bouche, hésites sur ta réponse, puis, enhardie par les restes d'alcool qui flottent partout dans ton système circulatoire, optes finalement pour le sarcasme.

... Je ne te savais pas si peu courageuse, Lexie. T'as jamais entendu l'expression qui ne tente rien n'a rien ?

Sourire moqueur accroché aux lèvres, tu la défies d'un air amusé. Sous la surface, ton esprit s'agite dans tous les sens. Qu'est-ce que tu fais ? Mais t'es complètement dingue ?! Tu l'encourages, en plus ? Et si c'était un jeu ? Et si elle avait fait un pari avec ses amies ? Et si...

Le reste des "et si" se perdent dans le bourdonnement qui assaille tes oreilles tandis que tu t'échines tant bien que mal à ne pas céder à cette folle impulsion.

... celle qui voudrait que tu l'attires près de toi pour l'embrasser.

(c) mars.
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Mais t’as complètement vrillé bordel ! Tu viens de lui avouer que tu étais dingue d’elle. C’est foutu… on est foutues…
Lexie se rend bien compte de ce qu’elle est en train de faire. Elle s’en rend compte, mais c’est trop tard. Elle a posé le pied sur la ligne et s’apprête à la franchir. Il n’est plus possible de reculer. Si, tu peux toujours faire marche arrière, lui dire que tu crushes sur une coéquipière… Mais elle n’en a pas envie. Elle est là perdue dans les yeux émeraude de Mia qui la fixent, lisent en elle, la traversent et la font un peu plus frissonner. Oui elle est en train de se perdre. Sur le point de sombrer comme elle le dit. Mais l’étudiante n’a pas encore franchi cette ligne, elle est simplement là au bord du précipice qui semble l’attendre pour l’attirer dans ses tentations les plus viles. Le silence est pesant. Lexie ne sait pas ce qui se passe dans l’esprit de sa professeure, elle imagine tous les scénarii possibles et imaginables. A-t-elle compris qu’il s’agissait d’elle ? Et si c’est le cas… … et si elle la repoussait ?
Ben ce serait bien fait pour ta gueule. Et si Lexie l’embrassait là maintenant ? Non impossible, trop risqué, aucune chance que cela arrive et pourtant… qu’est-ce qu’elle en a envie. Il suffirait d’un regard, d’un signe, d’un…

─ ... Je ne te savais pas si peu courageuse, Lexie. T'as jamais entendu l'expression qui ne tente rien n'a rien ?

Lex’ ouvre de grands yeux. Elle a bien entendu ? Elle est clairement en train de lui dire que… Le sourire moqueur qui étire les lèvres de Mia la fait frémir et son coeur semble s’arrêter. Ses yeux glissent de ce regard à ces lèvres qui l’appellent, de ces yeux qui la traversent, de ce sourire narquois qui la tente, qui la met au défi ! Sa raison voudrait lui hurler de ne pas faire ça, mais c’est trop tard. L’alcool vient de l’étouffer entre ses doigts. Alors sans réflechir davantage, elle se dresse sur ses genoux, se rapproche en un seul mouvement de son enseignante dont le sourire provocateur embrase le creux de son ventre et fait battre son palpitant à cent à l’heure. Elle se penche, passe sa main derrière la nuque de la belle tentatrice, les mèches de ses cheveux les encadrant toutes deux, leur offrant ce cocon coupé du reste du monde, elle murmure à quelques millimètres de cette bouche qui semble implorer la sienne.

« Tu sais très bien que je ne dirai jamais non à un défi.»

Et elle goûte alors son âme sur le bord de ses lèvres. C’est le tourbillon qui l’entraîne et elle ne lutte pas, elle se laisse emporter dans le gouffre. La sensation est fantastique, terrassante. Elle pourrait mourir là sur place que ça lui conviendrait. Elle se perd dans ce baiser, elle sombre dans cette étreinte, sa main aggripée à la nuque de Mia pour ne pas l’égarer dans cette tempête qui la submerge, comme jamais elle n’a été submergée jusqu’ici. La ligne a été franchie et ça la renverse totalement.


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cw : érotisme

À force de jouer avec le feu... on se brûle. Ça brûle fort lorsque Lexie s'agenouille, puis se penche vers toi. Dans ta poitrine, dans ta tête, mais surtout dans ton ventre, à croire que du feu liquide se balade dans tes veines. Étrange effet dû aux différents alcools, ou réaction chimique due à l'électricité qui flotte entre vous ? Lexie semble avoir allumé la mèche d'une dynamite que tu ne savais même pas posséder. Tu n'esquisses pas le moindre mouvement alors que son visage se rapproche du tien et que ses mots viennent effleurer ta peau.

Évidemment. Le défi était clair, et tu savais qu'elle en comprendrait le sens. Tu espérais presque te tromper, rester dans ta zone de confort et tirer un trait sur ces étranges pensées, mais une infime partie de toi espérait avoir raison. Et en parlant de raison... celle-ci a totalement déserté la tour de contrôle, remplacée par le désir viscéral de faire quelque chose de fou. D'interdit. De dangereux. Tu as besoin de te sentir vivre, Mia, et tu ne t'étais pas rendu à quel point ce désir était une flamme qui s'était éteinte depuis trop longtemps.

Elle franchit la distance, brise cette barrière invisible qui subsistait encore entre vous. La professeure et son élève... mais ces rôles se sont brouillés, les pinceaux et les couleurs se sont emmêlé.es et dans cette situation, tu reconnais clairement être la fautive. Mais il est trop tôt pour avoir des états d'âme - tu enterres toute ta culpabilité dans un coin de ta tête, comme tu le fais avec tous les problèmes que tu n'as pas le courage d'affronter. L'égoïsme, le déni... sont les ombres qui dévorent les coins de ton tableau.

Plutôt que la repousser, tu fonds sous la détermination de son geste, enivrée par cette audace que tu lui reprochais de ne pas avoir. Tes mains ne devraient pas chercher son dos, puis sa nuque. Ta bouche ne devrait pas répondre si sensuellement à son baiser. Ta colonne vertébrale ne devrait pas se plier si souplement sous son poids, tes jambes ne devraient pas s'enrouler autour de son bassin pour l'attirer plus près. Quelle est donc cet envoûtement qui prend possession de ton corps ? Car il est plus simple de penser à un ensorcellement de nature surnaturelle plutôt que d'accepter que c'est bel et bien toi qui agis, sans aucun scrupule ni la moindre pensée concernant les conséquences de telles actions.

Qu'est-ce qu'on est en train de faire...? murmures-tu contre ses lèvres, sans pour autant relâcher la pression de tes mollets autour de ses hanches.

(c) mars.
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