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Sometimes it lasts in love, but sometimes it hurts instead

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Sometimes it lasts in love, but sometimes it hurts instead

Près du campus
2 juin
@Ji-hun Hwang
-

Sous ses doigts, les aspérités prennent encore toute la place et dans un soupir Joyce renonce à la tenue d’abord envisagée pour sa soirée. Elle fait passer le crop top par-dessus sa tête avant de retirer le jeans taille basse – bien trop basse puisqu’il laisse apparaître des cicatrices qu’elle n’est pas encore prête à montrer – et troque le tout pour l’une de ses robes préférées, framboise et longue, mais fendue sur le côté, de quoi laisser apparaître juste ce qu’il faut laisser apparaître. Face au miroir, elle se sent un peu ridicule ; ce n’est pas comme si elle avait prévu de ramener quiconque chez elle – ou de se ramener chez quiconque d’ailleurs –, alors elle trouve bête de ce soin porté à son apparence. Un instant elle songe retirer sa tenue enfile un jogging et un gros pull et se réfugier sous ses draps avec un documentaire sur les fonds marins. Les dernières fois qu’elle était sortie – deux fois dans la même semaine –, ça n’avait pas été une véritable partie de plaisir ; elle avait pleuré bien trop longtemps sur le coin d’une table de bar sous le regard désolé de Haley, puis elle avait pris un flic pour un stripteaseur lors d’un enterrement de vie de jeune fille. Le monde semblait s’être ligué contre elle pour lui faire comprendre qu’elle était bien mieux chez elle, et seule.
Sauf qu’elle avait promis à l’un de ses collègues de l’accompagner à une soirée parce que la fille sur laquelle il creusait depuis environ 6 mois – et dont il ne cessait de lui parler à chaque fois qu’il mangeait ensemble combien même ils n’avaient pas dû s’adresser plus de trois mots en tout et pour tout – avait dit qu’elle irait et qu’il n’avait pas envie de débarquer tout seul. Le lâcher maintenant ne serait pas correct et s’il y a bien un défaut qu’elle estime ne pas avoir, c’est celui-ci. La conclusion est donc tracée toute seule et son lit devra attendre avant de la retrouver. Au lieu de ses pantoufles, elle enfile des sandales au talon juste assez haut pour lui faire gagner quelques centimètres, sans cependant que ce soit désagréable – elle n’a aucune envie de se tordre une cheville pendant cette expédition nocturne.

Pschit de parfum juste derrière l’oreille, Joyce enfile une veste d’entre-saison puisque l’été ne semble pas décidé à arriver. Dans son sac la doctorante enfourne un bâton de rouge à lèvres, un paquet de mouchoirs, son porte-monnaie et son téléphone. C’est à ce moment là qu’elle constate que la batterie de ce dernier est quasiment vide, mais trop tard pour faire quoi que ce soit. Il crèvera, elle n’en a pas besoin dans l’immédiat de toute manière puisque les bus circulent encore et au retour elle n’aura qu’à rentrer à pied – la maison où a lieu la fête est juste assez loin pour que ça soit agaçant de faire le chemin sur ses deux pattes, sans pour autant le rendre impossible. Et puis, surtout, ça sera le problème de la Joyce du futur. Elle se débrouillera.
Cavale dans les escaliers, c’est un nuage de mèches brunes qui passe dans l’entrée de la Dudley House avant qu’elle ne rejoigne l’extérieur et se rende à l’arrêt de bus le plus proche qui, heureusement pour sa patience, est bien vite desservi – et coup de chance, par le numéro qu’elle attendait. Le véhicule met quelques arrêts seulement avant de s'immobiliser juste devant son lieu de rendez-vous. Parfait. À croire peut-être que la chance à tourner et que cette soirée-là ne sera pas catastrophique.
Retrouvant son collègue et ami, ils rejoignent ensemble le lieu de la fête et elle ne peut s’empêcher de se marrer en constatant les coups d’œil incessant qu’il lance autour de lui pour repérer la véritable raison de leur venue. C’est mignon, assez attendrissant en tout cas pour qu’elle en oublie ses propres déboires amoureux, blessure encore récente et à vif. Non, vraiment, les crop top ne seront pas pour tout de suite.
Un shot de tequila dans les veines pour se mettre dans l’ambiance, un gobelet rouge dans la main, ils trouvent un bout de canapé et la conversation dérivent forcément sur la biologie marine – réflex insupportable en soirée, heureusement il n’y a personne d’autre qui partage le canapé et pourrait se sentir mis de côté en les écoutant discuter. La musique prend de la place dans le salon, quelques gens se mettent à danser et de plus en plus de personnes arrivent, joie incompressible des étudiants un vendredi soir qui relâchent la pression de leur semaine. Joyeux capharnaüm qui prend place jusqu’à ce que soudain une inconnue – que Joyce reconnaît cependant immédiatement puisqu’elle a déjà eu l’occasion de voir son profil meetsa sur le téléphone de son collègue – s’approche d’eux.

– Jonah ! Je savais pas que tu serais là ! C’est rigolo de se croiser.
– Oh, salut Amy. Ouais, le hasard…

Le hasard a bon dos et Joyce se fait la remarque que le biologiste a définitivement bien fait de ne pas s’orienter vers une carrière de comédien. Pas sûr qu’il serait alors rentré à Harvard. Sa crash, en revanche, ne semble pas s’apercevoir de l’éhonté mensonge et enchaîne immédiatement la conversation.

– On allait commencer un béer pong et il manque un joueur dans mon équipe. Ça te dirait de te joindre à nous ?
– Avec plaisir ! Enfin… ça te gêne pas Joyce ?
– Non, non. J’allais faire un tour aux toilettes de toute manière. On se retrouve plus tard.

… ou pas. Maintenant que le contact avec la cible était établie, elle s’estimait libre de ses obligations et, peut-être qu’après les toilettes elle pourrait rentrer chez elle plus tôt que prévu – assez pour prendre les transports en commun dans le sens inverse. Où elle irait les soutenir lors de leur partie ; on verrait bien où l’ambiance de la fête la portera.
Pour commencer, elle la porte surtout sur une attente devant la fille qui patiente pour les toilettes. Elle en profite pour sortir son téléphone, mais celui-ci a abandonné la partie et l’attente se fait particulièrement longue sans distraction.

Après avoir attendu ce qui lui a paru être une éternité et avoir enfin pu se soulager, la scientifique redescend en direction salon, décidée à être bonne copine et à aller encourager Jonah, si celui-ci ne s’est pas déjà éclipsé en compagnie d’Amy. Elle n’a cependant pas le temps de rejoindre la partie de béer pong que son regard tombe sur une silhouette qu’elle reconnaît immédiatement pour l’avoir vue un certain nombre de fois – et que la silhouette soit grande au milieu de tous ces étudiants aide bien également. Que fait Jay ici ?
Le cœur qui tambourine soudain bien trop vite dans sa poitrine, Joyce hésite à faire demi tour et à retourner s’enfermer dans les toilettes pour appeler Haley et lui demander conseil sur comment agir. Sauf que son téléphone est mort et qu’elle peut donc faire une croix sur ce plan. Comment agir alors ? Fuir en courant ?

– Sois adulte Joyce, s’encourage-t-elle à voix basse.

Probablement que le moment sera bizarre, mais il était de toute manière destiné à arriver. Ils vivent dans la même ville, bossent sur le même campus et ont même quelques connaissances en commun. Évidemment qu’à un moment il se serait recroiser et, à bien y réfléchir, mieux valait aujourd’hui qu’un mauvais jour de labo après une nuit blanche et avec une tête de déterrée. Elle a finalement bien fait d’enfiler cette robe – soyons honnête, personne n’a envie de paraître laid devant son ex. En particulier quand les sentiments sont loin d’être morts.
Prenant son courage à deux main, elle fait un détour par la table qui accueille toute les boissons histoire de se trouver un nouveau gobelet et un peu de contenance, puis contourne les quelques personnes qui les sépare jusqu’à se retrouver à sa haute, un sourire sur les lèvres et un pouls qui palpite bien trop fort dans ses veines.

– Hey Jay ! Comment tu vas ? C’est marrant de se croiser ici.

Purée. On dirait un remake de la conversation entre Jonah et Amy et il n’y a rien qui sonne naturel dans sa tête. Elle aurait peut-être mieux fait de rester dans son lit ce soir.
(Invité)
Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : Sometimes it lasts in love, but sometimes it hurts instead Ezgif-6-4c286bf7b0
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : Lunaarg (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) :
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Ji-hun Hwang
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STUDENT › proud member of harvard university
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Dans le miroir, Ji-hun constata une fois de plus la peau un poil plus colorée que Miami lui avait laissée, et il se rappela qu'il faudrait plus sérieusement appliquer une crème anti UV, et probablement acheter l'une de celles qui blanchissait l'épiderme pour convenir au moins aux standards du sud de la Corée. Crise identitaire d'autant plus marquée depuis que des options s'étaient, malgré lui, ajoutées ; restera-t-il à jamais nord-coréen, le verra-t-on un jour sud-coréen, ou sera-t-il finalement adopté en tant qu'américain ? Ce n'était pas toujours évident de jongler, encore moins de s'y retrouver dans ce flou métissé et, malheureusement, il y avait encore quelques mois à voir passer avant d'être pleinement sûr de ce qui l'attendrait. En patientant l'ouverture des magasins, il fera de son mieux pour masquer le peu de bronzage jusqu'à demain. Il hydrata son visage une dernière fois au passage de ses mains et de ses cheveux réajusta quelques brins. Apprêté d'un pantalon beige et d'un t-shirt blanc et léger, il enfila un blazer orangé et sauta dans des baskets basses de qualité. Et ça tombait bien qu'il ait terminé, puisque ses connaissances de fac, en bas de la Maison, l'appelaient.

L'endroit où se jouait la fête n'était pas très loin de la résidence des Dorés, mais le trio de collègues prirent un temps fou à trouver une place libre où se garer. Voiture finalement laissée à quelques rues du quartier, ils finirent le reste du trajet à pieds, profitant du bel air frais de la nuit pour parler et beaucoup se marrer. Porte ouverte sur une ambiance déjà bien entamée, ils saluèrent quelques autres étudiants venus se ressourcer avant les terribles examens de fin d'année, puis se dirigèrent vers la table des boissons où tous décidèrent de prendre un gobelet alcoolisé. Une fois ils trinquèrent et, avec le deuxième verre, enchainèrent ; le biochimiste était décidé à faire attention à la santé de son seul rein lorsqu'on l'aura définitivement sorti d'affaires, pour l'heure désirait profiter de ce qu'on voulait bien lui offrir sur cette terre. Les sons passés n'étaient clairement pas dans son répertoire préféré, mais ça ne l'empêcha pas, de temps en temps, d'aller se dandiner entre les invités. Pas de danse maîtrisés, partagés uniquement avec les acolytes qui l'accompagnaient, Ji-hun se laissa porter par la soirée et ce qu'elle avait à lui proposer pour se tirer la tête des responsabilités.

Pause obligatoire pour respirer, une envie soudaine de cloper le poussa à s'extirper de la pièce principale pour rejoindre celle où tout le monde s'autorisait à fumer. Cigarette au bec et cylindre allumé, il se delecta de la nicotine aspirée. Il regarda à peine les autres s'empoisonner, ne fit que répondre quand, à lui, on s'adressait. Depuis sa rupture, ses besoins masculins n'avaient pas été rassasiés. La seule qui sortait du lot dans ce fumoir improvisé, à qui il se serait vu proposer de raccompagner, était bien trop imbibée, et ça ne lui disait pas vraiment de « baiser ».  Une fois le tabac par le feu consumé, il écrasa le mégot dans le cendrier et s'en alla retrouver ceux qui s'étaient lancés dans une discussion qu'il aurait bien aimé éviter. Le TD Garden était la conversation sur laquelle bon nombre de citoyens de Boston déviaient forcément, surtout depuis les annonces qu'un groupe avait diffusées récemment. Le nord-coréen n'avait pas retenu ce qui avait suivi, trop occupé à bosser et à se charger de mettre en lumière l'absence de droits et liberté des siens aussi – d'où le fameux voyage à Miami. Débat débuté du qui disait vrai qui disait faux, l'Asiatique se demanda s'il n'aurait pas mieux fait de rester là-haut.

Verre amené à sa bouche, il jeta un œil vers la porte d'où s'échappait un nuage de fumée ; devrait-il y retourner, arrêter de réfléchir et juste s'amuser ? Voix familière qui l'interpella soudain, les yeux se tournèrent sur le visage féminin. Il s'y reprit à deux fois pour la reconnaître car, dans ses cheveux, ça avait été du bleu qu'elle avait fait naître avant qu'entre eux ne s'installent les kilomètres. Joyce, s'exclama-t-il à son tour. Loin d'être perturbé même si leur histoire était terminée ; elle restait sa dame de l'eau quoi qu'il en était. Marrant, ah ouais, fut-il surpris que ça puisse l'« amuser », au point de l'obliger à demander : pourquoi ça ? Le sourire éclatant sur ses lèvres, malgré l'incompréhension qu'il fallait qu'il soulève. Elle n'eut toutefois pas le temps de le mettre sur la voix de l'expression, que les deux compères du doctorant parlèrent à l'unisson. Vers la table de beer pong ils allaient bouger, si l'Asiatique les cherchait, c'était là-bas qu'il pourra les y retrouver. Il acquiesça, promit qu'il les rejoindra, avant de se tourner vers la demoiselle et se concentrer sur elle. Tu viens de me sauver d'un argumentaire sur lequel je ne voulais pas me prononcer, souligna-t-il, je t'en suis reconnaissant.

Un éclat s'échappa avant qu'une gorgée il ne boit, avalant progressivement, avec un peu de retenue il la dévisagea et, si c'était le bon moment pour s'aventurer sur ce chemin-là il se demanda. Mais il ne pouvait attendre plus longtemps, ça faisait quelques semaines qu'il y pensait vraiment. Ça tombe bien que je te voie, d'ailleurs, avoua-t-il, c'était important pour moi d'être face à toi pour te dire ça. Il laissa une pause s'installer, arrangeant les mots qu'il avait trouvés. Il releva ses rétines pour les plonger dans les siennes ; il avait aimé s'y noyer d'aussi loin qu'il s'en souvienne. Je voulais sincèrement m'excuser pour les mots que je t'ai balancés la dernière fois qu'on s'est vus et... parlés, dit-il. Ça avait été aussi la dernière fois qu'ils s'étaient embrassés, qu'ils s'étaient baladés mains enlacées, qu'elle s'était assise sur lui et qu'il l'avait retenue pour ne pas la voir tomber. Ça avait été aussi la première fois qu'ils s'étaient si mal entendus, et qu'ils ne s'étaient plus jamais revus. Ce jour-là ils s'étaient séparés, enlevant toute possibilité de finir leur vie l'un(e) à l'autre marié(e). J'y suis allé trop fort, tu ne le méritais absolument pas, ajouta-t-il. Sa sincérité se lisait dans son regard et sur ses traits.

Pas même la tension qu'il subissait à cet instant-ci ne rendait légitime la manière avec laquelle son mécontentement s'était traduit, et il était conscient que ses agissements pouvaient avoir des répercussions néfastes sur sa confiance en elle aussi. J'avais à cœur de corriger ça, parce que tu as été de loin la seule femme à agir avec autant d'honnêteté, et d'authenticité, et de loyauté avec moi, jura-t-il. La seule qui s'était rapprochée de lui sans avoir en tête de prendre uniquement ce qu'il avait à donner. Avec hargne elle s'était investie, avait fait des compromis et accepté le grand défi de se mettre avec un homme comme lui. Tu es une chouette fille, et tu as été une super copine, ne doute pas de ça, conclut-il, sans omettre de lui adresser sa plus belle esquisse ; il y avait simplement des différences qui ne pouvaient être équilibrées, et des attentes probablement compliquées à gérer. À y réfléchir plus amplement, elle et lui se seraient abîmés de par des vies qu'ils rêvaient de vivre en total opposé. Le poisson voulait s'établir sur terre quand la lionne voulait affronter les mers, l'un dépendant de celle avec qui il formait la paire, l'une naviguant en solitaire.

Petit silence qui lui permit de descendre sur les cheveux à la couleur naturelle de la demoiselle, il la complimenta sur son choix : le brun te va vraiment bien. Il la trouvait belle, qu'importait la panoplie d'aquarelles, mais celle-ci était de loin sa préférée, s'en rappelait-elle ? Il peinait à être indifférent au changement, ça devait se lire puisqu'il ne savait pas mentir vraiment. Est-ce que tu es venue accompagnée, l'interrogea-t-il, regard fuyant sur les côtés à la recherche de copines ou d'un gars qui l'aurait emportée dans sa foulée. Devait-il la laisser s'en aller ou fera-t-elle le pas de l'inviter un peu à rester à ses côtés, comme ils en avaient été habitués ?

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



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Près du campus
2 juin
@Ji-hun Hwang
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Dans les faits non, il n’y avait rien de véritablement marrant à toute ce situation et Joyce se sentait surtout danser d’un pied à l’autre, pas complètement à l’aise non plus de se retrouver ainsi face à son ex. Après tout, même s’ils avaient brièvement parler par message, c’était la première fois qu’ils se voyaient véritablement depuis la rupture et c’était étrange de réaliser que la dernière fois tout s’était aussi mal terminé. Mais peut-être que ce qui était encore plus bizarre, c’était d’imaginer qu’il y a quelques semaines seulement, leur peau se froissaient sous les mêmes draps. Elle connaissait encore par cœur le goût de ses lèvres et la douceur de ses caresses et il était presque douloureux de se tenir là, devant lui, consciente que tout cela n’arriverait plus. Mais bon, fallait être adulte, et cela équivalait à ne pas se rouler en boule dans un coin pour pleurer – elle n’avait même pas assez bu pour mettre tout ça sur le compte de l’ivresse.
Assumer donc la situation, mais également ses mots. Empêtrée dans cette expression choisie et qui sonne faux, Joyce cherche un moyen de l’expliquer à Jay, de lui dire que c’est surtout une façon de parler et de s’étonner que le destin les pousse ainsi dans la même salle – combien même ça reste moins absurde que la fois où elle avaitretrouvs Denzel en pleine mer au hasard d’une mission avec l’association pour laquelle elle était bénévole. Un instant ses pensées s’échappent vers le marin qui a pris l’eau et elle se demande si le destin pourra être assez “marrant” pour la pousser une fois de plus sur sa trajectoire cet été alors qu’elle sera très probablement sur la Méditerranée. Après tout, le hasard a mainte su fois montrer à quel point il pouvait se montrer capricieux, sa propre manière sans doute de tromper l’ennui – manière qu’elle n’appréciait que modérément.
Ses pensées et recherches d’explications sont cependant interrompues avant même qu’elle n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit. Des amis de Jay qui lui annoncent se diriger vers la table de beer pong pour se joindre à la compétition qui y faisait toujours rage. Un instant elle se demande si le biochimiste va les y accompagner et, surtout, quelles conséquences ça aurait sur elle. Incapable de dire si ça la soulagerait du poids de cette rencontre ou si, au contraire, ça serait une déchirure de plus à affronter. Elle ne le saura cependant jamais puisqu’il reste avec elle, s’évitant de se lancer dans la compétition à la beuverie.

– Je comprends…

Après tout, elle avait elle-même utiliser l’excuse “toilettes” un peu plus tôt dans la soirée, même si c’était plus pour ne pas avoir à  tenir la chandelle qu’à lacer des balles de ping pong collantes dans des gobelets rouges qu’il faudrait boire cul sec. Mais vu ses dernières expériences avec l’alcool, ce n’était peut-être pas plus mal qu’elle se contente de siroter quelques verres plutôt que de se renverser la tête dans l’ivresse – surtout si son ex était là, elle n’avait pas envie de faire des choses inappropriées devant lui. Ni gênante, d’ailleurs, même si c’est ce qui semblait pointer le bout de son nez entre les regards échangés et le fait qu’elle ne trouve pas de source de conversation. Elle aurait pourtant pu l’interroger sur un tas de choses, son boulot, les discours qu’il avait donné, tout ça, mais non elle restait comme une perche au milieu du salon, à plonger ses lèvres dans son gobelet pour oublier qu’elle ne pouvait plus les poser contre celles de Jay.
Il les tire cependant de cet embarras pour les emmener vers des chemins qui semblaient escarpés au vu de l’air sérieux qu’avaient pris ses traits. La doctorante fronce les sourcils en attendant la suite, curieuse du sujet qu’il voulait aborder sans cependant oser imaginer quoi que ce soit. Attentive, elle écoute ce qui suit sans oser l’interrompre, sans visage cependant se tirant dans une expression de surprise au fur et à mesure des mots. leurs dernière conversation de vive voix avait été si virulente et difficile, qu’elle ne pensait pas qu’il reviendrait dessus, encore moins pour s’excuser. Et puis, surtout, pour lui qui fuyait les sources de conflit, elle était étonnée qu’il en reparle ainsi, même si sincèrement touchée du geste.

– Oh heu… merci…

Il faut croire cependant que l’honnêteté, l’authenticité et la loyauté n’étaient pas suffisantes puisqu’ils en étaient là à présent. Au bout de leur relation. Même s’il fallait reconnaître que les mois passés à ses côtés lui avaient permis de retrouver ce sourire qu’elle pensait condamner après le décès de Loki et de sa précédente relation.

– Et merci aussi pour ce que tu as fait pour moi au court de l’année. C’était précieux de pouvoir se reposer sur quelqu’un de sincère après la mort de mon phoque et pour… tu sais,…

Il était encore trop tôt pour le dire alors elle se contente d’effleurer du out des doigts son bas ventre, là où les cicatrices ont été éparpillées, morceaux de chairs encore un peu enflé et qui les reliera à tout jamais dans l’épreuve. Quelque chose que la plupart des gens ignorent sur elle et qu’ils ont vécu ensemble – il était celui qui était là à son réveil, mais également pour la soutenir lorsqu’elle était rentrée de l’hôpital. Et si elle avait parfois de la peine à en parler ou à exprimer son ressenti à ce sujet, sa présence avait plus compté qu’il ne pouvait probablement s’en douter.

Un silence permet à la conversation de redescendre sur un sujet plus léger et, lorsqu’il complimente ses cheveux elle se rappelle soudain que c’est sa couleur préférée. Est-ce un acte manqué de sa part ? Pas le changement capillaire ; lorsque sa vie est bouleversée, c’est son refuge, son moyen d’avancer. La couleur en revanche, n’est peut-être pas tout à fait anodine, et elle se demande si, inconsciemment, son choix représente plus que ce qu’elle pensait.
Ce n’est cependant certainement pas devant Jay qu’elle va l’exprimer et elle se contente de le remercier, avant de se tourner en direction de la table de beer pong pour tenter de repérer son pseudo-acolyte de soirée. Peine perdue ; il y a bien trop de gens, et puis elle ne sait même pas s’il y est encore où s’il est parvenu à s’éclipser dans un endroit un peu plus tranquille en bonne compagnie.

– Je suis avec un collègue et ami.

Puis elle ajoute, précipitamment, presque comme si elle ne voulait pas qu’il se fasse de fausses idées :

– Il y a une fille qu’il aime bien qui est là aussi ce soir, du coup je l’ai accompagné, mais j’avais pas tellement envie de servir de quatrième roue à leur carrosse.
(Invité)
Ji-hun Hwang

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Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Les pensées ne les avaient pas portés bien longtemps, puisque Ji-hun s'élança dans le vif d'un sujet plus que sérieusement. L'expression de ses traits en témoigna, autant que sa voix grave s'excusa. Il y avait de ça bien plus d'un mois, pour tenter de comprendre ce qui avait bien pu lui arriver durant ce silence-radio qu'elle n'avait pas vu arriver, Joyce avait décidé qu'il leur fallait en parler, et la conversation avait pris la tournure de règlement de compte qui n'aurait jamais dû exister. Des mots grossiers de sa bouche s'étaient échappés, et de ceux-là le nord-coréen en était encore complètement choqué. Il avait à cœur d'en parler, espérait que ça ne l'avait pas trop chamboulée. Il était bien placé pour savoir que ça pouvait impacter la personne qui recevait ces brimades, et il s'en sentait profondément coupable. Il lui assura qu'elle ne devait pas se sentir mal, parce que, pour un tas d'hommes, elle serait de loin la copine idéale. Et que, même si entre eux ça n'avait pas fonctionné, ça ne signifiait pas qu'elle ne méritait pas de trouver l'âme soeur qui lui était destinée.

Il sourit, pensa qu'elle n'aurait rien à ajouter, mais ce ne fut pas totalement vrai. Outre les remerciements d'usage, elle finit par lui accorder quelques mots bien sages. Pouvoir se reposer sur quelqu'un, ça prodiguait un sentiment qui faisait du bien et rendait serein. Il acquiesça, d'un hochement de tête et de la vibration de sa voix ; il n'y avait vraiment pas de quoi. La mort de Loki l'avait attristée, et il avait été heureux de panser les plaies de sa relation passée. Toutefois, il se rendit compte que le « tu sais » faisait surtout référence à la perte de laquelle elle avait peiné à se relever. Les doigts passaient fébrilement sur les marques qu'il devinait sans soucis, pour avoir eu le droit des les observer et de les effleurer lui aussi. Complication qui avait bousculé le quotidien des doctorants, qui les avait éloignés et rapprochés plus qu'avant. Une véritable épreuve qui faisait partie de leur histoire et qui restera gravée dans leur mémoire. Elle leur avait pris beaucoup d'énergie en s'invitant ainsi dans leur vie, mais aussi vite qu'apparue, elle était déjà partie.

Couleur de cheveux complimentée, il n'avait jamais pensé la voir un jour parée d'un brun qui, d'ailleurs, lui allait divinement bien. Bien avant elle aurait peut-être dû y penser, car c'était de loin le type de chevelures qu'il préférait caresser. Elle était encore plus belle à regarder, tant et si bien qu'il lui fallut détourner son attention pour se forcer à dévier de la demoiselle ses yeux bridés. Par qui était-elle donc accompagnée ? Est-ce qu'il aurait la chance de croiser Haley, de retrouver des ami(e)s communs de la Dudley ou bien la voir au bras d'un autre homme qui, dans un coin, l'attendait ? Dernière possibilité affirmée après qu'elle l'ait cherché en se dressant sur le bout de ses pieds, comme si le peu de centimètres gagnés pourrait changer quoi que ce soit au fait qu'elle était trop petite pour voir au-dessus des têtes dressées. Il n'eut pas le temps de savoir si cette information pourrait lui déplaire ou, pour elle, le satisfaire, qu'elle s'activa pour remettre les choses au clair. Je vois, lâcha-t-il ; pas du tout, il se demanda qui pouvait bien être la troisième roue, du coup ?

Il but une énième gorgée, s'interrogea s'il devait à présent la laisser respirer, ou si ça avait été sa manière de l'inviter à rester ; ça avait d'ailleurs été un point compliqué de leur relation, que de devoir faire avec trop de suppositions et d'incompréhensions – aller droit au but ne semblait pas être inné. Puisque les roues se vendent par deux, est-ce que tu veux que je te tienne compagnie en attendant que ton « collègue et ami » revienne te chercher, proposa-t-il l'option, plutôt que de gamberger toute la soirée devant elle dans l'attente qu'elle exprime ce pourquoi elle était venue jusqu'à lui. On pourrait trouver un autre jeu sympa, commença-t-il – il y en avait des tas, ici et là, des parties à peine débutées qu'ils pourront rejoindre s'ils le sentaient, ou on peut se poser sur le canapé avant qu'il soit pris d'assaut par d'autres étudiants qui auraient eu la même idée. Elle ne s'éloignait pas de l'endroit où son pote l'avait abandonnée, et ainsi il pourra facilement la retrouver ; Ji-hun saura engager les discussions, si jamais.

Mais ce fut sans compter sur une tierce personne qui s'additionna à l'équation. Une étudiante, sans doute un peu plus jeune qu'eux, qui se tourna vers Joyce pour l'inviter à danser ; pourquoi il n'y avait pas pensé ? Après avoir félicité intérieurement le toupet qu'il n'avait pas eu, ses yeux se posèrent sur la biologiste qui semblait être l'élue. Il haussa les épaules gentiment, ça ne le regardait plus vraiment la façon dont elle voulait passer un bout de son temps. À son ex, Ji-hun ne voulait pas s'imposer, le principal c'était de faire ce qui lui plaisait, pas vrai ?

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Ô combien il était étrange d’ainsi faire face à celui qu’elle avait aimé alors qu’il n’était désormais rien de plus que… que quoi ? Des ex ? Des potes ? Ils avaient partagé une histoire ensemble, une histoire dont elle portait encore les séquelles sur elle et qu’ils ne pourraient pas oublier – pensée qui s’immiscerait naturellement en Joyce le jour où, une main serrée dans la sienne et qui ne serait très probablement pas celle de Jay, elle accoucherait d’un premier enfant. Forcément cette autre – celle qui n’était pas née, celle dont le cœur n’avait même jamais battu, ne s’était jamais vraiment développé –, viendrait prendre place dans ses souvenirs, dans les cicatrices qui ne serait alors plus que de fines lignes blanches oubliées sur sa peau. Il y avait quelque chose de fort, un lien intense qui avait été partagé au fil des nuits consommées et des moments partagés, quelque chose qui avait été brisé par des mots, par une décision si abrupte qu’elle avait peiné à la comprendre – n’était toujours pas sûre, aujourd’hui encore, de la saisir entièrement.
Il fallait pourtant faire avec, zigzaguer entre les bizarreries de cet instants et avancer puisque c’était bien là la force des humains : toujours trouver la force d’aller plus loin, remiser dans un coin de leur tête la détresse jusqu’à la minimiser assez pour la surmonter. Un jour elle s’en remettrait, et le croiser deviendrait peut-être moins étrange, moins empreint de cette émotion qu’elle n’arrive pas à analyser. Mais pour avancer, elle était convaincue qu’il fallait se confronter à tout ça, pour que la machine puisse fonctionner le plus rapidement possible. Alors, dans le fond, c’était une bonne chose ces retrouvailles, pas trop près des faits non plus pour que les vagues aient pu calmer la tempête, pas trop loin non plus. Fallait juste respirer, sourire, et elle-même finirait par croire à tout ça. Parc croire qu’elle n’avait pas envie de se réfugier en larmes dans ses bras, pas envie de s’échouer contre ses lèvres pour l’embrasser. Absolument pas.

Sur la pointe des pieds, elle essaie de passer outre les têtes qui s’agitent sur le rythme de la musique, mais doit bien se rendre à l’évidence que la table de béer pong est trop loin et qu’elle est trop petite pour voir quoi que ce soit. Tant pis, elle espère simplement que la soirée de Jonah se passe bien et qu’il repartira avec sa dulcinée – ça lui fera au moins vivre un peu par procuration l’exaltation des premiers rapprochements, quand il lui racontera tout ça lundi au déjeuner. Et puis elle n’est pas certaine d’avoir envie de le voir se pointer là maintenant, en larmes, parce qu’Amy l’aurait repoussé. Parce qu’elle ne sait pas bien où elle en est, fil dangereux pour les funambules. Revoir son ex la déstabilise autant que ça fait monter son pouls dans sa poitrine – il faut se rendre à l’évidence, elle est complètement perdue, mais se raccroche à son envie de vivre simplement ce moment présent, à ses côtés. Le dernier peut-être ? L’image fugitive de Jay en train d’embrasser une autre lui tord soudain l’estomac ; elle n’a plus son mot à dire là-dessus, mais ça la briserait certainement. C’est égoïste, mais au moins tant qu’ils sont ensemble il n’osera certainement pas draguer quelqu’un d’autre devant elle.

– J’espère qu’il ne reviendra pas, ça voudra dire qu’il a réussi son coup. Mais toi, tes amis ne vont pas s’impatienter de ne pas te voir les rejoindre ?

Remuant distraitement le fond de son verre, elle écoute les différentes propositions faites tout en réfléchissant aux jeux qu’elle a vu à droite à gauche – essentiellement des jeux à base d’alcool, ce qui était peu surprenant dans une soirée étudiante. Au moins ça aurait l’avantage de leur donner une action à faire au lieu de se regarder dans le blanc des yeux, un peu trop longtemps pour qu’elle n’ait pas encore et encore ces envies de l’embrasser qui reviennent. Certes, elle avait dit qu’il ne lui faudrait pas abuser sur l’alcool ce soir, mais il y avait certaines situation qui méritait un verre. Voir une dizaine.
Elle n’a cependant pas le temps de lui répondre qu’ils sont interrompus par une fêtarde, probablement un peu plus jeune qu’eux, qui semble vouloir l’inviter à danser. Sans pouvoir s’en empêcher, Joyce jette un regard à la réaction de Jay, comme s’ils étaient ensemble – et c’est stupide, elle a bien intégré le fait pourtant qu’elle s’était fait larguer. Simple haussement d’épaules de son côté, elle sent sa gorge qui se bloque un peu et se force à sourire à la fille.

– C’est gentil, mais je n’ai pas vraiment envie de danser pour le moment.

Elle était pourtant jolie et la biologiste aimait bien danser ; mais elle savait ce qui suivait généralement ce genre de rapprochements. Et elle ne se sentait pas encore prête à embrasser d’autres lèvres, encore moins en sachant que son ex était dans la même pièce. Quant à tout ce qui pouvait potentiellement suivre… non, décidément, Joyce n’arrivait pas à s’y résoudre, alors autant repousser les avances, de la même manière qu’elle l’avait fait à sa dernière sortie avec Haley – étonnant d’ailleurs qu’il y en ait eu étant donné les larmes qui avaient bouffi son visage ce soir-là.
L’étudiante n’insiste pas et part en quête d’une autre danseuse pour l’accompagner, abandonnant l’ancien couple à leur discussion. Prenant son courage à deux main, la doctorante décide de reprendre le fil de la conversation là où elle s’était arrêtée ; après tout s’ils étaient à une fête, c’était bien pour s’amuser, non ?

–Il y a un action ou vérité à l’étage. Ça te dirait ?

C’était probablement une mauvaise idée vu les genre de choses qui pouvait découler de ce jeu. Mais tant pis.
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Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Ji-hun la regarda chercher après son allié de la soirée, mais elle ne semblait pas le trouver, d'autant plus qu'il semblait avoir remarqué plus tôt la fille pour laquelle il craquait, ce qui insinuait qu'il ne sera pas de retour avant d'avoir tout tenté pour l'apprivoiser, et ça pouvait durer quelques secondes ou quelques heures pour y arriver ; combien de temps avaient-ils attendu, tous deux, avant de s'embrasser ? Ils avaient pourtant été attirés l'un par l'autre sur le bateau, il ne l'avait pas rêvé. J'espère pour lui qu'il réussira, ajouta-t-il aux mots de Joyce – qu'y avait-il à dire de plus que ça, après tout il ne le connaissait pas. Quant aux amis à qui il venait de faire faux-bond, il déclara : ils peuvent faire sans moi, et je reviendrai en héros pour avoir déjoué les plans de Dame Solitude, ne t'en fais pas pour ça. Blagueur, son sourire fut rieur ; ils comprendront, qu'importera le temps qu'ils discuteront. La table de beer pong était déjà remplie, il n'avait plus qu'à trouver une autre partie ou s'asseoir sur le canapé, les pieds sur le tapis. Le nord-coréen se sentait d'alimenter les échanges qu'il y aurait, car elle paraissait moins à l'aise que lui de le retrouver.

Pas le temps toutefois d'obtenir une réponse de son ancienne dulcinée, puisqu'une étudiante n'hésita pas à les interrompre pour tenter de la lui emprunter. Une danse, ce fut ce qu'elle eût à lui proposer, et l'Asiatique se rendit compte qu'il aurait pu poser cette option s'il y avait au moins pensé – mais l'aurait-elle acceptée ? Il sentit le regard de Joyce sur lui se poser, et il haussa les épaules pour lui signaler qu'il acceptera ce qu'elle s'apprêtait à décider, sans se douter que son « ne t'en fais pas pour moi » pourrait se transformer en « je ne te retiens pas, je m'en fiche de ça – de toi ». L'opportuniste fut toutefois gentiment repoussée, n'essaya pas de la soudoyer, retourna à la conquête d'une autre demoiselle à charmer. Le gobelet trouva les lèvres épaisses du brun, main libre qui s'échappa dans ses cheveux pour reculer quelques brins qui s'étaient posés devant ses yeux ; et maintenant ? La voix de la biologiste ne tarda pas trop longtemps, s'exprima un peu plus posément, même si le jeu qu'elle proposa fut étonnant. Va pour l'étage alors, se résolut-il à l'accompagner, même s'il n'était pas certain que c'était approprié.

D'un geste galamment acté, il l'invita à s'avancer en direction de l'escalier, puis marcha à ses côtés. Sur le chemin, ils eurent affaire à des danseurs un peu trop bourrés qui ne manquèrent pas de les cogner de leurs pas décalés et mal calculés. Ji-hun fit comme il le put pour éviter à la brune d'accuser les coups, malheureusement dans le salon ils étaient beaucoup, alors une fois que la première marche fut grimpée, il s'assura : ça va ? Pas de quoi voir des bleus apparaître sur ses bras, il l'espéra. Les rires qui se jouaient en-haut ne pouvaient que les interpeller, parce qu'ils avaient l'air de s'éclater. Ça me fait toujours aussi bizarre de participer à ce genre de fêtes, avoua-t-il alors qu'ils grimpaient. Il y participait parce que c'était l'un des moyens les plus simples de s'intégrer, et non parce qu'il les appréciait. Les soirées commençaient à davantage se multiplier, puisque l'année scolaire doucement s'achevait. Je crois que c'est ce mois-ci que vont débuter les pool party, supposa-t-il ; se rappelait-elle qu'elle l'y avait invité ? Probablement celle de toutes qu'il avait réussi à apprécier, même si la rencontre avec son ex-copain l'avait un peu chamboulée, et lui gêné.

Un mouvement de la tête poussa Joyce à monter, la curiosité du doctorant titillée. Les mètres furent avalés et, à peine arrivés, ils croisèrent un duo qui s'en allait, main dans la main, rejoindre une pièce juste à côté. Ils paraissaient bien éméchés, et tout aussi désireux de se toucher, au vu des regards suggestifs qu'ils se lançaient – ça annonçait un peu la couleur, pas vrai ? Ji-hun ne les lâcha pas du regard jusqu'à les voir disparaître derrière la porte qu'ils n'oublièrent pas de fermer à clé, et, de là où ils se trouvaient, ils pouvaient entendre les premiers gloussements, supposer donc qu'ils se chatouillaient – apparemment. Les yeux bridés se portèrent sur le visage de la jeune femme qui se tenait près de lui, et tenta de deviner si ses pierres lui indiquaient si, oui ou non, elle en avait toujours envie. Mais avant qu'il ne puisse lire quoi que ce soit, un autre rire les obligea à porter leur attention vers ce tas de coussins sur le sol posés, sur lesquels les joueurs s'étaient installés ; la question tout juste posée n'était autre qu'en rapport avec la dernière fois qu'un autre s'était masturbé – passés aux interrogations plus personnelles, à n'en point douter.

Verre en plastique tourné inlassablement entre ses doigts, un instant sa paire de billes sur le jeu se figea. Il observa, puis articula : tu veux vraiment t'infliger ça ? Dans d'autres circonstances, peut-être que ça aurait paru moins étrange, que ça aurait même mené à les faire se bécoter et leur donner des idées, mais il y avait aujourd'hui des faits qu'ils ne voudraient pas savoir, des gestes qu'ils préféreraient ne pas voir. Je ne suis pas sûr d'être à l'aise avec le fait qu'on puisse te peloter, confia-t-il – pas plus qu'il ne l'était à avouer qu'il avait reçu des nudes récemment qui l'avaient excité. Mais si elle désirait vraiment y participer, alors il ne la laisserait pas tomber, ils avaient vécu assez de temps ensemble pour qu'il n'ait pas besoin de le préciser. Cela dit, s'il y avait des actions ou des vérités qu'elle souhaitait demander, dans le même style, elle savait aussi qu'il y répondrait, et qu'ils n'avaient pas besoin de ce genre de jeux pour les déverrouiller. Ils furent toutefois repérés et appelés à s'asseoir dans la pseudo ronde qu'ils avaient dessiné, et Ji-hun fit un pas – puis deux, puis trois. Évidemment elle pouvait encore choisir, de le suivre ou bien de le retenir.

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Évocation de sexualité, jeu à boire

Elle est plutôt dubitative sur le potentiel succès de son collègue. Ce n’est pas la première fois qu’elle le suit dans un de ses plans alambiqués pour tomber comme par hasard sur celle qui attire tous ses regards, mais pour l’instant aucun n’a réellement marché. Il faut dire qu’il se débine toujours au dernier moment, abandonne la partie quand il ne manque plus qu’un dernier pas, baisse les bras et la laisse terminer la soirée auprès d’un autre avec qui ça ne durera pas – ça ne dure jamais, ça aussi elle le tient de Jonah à qui Amy raconte toutes ses histoires sans se rendre compte que celui à qui elle en parle aurait envie de brûler tous ces autres. Parfois, Joyce se dit que c’est précisément pour ça, parce que ça ne dure jamais vraiment plus que le temps d’un tour de manège, qu’il abandonne à chaque fois, conscient que ça risque lui aussi de lui tomber sur le coin de la tête et qu’alors il n’aura plus rien, même plus l’espoir de se rapprocher d’elle. Il sera comme les autres, délaissés et c’est un statut que personne n’envie ; néanmoins ça serait aussi la possibilité de passer à autre chose. En théorie, parce qu’en pratique ce n’est pas si simple et elle est bien placée pour le savoir. Jay a mis un point ferme et définitif à leur relation, il a au moins eu ce courage que Denzel n’a pas eu avant lui d’expliciter clairement les choses, de ne pas laisser planer de doute sur une possible pause qui n’était qu’une introduction à leur fin. Au moins, là les choses étaient claires et il aurait été stupide d’espérer quoi que ce soit d’autre, autant se contenter donc de retrouver un peu d’amitié dans tous les tourments.
Mais là encore, c’est plus facile à dire qu’à faire. Et lorsqu’une étudiante les interrompt pour inviter la doctorante à danser, elle ne peut s’empêcher de prêter un regard en direction de Jay, du haussement d’épaule qui fait frémir la ligne de ses muscles et qui, surtout, érafle son cœur d’une nouvelle cicatrice. Il s’en fiche, bien sûr qu’il s’en fiche, ils ne sont plus ensemble après tout, ne se doivent plus rien. Ça fait juste mal de le constater et c’est avec une boule un peu plus lourde dans l’estomac qu’elle décline poliment l’invitation, se demandant à quoi rime toute cette soirée et si, vraiment, il y a un moyen de surmonter tout ça. Elle aimerait bien que Haley soit là ; mais ce n’est pas le cas. Alors Joyce s’enlise dans les idées, dans la première idée qui surgit et qui n’est certainement pas la bonne en présence de son ex, mais trop tard les mots autant que la proposition sont lancés et les voilà déjà traverser les gens comme une mer aux lames un peu trop déchaînée. Plus que les coups, la navigatrice tente surtout d’esquiver les verres débordant de liquides aussi sucrés que collants et qu’elle n’a pas envie de voir renversés sur sa robe. Mission plutôt réussie qu’elle valide d’un pouce vers le haut lorsque l’ancien couple parvient enfin à l’escaliers qui, outre les premières marches où quelques fêtards sont assis en train de discuter, est sensiblement moins rempli que le premier étage. Le début de la saison des fêtes qui commencent, bientôt les maisons étudiantes vibreront un peu trop souvent, emplie des joies de voir les vacances, mais aussi l’été se profiler. Avec celui-ci, les premières chaleurs et la possibilité d’exploiter les extérieurs, mais également les piscines pour ceux qui avaient la chance d’en avoir une.
Évidemment, elle n’avait pas oublié la dernière pool party à laquelle ils avaient tous les deux assisté, un sourire un poil nostalgique sur les lèvres. Ça avait surtout été la scène de leur premier baiser, presque un an auparavant – comme le temps passait vite et comme il pouvait être meurtrier ! Tellement s’était passé depuis, une année bien remplie et qui s’achevait en lui laissant une mousse d’amertume dans la bouche. Faut croire que les pool party étaient plutôt un lieu de mauvais présage pour Joyce.

– Je suis pas sûre que j’aurai le temps d’en voir beaucoup cet été. Je vais partir cinq semaine en Méditerranée et avant ça faudrait que j’avance ma thèse.

Raison de plus donc de profiter ce soir. C’est en tout cas la règle que semblent s’être fixée le couple qui s’éclipse en gloussant vers une pièce adjacente, premiers rires qui s’échappent sitôt le panneau de bois clos contre lequel l’un des deux est sûrement déjà appuyé. Ça aurait pu être eux s’ils avaient encore été ensemble. Eux qui s’éclipsent dans une chambre étudiante avec un peu plus de discrétion cependant, pour combler les désirs qui n’avaient jamais manqué de pulser entre leurs corps. Mais ce n’était pas eux, eux se contenteraient simplement de jouer à Action ou Vérité, enfin si Jay ne se défilait pas ce qui restait à établir vu ses derniers mots.
Les papillons mourant qui balaie encore le fond de son estomac de leurs grandes ailes, Joyce se force à sourire pour lui répondre :

– Dans ce cas arrange toi pour être celui qui me pelote.

Le ton qu’elle espère joyeux et léger ne l’est pas vraiment et l’impression que sa blague tombe à plat la fustige un peu ; parce qu’elle a conscience sans doute que ce n’est pas juste une blague, que s’il y a bien une personne dont elle a envie d’être pelotée ce soir, c’est celui qui se tient devant elle. Heureusement, la gêne bizarre établie est interrompue par les appels venant du cercle, et un en particulier qui semble la reconnaître.

– Joyce ! C’est pas vrai !

Suivant la voix et les pas de Jay, elle reconnaît Garry, un ami avec qui elle était l’année où elle a débarqué à Harvard Il a redoublassiez donc ils ont rapidement été séparés, mais elle se rappelle qu’ils s’amusaient bien ensemble, la tendance à la fête de cet ami n’ayant que peu de limite. Ravie de reconnaître une tête connue, elle se glisse à ses côtés et l’enlace avant d’inviter Jay à se poser à ses côtés. Les retrouvailles sont cependant interrompue par une jolie brune qui semble avoir pris la tête du petit groupe et qui attire l’attention des nouveaux venus.

– Bon, je rappelle une dernière fois les règles. Si vous refusez de faire une action ou de répondre à une vérité, vous devez boire un shot. Aucune exception. Et si une action concerne une autre personne, vous devez d’abord obtenir son consentement ; si tout le monde refuse c’est le shot. Pas besoin de consentement pour les vérités sur les autres par contre, on adore les gossip ici.

Elle clôt sa tirade d’une moue satisfaite et Joyce ne peut s’empêcher de l’observer. Elle est vraiment très belle et dans les goûts de Jay. C’était probablement une mauvaise idée de l’entraîner ici ; maintenant qu’elle y réfléchit, elle non plus n’a pas envie de le voir se faire peloter par d’autres.
C’est trop tard cependant pour renoncer, le jeu a commencé à grand renfort d’actions piquantes – ils sont à peine là depuis cinq minutes qu’il y a déjà eu trois baisers et deux personnes en sous-vêtements – et de vérités intimes. Au bout d’un certain temps, c’est au tour de la doctorante qui, après une courte hésitation, penche plutôt vers l’action.

– Hmm… réfléchit la brune qui leur a expliqué les règles un peu plus tôt. Je suis sûre que tu es du genre à avoir des photos suggestives de toi sur ton téléphone. Alors envoies-en une à la personne pour qui tu crash.

Temps d’hésitation marqué pendant lequel elle ne peut s’empêcher de tourner son regard vers Jay, avant de revenir à la jolie brune.

– J’ai plus de batterie. Et puis je préfère boire un shot.
– Ennuyeux, mais comme tu veux.

Verre rempli de tequila bon marché qu’elle avale avec une grimace, Joyce se tourne ensuite vers Garry.

– Je t’épargne tout de suite une question ma belle, il est hors de question que je choisisse une action. Je suis trop bien posé sur ce coussin pour avoir envie de me lever.
– Ok, vérité alors… je me suis toujours demandé, est-ce que tu avais couché avec cet assistant hyper sexy qui te donnait des leçons de soutien ?

Il ne peut retenir un éclat de rire qu’il calme d’une gorgée de son verre avant de répondre.

– Tu me connais bien ! Et je peux te dire que ces leçons de soutien n’ont pas duré longtemps avant de se transformer en toute autre chose. C’est peut-être pour ça que j’ai raté mes examens d’ailleurs… mais ça en valait clairement le coup ! Enfin bref, à moi maintenant… toi ! s’exclame-t-il soudain en désignant Jay du bout du doigt. Action ou vérité ?
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mention : connotation sexuelle, alcool
Proposition de passer à un jeu qui se déroulait à l'étage, au vu de l'heure avancée il était certain que le thème des questions posées ne serait pas très sage. Ji-hun ne comprit pas sur l'instant, mais la suivit tout de même dans son élan. Il accepta sans un mot ajouté et l'invita à avancer. Parmi la foule de danseurs certains ne firent pas attention, bousculèrent l'ancien couple dans l'action. Heureusement tous deux réussirent à s'en tirer sans un égratignure ou un verre, sur eux, renversé. Indemne, ils montèrent côte-à-côte l'escalier sans se presser, de là ils pouvaient déjà entendre les rires fuser au premier ; ils devaient clairement s'amuser, peut-être même avoir déjà un petit coup dans le nez. Le nord-coréen ne put s'empêcher de commenter la saison qui annonçait les soirées, les examens des étudiants pas encore passés, la plupart des universitaires voulaient décompresser avant de se lancer. Il se rappela naturellement la pool party à laquelle il avait participé, organisée pour fêter la fin de l'année – c'était à cette période-ci aussi que les futurs doctorants avaient flirté. Ensemble ils avaient dansé puis s'étaient embrassés avant de plonger dans la piscine pour mieux recommencer ; ils auraient pu coucher si les douze coups de minuits n'avaient pas sonné.

Bel été qui ne manqua pas de le faire sourire rien que d'y repenser, mais l'intervention de Joyce le fit tiquer. Sourcils franchement remontés alors qu'ils continuaient leur ascension jusqu'à « l'action ou vérité », il apprit que les trois semaines annoncées s'étaient transformées, deux de plus avaient été ajoutées. Si sur sa thèse elle avançait, cela voudrait peut-être insinuer qu'elle ne reviendrait que pour l'événement sportif auquel elle désirait participer, et alors Chilseok aura déjà connu la fin de ses festivités ; est-ce que depuis qu'ils avaient rompu la promesse ne tenait plus ? Pas très aux faits de la façon dont ça devait se dérouler lorsqu'une histoire se terminait, il eut franchement l'impression que son coeur se serrait à la supposition que, sans elle, il s'y rendrait. Un peu triste il se sentait, mais pas le temps de tergiverser sur le sujet car, à peine arrivés, ils furent dépassés par un duo qui ricanait. Les touchers et les regards en disaient long sur ce qui allait suivre, le fait qu'ils s'enferment dans une pièce à côté ne fit que confirmer qu'ils allaient pleinement profiter – conscients, pas complètement ivres. Le brun regarda son ex-copine ; est-ce qu'elle sentait aussi pulser l'hémoglobine ? Était-il encore temps qu'ils se défilent ?

L'aveu sortit en toute transparence, de ne pouvoir la voir être manipulée sans devoir se faire violence, car même s'il lui souhaitait le bonheur, ce n'était clairement pas sous les palmes excitées de mecs ou de nanas en sueurs. Mais c'était le jeu, il lui faudrait l'accepter – à moins qu'il soit le premier, et le seul, à se proposer de courtiser les courbes de cette silhouette qu'il connaissait. Aux paroles s'ensuivit un silence bourré d'incompréhension ; est-ce que c'était là une invitation ? Il la dévisagea sans pouvoir trouver dans ses yeux une réponse à ça, le temps manquant, appelés à rejoindre tous ces gens. Ji-hun les regarda et vers eux s'avança. Salut, dit-il poliment à la bande, pendant que la jeune femme se rapprochait d'un autre homme pour l'enlacer, Jay. Il se présenta aux personnes qu'il ne connaissait pas. Il y eut quelques prénoms qui sortirent en retour, alors que d'un rapide check il fit le tour. Pas sûr que de tous les patronymes il se rappelle, tentera de retenir au moins l'essentiel. Auprès de la biologiste il s'assit, la main à ce Garry il tendit, et s'introduit à lui de façon polie avant que ne reprenne la partie. Règles remise à l'ordre du jour pour les nouveaux arrivants, Ji-hun écouta les aveux faits et fut témoins des défis réalisés en continuant tranquillement de s'hydrater.

Une jolie brune pointa celle qui fut autrefois sienne, action choisie il patienta que la sentence vienne. Hypothèse de la présence de photographies suggestives sur le téléphone qu'il savait vérité, il ne dit rien, permit à Joyce de jouer comme bon lui semblait. Pourtant, il sentit ses yeux sur lui s'accrocher, mais il n'en fit rien, préféra ne pas la regarder pour ne pas l'influencer. Excuse de la batterie lancée, préférence pour le shot avoué, il ne put s'empêcher de se demander si c'était vrai, ou si elle ne voulait tout simplement pas le froisser ; sur qui pouvait-elle bien crusher, maintenant qu'elle et lui en avaient terminé ? Il inspira discrètement par ses lèvres légèrement entrouvertes, il avait l'impression d'être entouré de Russes et de leur fameuse roulette ; qui posera les questions et les actions qui leur feront perdre la tête ? Ils avaient beau être libres maintenant, ils ne s'étaient jamais vus se donner à d'autres avant, et pas certain qu'ils apprécient d'être au premier plan. Le verre fut avalé d'une traite, et ce fut à une autre personne de se tenir prête. Joyce ne le choisit pas, et intérieurement il l'en remercia. Encore fixé sur l'action qu'elle n'avait pas réalisée, quand, à lui, elle lui en avait envoyé.

Entièrement il se réveilla lorsqu'on le pointa du doigt – d'un « toi ». Le visage il tourna et la phrase tomba. Tout pareil, je viens de me poser. Pas très envie de bouger, alors vérité, fit-il. Il pensait surtout que ça le mettra dans le bain, avant de trouver comment se dépêtrer des plus malins. Garry promit de commencer petit, lui demanda comment il se comportait dans les draps. Tu entends quoi par là, réclama-t-il plus d'indications avant de faire sa déclaration : je suis du genre à prendre mon temps. Aveu qu'il aimait faire durer le plaisir, mais qui ne satisfit que moyennement. Il fit vibrer ses cordes vocales, ajouta sans trop de détails : j'aime bien initier et prendre les devants, mais ça ne me dérange pas de changer de temps en temps. Pas tout à fait dominant, il appréciait qu'on prenne soin de lui – forcément. Suggestion proposée d'avouer qu'il aimait bien être surpris, il acquiesça d'un « oui » ; ce n'était pas trop son genre de s'exposer ni de se vanter, il ne voyait pas quoi ajouter. Affirmation qui reçut un « intéressant », il posa ses yeux sur la brune avec étonnement, qui n'hésita pas à avouer qu'elle fera tout pour s'en rappeler ; n'était-ce pas ce qu'on appelait du rentre-dedans ? Il la dévisagea sans savoir quoi répliquer à ça.

À choisir une proie il s'apprêta ; un homme sera celui qu'il désignera. Impossible pour lui de revenir à celui qui l'avait questionné, au hasard il sélectionna et, comme souhaité, une action il donna. Crie bien fort le prénom de la dernière personne avec qui tu as passé ta dernière nuit, le challengea-t-il. Une demoiselle lui offrit un sourire, probablement certaine que le sien allait sortir, à l'inverse, ce fut celui d'une autre qu'il articula. Les yeux furent rivés sur le visage d'une demoiselle qui, rouge de honte, baissa les prunelles ; c'était donc elle ? De la bouche de la première un « connard » s'échappa, elle ne put se retenir de le gifler avant de s'en aller ; Ji-hun n'aurait jamais pensé que ça en arriverait là. Remis de la claque qu'il avait reçue, il expliqua qu'il n'avait jamais été question d'exclusivité, qu'elle s'était faite des idées. La partie put recommencer, l'histoire fut très vite oubliée. L'Asiatique ne put toutefois réfréner le besoin de vérifier où se trouvait la demoiselle qui les avait quittés, mais un coup d'oeil furtif dans la bonne direction le rassura, parce qu'elle était déjà bien entourée par ses alliés, à quelques mètres de là ; forcément elle pleurait dans les bras de copines qui l'avait réceptionnée, mais la peine il n'en valait clairement pas.

Il se concentra de nouveau sur ce qui se passait, sans pour autant prendre sérieusement note de ce qui se révélait. Après tout, que pourrait-il bien faire de ce qu'il apprenait ou voyait ?

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



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Près du campus
2 juin
@Ji-hun Hwang
Évocation de sexe, jeu à boire

Probablement qu’elle aurait mieux fait de taire la remarque qui s’était échappée de ses lèvres comme une invitation. Si elle creusait bien, Joyce réaliserait peut-être qu’elle avait attirer inconsciemment Jay dans le traquenard du Action ou Vérité pour une bonne raison : avoir la possibilité de retrouver quelque chose entre eux, ce qui avait par le passé marqué le corps, un désir indéniable entre les deux doctorants. Ça bien sûr, elle ne l’avouerait jamais, même si l’envie de le prendre par la main grondait dans son estomac – et le connaissant, s’il le devinait il lui reprocherait sûrement de ne pas l’avoir fait plutôt que de passer par des moyens indirects. Sauf qu’ils n’étaient plus ensemble et qu’elle se sentait autant illégitime qu’incapable d’attaquer ainsi frontalement. Et puis que de toute manière elle-même n’était pas certaine du cheminement que prenait tout ça, et finalement elle aurait probablement mieux fait de boire une bière de plus en bas, elle se poserait moins de question.
Il y avait cependant un détail auquel elle n’avait pas pensé ; si des actions pouvaient les pousser l’un vers l’autre, ça pouvait également les bousculer en direction d’autres doigts tout aussi curieux. Et dans les faits, elle est comme lui peu sûre de désirer le voir rouler des patins à une autre personne. Et là l’occasion pourrait être belle de s’échapper de ce piège qu’elle se tend à elle-même ; mais non, elle a trop peur que ça sonne le glas de la fin d’une soirée, et puis l’ivresse, et puis Garry qui déjà l’appelle au loin. Elle lui laisse avec une phrase qui sous-entend autant trop que pas assez et s’invite naturellement dans le cercle d’étudiants ivres et joyeux.

Les présentations d’usages passent rapidement, de même que l’explication des règles avant que les premiers défis soient lancés. De son point de vue, Joyce s’amuse à essayer de saisir les regards entre certaines personnes – il y en a toujours dans ce genre de jeux. Des gens qui s’assurent que leur crush du moment posent bien leur attention sur eux ou, au contraire, qui remarque que leur ex semble déjà passé à autre chose. Est-ce qu’il y a le même jeu de regard entre Jay et elle ? Elle est bien incapable de le dire, beaucoup de questions restent encore en flottement dans sa tête sur toute leur rupture. Peut-être bien que d’autres participants remarqueront entre eux ce qu’elle remarque chez d’autres. Éternel jeu d’interprétation des réaction de tout un chacun.
Les actions et les vérités filent jusqu’à elle, premier défi qu’elle écarte un peu lâchement, mais également parce qu’elle n’a plus de batterie sur son téléphone. Et puis à qui les aurait-elle envoyé ses photos de toute manière ? Oh, elle connaît très bien la réponse et la personne se situe juste à côté d’elle… Jay qui en avait déjà reçu bien d’autres des photos, des vidéos, des messages gardés précieusement dans la mémoire de son téléphone et qu’elle ressortait certain soir où elle se sentait trop seule. Dommage qu’après un moment d'excitation, elle fondait en larmes comme une idiote. La tristesse, il n’y avait rien de mieux pour briser une libido.
Le shot de tequila lui brûle la gorge avant qu’elle ne passe le flambeau plus loin, aveu arraché à Garry et qui la fait sourire parce qu’elle s’en était toujours doutée. La suite du jeu, cependant, l’intéresse d’autant plus qu’elle entend le nom de Jay mentionné. Oreille tendue pour recueillir la confession qui n’est pas vraiment une surprise pour elle ; après tout ils ont couché ensemble pendant de longs mois et elle a une idée plutôt claire de ce qu’il aime et de comment il est. La surprise en revanche – autant que l’agacement – vient de la réaction de la capitaine du jeu et des sous-entendus bien clair qu’elle lance au biochimiste. Joyce doit se forcer à se rappeler qu’ils ne sont plus en couple et que non, décemment, elle ne peut pas se lever pour balancer à cette soudaine rivale le contenu de son verre. Dommage, ça le démange.
Action passée plus loin et qui détourne son attention, un des participants se grille auprès d’une fille qui, elle, ne résiste pas à se lever et à se barrer sur une insulte. C’est probablement bien fait, l’imbécile n’avait qu’à être plus clair sur ses intentions avec elle ou ne pas coucher avec une autre. Au moins ça met les choses au clair pour la malheureuse partie pleurer plus loin ; ce type n’est pas fait pour elle et ça lui évitera de perdre du temps et de se faire briser le cœur. Parce que les cœurs brisés, ça fait mal. Et Joyce sait de quoi elle parle.

Le cercle continue, des rires fusent et des nouveaux défis et confessions, jusqu’à ce que ça revienne vers elle. Pour changer, elle quémande une vérité et la personne en face d’elle et dont elle n’a pas retenu le prénom hésite un peu avant de lui demander :

– Si tu pouvais coucher avec n’importe qui sur cette Terre, tu coucherais avec qui ?

Des murmures s’élèvent aussitôt pour critiquer la facilité de la question et faire remarquer que n’importe qui dans cette situation choisirait bien sûr l’une des dernières célébrités à la mode, quelques noms fusant à travers les remarques. Joyce cependant, ne se laisse pas aller dans la facilité ; trop honnête pour mentir même à un jeu, elle grogne un “Jay” à peine audible.

– Pardon ?
– Je coucherais avec Jay.

L’hôtesse du jeu ne peut retenir un petit gloussement et un commentaire perfide :

– J’en connais une qui n’est pas restée insensible à la dernière vérité de Jay non plus…

Son rire lui est soudain insupportable, ou peut-être est-ce la tequila qui est montée trop vite. Elle n’en sait rien, mais Joyce ne peut se retenir d’entrer dans une pseudo compétition avec cette quasi inconnue.

– Oh non, disons simplement que je veux être sûre de passer un bon moment. Les noms que vous avez cités sont peut-être des personnes très belles , mais avec qui je ne m’accorderais pas du tout au lit. Avec Jay au moins, je suis certaine que ça marcherait.
– Attends ma belle, vous avez déjà couché ensemble ?

La doctorante hausse les épaules sont quitter du regard la brune qui fulmine dans un coin. Elle a eu ce qu’elle voulait, même si elle se doute que son ex et sa discrétion légendaire ne seront probablement pas très content qu’elle ait balancé leur relation ainsi à tout le monde, mais après tout elle n’en a pas précisé la nature, a juste mentionné le sexe entre eux, ce qui n’est pas très différent de ce qu’il a lui même fait subir à un autre dans sa précédente question. Et puis tant que ça rabat le clapet de l’autre pimbêche…
Ça ne le rabat pas tant que ça cependant. Récupérant l’attention sur elle d’un claquement de doigt, un sourire provocateur s’inscrit sur ses lèvres.

– Très bien. Je reprends le tour et j’y ajoute une règle. Interdiction de choisir vérité deux fois d’affilée, on n’est pas dans une cours de récréation. Maintenant… voyons voir… ah, Jay ! Tu as choisis vérité juste avant je crois, non ? Désolée, tu n’as pas le choix. Alors que dis tu de ça… Tu dois embrasser la personne ici avec laquelle tu aurais le plus envie de coucher ce soir… qu’en dis-tu ?

Un battement de paupière avec trop d’assurance dans les cils, elle se penche légèrement en avant pour dévoiler un décolleté plongeant tout en passant une main dans ses cheveux. Nul doute qu’elle espère que ça tombe sur elle. Et si c’est le cas, il risque d’y avoir un deuxième départ précipité de la pièce, voir de la fête.
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Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
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Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : Lunaarg (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Ce n'était pas le thème qu'il préférait, parce qu'il n'était pas à l'aise avec l'idée de se confesser sur des détails qui relevaient du privé, mais on ne pouvait rien changer : la partie avait bel et bien débuté. Il dut alors se laisser porter par le rythme de l'ambiance, et donner à son tour quelque chose à grignoter à l'audience. Il avoua qu'il aimait recevoir des avances mais qu'il souhaitait majoritairement mener la danse, toutefois pas réticent à ce que, de temps en temps, ça change. Adepte des positions qui lui donnait le titre de maître des Cieux, avoir le dos plaqué sur les draps ne le rendait pas moins heureux – surtout si le déhanchement de sa partenaire détrônait tous les Dieux de l'Univers ; être surpris la nuit ne lui posait donc aucun souci. Il ne s'étala pas, après tout valait mieux essayer pour connaître de lui tout ça. Ce fut d'ailleurs l'avis de la brune qui menait la troupe, intervention qui supposait que, sur l'Asiatique, la demoiselle ne dirait pas non à bouger fièrement sa croupe. Ji-hun la regarda, la fixa, la dévisagea – il ne savait clairement pas quoi répondre à ça. Devant Joyce, en tout cas, ça le dérangea ; d'enchainer il décida, et ce fut un homme qu'il désigna du doigt.

Action choisi par le concerné, il pensa également à un défi facile à réaliser. Prénom de la personne avec qui il avait passé sa dernière nuit à crier, il n'avait pas supposé que ça créerait tant de chamboulements dans la ronde qu'ils avaient dessinée. L'étudiant se prit une gifle à la volée, et une insulte lui fut aussitôt adressée, avant que celle qui pensait être sienne sans aille en maudissant le ciel. Il dut s'expliquer, entraînant tout un tas de réactions des joueurs installés. Le doctorant n'en eut que faire de sa tirade, s'inquiéta surtout pour celle qui s'en était allée, le cœur complètement malade. Triste de penser que des hommes ne savaient pas être clairs dans leur façon d'agir et de faire, parce que qu'est-ce que ça lui aurait coûté de mettre les points sur les « i » et les barres sur les « t » ? Éviter de la heurter, et de faire passer la gent masculine pour des salauds à décapiter, auraient dû être sa priorité ; voilà donc d'où venait la mauvaise réputation qu'on leur collait. Heureusement elle retrouva plus loin quelques copines qui lui tendirent la main, et put s'effondrer sur l'épaule de chacune et laisser éclater toute sa rancune. Ce mec ne méritait pas toutes les larmes qu'elle pleurait.

Comme si rien ne s'était passé, le jeu reprit avec des joueurs toujours plus déterminés. Pas énormément de shots furent avalés, tous choisirent de répondre aux questions et de faire honneur aux actions. Le nord-coréen profita du tour pour finir les dernières gorgées qui lui restaient, moment où Joyce fut de nouveau pointée comme la cible d'une vérité à lâcher. Il ne posa toujours pas son regard sur elle, écouta les noms de célébrités proposés à la demoiselle. Tous anglais ou américains – un seul sud-coréen, ça n'étonna même pas le brun. Il n'était plus certain de savoir quel genre de physique la branchait, pas sûr non plus qu'il était le type de mecs qu'elle recherchait, supposait qu'elle ne devait  pas être très compliquée, et peut-être bien qu'elle s'en fichait ; alors, avec qui rêverait-elle de coucher ? Il s'arrêta de respirer quand il entendit son nom être balancé, et ses yeux bridés se tournèrent légèrement dans sa direction sans pour autant, sur son ex, se poser ; pouvait-elle répéter, lui-même n'était pas sûr d'avoir bien capté ? Les trois lettres furent de nouveau confessées, et il préféra garder son sang-froid que de réagir à ça – il se fit tout petit et discret cette fois, peut-être qu'on l'oubliera ?

Manque de bol, celle qui s'était montrée intéressée par l'aveu qu'il avait fait n'hésita pas à se moquer, persuadée que la biologiste avait été happée par la réponse que Ji-hun avait donnée – si elle savait. Et elle fut avertie, par une réplique trop longue que la scientifique lui rendit, qu'il s'était déjà passé quelque chose entre elle et lui. Le brun porta son verre aux lèvres qu'il venait d'humidifier, mais se souvint qu'il l'avait déjà terminé au moment où il le renversa dans l'espoir de le vider. Le reculant pour observer ce qui restait dedans, il fut contraint de conclure qu'il devra faire sans et passa ses pierres sur chaque participant ; est-ce qu'on pouvait passer à autre chose, maintenant ? Il n'était pas énervé, mais aurait préféré que ça soit évité. D'autant plus qu'il fallait être aveugle pour ne pas remarquer que la guerre était déclarée entre les deux brunes de l'assemblée, et qu'au milieu il fut planté, pris d'assaut par la meneuse qui n'hésita pas à le confronter d'office pour prouver qu'elle serait celle à le gagner. Posture de féline ajoutée peu après avoir sonné le gage qu'il devrait réaliser – s'il acceptait de jouer –, comment pouvait-on ne pas être charmé par les splendides atouts qu'elle étalait ?

Forcément, son regard plongea dans le décolleté qu'elle mettait en valeur, celui-là même qui pourrait faire son bonheur, puisqu'il appréciait s'en occuper, de ses doigts les contourner pour mieux les faire pointer. Il n'avait jamais eu entre ses mains une telle grosseur de bonnet, ça donnait des idées, lui permettait de réfléchir à intégrer un peu de sa créativité. J'en dis... que tu as volé le tour de Joyce, et que ce n'était pas très fairplay, releva-t-il, sans pouvoir se défaire de la peau douce et lisse qu'il pouvait appréhender, tu as dit le plus, c'est ça ? Parce qu'il y répondra. Concrètement, toutes les femmes dans le cercle méritaient d'être choisies autant que sa vis-à-vis. Il laissa quelques secondes supplémentaires tourner avant de s'adresser directement à la personne qu'il allait embrasser : tu me permets ? Son visage glissa de côté, jusqu'à ce que ses agates soient braquées sur l'élue qui saurait sans aucun doute le contenter. Il avait besoin de son consentement, ça avait été dicté dans les règles rappelées juste avant, et ce, même s'ils s'étaient déjà embrassés, il y tenait fortement. Il ne sut si ce fut pour narguer, ou s'il l'avait mérité, mais il l'obtint sans avoir à supplier.

Gobelet délaissé par terre, sa paume gauche se posta en arrière pour chercher l'équilibre, Ji-hun posa sur la joue de Joyce sa main libre, et tout en permettant à leurs bouches de faire la paire, il ferma les paupières. Il ne fit que les superposer, resta un instant figé, puis recula pour mieux venir les embrasser. Pulpes qui s'écartèrent pour davantage se caresser, les battements du myocarde finirent par doucement se débloquer, et le sang pulsa dans les veines déjà bien irriguées. Il prit son temps, de quoi bien faire rager quelques autres en attendant. De toute façon n'en avait que faire, l'impression qu'elle et lui, à cet instant, était les seuls survivants sur Terre. La faute à l'alcool avalé, ou le manque d'affection qui l'avait marqué depuis qu'ils s'étaient séparés, qu'importait il comptait bien en profiter tant qu'il le pouvait. Rappelé pourtant à la réalité avant même qu'il ne puisse ordonner à sa langue de s'inviter dans le baiser, il lui rendit la liberté non sans lui adresser un regard illuminé par la braise qui avait failli le consumer ; mais, qu'est-ce qu'il s'était passé ? Il pinça ses lèvres pour récupérer le peu de salive qu'ils avaient échangé, se redressa et reprit la place qu'il avait occupée.

J'en profite pour te rendre ce qu'on t'a piqué, dit-il à son ex-copine, parlant bien évidemment de son droit de pointer un joueur, et moi je vais aller me chercher un autre verre. Parce que les règles voulaient qu'il ne lui soit rien demandé deux fois d'affilée, il pouvait bouger. Je t'en ramène un, lui demanda-t-il avant de se lever. La chaleur l'avait clairement gagné, il abandonna son veston sur le coussin qu'il avait écrasé de son fessier puis s'éloigna vers les escaliers. Il les descendit deux par deux, et se fondit dans la masse des danseurs qui s'amusaient entre eux jusqu'à rejoindre la table où les boissons étaient proposées, servit le nombre de gobelets qu'il devait emporter en faisant bien attention de ne rien renverser. Moment où l'un des doctorants qu'il avait accompagnés apparut, et lui demanda où, tout ce temps, il avait disparu. Je suis à l'étage, pour un « action ou vérité », l'informa-t-il avant d'ajouter : encore un ou deux tours et je pense que je rentrerai. Le laser game entre Pfos m'a achevé, je n'ai qu'une envie c'est de m'allonger. Fatigue de son collègue prise en compte, son acolyte lui demanda simplement de le prévenir quand il prendra la fuite, et Ji-hun acquiesça, il l'en avisera.

La piste traversée, les boissons mises en sécurité, les marches il remonta et son assise il récupéra. Alors, j'ai raté quoi, interroga-t-il celle à sa gauche, tout en lui tendant ce qu'elle avait désiré si elle s'était plu à le lui commander.

@Joyce Millett
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