LUKE&KRISTINA

Kristina était fatigué. Elle avait piétiné toute la journée et plus le Summer Camp arrivait, plus le temps semblait ralentir. Elle en avait marre. C'est pour ça que ce n'était surement pas le moment de venir lui parler ou même de la regarder. Elle avançait lentement, un air las peint sur son visage. En ce moment, elle ne prenait plus gout à ses études ce qui était une chose étonnante pour cette future présentatrice star d'un talk show - oui, Kris sait qu'elle réussira dans ce domaine. De plus, aujourd'hui, elle avait passé une journée de merde. Elle avait l'impression de foirer tous ses examens de fin d'année, elle s'embrouillait sans cesse avec sa famille à cause du fait qu'elle ne rentrerait pas cet été et elle s'ennuyait, désespérément. Donc oui. Ce n'était définitivement pas le moment de venir l'embêter pour échanger deux/trois banalités ou venir la voir pour, d'ailleurs, quelconque autre raison. Seul une question de vie ou de mort aurait été digne de son attention. Et encore...

Blasée et, surtout, puisant dans ses dernières ressources d'énergie pour ne pas s'effondrer au beau milieu de la foule mais, atteindre la Dunster House, elle traça sa route, se passant régulièrement la main dans les cheveux pour dégager les mèches de cheveux qui tombaient devant ses iris noirs.

Elle avait l'impression d'avoir déjà marché pendant 2 heures, alors qu'en réalité, cela faisait à peine une minute qu'elle avait quitté l'amphithéâtre, quand son téléphone retentit. Elle décrocha précipitamment. "Allo ?" lança-t-elle, ne cachant absolument pas son ton agacé et agressif. Au bout du téléphone ? Sa mère. Encore. Depuis que la brune lui avait annoncé qu'elle ne serait pas présente pour les vacances d'étés, comme l'année dernière d'ailleurs, sa mère adoptive avait pris la fâcheuse habitude de l'appeler au moins 6 fois par semaine.

Et c'est ainsi qu'une longue débâcle débuta. Encore une fois, et Kris n'avait pas eu besoin de décrocher pour savoir qui l'appelait et pourquoi, sa mère la lança sur le sujet de l'été 2013. Déjà de très mauvaise humeur, la jeune Iverson était à présent à deux doigts d'exploser.

© Kaiji
Encore raté. J'avais encore foiré un exam. Et je voyais ma bourse d'étude partir loin, très loin. Et ma vie ici partir avec. Si je ratais encore ne serait ce qu'un partiel, j'étais bon pour un aller simple à Londres et finir probablement cuisinier dans un fast food la bas. J'en avais aucune envie. En plus je détestais les humberger. Et je m'en donnais pas pour autant les moyens. J'étais brillant en informatique, j'étais juste pas motivé depuis quelques temps. Entre la mort de Jon, la dispute avec Dixie, le fait que Kris me fasse chanter par rapport à mon secret, et puis toute cette drogue, et toutes ces soirées. J'étais pas vraiment dans un état d'esprit idéal pour étudier convenablement. Tout ce que je voulais, c'était me vider la tête, faire de la musique, faire des soirées, beaucoup trop boire, beaucoup trop fumer, beaucoup trop coucher.

Je sortais de cette salle de classe plus énervé que jamais. Et elle était là, ma cible parfaite. Kris, celle qui avait été mon amie, avec qui j'avais noué des liens si forts que je lui avais avoué mon amour pour Jon. Cette peste qui se servait aujourd'hui de ce secret pour faire ce qu'elle voulait de moi. Elle avait l'air aussi énervé que moi, ça tombait bien. Je fis mine de ne pas la voir devant moi et lui fonça dessus en lui donnant un grand coup d'épaule. Je me retournais ensuite vers elle pour lui lâcher un froid et hautain.

"Fait un peu attention !"

Et le ton montait, le ton montait. Si bien que Kristina finit par mettre fin à la conversation. "Aurevoir maman." Et elle raccrocha. Franchement, Kristina adorait sa mère, elle avait toujours entretenue une relation privilégiée avec elle mais en ce moment cette relation se dégradait et aujourd'hui n'était. définitivement. pas. le. jour. C'est pour ça que quand cet imbécile de Luke Lewis lui rentra dedans, elle eu du mal à garder le contrôle sur ses émotions.
"Fait un peu attention !" Kristina le fixa, l'air méprisant. Il était sérieux là. "Tu fais quoi là ? Une des tes poufs n'a pas voulut de toi alors tu viens te frotter aux gens comme ça. au cas où tu l'aurais oublié, je ne suis pas vraiment ton genre, du moins, pas quand t'es sobre.. " la jeune étudiante ponctua ses piques d'un sourire sournois absolument délicieux.

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Elle avait décidé de jouer, et bien elle allait être servit. J'avais besoin de me défouler, et c'était la cible parfaite. Ce genre de petite princesse poupouf, qui ne se prend pas pour de la merde, c'était pile le genre de personne qu'il fallait pour égayer ma journée. Elle avait décidé de jouer, et j'avais décidé de jouer aussi du coup. Elle me renvoyait dans la tête le fait que j'avais été profondément amoureux d'un homme, ce que peu de gens savait, moi qui avait la réputation d'être un don juan. J'avais pas forcément envie que ça se sache, et elle le savait très bien. Mais depuis que cette soirée avait dérapé, elle prenait un malin plaisir à me faire chanter par rapport à ça. Ca me rendait nerveux, mais j'avais envie de voir jusqu'où ce genre de peste était prête à aller pour se donner un peu de crédit.

"Tu as pas tort, quand je suis sobre, j'évite de m'approcher des fabuleuses personnes dotées d'un Q.I. à peu près égal à celui d'une huitre, enfin tu vois, les gens un peu comme toi."

Je répondis pas le même sourire sournois qu'elle m'avait adressé quelques instants plus tôt. La provoc', c'était un peu un truc qui me passionnais ces derniers temps. C'était relaxant, et totalement gratuit.

"Tu as pas tort, quand je suis sobre, j'évite de m'approcher des fabuleuses personnes dotées d'un Q.I. à peu près égal à celui d'une huitre, enfin tu vois, les gens un peu comme toi." Outch. Kristina avait de plus en plus de mal à faire semblant. le peu de contrôle qu'elle conservait sur ses émotions était prêt à exploser en mille morceaux. Elle le regarda de haut en bas et lui lança, le regard toujours aussi méprisant et supérieur. "T'es sur que c'est de moi que tu parle, là ? La dernière fois que j'ai vérifié, j'avais un quotient intellectuel, oui c'est ça que veulent dire les initial Q.I., supérieur à la moyenne. Mais... on ne peux pas en dire autant de toit. En même temps, je comprend que tu puisse me confondre avec quelqu'un d'autre. 1) Tu ne dois pas posséder la capacité mentale suffisante pour différencier une brune d'une autre 2) tu est défoncé et bourré h24 et 3) je ne suis surement pas la seule que tu tripote dans un coin sombre du bâtiment Mathers sans son accord." Elle marqua une pause, se mordilla la lèvre supérieur et ajouta, afin de bien enfoncer le couteau dans la plaie. "Ce n'est pas parce que les gens qui t’intéresse n'en on strictement rien à faire de toi, que tu dois forcer les autres à te désirer. Les filles qui te repoussent ne seront que les premières d'une longue liste. Jusqu'à ce que tu trouve une bonne poire qui ait assez pitié de toi. Vous vous marierez, aurez quelques enfants et toi tu sera malheureux parce qu'elle n'aura pas de pénis."

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Me faire passer pour l'attoucheur de service, ça, par contre, elle avait pas le droit. Je l'attrapais par le bras pour l'entrainer dans un coin où nous serions plus tranquille sans que personne ne s'attroupe autour de nous, j'avais pas envie de créer l'événement du couloir de la journée, surtout quand elle commençait à balancer sur ma bisexualité. Je commençais à sortir de mes gonds et ma voix était beaucoup plus forte et beaucoup moins sympathique, c'était passé du jeux à quelque chose de beaucoup plus dangereux. J'avais les nerfs, sérieusement, si ça avait était un homme, il se serait sans doute prit mon poing dans la tête.

"T'es vraiment conne ou tu le fais exprès ? Non mais sérieusement ? T'as quelque chose dans le crâne pour me faire passer pour le violeur de service comme ça ? Certes, j'ai dérapé, je m'en suis excusé sur le coup, mais apparemment, ça t'as pas suffit. Il te faut quoi ? Une ordonnance restrictive pour plus que je m'approche de toi ? Tu comptes me le faire payer toute ma vie ? Tu te prends pour qui ? Le centre de la Terre. Il y a des milliers de filles bien mieux que toi rien que dans cette fac. Des pestes qui crient les secrets comme ça dans les couloirs, ça mérite vraiment pas qu'on s'intéresse à elle. J'ai fait une belle connerie de t'apprécier, j'aurai du me rendre compte de qui tu étais depuis le début."

"T'es vraiment conne ou tu le fais exprès ? Non mais sérieusement ? T'as quelque chose dans le crâne pour me faire passer pour le violeur de service comme ça ? Certes, j'ai dérapé, je m'en suis excusé sur le coup, mais apparemment, ça t'as pas suffit. Il te faut quoi ? Une ordonnance restrictive pour plus que je m'approche de toi ? Tu comptes me le faire payer toute ma vie ? Tu te prends pour qui ? Le centre de la Terre. Il y a des milliers de filles bien mieux que toi rien que dans cette fac. Des pestes qui crient les secrets comme ça dans les couloirs, ça mérite vraiment pas qu'on s'intéresse à elle. J'ai fait une belle connerie de t'apprécier, j'aurai du me rendre compte de qui tu étais depuis le début." Double outch. Cette fois-ci, Luke avait réussi à la blesser. En règle général, cela aurait du être plus difficile mais, elle était tellement a bout de nerfs, que cela l'acheva. soudain, elle ravala son sourire et son visage afficha un regard beaucoup plus froid et touchée. Kristina était blessée. Et c'est là qu'elle comprit que ce n'était pas parce qu'elle avait eu une journée de merde ou quoi. Non, c'est parce qu'il s'attaquait à un autre de ses problèmes. "C'est ça le truc. Je t'appréciait Luke. je t'appréciais vraiment... T'étais la seule personne a qui je m'ouvrait vraiment depuis TRÈS longtemps. est-ce que tu sais à quel point il est difficile pour moi de m’ouvrir, de faire confiance à quelqu'un d'autre que moi ? J'étais proche de toi et toi, t'as tout gâché. je t'avais tout dit. Tu savais tut de moi. Personne n'a jamais su autant de chose sur moi que toi. Et t'as tout gâché."

© Kaiji
Je soufflais longuement, décidément, c'était plus du tout amusant, c'était devenu soulant, tendu, et j'avais juste envie de m'échapper à des années lumières de cette situation des plus foireuses. Je détestais pas Kris, elle avait était mon amie pendant trois ans, et nous étions même très proche, je détestais juste ce que nous étions devenu. Elle avait perdu son sourire, c'était déjà ça, j'avais réussi à l'atteindre, à la piquer dans sa fierté de merde.

"Qu'est ce que tu veux que je te dises ? On est tous les deux des crétins. J'ai mal agit, j'étais complètement mort à cette soirée, et tu sais très bien comment j'agis quand je suis défoncé. T'as mal réagit, et m'afficher en publique comme tu viens de le faire, ça se fait pas. Alors, désolé d'avoir tout gâché, mais t'es pas si innocente que tu le prétends. T'as joué avec le feu, me reproche pas de t'être brulé avec. "

"Qu'est ce que tu veux que je te dises ? On est tous les deux des crétins. J'ai mal agit, j'étais complètement mort à cette soirée, et tu sais très bien comment j'agis quand je suis défoncé. T'as mal réagit, et m'afficher en publique comme tu viens de le faire, ça se fait pas. Alors, désolé d'avoir tout gâché, mais t'es pas si innocente que tu le prétends. T'as joué avec le feu, me reproche pas de t'être brulé avec." Elle le regarda. Son visage reprit de la dureté. Et elle s'était fait à nouveau avoir. Elle s'était encore plus ou moins ouvert à lui et il l'avait encore blessé. Mais reprend toi Kris ! C'ets pas toi ça ! "D'accord donc si t'avais réussis à parvenir à tes fins, ça aurait été de ma faute ? je l'aurais mérité ? T'es quand même pas comme c'est con de macho qui pense que parce qu'une fille porte ou une mini-jupe ou OSE embrasser un garçon, elle mérite de se faire violer. parce que là, non seulement tu m'a déçu, mais en plus tu me dégouterais. Oui je t'ai embrassé. j'avoue. Mais tu sais au moins pourquoi ? Parce que t'étais, encore une fois, la seule personne à voir plus loin en moi qu'une princesse manipulatrice, narcissique et égoïste." Elle le fixait de son regard noir dépourvus de toute joie, de toute sympathie, de toute chaleur. ce n'était plus que de trou noir, prés à aspirer tout sur leur passage.

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Ah maintenant, on parlait de viol, carrément. Ca allait un peu fort sur ce coup. Je suis d'accord, j'avais été assez entreprenant mais pas au point de la forcer à quoi que ce soit. Quand elle m'avait repoussé, assez violemment soit disant passant, j'avais préféré partir. Je la regardais sérieusement, nous n'avions vraiment plus rien en commun si elle me pensait comme ça. C'était tellement décevant.

"Et je me demande si tu l'es pas vraiment cette petite princesse prétentieuse ? Sérieusement ? La encore tu me juges mal et tu sais très bien que je suis pas comme ça. Tu penses que je t'ai limite violer ? Ok, c'est ton point de vue. On était tous les deux bien amochés, quand tu m'as arrêté j'ai un peu insisté, mais pas au point de te harceler sexuellement. Puis merde, j'ai pas d'explications à te donner, je me suis déjà excuser."