she is delightfully chaotic (twiggy)

Les corps se protègent. Les gouttes s'éclatent au dehors. Le divin est en colère. Ses sujets sont punis de l'astre brûlant. L'atmosphère est électrique. La foudre éclate. La terre vibre. Le coeur accélère sa course. La nature se déchaîne. Le vent fouette la carrosserie. Le van bouge sous chaque rafale, mais malgré ça, la peur ne s'invite pas. Twiggy l'évasive entre en scène. Réponse succincte. Mystère délirant autour d'elle. Serait-ce l'une des leurs ? Une .. alien ? " Euh, à la Dudley, j'sais pas si tu connais les maisons d'Harvard, c'est sur le campus " Confession simpliste. Ouverture vers le dialogue. Qu'elle parle, tu ne la jugeras pas. Surtout pas. Main sur les sucreries, tu engouffres une poignées de crocodiles dans ta bouche. Pauvre éducation reçue, tu parles la bouche pleine et la reine Twiggy comprend tes syllabes moelleuses. Elle est déroutante. Discrète. Observatrice. " Mon compliment est sincère. J'ai un doctorat en beauté humaine, fais moi confiance " Tu ris et t'attaques à des nounours. Les dents prennent un malin plaisir à détruire ces formes adorables. Le sucre tombe dans ton oesophage. Tu rejoins ensuite la brune sur la banquette. Ni trop près, ni trop loin. Distance adéquate avec l'inconnue. " Mon imagination n'est pas si débordante que ça, tu risques d'être déçue " Et alors que la tempête enchaîne ton véhicule, un éclair vient rayer le ciel obscur. " Oh ! La vierge Marie ! T'as vu ? On aurait dit la maman de Jésus " Le rire éclate. Tes mains se frappent alors que tu bascules en arrière pour te fendre la poire. Tu te penches ensuite vers l'avant pour attraper le sac d'herbe. Tu prends une feuille et enroules un peu de la weed pour te créer un rouleau à consommer. Les lèvres qui pincent le tube, tu approches le briquet de l'extrémité et ça s'enflamme. " A toi Twiggy, vends moi du rêve " La fumée est relâchée, envahissant l'espace. Le cerveau est perturbé. Il va délirer. L'anxiété est chassée. Plus tu prends de bouffées et plus tu te sens en capacité de dominer le monde. Ce truc est magique. " J'aimerais trop avoir une amie comme toi, t'as l'air fascinante... J'aimerais même te toucher pour voir si t'es réelle, je peux ? "

@Tallulah Faithfull

il y avait des vérités trop difficile à raconter, parce que mettre des mots dessus les rendaient plus réelles. des vérités que twiggy n'était pas prête à révéler, elle ne l'avait jamais fait et avec raison. c'était peut-être pour ça que la gamine était si douée avec les mots, de cette capacité à donner une réponse sans vraiment répondre à la question. politicienne dans l'ame depuis l'enfance. à se cacher derrière ses sourires factices et se maquillage qui donnait l'impression qu'elle était en vie alors que tout était mort à l'intérieur d'elle même. son coeur, ses os trop saillants, les kilos qui descendaient toujours plus sur la balance. à dire à la vie d’aller s’faire foutre pour trinquer avec la mort à jouer un rôle depuis si longtemps qu'il n'était pas évident de savoir quand tout avait commencé, quand tout s'était terminé. l'ingénue se contentait de fixer le sol en pensant au ciel. elle aurait aimer le rejoindre à cet instant, comme un peu tout le temps. twiggy s'attachait au mal juste par habitude. il lui faisait la misère et pourtant elle se sentait mieux avec lui. plus qu'avec n'importe qui, ce vieil ami à l'influence néfaste qu'elle en oubliait toujours la présence. opales qui se rebranchent sur la réalité. sur tallulah. "ah toi aussi t'es à harvard? cool j'suis à la pfo" qu'elle articule dans un vague haussement d'épaules, il n'y avait pas de bonnes ou de mauvaises réponses à cette question. le campus était si grand, si familier, que twiggy finissait pas en oublier les visages.peut-être parce que c'était une putain d'égocentrique, comme la pluie qui gâchait parfois le ciel. "doctorat en beauté humaine ça existe?" qu'elle souligne le doute teintant avec évidence sa voix. tête qui se penchait sur le coté pour mieux l'observer. tallulah avait l'air extravertie, loin des personnages que twiggy avait l'habitude de côtoyer. ne sachant pas si elle l'appréciait ou si elle lui prenait la tête. rictus espiègle alors que la jeune dudley lui parlait de la vierge marie. ne sachant pas s'il fallait en rigoler, elle était trop irrégulière dans sa manière de s'exprimer. pensées qui fonctionnaient bien trop rapidement que twiggy peinait à suivre dans ce monde délirant. peut-être parce que elle, à coté était sobre mais shooté aux pensées sombres. soupire qui s'échappe de ses lèvres "moi j'vois zeus nous balancer des éclairs dans l'ciel pour nous tuer, et j'me dis que ça peut-être une belle façon de terminer sa vie". une des plus longues phrases qu'elle avait offerte jusqu'à présent. à se demander parfois si les divinités existaient à jouer avec les fils de leurs vies comme si de rien était. c'était une réponse qu'elle n'obtiendrait jamais. air qui devenait de plus en plus épais, opaque alors que twiggy faisait un effort pour ne pas respirer les effluves. c'était pas son truc à la gamine, elle avait pas b'soin de ça de toute façon elle sentait rien. "heu? ouai tu peux toucher mon bras tu penses qu'je suis un fantôme depuis toute à l'heure ou quoi?" ça la dérangeait presque cette façon qu'avait tallulah d'exprimer si directement chacune de ses pensées. personne ne le faisait.

Le ciel se noircit. La pluie est relâchée. Quelques gouttes. Doux clapotis. La mélodie des cieux. La population cherche un toit. Twiggy a retrouvé refuge à l'intérieur de ton van. Moquette au sol, tu jettes ta paranoia au loin pour communiquer avec cette femme si radieuse. Elle n'est pas une alien. Elle ne te veut aucun mal. Et si ? Il y a toujours cette méfiance, mais tu montres une autre facette. Sous cette pellicule de gentillesse, il y a un puits de malheur. Tes rires n'ont pas de saveur. Tu vaux rien. Dévalorisation incessante. Mots qui s'acharnent. Si elle savait que tu n'es qu'une victime. Une femme en morceaux. Un château de cartes prêt à s'effondrer au moindre souffle. Les relations sociales sont si stupides. " Oh la pfo, c'est pas pour n'importe qui, tu dois être bien née. T'es une princesse ? "  Démonstration de bienveillance. Ne pas casser l'ambiance. S'éloigner du silence que tu recherchais. La compagnie s'impose. Les plans sont modifiés. Tu planes, mais t'es consciente des conneries que tu lances. Y a effectivement des conneries, mais aussi des vérités. Twiggy est une déesse. " Il doit bien y avoir un fou qui a inventé ça" Un manipulateur. Quelqu'un qui trouverait la beauté dans chaque foutue personne sur cette Terre. Quelqu'un qui trouverait de la beauté dans la folie de ta mère. Insensé. La jeune étudiante ouvre son imagination. Sombre perspective. Idée violente. Elle semble si détruite. Aussi brisée que toi. " T'as raison, si c'est Zeus qui s'est levé pour nous, je veux bien crever sous son courroux" La mort. Sujet sensible. Les flash reviennent. La tombe de ta soeur se dessine dans ton esprit. N'être en sécurité nulle part. L'angoisse monte un instant. Nouvelle bouffée, en quête d'apaisement. Le noeud à l'estomac se dénoue. Produit magique. Et puis tu te penches vers elle, tu enfonces ton index dans son bras. Tu sens la douceur. La réalité dans laquelle tu es. Tu ne rêves pas. Elle existe. " C'est quoi ton rêve Twiggy ? Pourquoi tu es venu à Harvard ? C'était ce que tes parents voulaient pour toi ? " Elle doit bien avoir des parents qui l'aiment. Elle doit être leur fierté. Leur fille chérie. Tandis que toi, bah, t'es le fruit d'l'amour toxique de deux malades. T'as personne sur qui te reposer. Mais peut-être que tu te trompes, peut-être que Twiggy n'a rien de tout ça. Peut-être qu'elle est aussi seule que toi. De toute façon, faut pas se voiler la face, on est toujours tout seul.

odeur de joint qui semblait lui coller à la peau. nez retroussé qui peinait à masquer son dégout. c'était vraiment pas son truc à la gamine, à préférer de loin l'alcool pour lui faire tournoyer ses pensées. à préférer discerner la réalité que se perdre dans des illusions éphémères. parfois ça lui faisait peur la gamine, de perdre le contrôle quand elle ne le souhaitait pas. peur que si elle lachait complètement prise elle ne reviendrait jamais dans le monde des vivants. parce que l'ingénue pensait un peu trop à la mort pour s'accrocher au paradis et retomber en enfer. goût de déception accroché au bout de sa langue; elle aurait aimé apprendre à vivre mais tout ce qu'elle savait faire c'était survivre. et en soit c'était déjà pas mal."pas vraiment une princesse mais quelque chose comme ça , mais toi aussi tu dois avoir une robe cachée quelque part " que la jeune femme articule les mots peinant à se formuler au bout de sa langue. princesse des ténèbres. enfant qu'on voulait pas , mais qui se trouvait là. parce que le service après vente ne fonctionnait pas comme ça.. une mère invisible bien trop obnubilée par ses propres problèmes que par sa fille. un père absent. twiggy c’est une autre acquisition de la famille jenson. un autre objet qui prenait la poussière dans son coin. parfois sur son trente et un pour pavoiser devant les amis de ses parents. tel un vulgaire trophée. on l'habille, on l'a déshabille comme une poupée en porcelaine. précieuse le temps d'une soirée, de cette beauté lisse, de ce sourire parfait pour complémenter ce semblant de famille. factice du début à la fin. c'est ce qu'on attendait d'elle, la perfection. main gênée qui passe dans ses longs cheveux à la recherche de ce sentiment de réconfort qu'elle peinait à trouver. "ouai parfois j'me dis que la vie serait plus simple si tout avait une explication, et j'aime bien croire que des dieux se disputent tout là haut pour la pluie et l'beau temps" qu'elle expliquait avec une certaine douceur dans la voix. parce qu'il y avait quelque chose de rassurant à se dire qu'il y avait un début et une fin mais que c'était pas pour rien. à voir les Parques dessiner avec leurs doigts fins des dessins dans le destin. que c'était pour ça que la vie avait le goût de tragédie et le parfum de comédie. ça prenait sens dans sa tête, de cette petite voix qui lui expliquait que peut-être c'était pour ça qu'elle avait autant de folie enfoui. "mon rêve? j'en ai pas?" qu'elle répliquait incertaine. parce qu'elle se penchait jamais sur la question de peur de ce qu'elle allait trouver, parce qu'elle était certaine quelle quitterait ce monde bientôt. "toi c'est quoi ton rêve tallulah?" qu'elle questionnait à son tour.

Eclair qui tranche le ciel. Violence sonore. Joint qui se consume au bout de tes doigts. La peur s'évade de tes pores. Sentiment d'sécurité qui s'déploie. La voiture fait barrage contre l'eau qui se déverse des nuages. A l'intérieur, tu as d'la compagnie. Drôle de dame qu'est cette Twiggy. Mystère qui l'entoure comme une bulle de savon. Elle reste secrète. Ne s'étend pas sur les détails. Le flou artistique dans toute sa splendeur. Le cerveau travaille au ralenti. Tu souris niaisement et un rire infernal sort de ta gorge enrouée. " Une robe ? Je crois pas. Pourtant, Cendrillon est un de mes contes préférés, j'aimerais tellement être l'héroïne de ce pauvre dessin-animé " Mais tu n'es pas d'ce monde. Ton père n'était pas un roi. Tu n'as jamais connu le bonheur. On ne t'a jamais recouverte de cadeaux. Cependant, tu as bien eu la vie de la princesse lorsqu'elle était maltraitée par sa belle-mère, sauf que pour toi, c'était tout bonnement ta mère. Vie lacérée par la peur, le grand final s'est produit un soir, alors qu'elle avait divagué toute la journée. Poignard qui s'enfonce dans son petit corps. La lame qui brille sous l'éclat de la lune. La terreur sur ton visage. Les larmes brûlantes qui coulent le long de tes joues. " La vie n'a aucun sens. Moi je la cherche ailleurs, comme si la vie sur une autre planète nous sauverait du carnage de l'Humanité. Je crois que j'ai trop d'espoirs, mais sans espoir, je ne serais plus d'ce monde " Allusion au suicide. Idées noires qui t'ont longtemps suivies et qui te poursuivent encore aujourd'hui. Elle doit saisir le tourment dans lequel tu évolues. Elle est pas sotte Twiggy, elle semble si intelligente. Si raffinée. " T'en as pas ? C'est que tu dois tout avoir alors .. " Tu restes sidérée alors qu'elle te renvoie ta question. C'était pas prévu. Les mots se bousculent. " Mon rêve serait de faire une découverte majeure en astrophysique. J'aimerais aussi donner la vie. Voir s'épanouir le fruit de mes entrailles. J'aimerais me gaver de décors du monde entier. Ne pas oublier que notre Terre m'a donné la vie. Je veux goûter au bonheur. Je veux pouvoir te serrer dans mes bras et te dire que tout ira bien " Le pétard se termine. L'emballement se tarit. Tu ouvres alors tes bras et tu prends le risque d'rester ainsi avec l'étreinte fantôme. " Je vois que t'es pas heureuse, mais ne te l'interdis surtout pas, t'as le droit d'être aimé et moi j'ai envie de t'aimer " Serait-ce le toxique qui a atteint ta cervelle et qui commande ta zone du langage ? Es-tu vraiment sous influence ou parles tu vraiment avec ton coeur ? N'hésite pas une seule seconde, Tallulah est une femme sensible, c'est bien ton palpitant qui s'exprime. " Approche, personne ne le saura "

@Tallulah Faithfull je m'excuse?? j'avais pas vu ta réponse??

l'orage grondait aussi fort dehors que dans sa tête à la gamine. parce que c'était pas évident de suivre la conversation et d'affronter le regard défoncé de tallulah. parce qu'il y avait quelque chose de touchant chez cette fille. lèvres qui se plissaient dans cette moue angélique alors que ses opales se posaient à nouveau sur la silhouette de l'étudiante. "tu sais j'pense qu'être l'héroine de ton conte de fée ne te rend pas plus heureuse parfois il est préférable d'être la méchante parce qu'au moins elle assume cette part sombre qui se mélange à son âme" que l'ingénue soufflait ses mots glissaient sur sa langue si facilement que ça se voyait que twiggy avait déjà réfléchie à la question auparavant. c'était lors des nuits d'étés que son encéphale montait dans les nuages pour y chercher des réponses, même la nuit ou le chant des étoiles n'arrivaient à la faire dormir. c'était pour ça que la jeune jenson était là enfermée dans cette voiture à chercher la protection de la pluie. elle avait nulle part où aller et trop de pensées qui tourbillonnaient dans sa tête. parfois c'était comme se prendre une rafale de vent à 150km/h dans la gueule. à pas savoir quoi foutre pour se fatiguer, pour faire taire les mélancolies de son coeur, l'amertume de son passé. et quelque part elle voyait bien ce que racontait tallulah. cette solitude qui l'habitait, ce mal être profond qui l'accompagnait comme son ombre. le plus dur avec le mal c'est qu'une fois habitué c'était trop tard pour s'en débarrasser. et la gamine avait toujours su qu'a force d'admirer le ciel elle le rejoindrait un peu trop tôt; comme si depuis petite elle essayait d'entrevoir les portes du paradis dans les nuages tout ça pour finir en enfer. anorexie qui l'avait emmené plusieurs fois à l'hopital. twiggy avait vu la mort de ses propres yeux, et lui avait dit d'aller se faire foutre. la mort et elle se connaissaient bien maintenant, alors twiggy avait arrêtée de rêver. elle ne vivrait jamais assez longtemps pour accomplir le sien être ( h e u r e u s e ) . concept si banale, si philosophique, si bancale. à se demander comment l'être pour se répondre que ça en valait pas la peine. peut-être pas assez courageuse. rien à voir avec les mots qui sortaient de la bouche de tallulah. cette sincérité presque pesante pour la jenson. regard qui papillonnait vers ses lèvres comme hypnotiser par ses paroles. suivant bêtement ses consignes, et ça faisait du bien à son cerveau d'arrêter de réfléchir pendant un instant. pas de pourquoi, pas de comment juste le moment présent. mais les filles ça avait jamais été son truc à twiggy, parce qu'elle s'était jamais posée la question, parce qu'elle avait jamais tenté l'expérience. et bordel elle voulait être ( a i m é e ). pour de vrai. "pourquoi tu voudrais m'aimer tallulah? tu me connais pas ' qu'elle pouvait s'empêcher de demander alors que sa tête se rapprochait de la sienne, soufflant ses paroles au creux de son oreille. tu ne vois pas à quel point je suis un danger? pour moi-même, pour toi même? que je n'ai jamais su m'aimer alors comment tu pourrais?. ne pouvant se résoudre à l'embrasser, parce que twiggy savait manier sa langue qu'avec des mecs.

Le sol tremble sous la colère des cieux. La pluie se fracasse contre la carrosserie. Déluge impressionnant qui s’abat sur cette Terre fatiguée par l’Humanité. La rencontre est inattendue. Twiggy semble résigné. Elle a l’air si fatigué alors qu’elle paraît si jeune. Le joint poursuit son chemin dans ton organisme. La peine qui dévore ton coeur est écartée pour une poignée de minutes. Toute ton attention se concentre sur cette demoiselle si pessimiste. Le son de sa voix est rare. Elle ne parle que très peu, ne se confie en aucun cas. Elle est mystérieuse. Enfermée dans le noir. Tes efforts sont vains. Tu pourrais lui conter ton histoire, mais tu restes sur la réserve. Tu ouvres tes bras et elle n’y plonge pas. La douceur dont tu fais preuve ne fonctionne pas. Twiggy reste sur la réserve. Elle contre toute tes tentatives. Tu pourrais annuler tous tes efforts, mais tu persistes. Elle ne se fera pas détester. Tu ne baisseras pas les bras. Elle est plus sensible qu’elle ne le montre. C’est un être humain, un être humain qui a vraisemblablement morflé pour en arriver à ce taux de négativisme. « Et alors ? Twiggy, lâche un peu ton bouclier, laisse moi de la place, t'es chiante » Tes bras se referment. L’étreinte est abandonnée. Tu soupires et détournes le regard vers le pare-brise. Le bruit est assourdissant. Éponge émotionnelle, tu te recouvres d’un plaid qui traîne sous tes fesses et tu fermes les yeux, posant ta tête sur son épaule. Si les autres n’ont jamais osé, toi oui. Elle a besoin de chaleur, tout comme toi. « J’ai perdu ma jumelle, c’est pour ça que je traîne dans les ténèbres » Le souffle qui se ralentit, tu te blottis un peu plus contre elle, ramenant tes jambes sur la banquette, tes pieds sous tes fesses. Le sommeil te gagne. Les muscles se détendent. Au dehors, l’orage s’éloigne. Le clapotis se calme. « Je suis épuisée, ne t’en va pas … Ajoute moi sur Meets, je suis TallyFaithfull » Les mâchoires se relâchent. Le sable recouvre tes paupières. Le marchand passe et poursuit sa route vers d’autres personnes. La déconnexion a lieu. La réalité disparaît. Le rêve prend la relève. @Twiggy Jenson