You're the light into my world of darkness || RORY & LILY

Après lui avoir fait savoir que je l'avais trouvé super adorable avec moi, il s'était senti un peu gêné, chose normale chez une personne normale, ce qui me rassura. Ce n'était pas un con qui ne pense qu'à son physique et à ses conquêtes. Pas une personne comme moi. C'était ce dont j'avais besoin pour aller mieux, pour avancer et évoluer. Et il avait ressenti le besoin de me protéger ... Ce ne faisait qu'accentuer mon idée sur le fait que c'était lui qui me fallait pour me retrouver. J'avais envie d'avoir un vrai ami, une amitié à double sens, même si cette dernière commençait pas vraiment comme ça. Il se leva pour aller chercher une veste puis vint se rasseoir près de moi. Puis je lui parlais un peu de notre maison en commun T'es donc chez les Quincy ?! Finalement, ton visage me dit bien quelque chose ... J'avais du le voir une ou deux fois peut-être, mais vu mon implication dans cette maison, ça m'étonnerait que beaucoup de gens se souviennent de moi. Il n'y a que Ambre et Nevada qui essaie de me faire sortir de mon trou noir. Les autres, je ne les fréquente pas. Je préfère vivre ma vie de mon côté. Mais j'en ai marre. J'ai besoin de retrouver la jeune fille que j'étais, qui est partie en Afrique pour aller aider les plus démuni alors que tout le monde était contre elle.

Il avait en effet bien remarqué que je ne participais limite jamais à ces soirées. Je n'arrivais pas à me fondre dans la masse. La seule masse que j'arrivais, c'est lorsque je vais dans des bars ou dans des boîtes pour draguer ou me faire draguer par de sombres inconnus. J'ai une assez sale réputation à l'université. Surtout que James est aussi dans la confrérie et que c'est en partie pour cela que je les évite. Heureusement que j'ai Alyx, parce que sinon je ne sais pas ce que je deviendrais dans cette confrérie. Et maintenant j'ai Rory. Finalement, ça s'améliore sans que je le cherche. Je finissais de boire mon chocolat chaud pendant qu'il me conseillait de me reposer un peu mais qu'il resterait ici avec moi. J'ai alors posé la tasse vide sur la petite table et je me suis couchée. Je voulais étendre mes jambes mais j'en fus incapable. Je suis alors restée recroquevillée sur mon-même, avec la couverture qui me couvrait puis fermais les yeux. J'entendis son crayon gratter et bizarrement ça m'apaisait. Mes yeux se rouvraient par peur du noir, pour ensuite me rendre compte que je n'arrivais pas à les fermer plus de quelques secondes. Je restais tout de même allongée, essayant de ne plus penser, mais je n'y arrivais pas. Je sentais encore l'agression que j'avais subi. J'aurais voulu prendre une douche, un bain, histoire de m'enlever toute cette peur, mais je me mis simplement à lâcher une dernière larme.