Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityGetting Closer (Mia & Lexie 3)
Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €


Getting Closer (Mia & Lexie 3)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
★ ─ Getting closer
w/ @Mia Campbell

Le souffle court, brûlant dans sa gorge, Lexie cavale dans le campus. La voilà tentant de rattraper le temps, chose peu réalisable, puisqu’il a toujours eu une longueur d’avance sur elle, peu importe ce qu’elle met en place pour le contrer. C’est le destin. Elle est, de façon perpetuelle, fatalement en retard, malgré toutes ses tentatives pour de ne pas l’être d’ailleurs. Oh jamais de beaucoup, de quelques minutes souvent. En cours cela lui arrive plus rarement car elle a, de façon stratégique, modifié les horaires sur son emploi du temps pour indiquer leur début 5min plus tôt. Cela lui permet d’arriver pile au moment où les derniers étudiants rentrent dans la salle. Mais de temps en temps, le sort est plus puissant que sa volonté, donc elle ne peut le conjurer, et certains de ses professeurs s’en exaspèrent, d’autres s’en amusent et la taquinent sur le sujet. Dans tous les cas, la jeune femme s’en sort avec une petite pointe d’humour et ça passe, du moins jusqu’à présent.

Or aujourd’hui, courir après le temps, est la dernière chose qu’elle souhaite. Parce qu’aujourd’hui elle a rendez-vous avec une personne particulière. La dernière qu’elle a envie de décevoir. Aujourd’hui, Lexie a promis à madame Campbell de lui donner un cours de remise en forme de basketball. Et bien que, contrairement à ses espérances les plus refoulées et secrètes, ceci ne soit pas un date, Lexie a passé une bonne heure à choisir sa tenue et sa coiffure…

Pour une séance de sport donc… ben on a touché le fond ma pauvre Lexie hein.

Pourtant elle sait, elle sait que tout ceci est futile, que cette attirance ne pourra rester qu’un songe d’une espérance tuée dans l’oeuf, qu’un fantasme irréalisé et irréalisable. Mais, c’est plus fort qu’elle. Elle ne veut pas navrer celle qui hante son esprit depuis deux ans maintenant, pire encore, la jeune femme ne désire qu’une seule chose, la seule qui soit possible en réalité : l’impressionner. Et ce n’est pas en arrivant en retard que cela risque de fonctionner.

Heureusement, l’étudiante n’a eu cours qu’en début de matinée et donc a pu rentrer entre temps pour choisir de quoi se vêtir. Et après de nombreuses minutes d’hésitation, Lexie a fini par trouver une tenue qui la satisfasse assez pour partir le plus rapidement possible : un débardeur blanc et un short gris. Elle a également coiffé ses cheveux en queue de cheval pour ne pas qu’ils la gênent durant cette séance.
Séance qu’elle a déjà entrepris d’entammer, puisqu’elle court depuis au moins cinq minutes, à perdre haleine, afin de combler les quelques minutes de retard qui la devancent.

Là voilà finalement sur le terrain. Et avant même de pénétrer sur le parquet, la joueuse entend le battement du balon sur le sol, comme celui d’un tictac d’une montre lui rappelant sa lenteur, face à la vitesse des secondes qui passent. Madame Campbell est déjà présente, mais ne la remarque pas encore, concentrée sur ses mouvements.
Lexie pose son sac sur le gradin, sans la quitter du regard. La jeune femme observe alors, d’un œil avisé, connaisseur, les gestes de sa professeure, elle analyse déjà. Déformation de la joueuse de basket qu’elle est, qui a appris à contrôler ses mouvements et à anticiper ceux de l'adversaire. Mais ses yeux se perdent, car entre l’étude et la contemplation, il n’y a qu’un pas pour son esprit, embrumé par cette attirance qu’elle combat depuis si longtemps. Et elle ne peut s’empêcher d’admirer ses formes, à travers ces gestes concentrés et sérieux. C’est la première fois que la jeune femme voit sa professeure dans une tenue si « différente » de celle qu’elle a en cours. Un débardeur rose qui souligne si bien le vert de son regard... Qu’elle est magnifique…

Ferme la bouche, tu vas finir par baver et ça va niquer le parquet.

Elle se reprend. Non, elle ne doit pas regarder son enseignante de cette façon, ce n'est pas correct.  Elle s’approche donc de la brune qui n’a sans doute pas encore remarqué sa présence et se râcle la gorge, pour ne pas la faire sursauter en la sortant trop brutalement de sa concentration si appliquée.

« Désolée pour le retard, j’ai fait au plus vite. » cela se voit certainement : ses joues sont déjà rouges. Le sprint qu’elle vient de piquer a réchauffé son corps entier. Puis madame Campbell doit sans doute le savoir : Lexie est rarement en avance, c’est maladif.
Ça c’est ce qu’on appelle un euphémisme.
«Je vois que vous avez déjà commencé. Quelle motivation! » ajoute-t-elle en riant doucement. Elle resserre alors sa queue de cheval, dont certains cheveux se sont échappés et font leur vie sauvage en dehors de l’élastique, tandis que sa professeure répond, ballon calé sous le bras, avec un grand sourire, qui envoie à Lexie une décharge de papillons dans le ventre, sans qu’elle puisse le contrôler.

- Hey ! J’étais juste en train de m’échauffer un peu. Tu as couru jusqu’ici ?

Lexie rougit, non sous l’effort cette fois-ci mais quelque peu embarassée, elle se gratte la nuque, geste instincif et conséquence de sa gêne. « euh… non ? Enfin oui… ça se voit tant que ça ? Jvoulais pas être en retard. Mais au moins on est toutes les deux échauffées ! ».  

- Juste un peu...T’as les joues rouges. Sûrement autant que moi.

Elle s’éloigne et lui envoie le ballon. La joueuse l’attrape et retrouve son sourire lorsqu’elle entend : - Alors, prête à me faire mordre la poussière ?

Oh Lexie adore les défis ! Mais elle est convaincue que madame Campbell est plus douée qu’elle ne l’affirme et elle va bientôt le découvrir.

« Me tentez pas, je ne suis pas du genre à me retenir contre les débutants. Alors contre vous, qui avez déjà joué… vous allez morfler, sachez-le. Et c’est pas parce que vous êtes ma prof que je vais vous laisser gagner. » Le ton taquin vient naturellement et elle ne se rend même pas compte que dans un autre contexte que celui-ci, il serait totalement inapproprié, mais elles ne sont pas dans une salle de classe… « La première qui arrive à 4 paniers l'emporte. Ensuite, selon ce que j'ai vu de votre jeu, je peux vous donner quelques exercices ou conseils à appliquer dans le temps qu'il nous reste, qu’est-ce-que vous en dites ? » demande Lexie en faisant quelques dribles sur place, déjà prête à rentrer dans le jeu.



credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



C'est quand même drôle, que tu n'aies pas mentionné cette séance entraînement à ton mari, tu ne trouves pas ? Après tout... vous vous connaissez depuis l'adolescence, vous n'avez aucun secret l'un pour l'autre. Chaque soir, en rentrant du boulot, vous vous racontez tout : c'est même devenu votre rituel, autour d'un dîner préparé par tes soins, avant la série Netflix qui rythme vos soirées. Pourtant, en rentrant du match, samedi dernier... tu as omis de lui parler de votre plan. Votre... rendez-vous. Omis ou intentionnellement caché ?

Le terrain était vide à ton arrivée, et armée d'un ballon orangé, tu t'es empressée de mesurer l'étendue des dégâts que cette période prolongée sans jouer a pu avoir sur tes muscles, tes réflexes et la coordination de tes mouvements. T'as été surprise de constater que c'était moins la déchéance que ce que tu ne t'imaginais. Il faut croire que c'est comme le vélo : ça ne s'oublie pas. Tu es déjà essoufflée lorsque Lexie fait son apparition, et son commentaire - qui laisse entrevoir son côté compétitif - te réjouit et fait écho à ta propre envie de vaincre. Un sentiment que tu n'avais pas ressenti depuis bien trop longtemps.  

Quand est-ce que t'as arrêté de... t'amuser ? Quand les études ont pris le dessus sur tout le reste ? Quand tu t'es mariée ? Quand, Mia, quand ? Et pourquoi il t'a fallu si longtemps pour t'en rendre compte ? Pourquoi a-t-il fallu que tu ailles voir un match de basket étudiant pour en venir à la conclusion que certaines choses de ton passé te manquaient, tout simplement ? Tu écartes ces pensées pour te concentrer sur le jeu, et arbores un sourire de défi en faisant tourner le ballon sur ton index.

Challenge accepted, tu rétorques avec malice en commençant à dribbler. Je prends ce côté... et toi celui derrière moi. Prête ?

Tu attends qu'elle acquiesce avant de te placer au milieu du terrain. C'est alors que tu constates la différence entre vos tailles... et son avantage considérable à ce niveau-là. Merde. C'est mal barré pour avoir le ballon. Tu lances ce dernier en l'air et... sautes aussi haut que possible pour commencer en beauté... mais on ne s'impose pas géante alors qu'on est liliputienne. Il est clair que malgré ton bond de sauterelle, Lexie te dépasse d'une bonne dizaine de centimètres et par conséquent... ses bras sont plus longs. Tu rates le coche, et te mets à courir autour de Lexie pour rattraper ta bévue. Allez, Campbell... réveille donc cet instinct de gagnante ! Cours, - plus vite, - anticipe, - plus stratégiquement -, attrape ce fichu ballon avant qu'elle ne mette un panier. Vous n'avez qu'une demi-heure devant vous... tu as donc une demi-heure pour lui prouver que tu n'es pas totalement désespérante...

(c) mars.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
★ ─ Getting closer
w/ @Mia Campbell

Il est facile de réveiller l’esprit de compétition de Lexie. C’est quelque chose qui est ancré en elle. La joueuse a toujours eu cette volonté de relever les défis.  Il suffit de lui dire qu’elle n’est pas capable de prendre le pari pour qu’elle se lance. Cela lui a d’ailleurs souvent joué de sales tours, car elle déteste perdre. Même s’il lui est plus facile, avec l’âge, d’admettre ses défaites, la jeune femme ne l’avouera pas à voix haute. Faut pas abuser non plus.
L’étudiante est plus que ravie de constater que madame Campbell semble vouloir en démordre également. Tant mieux, cela rendra le match plus intéressant, et la victoire plus savoureuse. Parce que Lexie ne compte pas laisser gagner son enseignante, puis il lui apparaît clairement, en voyant l’éclat dans les yeux de cette dernière, qu’elle non plus ne compte pas la laisser l’emporter aussi facilement. La joueuse sourit : Quoi de mieux que d’avoir un adversaire qui donne tout ? Un vrai challenge en effet !

Alors évidemment qu’elle est prête ! Prête à tout donner ? Oui. Prête à gagner ? Bien sûr ! Prête à impressionner sa professeure ? Totalement. Parce qu’elle est là la raison sous-jacente de ce match, en premier lieu. Mais Lexie l’a presque oubliée, parce qu’au fond, elle se sent si… à sa place, si bien, là, en ce moment, qu’elle se permet d’être elle-même, sans s’en rendre compte d’ailleurs. Elle arrive quasiment à en oublier que devant elle, il y a son enseignante, une personne qu’elle doit considérer avec une certaine distance, même si elles sont deux adultes responsables. Il y a une hiérarchie à respecter à Harvard. Mais c'est comme si elles n'étaient plus tout à fait l'étudiante et la professeure, seulement, Lexie et Mia. Alors ici, sur ce terrain, plus de snobisme, elles ne sont pas en cours et Lexie a bien envie de montrer de quoi elle est capable ! Et cela l’amuse comme une folle.

Le match débute et sans surprise, la jeune femme attrape le ballon en l’air avec une facilité déconcertante, car Lexie l’a remarqué :  madame Campbell est plus petite qu’elle. Voilà ce qu’elle a analysé en l’observant un peu plus tôt… En la matant oui ! Et cela lui offre un avantage et non des moindres. Elle n’a même pas encore commencé à dribbler vers le panier, que son enseignante essaie, tant bien que mal, de lui arracher le ballon des mains. C’en est presque mignon. Lexie sourit et lance : « Il y a quelqu’un qui n’a pas mangé assez de soupe, quand elle était petite, on dirait... ». Son ton taquin, plus que provocateur a pour but de déstabiliser son adversaire. La parlotte n’est pas interdite, alors autant en profiter. Son enseignante lui répond, déjà essoufflée.

- Et quelqu’un qui était un peu trop gourmande, je crois.

Le sourire de Lexie s’élargit, elle se permet un clin d'oeil : « Oh vous n’avez pas idée. ». Puis elle se met alors à dribbler en direction du panier. Le rôle de meneuse, dans l’équipe, est d’être rapide pour pouvoir rattraper le plus efficacement les balles. Mais elle est satisfaite de voir que sa professeure, malgré sa respiration laborieuse, arrive à suivre la cadence, cependant, elle ne peut pas contrer le tir, qui file beaucoup trop haut pour que cela lui soit possible et il termine dans les filets du panier.

Lexie arbore un petit sourire satisfait qu’elle lance, impertinente, vers madame Campbell.
« 2 à 0 en quoi… 30 secondes. En effet, vous n’avez pas menti, quand vous m’aviez dit avoir besoin de remise en forme. »

La joueuse redonne le ballon à sa professeure, qui va engager cette deuxième manche, mais elle est confiante. Ouais peut-être un peu trop... La victoire est on ne peut plus certaine. Puis si en plus elle peut taquiner son adversaire, c'est d'autant plus jouissif. Bien sûr elle ne le ferait pas si elle s'était aperçue que ça la mettait mal à l'aise, mais cela ne semble pas être le cas.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



Là tout de suite, tu remercies ces quelques "home workouts" que tu as trouvés sur Youtube et que tu fais chaque soir avant de te coucher depuis un an à peu près pour évacuer la pression et maintenir une certaine... forme, malgré ton manque flagrant d'activité sportive. Cela dit, il est clair que ce n'est pas suffisant, puisque tu es déjà à bout de souffle. Ou est-ce que ça aurait plus un rapport avec la cigarette que tu te grilles sur le balcon après lesdits entraînements ? Construire pour mieux détruire ensuite... c'est complètement contradictoire. Soit tes poumons sont un peu trop encrassés, soit il va falloir s'inscrire à une salle de sport pour résoudre ce problème. Ou à un entraînement de basket ? C'est vrai que ça t'a manqué. Et ce serait l'occasion de te faire de nouvelles amies... autres que les mamans du quartier qui ne font que parler de leurs bambins ou de se plaindre de leurs maris ou des menus totalement anti-diététiques servis à l'école.

Lexie est bien évidemment en meilleure forme que toi et elle marque sans trop de difficulté ce premier panier. C'était évident. Mais tu n'as pas dit ton dernier mot. À toi de jouer...

Bravo ! lâches-tu en haussant un sourcil impressionné.

Tu as plutôt envie de lui dire d'aller se faire voir ailleurs, mais... restons professionnelles, tu veux bien ? Même si les circonstances sont particulières, tu restes son enseignante. Ça t'embête, quelque part, de ne pas pouvoir être totalement toi-même. Même si tu te sens dangereusement tanguer vers la familiarité... ça s'entend dans ta voix.

Ne te réjouis pas trop vite.

Tu engages la deuxième manche et puisque tu as d'office l'avantage, tu comptes bien le garder en protégeant le ballon comme si ta vie en dépendait. Tu n'es peut-être pas très grande, mais la rapidité a toujours été ton fort, en plus de cette capacité à te faufiler partout grâce à ta petite taille. Tu réussis à éviter ses tentatives et à te rapprocher du panier, puis tu attends le moment parfait pour lancer... et marquer.

Yes!

Pas si rouillée que ça, la vieille ! Tu te tournes vers Lexie, main fièrement ancrée sur ta hanche.

Tu disais...?

(c) mars.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
★ ─ Getting closer
w/ @Mia Campbell

C'est clairement une excellente idée cette interlude de basket en plein milieu de la journée de cours. Lexie n'en a pas vraiment besoin, parce qu'elle s'entraîne déjà 4h par semaine avec l'équipe, mais cela lui fait du bien de pouvoir se défouler. Surtout qu'en ce moment elle a besoin de tenir son esprit un peu en veille. Les 200 dollars supplémentaires qu'elle doit casquer quatre fois par mois pour réparer les bourdes de ses amies de la team de basket deviennent difficiles à récupérer et elle commence à dormir de moins en moins bien, parce que cette situation devient oppressante. Alors se fatiguer ainsi devient la seule solution pour arriver à tomber de sommeil en rentrant. Et puis, elle découvre un peu son enseignante sous un nouvel angle. Un angle qu'elles ont en commun visiblement. Le basket et l'esprit de compétition. C'est agréable. Et même si Lexie sait qu'elle ne devrait pas autant s'en réjouir, elle ne peut pas s'en empêcher.
Elle ne peut non plus se retenir de sourire devant l'air impressionné de madame Campbell. Plus que ravie de l’avoir épatée.

On dirait un toutou fier d’avoir rapporter une baballe… T’es un cas désespéré, tu le sais ça ?

Lexie est tellement perdue dans son orgueil qu’elle aperçoit trop tard la rapidité avec laquelle son adversaire engage la deuxième mange. Il lui faut l’intercepter hâtivement. Mais elle aime ce nouveau défi.

La vache ! Elle est rapide et agile !

Elle arrive à éviter chaque tentative d’interception de la joueuse et finit par marquer un panier. L’étudiante la voit se retourner dans toute sa gloire, la main sur la hanche. Il semblerait que, d’avoir piqué son ego ait porté ses fruits. Et la jeune femme ne peut éloigner cette image de son enseignante de son esprit, si fière, si glorieuse et rayonnante. Elle la trouve sublime...

- Tu disais ?

Lexie frappe des mains et rétorque « Non mais vraiment, bravo ! C’est bien joué ! Pour une petite vieille. » et elle lui dédie un sourire éclatant de malice.

Sa professeure prend un air outré : - J’ai vingt-huit ans pas quatre vingt-huit ! 
Et elle lui lance le ballon, que la joueuse rattrape au vol en riant doucement à sa remarque : « Votre future défaite va vous prouver le contraire. »

Mais t’es un monstre sadique en fait quand tu joues ! J’avais oublié…

Elle engage à son tour la troisième manche, sachant pertinemment que si elle garde le ballon hors de portée de son adversaire, qui fait une bonne dizaine de centimètres de moins qu’elle, cette dernière sera incapable de riposter.
Lexie se plante en face de madame Campbell, et dribble d’une main à l’autre, s’amusant avec le ballon, prenant un peu son temps, noyée dans son trop plein de confiance.

« Vous savez que si vous n’arrivez pas à me prendre cette balle, logiquement j’arriverai aux 4 paniers avant vous ! Mais c'est pas grave, l'important c'est d'essayer »

Sa conscience a beau lui crier d'arrêter sa fanfaronnade, mais c'est plus fort qu'elle, Lexie aime parader, surtout devant celle qui hante la plupart des pensées de son coeur.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



Elle est drôle à se moquer de ton âge... alors qu'elle n'a que... trois ou quatre ans de moins ? La plupart de tes étudiants ont entre 23 et 26 ans, et ça a été difficile au début de te sentir légitime de leur enseigner quoi que ce soit. C'est sans doute pour ça que tu as commencé ta première année avec une sorte de masque de rigidité destiné à imposer le respect. Et puis... petit à petit, tu t'es adoucie. Parce qu'on peut être ferme même en restant sympa, contrairement à ce que certains de tes collègues semblent penser.

L'important c'est d'essayer, hein ? Tu passes ta langue sur ta lèvre inférieure, concentrée sur ses mouvements. Tes prunelles vacillent d'un côté à l'autre, avant de se planter dans les siennes. Il est clair que tu ne parviendras pas à lui piquer le ballon... pas sans faire en sorte de la déconcentrer d'abord. La fin justifie les moyens, pas vrai ? Jetant un coup d'œil par-dessus son épaule, tu lances au vide :

Désolée, mais on a réservé cette salle pour une demi-heure !

Pourvu que ça fonctionne ! Un petit regard vers l'arrière et tu pourras en profiter pour lui piquer le ballon... Tactique peu louable, Mia, mais tu as raison : c'est ton seul et unique espoir de marquer encore une fois. Lexie tombe droit dans le panneau, se retournant pour voir qui a bien pu vous interrompre.

─ Si vous voulez le réserver c’est dispo sur...

Elle s'interrompt en réalisant qu'il n'y a personne d'autre que vous dans la salle. Tu profites de cette distraction pour lui prendre le ballon et filer en dribblant aussi vite que possible vers ton Graal. Sauf que dans ta précipitation... il t'échappe.

─ Ça, c’est le karma pour avoir tenté de tricher, s'amuse Lexie.

Pffff. Tu ne crois pas au karma. Mais là tout de suite, tu dois bien avouer que c'est... plutôt pertinent, comme commentaire. L'étudiante rattrape bien vite le ballon, et tu te démènes encore une fois pour le lui voler... en vain. Nouvelle victoire pour elle... et picotement désagréable le long de ton dos. Mince ! Ok, c'était nul comme stratégie...

─ Vous voyez, c’est ce que je disais, te nargue-t-elle avant de te tirer la langue.

Je voulais juste vérifier que tu étais bien concentrée...

Tu lui tires la langue en retour avant d'engager la nouvelle manche. Tu commences à fatiguer, Mia... alors que Lexie paraît en pleine forme. Ce doit être une question de niveau d'entraînement, pas une question d'âge... assurément. Mais hors de question que tu abandonnes si facilement !

─ Je suis toujours concentrée, madame Campbell, déclare-t-elle après quelques secondes, surtout quand il s’agit de gagner.

Ben voyons... tu ignores son arrogance pour te concentrer sur tes pas, qui te mènent de plus en plus près du panier convoité...

Tu tires et... rates. Tu étais bien trop loin, fallait pas tenter le Diable.

Un long soupir s'échappe de ta bouche, faisant voler quelques mèches autour de ton visage. Damn it.

(c) mars.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
★ ─ Getting closer
w/ @Mia Campbell

Remise de cette fourberie toutefois bien pensée et bien jouée, Lexie se replace pour la manche suivante. Elle se rend compte que la certitude de sa victoire est un peu compromise, parce qu’elle a quand même eu un peu peur de voir cette dernière lui échapper, lorsque sa professeure a si habilement réussi à lui subtiliser le ballon des mains. Celle-ci manque d’ailleurs de pratique, cela se voit à ses mouvements qui sont imprécis. Ce sont les bons mais ils manquent d’entraînement et de justesse. Evidemment, elle n’a pas joué depuis longtemps. Mais Lexie remarque qu'il y a des excellents gestes qui lui restent malgré tout.

La victoire bien entamée, tout de même, en tête, puisqu’elle a un panier d’avance, la joueuse observe un peu plus en détails la pratique de madame Campbell, tout en essayant de lui chiper la balle des mains, faut pas déconner non plus.

T’as vraiment aucune pitié c’est dingue ! Même si elle était à l’agonie sur le sol, t’irais marquer un panier en la laissant là !

Non, tout de même pas. Lexie aime gagner certes, mais pas à ce point. Après tout, elle est ici pour aider sa professeure à se remettre en forme, si elle ne la laisse pas jouer un minimum, cela ne servira à rien. Elle la voit alors manquer son tir… En effet, elle était trop loin, mais le geste était trop brouillon et Lexie sourit en la voyant soupirer. Il lui faut juste récupérer la bonne posture et le bon élan.

« Vos gestes deviennent imprécis quand vous paniquez. Votre position est mauvaise pour votre tir. »

Elle s’approche après avoir récupéré le ballon et se place en face du panier à côté de Mia :  « Regardez… ».  Elle fait la démonstration d’un tir correct.
Elle récupère la balle et la lui tend : « Tenez. Mettez vous comme j’étais… ». Puis elle ose demander, les mains aux alentours des épaules de son enseignante, n’osant la toucher, mais essayant de la replacer dans l’axe « Je peux…" raclement de gorge "Vous manipuler ? »

Madame Campbell d’une voix peu assurée donne son accord. Lexie dépose alors ses mains sur les épaules de sa professeure pour les remettre sur le même axe. La sensation l'enivre et la brûle presque et elle essaie de l'ignorer, c'est pas le moment. D’une méticulosité extrême, elle prend ensuite, de la main droite, les doigts de l'enseignante tenant le ballon, les replaçant correctement et les faisant serrer davantage leur prise. Puis elle vient se mettre derrière elle, pour manipuler son bassin, qui n’est pas du tout aligné avec le reste de son corps.  « C’est un coup à se tuer le dos ça. » Murmure-t-elle plus pour elle-même, que pour sa padawan du jour, complètement absorbée par sa leçon improvisée. Elle fait tourner ainsi légèrement les hanches de son enseignante. Et, le bout de ses doigts fins toujours doucement posées sur ses reins, presque en un effleurement, afin de la garder alignée dans le bon sens, elle explique doucement : « Ok… maintenant vous tirez, en vous concentrant vraiment. Gardez cet axe là surtout, c’est important… et pensez à lâcher la balle au bon moment. Vous laissez glisser vos doigts pendant le mouvement. ».



credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



Bien évidemment, quand Lexie tire, le ballon n'évite pas le panier ! Quelle injustice... Cela dit, peux-tu vraiment te plaindre alors que tu ne t'es pas entraînée depuis des années ? Ce serait plus injuste qu'elle rate et que tu réussisses, non ? Les rôles s'inversent et pour la première fois, l'étudiante adopte celui de l'enseignante. Ça fait bizarre. La dynamique change, les statuts s'ajustent et se rééquilibrent entre vous comme pour finalement s'accorder au même niveau. Tu as toujours été bonne élève... tu n'aurais pas fini prof à Harvard, sinon. Par conséquent, tu fais de ton mieux pour observer et imiter.

Tu souffles un petit « tu peux essayer » quand elle demande à placer ses mains sur toi pour mieux te guider et tu sens tes muscles se tendre légèrement au moment où la chaleur de ses paumes se diffuse dans ta peau. Tu n'es plus qu'une marionnette entre ses mains, qui viennent se poser çà et là pour te remettre sur le droit chemin. Tu fais tous les efforts du monde pour te concentrer sur ses paroles mais ton cerveau semble avoir décidé de rendre chacun de tes sens plus aiguisé, comme si tu venais d'avaler une potion magique. Ton corps, peu habitué à être si proche de quelqu'un qui ne fait ni partie de ta famille ni de ton cercle restreint d'amis, est en alerte et réagit en intensifiant ses perceptions.

Telle un automate, tu obéis et envoies le ballon qui, miraculeusement, traverse le filet.

Merci.

Ta gorge est serrée, ton pouls beaucoup trop rapide pour quelqu'un qui s'est arrêté de courir il y a déjà quelques minutes. Il reste combien de temps ? Un peu moins d'un quart d'heure, constates-tu en observant l'horloge par-dessus le panier. Le temps passe vite quand on s'amuse...

Continuons. Celle qui perd paie un café à l'autre ? proposes-tu, espiègle, malgré le léger tremblement dans ta voix.

Comme ivre de ce moment, tu te sens libre et légère. Même si quelque chose pèse lourd dans ta poitrine. Une prise de conscience que tu souhaites, pour l'instant, mettre de côté pour te focaliser sur le moment présent.

(c) mars.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
★ ─ Getting closer
w/ @Mia Campbell


Les rôles se sont étrangement inversés durant ces quelques minutes.  Pourtant, Lexie n’a jamais été douée pour la pédagogie, pas vraiment faite pour être professeure, car la patience n’est pas une de ses qualités les plus remarquables. Or, elle a pris cette place de façon instinctive, sans vraiment s’en rendre compte, voyant l’enseignante, alors devenue élève, s’empêtrer avec ses mouvements.  Et ce n’est pas de son explication dont elle est fière, mais de la réussite de madame Campbell qui vient d’inscrire ce panier, magnifique et précis d’ailleurs. Un point dont Lexie aurait pu être jalouse, s’il avait été mis dans d’autres circonstances.  S’écartant  elle lève un pouce en l’air, alors que sa professeure la remercie. La joueuse secoue la tête, faisant preuve d’humilité, pour la première fois dans la partie :

« Me remerciez pas, je n’ai fait que donner des conseils, c’est vous qui les avez appliqués hein ! »


Et elle est sincère. C’est madame Campbell qui vient de tirer, pas elle. Lexie n’a été qu’une aide, et encore.
Elle remarque bien le tremblement dans la voix de sa professeure, mais le sens de ses paroles l’intrigue bien davantage :

- Continuons, celle qui perd paie un café à l’autre ?

Wow, wow, wow ! REFUSE ! C’est une mauvaise idée ! Y’a forcément un moment, où durant ce café partagé, tu vas laisser paraître qu’elle te trouble et tu vas passer pour, au mieux : une abrutie, au pire : une meuf creepy.

Mais le ton espiègle de son enseignante la séduit totalement, et Lexie ne se rend même pas compte qu’elle bascule dans ce qu’elle devrait éviter. Sa conscience sait qu’il ne faut pas franchir certaines limites, si elle veut que d’autres barrières demeurent, mais le reste de son être n’en a rien à faire. L’instant présent est si savoureux, (Et l’endorphine sécrété par son corps à cause de la séance de sport n’est pas la seule responsable de son état.) qu’elle refuse totalement de laisser la réalité la rattraper. D’ailleurs cet entraînement touchera bientôt à sa fin, et l’étudiante souhaiterait tellement le prolonger… Alors elle répond à ce sourire, qui la charme et la captive, et rétorque sur le même ton.

«  Un café ? Vous vous mouillez pas trop hein, j’pense que votre défaite, vaut au moins déjeuner. »

T’es sérieuse ?!

- Tu dis ça, parce que tu sais très bien que tu vas gagner. Donc hors de question !

Il était évident qu’elle allait refuser. Mais qui ne tente rien n’a rien.

Mais tu voulais tenter quoi?! Un date ?…

Non, pas un date voyons, mais quelque chose qui perpétuerait cet instant si agréable. Il n’y a pas de mal à ça. Dans le restaurant universitaire, il y a bien quelques enseignants qui mangent à côté d’étudiants. Oui,  « A CÔTE », t’es étudiante en littérature tu devrais être capable de percevoir la nuance bordel ! Mais Lex’ n’écoute pas sa conscience, elle ne l’a, même, que rarement entendue aujourd’hui d’ailleurs. Elle est convaincue qu’elle saura s’imposer les limites nécessaires en temps voulu, après tout, voilà plusieurs mois qu’elle a accepté cette attirance. Elle a appris à faire avec depuis et à la contrôler.
Oui c'est ça, tu la contrôles dans tes rêves oui !
La jeune femme, ne se rend pas compte que cette situation exceptionnelle risquerait de mettre en péril le cadre, qu’elle a alors imposé à ses paroles et ses gestes, jusqu’ici.

« Et vous, vous dites ça parce que vous savez très bien que vous allez perdre. Jpeux même pas négocier des points bonus sur le prochain partiel ?" finit-elle par plaisanter, acceptant ainsi le café pour cette fois.

- Certainement pas !  Et elle lui lance le ballon que la jeune femme rattrape avec un sourire en coin.

« Non mais au moins j’aurais tenté. Quelle incorruptibilité ! Jvous admire. »

Elle engage ainsi la deuxième manche, motivée par cette récompense. La joueuse se dirige vers le panier, évite encore une fois les tentatives de son adversaire pour lui prendre le ballon des mains, un peu moins aisément, car cette dernière commence à prendre un rythme plus assuré, et marque. Troisième panier sur quatre. La victoire est proche.

« Je crois que vous pouvez faire chauffer votre carte bleue, pour le café. »

Et vaut mieux, parce que Lexie n’a plus un rond. Les deux cents dollars, qu’elle donne chaque semaine, à la dealeuse contenaient à l’origine ce dont elle avait besoin pour se nourrir, sortir etc. Là, ça fait deux semaines qu’elle ne se nourrit exclusivement que de pâtes. Alors comme apport nutritif pour le sport c’est sympa, mais comme équilibre alimentaire on a vu mieux. Donc bon, si elle pouvait gagner, ça l’arrangerait, parce qu’elle se voit mal payer le café à madame Campbell en proposant au patron de l’endroit de régler l’addition avec un numéro de claquettes (qu’elle est bien incapable d’effectuer d’ailleurs.), ou en racontant des blagues nulles.


credits img/gif: pinterest
code by lumos s.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



Des beaux paniers comme ça, tu en mettais souvent, avant. Les filles de l'équipe avaient même tendance à te chercher des yeux en s'approchant du panier, guettant ton arrivée pour te faire la passe. Un léger sentiment de fierté te parcourt, même si tu es persuadée que c'est à Lexie que tu dois ce succès. Lexie qui en profite pour essayer de grappiller plus, toujours plus... tu as la fâcheuse impression que c'est une tendance qui ne risque pas de s'estomper de sitôt. Comme si tu étais vaguement consciente, au fond, qu'elle souhaitait quelque chose d'autre. Pas juste un café, mais un repas complet. Pas juste une partie de basket, mais des points bonus au prochain exam. Pas juste une prof, mais... mais quoi, exactement ? Une... amie ?

L'avant-dernière manche démarre et tu es emportée dans le feu de l'action et des mouvements rapides de Lexie. Tu ne parviens - évidemment - pas à lui voler le ballon, et la voilà qui marque à nouveau. À un panier de la fin, tu as presque déjà envie de la déclarer gagnante. Tu peux bien lui payer un café, non ? Ce n'est pas si bizarre que ça... n'est-ce pas ?

J'te rassure : j'ai plus aucun espoir.

Paraître découragée pour mieux terrasser l'ennemie. Qu'elle se sente en confiance et se laisse aller... que tu puisses la berner plus facilement.

─ Vous prendrez bien votre revanche un jour ! te promet Lexie sur un clin d’oeil. Et puis c’est normal, si vous n’avez pas joué depuis longtemps, ça me donne forcément un avantage.

Haha. N'est-elle pas mignonne à essayer de te rassurer ? Tu lances l'ultime manche et gardes le ballon dans ton demi-cercle en te tournant et retournant dès que Lexie approche. Oh, non... il est hors de question qu'elle s'en empare. Après une énième tentative, tu approches du panier et cette fois-ci, prends plus le temps de bien te positionner et d'ajuster ta main sur la balle avant de la tirer.

BAM ! Elle rebondit une fois contre le panneau avant de glisser dans le filet. Tu bondis en l'air pour célébrer ta victoire. Lexie te fixe d'un air... impressionné ? Avant de reporter ses yeux sur le panier, comme si elle n'y croyait pas.  

Tu ferais une bonne coach, tu sais ?

Visiblement gênée par le compliment, elle semble s'empourprer légèrement.

─ Oh euh. Merci. Mais je pense pas. J’ai pas de patience ! (Elle lâche un petit rire.) Puis mon coaching n’a pas mis ce panier. C’est vous qui l’avez fait seule. Bien joué ! Vous manquez juste de pratique, mais le talent, vous l’avez. Laissez personne vous dire le contraire.

Mouais... mon mari ne dirait pas ça. Il dirait même que je suis un cas perdu !

Tu ricanes pour souligner le côté auto-dérisoire de ta déclaration mais il y a quelque chose qui se tend en toi au moment où tu prononces ces mots. C'est vrai qu'il te charrie souvent... mais vous le faites tous les deux, l'un envers l'autre. C'est juste qu'il arrive qu'il oublie que t'es un être sensible et son humour décapant devient parfois... corrosif.

(c) mars.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)