you've got no reason to be afraid (levy)

☼ you've got no reason to be afraid
feat @Levy Ray-Fowler
dans la semaine
campus
triggers/warning : arme, angoisse

Tout va bien. Levy n'est plus un danger. Il n'a toujours rien tenté, c'est bon signe. Il en devient même intimidant, ce qui n'était pas le cas lorsque tu tenais ton vieux couteau cranté. Tu dis que tu n'aurais pas hésité à brandir et enfoncer cette lame dans d'la chair, mais entre ce qu'on pense et ce qu'on est capable de faire, il y a un foutu fossé. Les yeux qui tombent sur son bras dans une espèce de coque blanche, tu l'interroges sur la raison de cette blessure et comme tu l'avais pensé, il s'agit d'l'incident qui s'est produit au TD Garden. " Mais dis moi, tu pourras retrouver l'usage de ton bras ou les médecins sont pessimistes ? " Tu grimaces et réfléchis une éternité pour produire une réponse. " Moi ? Non, j'étais dans mon pieu a regarder une série, j'prends pas beaucoup de risque, je devrais, quoique .." Si c'est pour finir comme le pauvre Bastille, non merci. Tu préserves ta vie, t'as conscience qu'elle est précieuse. Tout peut s'arrêter très vite. Ta soeur jumelle en a fait les frais. Et qui plus est, à cause d'une personne de son propre cercle familial. A cause de celle qui l'a mise au monde. Tout peut arriver. A moins d'lire dans une boule de cristal, rien n'est prévisible. Ne le connaissant pas, tu te livres à lui avec facilité. Il a l'air cool Levy. Sans prise de tête. Indépendant. Sympathique. Son oeil qui se cale dans l'objectif, tu déballes tes soucis et puis le jeune homme se détache de la splendide lune pour formuler une réponse qui devrait te rassurer. " Ouais, je vois ce que tu veux dire. J'aimerais tellement être sereine. Mais j'ai si peur d'être éjectée. Il y a une compétition infernale. Je manque de confiance en moi, pourtant j'ai toujours été irréprochable. Enfin bref, t'as pas demandé de tomber sur une naine blonde qui a les jetons pour passer ses examens. " Tu hausses les épaules et tandis que tes yeux s'émerveillent sur les constellations, Levy rebondit et t'offres l'occasion de te présenter davantage. " Je suis en astrophysique, 4ème année, d'où le téléscope et la fascination pour l'espace. On est si petit et on se donne tant d'importance. L'Homme est narcissique. " Tu souris dans la pénombre. Parler a un effet. L'angoisse est chassée. Ta concentration se porte sur cette conversation. Levy est un ange tombé du ciel. Un médicament sans effets secondaires. Ou presque. Il est drôlement beau. Un d'ces types sur lesquelles tu pourrais fantasmer dans ta chambre à la Dudley. " Et toi ? Dans quel domaine tu étudies ? C'est pour savoir dans quel bâtiment je pourrais t'retrouver si je panique "

☼ you've got no reason to be afraid
feat @Levy Ray-Fowler
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triggers/warning : arme, angoisse

L’angoisse est éradiquée par les paroles. Plus tu verbalises, plus tu te rends compte que se mettre dans cet état n’est pas la solution. Levy est si décontracté. Il a une vision plus douce de l’univers. Il n’est pas aussi obnubilé par les résultats. Sa philosophie est à adopter, mais qu’est-ce que c’est difficile de modifier toute ta personnalité. T’es pas tranquille dans ta tête. Tu ne l’as même jamais été. Tu crains d’sombrer dans la maladie mentale. D’reproduire le carnage de ta mère. Que tu perdes le contrôle. Alors tu es ainsi. « Je t’envie, j’aimerais avoir cette faculté de ne pas paniquer alors que ta vie est pourtant en jeu. » Si tu te rates, tu vois pas comment tu pourrais rebondir. Qui voudrait d’une ancienne étudiante d’Harvard qui a échoué ? C’est pas un profil recherché. Et puis merde, tu n’as jamais envisagé de travailler dans un autre domaine. Toi, c’est le cosmos et rien d’autre. « T’as raison, parfois j’réfléchis à tout ça et j’en ai le vertige » Tes yeux se plissent sous ton sourire. Plaisanterie délivrée, Levy y rebondit et tu ne peux t’empêcher de glousser. Tu l’avais deviné, il préfère les filles qui sont sûres d’elles. Les conquérantes. Les putains d’guerrières qui n’ont pas froid aux yeux. « Cybersécurité, c’est en vogue. Tu devrais avoir du boulot jusqu’à ce que tu perdes complètement la boule » Sur ces mots, tu plies ton télescope, ne souhaitant pas monopoliser ce jeune homme qui a sans doute mieux à faire que d’écouter une pauvre nana qui a les jetons d’passer des examens. « Tu me ramènes à la Dudley ? Sinon je sors le couteau, mais je pourrais être prise pour une terroriste, si je peux éviter .. » Tu serres les dents et plonges ta main dans la poche qui contient l’arme. « Du coup, t’as un appartement sur Boston ? Tu ne vis pas à la Kirk ? » C’est plus fort que toi. Tu pourrais simplement emboiter le pas ou le lâcher ici, mais tu remets une pièce dans la machine. « Excuse moi, t’as peut-être juste envie de rentrer et de ronfler, je voudrais pas que ton ou ta chérie s’inquiète ...»