Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityplease, open that door | Kaleigh & Elie-Sara - Page 2
-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal


please, open that door | Kaleigh & Elie-Sara

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


« Tu n'en sais rien du tout ! Tu n'en sais rien du tout putain, arrête de parler moi, tu sais que j'déteste ça ! Arrête d’interpréter tout ce que tu vois, si t'avais pu voir quelque chose dans mes yeux ça aurait été de la peine. »
« De la peine ? c’est marrant, mais c’est pas du tout l’impression que j’ai eue … »
Mais cette phrase n’était rien en comparaison de ce que je m’apprêtais à dire. Et si j’avais su les réactions en chaîne qui ont suivies, j’aurai mieux faire de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Voire plus. Je n’avais jamais vu pleurer Kaleigh, je l’avais toujours connue heureuse et souriante. Une vraie boute-en-train. Voir de grosses larmes rouler sur ses joues me fit un vrai choc. Et par mimétismes, mes propres yeux devinrent humides. Je me pus m’empêcher de mettre mes mains devant ma bouche, horrifiée par ce que je venais de dire. Horrible. Je n’étais qu’une horrible personne. J’éprouvais encore plus qu’avant le besoin de la rassurer et de la prendre dans mes bras. Elle entra à nouveau dans sa chambre. Je crus qu’elle allait s’y enfermer, qu’elle ne m’écouterait plus, qu’elle ne me laisserait plus jamais l’approcher. En réalité, elle s’était juste changée, et ressorti au bout d’une minute. L’air encore plus mal en point qu’avant.
« Je vais t'ouvrir en bas sinon tu ne pourras pas sortir. »
Sa voix était devenue si calme, trop calme. Comme si toutes ces forces l’avaient quittée, comme si elle abandonnait la partie, alors qu’à mes yeux, elle n’avait aucun adversaire. Elle avait si l’air si faible. Je crus un instant qu’elle allait s’écrouler, qu’elle allait perdre pied, qu’elle allait s’écrouler et ne plus bouger. Je ne pus m’empêcher de lui attraper le bras. J’avais besoin plus que tout d’un contact physique avec elle, tout de suite, pour me rassurer.
« Kaleigh … je suis désolée … je sais que je n’aurai pas du … et je n’ai aucune excuse … »
Je m’approchais d’elle, tout en restant dans son dos. L’humidité de mes yeux s’était transformée en torrents de larmes, un torrent qui ne semblait plus vouloir s’arrêter, un torrent qui me brouillait la vue. Je reniflais, et essayait de continuer de parler entre deux sanglots.
« Si tu savais comme je regrette, et comme je m’en veux. »


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Alors que je m'apprêtais à nous diriger vers l'escalier, je sentis la main d'Elie m'attraper le bras et je fermais les yeux, sentant les larmes perler sur mes joues dans un torrent silencieux et intarissable. Je n'arrivais malheureusement pas à m'empêcher de pleurer alors j'essayais de ne pas sangloter comme une fillette et d'éviter de me faire honte par la même occasion. « Kaleigh … je suis désolée … je sais que je n’aurai pas du … et je n’ai aucune excuse … » Finalement elle avait eu raison. Ce motif de rupture pouvait me servir d'excuse pour ne pas me remettre avec elle, pour vivre une vie sereine en compagnie de mon Sasha, comme toute personne hétérosexuelle sans problèmes. Sa voix trahissait un remord qui me fendit le cœur, me faisant hésiter, regretter ma décision de ne pas vouloir poursuivre la conversation car je savais quel effet cette femme avait sur moi et les sentiments que j'avais pour elle et j'avais bien peur d'être incapable de raisonner face à ses prunelles humides et sa voix entrecoupée par de légers sanglots. « Si tu savais comme je regrette, et comme je m’en veux. » Je me sentis soudainement plus légère car ce qu'elle me disait m'aidait à comprendre. A comprendre que nous n'étions pas faites pour être ensemble, que nous devions indubitablement nous séparer et qu'il s'agissait là de la solution la plus censée et que sa trahison ne signifiait rien d'autre que l'arrêt de notre rupture, ni plus ni moins et que je ne devais pas lui en tenir rigueur. Je me retournais, ne séchant mes larmes, restant digne comme je suis née et comme je voudrais mourir. « N'y pense plus. » Murmurais-je, me dégageant de sa prise avec douceur, ayant l'impression que chaque bouffée d'air était douloureuse, que chaque mot prononcé me coupait la gorge. « Je comprends. Je comprends ce que tu as fait. » Mon cœur s'était brisé et je ne ressentais rien de plus que l'amertume et la fatigue, la fatigue d'avoir pris des risques pour se retrouver seule, pour avoir souffert. Ses yeux humides me déchiraient le cœur mais je n'avais cependant nulle envie de la réconforter. Elle m'avait trahi et je ne pouvais pas lui pardonner. Tout comme je ne pouvais lui donner une seconde chance parce que moi aussi je la trahissais et ce depuis que nous nous connaissions, depuis environ deux mois. Dire qu'en deux mois j'avais réussi à tomber amoureuse d'Elie... Je regrettais d'avoir pris ce risque car je m'en étais brûlée les ailes. « Je veux juste que tu partes. » La suppliais-je, ayant toujours l'impression d'avoir un demi-poumon, d'être peu à peu asphyxiée et d'être écrasée par une force qu'on ne peut arrêter, celle-ci piétinant ce que je pensais alors intouchable : mon cœur.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Je m’en voulais terriblement. J’aurai mieux fait de passer cette fichue soirée sans sortir de chez moi, comme j’y avais songé par moment. Je n’aurai alors pas bu, je n’aurais pas vu Kaleigh, je n’aurai pas rencontré William, je n’aurai pas fait des choses que je regrette maintenant. Elle dégagea son poignet de ma main qui essayait de la retenir sans grande conviction, sécha ses larmes et se retourna vers moi.
« Je comprends. Je comprends ce que tu as fait. »
Mais comment pouvait-elle comprendre ? Comment pouvait-elle comprendre que si j’avais passé la soirée dans les bras de William, c’est parce que j’avais besoin d’être rassurée, j’avais besoin de me sentir vivante, j’avais besoin de servir à quelque chose ce soir-là. Comment pouvait-elle dire qu’elle me comprenait et qu’elle me demandait de partir à la fois ? Pour moi, comprendre quelqu’un, c’est lui pardonner, au moins à moitié. C’était avoir vécut la même situation, avait eu les mêmes tentations et être indulgent envers la personne en face de soi qui n’a sut y résister.
. « Je veux juste que tu partes. »
J’avais l’impression qu’elle me suppliait de quitter le bâtiment. Parce qu’elle m’en voulait ? Parce qu’elle risquait de changer d’avis si je restais ? Parce qu’elle s’en voulait elle. J’étais perdue, mais je voulais que mon point d’ancrage, ce soit elle. Je ne pouvais pas la laisser me mettre à la porte, parce que je sentais que si je partais, nous deux appartiendrait vraiment au passé. J’avais l’impression que tant que je restais, j’avais une chance, une infime chance. Que notre couple avait encore une infime chance.
« Kaleigh … »
Elle ne broncha pas. Je m’approchais d’elle à nouveau, lui prenant la main. J’avais besoin de la toucher, de la sentir contre elle, comme une besoin de vérifier qu’elle était bien réelle. Mes sanglots s’étaient arrêtés mais des larmes silencieuses continuaient à couler sur mes joues. Tout mon maquillage s’était évaporé mais je n’en avais que faire actuellement. Je ma rapprochais encore d’elle. Puis encore plus près. Je posais ma main sur sa joue, puis je la glissais sous sa nuque de manière à approcher sa tête de la mienne. Et je déposais un baiser sur ses lèvres, un doux baiser, dans lequel je mis toute mon âme, tous les sentiments que j’éprouvais pour elle. Et je posais ma tête sur son épaule, dans ce qui allait peut-être devenir notre dernière étreinte. J’avais l’impression d’avoir mené un combat, d’être complètement lessivée. J’avais l’impression que je me serais de mes dernières forces et qu’après, je serai complètement vidée.



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Attrapant ma main dans un geste qui semblait être un supplice à son tour, je levais la tête et risquais de me perdre dans ses yeux. Son maquillage avait coulé et le naturel qu'elle dégageait alors me renvoya l'échec en pleine figure. Évidemment, elle était trop parfaite pour moi. Signe que je devais dès lors abandonner les femmes et surtout arrêter les infidélités. Sasha ne méritait pas ça. Et je ne méritais pas de souffrir pour elle. Bien que faisant la même chose depuis deux mois, j'étais blessée, j'avais mal. De nature rancunière, il m'était impossible de pardonner son infidélité. Elie était probablement allée voir un homme parce qu'elle avait besoin de ce genre d'affection, tandis que je restais avec Sasha par peur de révéler mes préférences sexuelles. Les choses étaient différentes. Et je ne voyais plus qu'en Elie une traîtresse, une mauvaise fille, une Marie couche-toi là. Néanmoins je ne repoussais pas sa main qui glissait de ma joue à ma nuque et je fus parcouru d'un frisson. Je savais qu'elle allait m'embrasser et je savais que je ne la repousserais pas. Ainsi, elle déposa un doux et tendre baiser sur mes lèvres, chargé d'émotions, mêlant ses larmes à notre échange, lui donnant ce goût amer de défaite et de déception. Posant sa tête sur mon épaule, j'hésitais un instant à la serrer contre moi mais mes bras, d'eux-mêmes avaient entrepris l'initiative de l'enlacer aussi amoureusement que possible tandis que de nouvelles larmes inondaient mes yeux, descendant silencieusement le long de mes joues. C'était là notre dernière étreinte, notre dernier baiser. Mais cette fin aussi douloureuse soit-elle m'aiderait à avancer. Comme il aurait été facile de lui accorder une seconde chance ! De l'inviter à passer la nuit dans la chambre, à nous enlacer et nous embrasser comme pour s'excuser mutuellement de ce qui s'était passé... mais la vérité c'est que je ne pouvais pas faire ça. Parce que ma conception du bien et du mal avait été corrompue et que la seule manière de régler le problème serait de lui avouer ma relation avec le jeune homme afin que ne subsistent entre nous aucun mensonge. Je ne pouvais pas faire ça. J'avais besoin d'être en colère, j'avais besoin qu'elle le sache. Je ne désirais pas faire les frais de la sienne, j'avais besoin d'un temps à moi pour digérer et non de le passer à lui exposer les raisons pour laquelle je l'avais trahie à mon tour, pourquoi je lui avais caché durant tout ce temps ma double-vie. Je ne pouvais tout simplement pas et c'est ce qui me tuait. Car j'étais bel et bien tombée amoureuse d'Elie-Sara Lincoln et ça, ce n'était pas une passade.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité



Kaleigh leva les yeux pour moi, et me regarda vraiment pour la première fois depuis que j’avais toqué à sa porte. Il y avait tant de choses dans ses yeux, de la tristesse, de la colère, de la frustration, du regret, … tant de choses à la fois, et elles étaient toutes apparues à cause de moi. Je n’aurai pas du venir aujourd’hui, j’aurai du rester dans ma chambre, et me faire une raison. Que même si Kaleigh ne m’en voulait pas pour la Saint-Valentin, elle allait être furieuse si elle apprenait mon aventure avec William, car même si elle ne l’avait pas appris d’une source extérieur, je me sentirai trop coupable de la toucher, de l’embrasser sans lui avouer.
Quand je déposais mon dernier baiser sur ses lèvres, j’y senti le goût salé des larmes qui y avaient précédemment coulées. Un gout d’amertume. Intérieurement, je la remerciais de me laisser faire. Et de me laisser poser ma tête contre son épaule une dernière fois, d’y respirer son parfum et l’odeur de sa peau à travers la fine robe de chambre. Quand ses deux bras m’enserrèrent, je ne pus m’empêcher de pleurer à nouveau. Pour moi ça voulait dire qu’elle avait encore des sentiments pour moi, qu’ils n’avaient pas disparus, bien au contraire, mais qu’elle ne me faisait plus confiance, et qu’elle ne se sentait plus capable de me laisser entrer dans sa vie.
Je m’écartais d’elle, et sécha mes larmes comme je le pus avec le revers de ma veste. Je mis ma main droite dans la poche de mon trench et j’en sortis un petit paquet cadeau bleu nuit, le cadeau de la saint-valentin que je n’avais pas pu lui offrir. Cela ne servirait à rien que je le garde, il était fait pour elle, j’avais spécialement choisit le petit pendentif en forme de violon que je bijoutier avait accrochée à la gourmette en or vieilli. Qu’elle en fasse ce qu’elle voulait. Mais je ne pouvais le garder. Je le déposais dans sa main.
« Tu n’as pas besoin de m’accompagner, je connais l’astuce pour sortir sans clés. »
Il fallait que je parte, avant de changer d’avis, avant de m’écrouler à ses genoux et de la supplier de me pardonner. Et surtout, il fallait que je parte avant qu’elle déchire le papier cadeau et ouvre l’écrin en velours noir.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je crus un instant qu'elle allait me rendre ce qu'elle avait ramassé par terre mais au lui de cela, je découvris dans sa main un cadeau recouvert d'un papier bleu nuit, une couleur douce et agréable. Fronçant les sourcils, je me demandais ce que ce cadeau signifiait, si elle comptait m'acheter avec cela et ce qu'il signifiait surtout. Je ne comprenais pas. Me prenant la main, Elie déposa le paquet dans celle-ci. Je compris alors qu'il s'agissait probablement du cadeau de la Saint-Valentin car si elle était venue dans l'espoir de se racheter, elle savait que c'était peine perdue. « Tu n'étais pas obligée de... » Touchée par ce geste, j'hésitais à le garder. A quoi bon après tout ? Néanmoins la curiosité prit le pas sur la raison et je déchirais doucement le papier, révélant un magnifique écrin en velours noir. Sans l'ouvrir cependant, je relevais la tête et l'interrogeais du regard sans comprendre ce qui se passait. Pourquoi m'offrir un cadeau alors que nous avions visiblement décider de nous séparer ? N'était-il pas remboursable, ne pouvait-il pas être échangé contre quelque chose qu'elle puisse garder ? Prenant une grande inspiration, je fermais les yeux et ouvrais l'écrin. C'est alors que je découvris quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Une magnifique gourmette en or vieilli séjournait dans sur le velours, semblant scintiller de mille feux. Une petite forme brillante attira mon regard et je touchais du bout du doigt un petit violon en or, pendu à la gourmette et je quittais dès lors mon regard interrogateur, laissant place à la surprise. Je sentis de nouvelles larmes perler au coin de mes yeux et ne tentais pas de les cacher. Me mordant la lèvre, je refermais immédiatement la boîte. « C'est... je ne peux pas. » De nouveau, je fermais les yeux, comme pour me donner du courage, tout en espérant qu'elle ait disparu lorsque je rouvrirais les yeux. « Je ne peux pas. » Répétais-je en ouvrant les yeux, réalisant avec déception qu'elle se tenait toujours en face de moi et que la situation devenait de plus en plus difficile à gérer et que je ne pouvais ravaler ma fierté plus longtemps. Je ne pouvais ce soir jouer la comédie en prétextant ne plus lui accorder d’intérêt car c'était totalement faux. Dieu comme je brûlais d'envie de l'embrasser et d'enfouir ma tête dans ses cheveux... de parcourir sa nuque de mes baisers et de l'attraper par la taille... je sentais son parfum et ses flagrances me déchiraient le cœur, comme j'aimais son odeur ! Comme j'aimais le mouvement de ses cheveux lorsqu'elle se retournait, qu'elle marchait, qu'elle riait... la forme de ses yeux lorsqu'elle me regardait comme on regarde vraiment une femme...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


J’allais partir, j’allais faire demi-tour, mais quand je la vis regarder l’écrin et délicatement retirer le papier d’emballage, je restée figée sur place. Impossible de faire le moindre pas. J’étais comme pétrifiée. Kal leva les yeux vers moi, essayant de me faire parler, que je lui explique sans doute qu’est-ce que cet écrin faisait dans ses mains. Mais aucun son ne voulait sortir de ma gorge, j’étais aphone. Je la vis fermer les yeux, ouvrir l’écran puis ouvrir à nouveau les paupières. Je la vis toucher du bout des doigts le petit violon doré. Elle referma la boite un peu vite, le clac résonna dans le silence du couloir et sembla se répercuter sur tous les murs. Des nouvelles larmes mouillèrent ses yeux.
« C'est... je ne peux pas. »
« Je veux que tu le gardes, libre à toi d’en faire ce que tu veux. Mais je refuse de le reprendre. »
J’avais réfléchi à cette idée pendant des jours avant de pousser la porte de cette petite bijouterie, avant d’expliquer au vieil homme derrière le comptoir ce que j’avais en tête. Ce bijou, c’était comme si je l’avais imaginé. Il était bien trop personnalisé pour que la boutique puisse le reprendre et me le rembourser. Et puis même si ça avait été possible, si j’avais acheté autre chose avec l’argent qui m’aurait été rendu, cette nouvelle chose m’aurait trop fait pensé à Kaleigh, à ses yeux bleus, à ses boucles brunes, à sa taille fine et à son rire cristallin qui ne laissait personne indifférent. Je ne pouvais plus rester à la regarder, il fallait que je parte. Je baissais les yeux et lentement, comme au ralenti, je fis demi-tour, laissant mes pas me guider vers les escaliers, vers la sortie, vers ma propre chambre où j’allais me rouler en boule sur mon lit, contre le mur, serrant mon oreiller et me maudissant encore une fois d’avoir agit sans réfléchir.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le bruit de ses pas résonnait dans le couloir jusqu'à s'étouffer de lui-même lorsqu'elle s'engouffrait dehors, laissant la porte se refermer d'elle-même en claquant et je compris qu'elle ne reviendrait pas, n'insisterait pas pour me garder car j'étais malgré tout tiraillée entre vouloir qu'elle s'en aille et me laisse vivre ma vie et le fait qu'elle tente de me récupérer car je l'aimais, je l'aimais terriblement. Refermant ma propre porte, je me laissais retomber sur le sol, dos contre ce qui me séparait du pallier, m'autorisant quelques larmes discrètes que j'essuyais d'un revers de main avant d'ouvrir l'écrin et de le refermer aussitôt, le fourrant tel un objet précieux dans le placard, recouvert par des foulards Cartier. Je jetais un reste de pizza que Candice avait laissé sur la table, l'estomac trop noué pour avaler quoi que ce soit une fois de plus. M'asseyant sur mon lit, je ne trouvais pas le courage de me plonger dans mes livres et je restais, recroquevillée sur moi-même dans l'obscurité à attendre que le sommeil ne vienne me gagner, réalisant une bonne fois pour toute que ma relation s'était bel et bien terminée une fois pour toute et qu'il fallait que je passe à autre chose. Le problème étant que j'étais tombée follement amoureuse d'Elie et qu'il avait fallut que je sente la rupture pour le comprendre, le réaliser et peut-être admettre être tombée amoureuse d'une femme comme je n'avais jamais été amoureuse. Folle de sa démarche, de sa conversation et de ses magnifiques cheveux couleur soleil, de ses yeux de chat et de sa grâce féline. Je devais tirer un trait sur les femmes, car celles-ci ne m'avaient apporté que peine et souffrance. La première m'ayant avoué qu'elle s'était bien amusée en ma compagnie mais que c'était fini et la deuxième étant allée voir ailleurs, probablement en manque d'un homme, avide de retrouver des sensations que je ne pouvais lui procurer. Fermant les yeux, je tentais de m'endormir et espérais ne jamais me réveiller.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)